« Rue François Menez » : différence entre les versions

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La '''rue François Menez''' se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin et prend son origine sur la [[rue de Saint-Malo]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue François Menez''' se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin et prend son origine sur la [[rue de Saint-Malo]]. Cette courte voie d'une cinquantaine de mètres fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. A son extrémité se trouve l'ancien séchoir réhabilité ayant donné son nom au [[jardin du Séchoir]].


Cette voie rend hommage à François Menez, poète et écrivain (1887 - 1945)
Cette voie rend hommage à :
 
== François Menez==
 
Poète et écrivain (9 août 1887, Saint-Clet, Côtes-d'Armor - 8 juin 1945, Rennes)
 
Fils d'instituteur, François Ménez devient lui-même instituteur après avoir suivi les cours de l'École normale normale d'instituteurs de Saint-Brieuc. Il fut ensuite nommé professeur de lettres à l'École normale d'instituteurs de Quimper avant d'enseigner à Rennes dans la seconde moitié des années 1930. Il est en effet professeur d'Histoire à l'école normale des garçons de Rennes en 1937<ref>L'Ouest-Eclair du 22 mars 1937, page 4</ref>.
 
Il se fit connaître en 1923, par un roman, ''"L'Envoûté"'', préfacé par Charles Le Goffic<ref>[[rue Charles Le Goffic]]</ref>, désigné comme son père spirituel au même titre qu'Anatole Le Braz<ref>L'Ouest-Eclair du 5 février 1939, page 6</ref>, puis par un autre récit, ''"Le Pays perdu"'', publié en 1931.
 
En tant que journaliste, il rédige des reportages géographiques à partir de ses explorations de la Bretagne et, en 1927, en publie les meilleurs sous le titre ''"Aux jardins enchantés de Cornouaille"''.
 
Bien qu'hostile au nationalisme breton, François Ménez contribua sous l'Occupation à la ''"Dépêche de Brest"'' et à [[Radio Rennes - Bretagne|Radio-Bretagne]].
 
== Sur la carte ==
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== Note et références ==  
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Version actuelle datée du 17 octobre 2023 à 10:33

La rue François Menez se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin et prend son origine sur la rue de Saint-Malo. Cette courte voie d'une cinquantaine de mètres fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953[1]. A son extrémité se trouve l'ancien séchoir réhabilité ayant donné son nom au jardin du Séchoir.

Cette voie rend hommage à :

François Menez

Poète et écrivain (9 août 1887, Saint-Clet, Côtes-d'Armor - 8 juin 1945, Rennes)

Fils d'instituteur, François Ménez devient lui-même instituteur après avoir suivi les cours de l'École normale normale d'instituteurs de Saint-Brieuc. Il fut ensuite nommé professeur de lettres à l'École normale d'instituteurs de Quimper avant d'enseigner à Rennes dans la seconde moitié des années 1930. Il est en effet professeur d'Histoire à l'école normale des garçons de Rennes en 1937[2].

Il se fit connaître en 1923, par un roman, "L'Envoûté", préfacé par Charles Le Goffic[3], désigné comme son père spirituel au même titre qu'Anatole Le Braz[4], puis par un autre récit, "Le Pays perdu", publié en 1931.

En tant que journaliste, il rédige des reportages géographiques à partir de ses explorations de la Bretagne et, en 1927, en publie les meilleurs sous le titre "Aux jardins enchantés de Cornouaille".

Bien qu'hostile au nationalisme breton, François Ménez contribua sous l'Occupation à la "Dépêche de Brest" et à Radio-Bretagne.

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. L'Ouest-Eclair du 22 mars 1937, page 4
  3. rue Charles Le Goffic
  4. L'Ouest-Eclair du 5 février 1939, page 6