« Rue Garin Trousseboeuf » : différence entre les versions

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La rue Garin Trousseboeuf, nom  qui fleure bon le Moyen Âge, relie la [[rue du Vieux Cours]] à la [[rue Tronjolly]].
La rue Garin Trousseboeuf, nom  qui fleure bon le Moyen Âge, relie la [[rue du Vieux Cours]] à la [[rue Tronjolly]].


La Ville de Rennes a ainsi voulu évoquer un trouvère breton du 12e siècle, dont on sait peu hormis qu'il était de l'entourage de l'archevêque de Dol,et qu'il fut l'auteur d'une chanson de geste, ''la Chanson d'Aquin'', relatant et mélangeant une  conquête de la Bretagne par Guy de Nantes en 799 pour le compte du roi Charlemagne, et la conquête de la Bretagne par les Vikings un siècle plus tard. Ce poème de 3000 vers, est "la seule chanson de geste qui soit incontestablement bretonne," selon Arthur Lemoyne [[de la Borderie]]. La seule version retrouvée date du 15e siècle, découverte dans les ruines du couvent des Récollets de l'île de Cézembre, au large de Saint-Malo, après un bombardement de la flotte anglaise en 1693. Elle fut publiée par P. Jaüon des Longrais. <ref> Le ''roman d'Aquin ou la conqueste de la Bretaigne par le roy Charlemaigne'', par Frédéric Jouon des Longrais. Société des bibliophiles de Nantes - 1880</ref>. Il existe à Rennes une [[rue Jouon des Longrais]].
La Ville de Rennes a ainsi voulu évoquer :
 
'''Garin de Trousseboeuf'''
 
trouvère breton du 12e siècle, dont on sait peu hormis qu'il était de l'entourage de l'archevêque de Dol,et qu'il fut l'auteur d'une chanson de geste, ''la Chanson d'Aquin'', relatant et mélangeant une  conquête de la Bretagne par Guy de Nantes en 799 pour le compte du roi Charlemagne, et la conquête de la Bretagne par les Vikings un siècle plus tard. Ce poème de 3000 vers, est "la seule chanson de geste qui soit incontestablement bretonne," selon Arthur Lemoyne [[de la Borderie]]. La seule version retrouvée date du 15e siècle, découverte dans les ruines du couvent des Récollets de l'île de Cézembre, au large de Saint-Malo, après un bombardement de la flotte anglaise en 1693. Elle fut publiée par P. Jaüon des Longrais. <ref> Le ''roman d'Aquin ou la conqueste de la Bretaigne par le roy Charlemaigne'', par Frédéric Jouon des Longrais. Société des bibliophiles bretons - 1880</ref>. Il existe à Rennes une [[rue Jouon des Longrais]].
 
'''''Bertrand Du Guesclin d'ascendance kabyle ? ! !'''''
 
Dans la préface de la publication est rapportée une légende reprise par Froissart, selon laquelle, un barbarin un sarrasin du nom d'Aquin, roi de Bougie, serait venu assaillir la Bretagne par Vannes et, retiré avec sa famille sur une tour construite en bord de mer, nommée le Glay, aurait finalement fuit vers l'Espagne, laissant en cette tour un petit recueilli par Charlemagne, qui aurait été appelé "de Glay Aquin", étimologie qui aurait pu inspirer le jeune "Bertran de Claiequin" comme on prononçait à l'époque.


===références===
===références===

Version du 9 décembre 2011 à 10:32


La rue Garin Trousseboeuf, nom qui fleure bon le Moyen Âge, relie la rue du Vieux Cours à la rue Tronjolly.

La Ville de Rennes a ainsi voulu évoquer :

Garin de Trousseboeuf

trouvère breton du 12e siècle, dont on sait peu hormis qu'il était de l'entourage de l'archevêque de Dol,et qu'il fut l'auteur d'une chanson de geste, la Chanson d'Aquin, relatant et mélangeant une conquête de la Bretagne par Guy de Nantes en 799 pour le compte du roi Charlemagne, et la conquête de la Bretagne par les Vikings un siècle plus tard. Ce poème de 3000 vers, est "la seule chanson de geste qui soit incontestablement bretonne," selon Arthur Lemoyne de la Borderie. La seule version retrouvée date du 15e siècle, découverte dans les ruines du couvent des Récollets de l'île de Cézembre, au large de Saint-Malo, après un bombardement de la flotte anglaise en 1693. Elle fut publiée par P. Jaüon des Longrais. [1]. Il existe à Rennes une rue Jouon des Longrais.

Bertrand Du Guesclin d'ascendance kabyle ? ! !

Dans la préface de la publication est rapportée une légende reprise par Froissart, selon laquelle, un barbarin un sarrasin du nom d'Aquin, roi de Bougie, serait venu assaillir la Bretagne par Vannes et, retiré avec sa famille sur une tour construite en bord de mer, nommée le Glay, aurait finalement fuit vers l'Espagne, laissant en cette tour un petit recueilli par Charlemagne, qui aurait été appelé "de Glay Aquin", étimologie qui aurait pu inspirer le jeune "Bertran de Claiequin" comme on prononçait à l'époque.

références

  1. Le roman d'Aquin ou la conqueste de la Bretaigne par le roy Charlemaigne, par Frédéric Jouon des Longrais. Société des bibliophiles bretons - 1880