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La '''rue Françoise Elie''' se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin entre la [[rue Jules Andrade]] et l'[[avenue Gaston Monnerville]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 9 mars 2015<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Françoise Elie''' se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin entre la [[rue Jules Andrade]] et l'[[avenue Gaston Monnerville]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 9 mars 2015<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à [[Françoise Elie]], épicière rennaise qui prit une part active dans la Résistance (1905 - 1968)
Cette voie rend hommage à Françoise Elie, épicière rennaise qui prit une part active dans la Résistance (1905 - 1968).


==Qui est Françoise Elie==
[[Fichier:Fran%C3%A7oise_Elie.png|200px|right|thumb|Françoise Elie, à 39 ans, au retour du camp]]
En [[1939]], Françoise Elie, veuve avec deux enfants, tenait une épicerie fine, l'épicerie du Cartage, [[place du Calvaire]] à Rennes. Mme Elie prit une part active dans la résistance en participant à l'action du réseau Bordeaux-Loupiac, créé par [[Jean-Claude Camors]] et dont le responsable régional est André Heurtier, pharmacien à Rennes ; réseau spécialisé dans les filières d'évasion des parachutistes et aviateurs anglais et américains tombés sur le sol français. L'épicerie sert aussi de boîte aux lettres du mouvement ''Défense de la France''.
Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En [[1944]], elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le soir du 2 août, dirigée vers le train de déportés qui partira le lendemain matin. La Résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück.<ref> [[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref> Elle reviendra, ne pesant que 37 kg, à Rennes en [[1945]] et y restera jusqu’à sa mort en [[1968]].   
<ref> Article sur Françoise Elie site Memoiredeguerre:[http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/elie-f.htm] </ref>
Par délibération du conseil municipal '''du 9 mars 2015''', son nom a été donné à une [[rue Françoise Elie|rue]] de Rennes.<ref>[[rue Françoise Elie]]</ref>
== Sur la carte ==
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Version du 22 février 2020 à 15:26

La rue Françoise Elie se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin entre la rue Jules Andrade et l'avenue Gaston Monnerville. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 9 mars 2015[1].

Cette voie rend hommage à Françoise Elie, épicière rennaise qui prit une part active dans la Résistance (1905 - 1968).

Qui est Françoise Elie

Françoise Elie, à 39 ans, au retour du camp

En 1939, Françoise Elie, veuve avec deux enfants, tenait une épicerie fine, l'épicerie du Cartage, place du Calvaire à Rennes. Mme Elie prit une part active dans la résistance en participant à l'action du réseau Bordeaux-Loupiac, créé par Jean-Claude Camors et dont le responsable régional est André Heurtier, pharmacien à Rennes ; réseau spécialisé dans les filières d'évasion des parachutistes et aviateurs anglais et américains tombés sur le sol français. L'épicerie sert aussi de boîte aux lettres du mouvement Défense de la France. Elle cacha fusils et armes dans son épicerie. En 1944, elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le soir du 2 août, dirigée vers le train de déportés qui partira le lendemain matin. La Résistance n'est pas intervenue pour tenter d'arrêter cet embarquement, direction Ravensbrück.[2] Elle reviendra, ne pesant que 37 kg, à Rennes en 1945 et y restera jusqu’à sa mort en 1968. [3] Par délibération du conseil municipal du 9 mars 2015, son nom a été donné à une rue de Rennes.[4]

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Note et références