Rue Jules Verne

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La face boisée de la rue Jules Verne, un sentier de randonnée passant en contre-bas du muret à gauche.
En 1877, le secteur est peu urbanisé et le plan de Rennes ne montre encore aucune amorce de la rue, mais elle peut se deviner puisque son tracé va suivre - au sud du boulevard de Guines - la voie ferrée qui descend de l'arsenal pour frôler un moment la ligne Rennes-Redon (en bas à gauche).
Au fond le carrefour avec l'avenue Claude Bernard début 2011...
À gauche, commence la rampe d'accès à la passerelle enjambant la voie ferrée.

La rue Jules Verne relie au sud-ouest de Rennes le boulevard de Guines et l'avenue Claude Bernard. Elle présente une sensible déclivité étant sous le niveau de voies ferrées au niveau du carrefour et pont du boulevard de Guines, puis montant jusqu'à une dizaine de mètres au-dessus de la voie ferrée Rennes-Quimper à son autre extrémité.

Par sa conformation, la rue Jules Verne compte parmi les rues les plus singulières de Rennes : à sa pente relativement forte, s'ajoute une physionomie double avec une rive à peu près dépourvue d'habitations faisant face à quelques maisons individuelles et à un centre de formation. La présence du chemin de fer a préservé une bande de terrain, de surcroît en partie escarpé, de la pression immobilière et un bois a pu y croître et s'y maintenir. Un sentier, bien discret, permet de suivre la rue sur les deux-tiers de sa longueur avec des impressions de balade en forêt[1].

Dans le cadre du nouveau quartier de la Courrouze, cette zone restée sauvage va - comme la rue elle-même - être l'objet d'un aménagement ; à commencer par un baptême puisqu'elle devrait s'appeler le Vallon Jules Verne ; vallon qui desservira ledit quartier par une voie piétonne et une piste cyclable. La rue proprement dite sera réservée pour l'essentiel aux bus.

Une passerelle franchit la voie ferrée dans la partie haute de la rue ; elle facilite l'accès à la partie médiane de la rue de Nantes par la rue Mauconseil. L'extrémité haute du sentier débouche à son niveau. Dans son prolongement, se trouve l'entrée de La Forestière, ensemble pavillonnaire des années 1980[2].

Au bas de la rue Jules Verne, l'entrée de l'école des Compagnons du Devoir.

La rue a connu un trafic automobile intense autour des années 1970 tant qu'un pont routier, à la place de la passerelle, permettait la formation d'une sorte d'itinéraire de délestage contournant la saturation ou les embouteillages de la rue et du pont de Nantes. Le prolongement de l'avenue Claude Bernard au-dessus des voies ferrées n'avait pas été réalisé et le petit pont en dépit de son exiguïté était l'unique moyen de franchir les voies dans ce secteur. Le pont mis en sens unique, l'encombrement se reportait quotidiennement aux heures de pointe sur la rue de la Courrouze en raison de son accès - limité - au boulevard Jean Mermoz lui-même en fort trafic comme voie de sortie de la ville de ce côté.


Notes et références

  1. L'auteur de cette section garde le souvenir d'une récolte de champignons aux allures de petits roses, mais comment dire ... pas réellement assez petits et pas du tout suffisamment roses, le pharmacien consulté l'ayant facilement dissuadé de les goûter.
  2. La Forestière construite pour une part sur un terrain de football.