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La rue Marçais-Martin à été dénommée par délibération du conseil municipal du 29 Avril 1913, lors de la réalisation du quartier 8 : Sud-Gare de Villeneuve. Mais il est à noter que son prénom n'est pas indiqué car ce jour-là, la municipalité tenait également à rappeler "le souvenir de son mari, ancien conseiller général et ancien adjoint au Maire.
La rue Marçais-Martin à été dénommée par délibération du conseil municipal du 29 Avril 1913, lors de la réalisation du quartier 8 : Sud-Gare de Villeneuve. Mais il est à noter que son prénom n'est pas indiqué car ce jour-là, la municipalité tenait également à rappeler le souvenir de son mari, ancien conseiller général et ancien adjoint au Maire.





Version du 20 avril 2011 à 16:24

La rue Marçais-Martin à été dénommée par délibération du conseil municipal du 29 Avril 1913, lors de la réalisation du quartier 8 : Sud-Gare de Villeneuve. Mais il est à noter que son prénom n'est pas indiqué car ce jour-là, la municipalité tenait également à rappeler le souvenir de son mari, ancien conseiller général et ancien adjoint au Maire.


Biographie de Marçais-Martin, bienfaitrice des Crèches et des Hospices.[1]

Aimée-Marie Martin est née le 10 février 1820, à Rennes, d'un père négociant.

On ne connaît pas grand-chose de la vie d'Aimée-Marie Martin devenue Madame Marçais, sinon qu'elle a eu de par sa situation familiale, une vie assez aisée et qu'elle en a fait profiter d'autres par sa générosité. Mais au travers de son environnement familial, on peut deviner une partie de sa vie.

Aimée-Marie Martin épouse le 5 août 1844, à Rennes, Alphonse, Jules, Marie Marçais, né le 23 février 1818, à Rennes, lui-même négociant. Le couple va avoir un fils, Alphonse qui va naître, à Rennes, en 1845. Lieutenant du 20e bataillon de chasseurs à pied lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871, il va être tué sur le champ de bataille de Servigny près de Metz, le 31 Août 1870 sans alliance et sans descendance.

Monsieur Alphonse Marçais, père, lui, a effectué plusieurs campagnes en Algérie, c'est un ancien sous-officier du 4e cuirassiers et du 2e chasseurs d'Afrique. Devenu fabricant tanneur, négociant, minotier, à Rennes. Ces connaissances en agriculture lui permettent d'être reconnu au niveau départemental et en 1860, il est nommé président du comice agricole de Mordelles et en 1876, du comice du canton Sud-Ouest. A partir de 1868; Alphonse Marçais devient membre de la Chambre de Commerce et en devient vice-président de 1880 jusqu'à son décès. Il fait partie du jury du concours régional d'agriculture et de la commission scolaire. Sous le second Empire, il refuse toute fonction politique. De 1871 à 1877, il est élu Conseiller général dans le canton de Mordelles et en 1879-1880, du canton Sud-Ouest. En 1874, il est Conseiller Municipal de Rennes et en 1877, il devient le premier adjoint du Maire de Rennes, Edgard Le Bastard. Monsieur Alphonse Marçais décède à Rennes, le 3 janvier 1885.

Mme Marçais, veuve et sans héritier direct, décide par, un acte notarié en date du 30 Décembre 1910, de faire don aux hospices civils de Rennes de la somme de 150 000 francs, "pour être employée par les Hospices à la construction, sur le terrain de Pontchaillou, de maisons avec jardins destinées à servir d'habitations à des ménages de vieillards hospitalisés". Le 6 Mars 1911, le conseil municipal de Rennes va émettre un avis favorable à cette donation.

Aimée-Marie Marçais meurt le 1er mai 1911, à son domicile au 3, boulevard de la Tour d'Auvergne à Rennes, à l'âge de 92 ans. Elle lègue par testament mystique en date du 7 avril 1911, soit moins d'un mois avant son décès, à Albert Jouaust, colonel de génie en retraite, tous ses biens meubles et immeubles l'instituant son légataire universel. Elle lègue également à la Ville de Rennes, "la somme de 25 000 francs qui lui sera versée dans les six mois de son décès pour la création et l'aménagement d'une crèche rue de Nantes" et au bureau de Bienfaisance de Rennes, elle laisse la somme de 1 000 francs pour l'œuvre de la Maternité, Boulevard de la Tour d'Auvergne. De plus sa générosité ne s'arrête pas là, une somme de 25 000 francs devant aller "pour la fondation d'un lit pour un vieillard pauvre de la commune de Pacé" et 10 000 francs à placer en rentes sur l'Etat et arrérages à distribuer aux femmes sortant de la maternité.

Note et références

  1. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole