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== Biographie de Eugène Déprez - Président de l’Union Française des Anciens Combattants Résistants et Otages<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
== Biographie de Eugène Déprez - Président de l’Union Française des Anciens Combattants Résistants et Otages<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==


Eugène Déprez est né le 29 Mai 1874, à Caen (14), où son père assure la fonction de proviseur au lycée.
Eugène Déprez est né le 29 mai 1874, à Caen (14), où son père assure la fonction de proviseur au lycée.


La mutation de son père vers le Lycée Henri IV, favorise les études d’Eugène Déprez. Son goût prononcé pour les études historiques lui ouvre, en 1894, les portes de l’Ecole des Chartes, qui a pour vocation de former les futurs conservateurs du patrimoine, les enseignants ou chercheurs en histoires et en lettres.
La mutation de son père vers le Lycée Henri IV, favorise les études d’Eugène Déprez. Son goût prononcé pour les études historiques lui ouvre, en 1894, les portes de l’Ecole des Chartes, qui a pour vocation de former les futurs conservateurs du patrimoine, les enseignants ou chercheurs en histoires et en lettres.


En 1898, il sort en bon rang de l’Ecole des Chartes et est désigné pour l’Ecole Française de Rome, qui est un Institut de recherche en histoire et archéologie, d’où il sort quatre ans plus tard. La Sorbonne lui confère alors le grade de docteur.
En 1898, il sort en bon rang de l’École des Chartes et est désigné pour L’École Française de Rome, qui est un Institut de recherche en histoire et archéologie, d’où il sort quatre ans plus tard. La Sorbonne lui confère alors le grade de docteur.


Le 30 Décembre 1905, il est nommé archiviste départemental du Pas-de-Calais, à Arras, et bibliothécaire-archiviste de cette ville. Il écrit alors un livre sur les Volontaires nationaux de la Révolution et entreprend d’éditer les œuvres complètes de Robespierre.
Le 30 décembre 1905, il est nommé archiviste départemental du Pas-de-Calais, à Arras, et bibliothécaire-archiviste de cette ville. Il écrit alors un livre sur les Volontaires nationaux de la Révolution et entreprend d’éditer les œuvres complètes de Robespierre.


Le 19 Juillet 1913, il obtient une chaire d’Histoire Ancienne et du Moyen Âge à la Faculté des Lettres de Rennes, où il reste jusqu’à la retraite en 1941. Pendant cette période, il écrit de nombreux ouvrages, dont l''’Histoire Générale'' avec Joseph Calmette, il se rend aussi à de nombreuses conférences à l’étranger.
Le 19 juillet 1913, il obtient une chaire d’Histoire Ancienne et du Moyen Âge à la Faculté des Lettres de Rennes, où il reste jusqu’à la retraite en 1941. Pendant cette période, il écrit de nombreux ouvrages, dont l''’Histoire Générale'' avec Joseph Calmette, il se rend aussi à de nombreuses conférences à l’étranger.


En 1914, en tant qu’officier de réserve, il prend la direction du front. En 1918, il est Capitaine commandant une compagnie du Génie, puis officier attaché à l’Etat-Major de la Ve armée. Sa conduite particulièrement brillante lui vaut de finir la guerre avec le grade de lieutenant-colonel, la croix de guerre avec palmes, la Légion d’Honneur et la Military Cross, ainsi qu’une décoration italienne. Les anciens poilus le nomment président de l’Union Fédérale des Anciens Combattants d’Ille-et-Vilaine.
En 1914, en tant qu’officier de réserve, il prend la direction du front. En 1918, il est Capitaine commandant une compagnie du Génie, puis officier attaché à l’État-major de la Ve armée. Sa conduite particulièrement brillante lui vaut de finir la guerre avec le grade de lieutenant-colonel, la croix de guerre avec palmes, la Légion d’Honneur et la Military Cross, ainsi qu’une décoration italienne. Les anciens poilus le nomment président de l’Union Fédérale des Anciens Combattants d’Ille-et-Vilaine.


En 1939, à 65 ans, il décide de reprendre l’uniforme et en tant que lieutenant-colonel, il dirige le Service d’Informations, en même temps qu’il assure la liaison entre le général commandant le Corps d’armée et la préfecture.
En 1939, à 65 ans, il décide de reprendre l’uniforme et en tant que lieutenant-colonel, il dirige le Service d’Informations, en même temps qu’il assure la liaison entre le général commandant le Corps d’armée et la préfecture.
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A la Libération, le Général Allard l’appelle comme chef de cabinet où il assure la liaison entre le pouvoir civil et l’autorité militaire.
A la Libération, le Général Allard l’appelle comme chef de cabinet où il assure la liaison entre le pouvoir civil et l’autorité militaire.


Eugène Déprez décède, à Rennes, le 19 Août 1951. Il est inhumé à Asnières (92)
Eugène Déprez décède, à Rennes, le 19 août 1951. Il est inhumé à Asnières (92)


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version du 5 novembre 2016 à 17:53

Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1960.

Biographie de Eugène Déprez - Président de l’Union Française des Anciens Combattants Résistants et Otages[1]

Eugène Déprez est né le 29 mai 1874, à Caen (14), où son père assure la fonction de proviseur au lycée.

La mutation de son père vers le Lycée Henri IV, favorise les études d’Eugène Déprez. Son goût prononcé pour les études historiques lui ouvre, en 1894, les portes de l’Ecole des Chartes, qui a pour vocation de former les futurs conservateurs du patrimoine, les enseignants ou chercheurs en histoires et en lettres.

En 1898, il sort en bon rang de l’École des Chartes et est désigné pour L’École Française de Rome, qui est un Institut de recherche en histoire et archéologie, d’où il sort quatre ans plus tard. La Sorbonne lui confère alors le grade de docteur.

Le 30 décembre 1905, il est nommé archiviste départemental du Pas-de-Calais, à Arras, et bibliothécaire-archiviste de cette ville. Il écrit alors un livre sur les Volontaires nationaux de la Révolution et entreprend d’éditer les œuvres complètes de Robespierre.

Le 19 juillet 1913, il obtient une chaire d’Histoire Ancienne et du Moyen Âge à la Faculté des Lettres de Rennes, où il reste jusqu’à la retraite en 1941. Pendant cette période, il écrit de nombreux ouvrages, dont l’Histoire Générale avec Joseph Calmette, il se rend aussi à de nombreuses conférences à l’étranger.

En 1914, en tant qu’officier de réserve, il prend la direction du front. En 1918, il est Capitaine commandant une compagnie du Génie, puis officier attaché à l’État-major de la Ve armée. Sa conduite particulièrement brillante lui vaut de finir la guerre avec le grade de lieutenant-colonel, la croix de guerre avec palmes, la Légion d’Honneur et la Military Cross, ainsi qu’une décoration italienne. Les anciens poilus le nomment président de l’Union Fédérale des Anciens Combattants d’Ille-et-Vilaine.

En 1939, à 65 ans, il décide de reprendre l’uniforme et en tant que lieutenant-colonel, il dirige le Service d’Informations, en même temps qu’il assure la liaison entre le général commandant le Corps d’armée et la préfecture.

Durant l’occupation il ne cherche pas à taire ses sentiments hostiles à la collaboration, son âge et sa qualité de président des Anciens Combattants lui valent une certaines immunité. Le 6 Juin 1944, il n'en est pas moins arrêté comme otage.

A la Libération, le Général Allard l’appelle comme chef de cabinet où il assure la liaison entre le pouvoir civil et l’autorité militaire.

Eugène Déprez décède, à Rennes, le 19 août 1951. Il est inhumé à Asnières (92)

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Note et références

  1. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole

Sources : Annales de Bretagne - 1952, Ouest-France - 20 Août 1951