« Rue Jean-Marcel Chatel » : différence entre les versions

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{{Citation|texte=''De ma fenêtre, j'ai beaucoup regardé la rue. Nous connaissions chaque famille et les commérages qui s'y greffaient. Voie privée malgré nous, elle n'était ni goudronnée, ni canalisée. Les enfants y jouaient parfois dans la boue. Les flaques d'eau qui y croupissaient étaient l'un des terrains de jeux le plus prisé.
{{Citation|texte=''De ma fenêtre, j'ai beaucoup regardé la rue. Nous connaissions chaque famille et les commérages qui s'y greffaient. Voie privée malgré nous, elle n'était ni goudronnée, ni canalisée. Les enfants y jouaient parfois dans la boue. Les flaques d'eau qui y croupissaient étaient l'un des terrains de jeux le plus prisé.


''Lors des grandes inondations, l'eau de la [[Vilaine]] caressait l'une de ses deux entrées.|auteur=Angèle Boutmin, habitante du quartier de la première heure|origine=[[Le Pont 9 - La voix des habitants d'Arsenal-Redon-Cleunay]], n°39, décembre 2017, page 6|collecteur=Manu35|date=2019}}
''Lors des [[inondation de Rennes en octobre 1966|grandes inondations]], l'eau de la [[Vilaine]] caressait l'une de ses deux entrées.|auteur=Angèle Boutmin, habitante du quartier de la première heure|origine=[[Le Pont 9 - La voix des habitants d'Arsenal-Redon-Cleunay]], n°39, décembre 2017, page 6|collecteur=Manu35|date=2019}}


La voie est d'abord une impasse, accessible à partir du [[boulevard Voltaire]] (devenu [[rue Eugène Pottier]] en [[1983]]), et dénommée en séance du conseil municipal le 16 octobre [[1957]]. Le 16 janvier [[1984]], elle est officiellement raccordée à la [[rue Ferdinand de Lesseps]].
La voie est d'abord une impasse, accessible à partir du [[boulevard Voltaire]] (devenu [[rue Eugène Pottier]] en [[1983]]), et dénommée en séance du conseil municipal le 16 octobre [[1957]]. Le 16 janvier [[1984]], elle est officiellement raccordée à la [[rue Ferdinand de Lesseps]].

Version du 3 avril 2019 à 11:56

La rue Jean-Marcel Chatel se situe entre la rue Ferdinand de Lesseps et la rue Eugène Pottier. C'est dans cette rue que l'on trouve les maisons surnommées "champignons". Ces maisons font partie de "l'ancien lotissement des Maisons Champignons construit après-guerre que forment, au Nord, l'espace Saint-Clément (commerces, école, église) et au Sud, l'école Champion de Cicé"[1]. Apparues dans les années 1950, un habitant de Cleunay cite qu'elles portent ce nom car "ces bâtiments poussaient comme des champignons. D'autres l'ont expliqué par leur forme. Ils étaient, à l'époque, étroits en bas, et plus large en haut"[2].

« De ma fenêtre, j'ai beaucoup regardé la rue. Nous connaissions chaque famille et les commérages qui s'y greffaient. Voie privée malgré nous, elle n'était ni goudronnée, ni canalisée. Les enfants y jouaient parfois dans la boue. Les flaques d'eau qui y croupissaient étaient l'un des terrains de jeux le plus prisé. Lors des grandes inondations, l'eau de la Vilaine caressait l'une de ses deux entrées. »

— Angèle Boutmin, habitante du quartier de la première heure
Origine : Le Pont 9 - La voix des habitants d'Arsenal-Redon-Cleunay, n°39, décembre 2017, page 6 • Recueilli par Manu35 • 2019licence

La voie est d'abord une impasse, accessible à partir du boulevard Voltaire (devenu rue Eugène Pottier en 1983), et dénommée en séance du conseil municipal le 16 octobre 1957. Le 16 janvier 1984, elle est officiellement raccordée à la rue Ferdinand de Lesseps.

Jean-Marcel Chatel

Jean-Marc Chatel (1882-1916) est un professeur de la Faculté de Droit. Né le 30 novembre 1882 à Rennes, il décède au combat le 22 mai 1916 à Verdun (Meuse), à l'âge de 33 ans. Il fait des études de Droit à Rennes, où il soutient 2 thèses[3]. La première le 6 juillet 1907 en sciences juridiques sur la question du "nantissement des obligations de sociétés non placées". La deuxième, le 2 mai 1908, en sciences politiques et économiques, sur la question des règlements d'ateliers.

Ces deux doctorats lui permettent de devenir professeur à la Faculté de Droit de Rennes. Son nom et son grade (sous lieutenant) figurent parmi la longue liste des soldats rennais mort pour la patrie, gravée dans le panthéon de l'hôtel de ville de Rennes[4].

Sur la carte

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Notes et références

  1. Le Pont 9 - La voix des habitants d'Arsenal-Redon-Cleunay, n°39, décembre 2017, page 6
  2. https://www.ouest-france.fr/promenade-dans-cleunay-dantan-aujourdhui-546399
  3. Source : Archives municipales et états-civil de rennes, plaquettes des 2 thèses, Bibliothèque municipale, n° 37.996 et38.017
  4. Biographie inspirée du travail de Bernard Fournier, Les gens de chez nous