Rue Marceau

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Une étrange maison "goutte d'eau"

La rue Marceau est une voie de Rennes axée sud-nord, partant de la rive nord de la rue de Lorient et aboutissant rue Desaix. Il s'agit de l'ancienne allée Sainte-Marguerite. Elle apparaît dès 1914 sur un plan et dans la nomenclature des voies de Rennes du 24 juillet 1923. La rue est classée dans la voirie communale le 12 novembre 1934.

À l'angle de la rue de Lorient se trouve l'église Sainte-Anne. Au n°20 on remarque une étrange maison construite vers 1885 sur les fondations d'une ancienne tour médiévale, en forme de goutte d'eau, qui rappelle la villa Surcouf à Paramé inspirée de la maison idéale de Michelet. Son toit terrasse panoramique entoure une toiture polygonale formé d'une verrière, qui abrite la cage d'escalier au centre de la distribution. Elle est cotée *** au plan local d'urbanisme de Rennes.

Le général Marceau (de Wikimedia Commons)

Son nom fait référence à :

François Séverin Marceau

Général français de la Révolution

(1 mars 1769, Chartres - 21 septembre 1796, Altenkirchen, Allemagne)

En 1785, François Séverin Marceau Wikipedia-logo-v2.svg s'engage à 16 ans dans l'infanterie puis entre dans la garde nationale à la Révolution. Il sert à la guerre de Vendée en 1793 puis se voit confier le commandement en chef de l'Armée de l'Ouest Wikipedia-logo-v2.svg par son ami Jean-Baptiste Kléber[1]. Il séjourne en 1794 à Rennes, pour y rencontrer celle qu'il considère comme sa fiancée, Agathe de Châteaugiron. En 1796, il commande pendant le Blocus de Mayence. Lors d'une reconnaissance de terrain dans dans la forêt d'Höchstenbach le 19 août, il est atteint d'une balle de carabine et tombe entre les mains de l'ennemi. Il décède le 21 septembre, à l'âge de 27 ans, et reçoit les honneurs funèbres des Autrichiens.

Un cercueil contenant une partie de ses cendres fut déposé au Panthéon de Paris le 4 août 1889, lors de la commémoration du centenaire de la Révolution française, tout comme deux autres figures honorées à Rennes, Théophile Malo Corret de La Tour d'Auvergne et Lazare Carnot[2].

Hippolyte Mazé[3] écrit sur lui et le caractérise en 1889 dans ses ouvrages "Les Généraux de la République : Kléber, Hoche, Marceau" et "Le général Marceau, sa vie, sa correspondance" comme "grand, bien fait [...] plein de distinction et d'élégance".

Notes et références

Sur la carte

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