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Elle a été ainsi baptisé en [[1883]], peu de temps après la mort, le 31 décembre [[1882]], de {{w|Léon Gambetta}}, ancien membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870-71 et ancien président de la Chambre des députés.
Elle a été ainsi baptisé en [[1883]], peu de temps après la mort, le 31 décembre [[1882]], de {{w|Léon Gambetta}}, ancien membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870-71 et ancien président de la Chambre des députés.


Elle s'appelait précédemment ''rue des Violiers'' - au moins depuis le début du XVIIème siècle - déformation de ''voliers'' qui, en latin au Moyen-Âge, signifiait jardins, car elle longeait les jardins du monastère de Saint-Georges<ref>''Les rue de Rennes'', par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur, 1892</ref>. Au n°13 on remarque peu, en retrait, le petit hôtel de Caradeuc où naquit en 1701 le procureur général au Parlement de Bretagne, Louis René Caradeuc de [[La Chalotais]]. Au début de la rue, à l'angle de la [[rue des Francs-Bourgeois]] on remarque les anciens ''bains Saint-Georges''.
Elle s'appelait précédemment ''rue des Violiers'' - au moins depuis le début du XVIIème siècle - déformation de ''voliers'' qui, en latin au Moyen-Âge, signifiait jardins, car elle longeait les jardins du monastère de Saint-Georges<ref>''Les rue de Rennes'', par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur, 1892</ref>. Au n°13 on remarque peu, en retrait, le petit hôtel de Caradeuc où naquit en 1701 le procureur général au Parlement de Bretagne, Louis René Caradeuc de [[La Chalotais]]. Au début de la rue, à l'angle de la [[rue des Francs-Bourgeois]] on remarque les anciens ''bains Saint-Georges''.
L' immeuble, construit sur un soubassement de granit, est marqué par la polychromie de brique et de pierre calcaire. Les deux premiers niveaux sont encadrés par un bandeau horizontal et sont percés d'ouvertures en plein cintre, à entourage de brique et calcaire alterné. Le dernier niveau englobe les ouvertures dans une arcade en plein cintre et bicolore. L'inscription ''Bains Saint-Georges'' en mosaïque d' [[Isidore Odorico]] est incluse dans un fronton de la toiture, à l'angle du bâtiment.
L'immeuble, construit sur un soubassement de granit, est marqué par la polychromie de brique et de pierre calcaire. Les deux premiers niveaux sont encadrés par un bandeau horizontal et sont percés d'ouvertures en plein cintre, à entourage de brique et calcaire alterné. Le dernier niveau englobe les ouvertures dans une arcade en plein cintre et bicolore. L'inscription ''Bains Saint-Georges'' en mosaïque d'[[Isidore Odorico]] est incluse dans un fronton de la toiture, à l'angle du bâtiment.


En face se trouve la [[piscine Saint-Georges]], construite entre 1923 et 1926. Elle avait été décidée par [[Jean Janvier]] puis [[Alfred Daniel]] mais réalisée pendant la mandature du maire {{w|Carle Bahon}}, alors qu’[[Emmanuel Le Ray]] était architecte de la ville.
En face se trouve la [[piscine Saint-Georges]], construite entre 1923 et 1926. Elle avait été décidée par [[Jean Janvier]] puis [[Alfred Daniel]] mais réalisée pendant la mandature du maire {{w|Carle Bahon}}, alors qu'[[Emmanuel Le Ray]] était architecte de la ville.
La décoration des bassins et des bains publics fut réalisés par [[Isidore Odorico]] (fils) en émaux de Briare.
La décoration des bassins et des bains publics fut réalisés par [[Isidore Odorico]] (fils) en émaux de Briare.
La forte pente descendante de la rue Gambetta était la cause première de nombreux accidents routiers au début du XXème siècle<ref>Voir certains numéros de L'Ouest-Eclair</ref>. A l'inverse, les courses cyclistes de l'époque attribuaient un prix en haut de la rue.


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version du 12 décembre 2017 à 16:39

En levant les yeux, on découvre les anciens bains Saint-Georges

La rue Gambetta part du quai Chateaubriand, longe le jardin du palais Saint-Georges et aboutit à la rue Victor Hugo à son intersection avec le Contour de la Motte qui la prolonge, formant avec elle la dénivellation la plus abrupte du faible relief de la ville de Rennes. Cette rue forme une limite entre le quartier 1: Centre à l'Ouest et le quartier 2: Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin à l'Est.

Piscine Saint-Georges
Publicité de 1939. Au temps où les salles de bain étaient rares. L'immeuble au bas de la rue comporte toujours l'inscription
Hôtel Bonin de la Villebouquais, n°9 rue Gambetta (photo Pymouss de Wikipedia Commons)
En descendant la rue Gambetta, à gauche la piscine puis le palais saint-Georges et le jardin

Elle a été ainsi baptisé en 1883, peu de temps après la mort, le 31 décembre 1882, de Léon Gambetta Wikipedia-logo-v2.svg, ancien membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870-71 et ancien président de la Chambre des députés.

Elle s'appelait précédemment rue des Violiers - au moins depuis le début du XVIIème siècle - déformation de voliers qui, en latin au Moyen-Âge, signifiait jardins, car elle longeait les jardins du monastère de Saint-Georges[1]. Au n°13 on remarque peu, en retrait, le petit hôtel de Caradeuc où naquit en 1701 le procureur général au Parlement de Bretagne, Louis René Caradeuc de La Chalotais. Au début de la rue, à l'angle de la rue des Francs-Bourgeois on remarque les anciens bains Saint-Georges. L'immeuble, construit sur un soubassement de granit, est marqué par la polychromie de brique et de pierre calcaire. Les deux premiers niveaux sont encadrés par un bandeau horizontal et sont percés d'ouvertures en plein cintre, à entourage de brique et calcaire alterné. Le dernier niveau englobe les ouvertures dans une arcade en plein cintre et bicolore. L'inscription Bains Saint-Georges en mosaïque d'Isidore Odorico est incluse dans un fronton de la toiture, à l'angle du bâtiment.

En face se trouve la piscine Saint-Georges, construite entre 1923 et 1926. Elle avait été décidée par Jean Janvier puis Alfred Daniel mais réalisée pendant la mandature du maire Carle Bahon Wikipedia-logo-v2.svg, alors qu'Emmanuel Le Ray était architecte de la ville. La décoration des bassins et des bains publics fut réalisés par Isidore Odorico (fils) en émaux de Briare.

La forte pente descendante de la rue Gambetta était la cause première de nombreux accidents routiers au début du XXème siècle[2]. A l'inverse, les courses cyclistes de l'époque attribuaient un prix en haut de la rue.

Sur la carte

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Notes et références

  1. Les rue de Rennes, par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur, 1892
  2. Voir certains numéros de L'Ouest-Eclair


Galerie cartes postales


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