« Rue Jean Macé » : différence entre les versions

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La dénomination de cette rue est adéquate à la personnalité qu'elle honore :
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===Jean Macé===
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Fils d’ouvriers, Jean Macé a reçu une grande éducation au collège Stanislas de Paris et travaille entre autres pour le journal ''La République''. Il quitte la capitale après le coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte. Enseignant, il écrit pour les enfants des ouvrages de vulgarisation scientifique comme ''L’Histoire d’une bouchée de pain'' et ''Lettres à une petite fille sur nos organes et nos fonctions'', publié en 1861, qui connaît un grand succès.
Fils d’ouvriers, Jean Macé a reçu une grande éducation au collège Stanislas de Paris et travaille entre autres pour le journal ''La République''. Il quitte la capitale après le coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte. Enseignant, il écrit pour les enfants des ouvrages de vulgarisation scientifique comme ''L’Histoire d’une bouchée de pain'' et ''Lettres à une petite fille sur nos organes et nos fonctions'', publié en 1861, qui connaît un grand succès.


Il œuvre pour l’instruction des masses en fondant ''Le Magasin d'éducation et de récréation'' en 1864 avec l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, puis en créant la Ligue de l'enseignement en 1866 qui se bat pour l’instauration d’une école gratuite, obligatoire et laïque. Il est élu sénateur inamovible en 1883. Jean Macé était franc-maçon.  
Il œuvre pour l’instruction des masses en fondant ''Le Magasin d'éducation et de récréation'' en 1864 avec l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, ''la Grammaire de Mlle Lili'' en 1878,, et en créant la Ligue de l'enseignement en 1866 qui se bat pour l’instauration d’une école gratuite, obligatoire et laïque. Il est élu sénateur inamovible en 1883. Jean Macé était franc-maçon.  


De nombreuses rues et bâtiments scolaires portent son nom.
De nombreuses rues et bâtiments scolaires portent son nom.

Version du 19 septembre 2012 à 09:50


La rue Jean Macé est une voix axée ouest-est, située entre la rue Jean Guéhenno et le boulevard de Sévigné et se termine à l'est rue George Sand. Elle est bordée d'établissements d'enseignement : au sud le lycéen antérieurement Ecole primaire supérieure de jeunes filles qui fut installée dans les bâtiments du premier collège Saint-Vincent fondé par MgrGodefroy Brossays Saint-Marc, hôpital militaire pendant les deux guerres,[1] et au nord la faculté de Droit implantée en 1960 et l'Institut de gestion de Rennes (I.G.R.).

La dénomination de cette rue est adéquate à la personnalité qu'elle honore :

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Jean Macé

enseignant et journaliste

( 22 août 1815, Paris - 13 décembre 1894 à Monthiers ,Aisne)


Fils d’ouvriers, Jean Macé a reçu une grande éducation au collège Stanislas de Paris et travaille entre autres pour le journal La République. Il quitte la capitale après le coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte. Enseignant, il écrit pour les enfants des ouvrages de vulgarisation scientifique comme L’Histoire d’une bouchée de pain et Lettres à une petite fille sur nos organes et nos fonctions, publié en 1861, qui connaît un grand succès.

Il œuvre pour l’instruction des masses en fondant Le Magasin d'éducation et de récréation en 1864 avec l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, la Grammaire de Mlle Lili en 1878,, et en créant la Ligue de l'enseignement en 1866 qui se bat pour l’instauration d’une école gratuite, obligatoire et laïque. Il est élu sénateur inamovible en 1883. Jean Macé était franc-maçon.

De nombreuses rues et bâtiments scolaires portent son nom.

références