« Rue Olympe de Gouges » : différence entre les versions

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Après des études bâclées, Marie sait à peine lire et écrire. A 17 ans elle épouse Louis-Yves Aubry, traiteur de l'intendant de Montauban, beaucoup plus âgé qu'elle avec qui elle va avoir un fils peu de temps avant la mort de son père. Très jeune veuve, elle change son nom, pour Olympe de Gouges et jure de ne pas se remarier, considérant le mariage comme "le tombeau de la confiance et de l'amour".
Après des études bâclées, Marie sait à peine lire et écrire. A 17 ans elle épouse Louis-Yves Aubry, traiteur de l'intendant de Montauban, beaucoup plus âgé qu'elle avec qui elle va avoir un fils peu de temps avant la mort de son père. Très jeune veuve, elle change son nom, pour Olympe de Gouges et jure de ne pas se remarier, considérant le mariage comme "le tombeau de la confiance et de l'amour".


Vers 1770, elle part pour Paris, avec son fils Pierre, rejoindre sa sœur Jeanne qui a épousé un médecin. Elle veut donner une bonne éducation à son fils . (Il deviendra général des armées de la République). Elle fait la connaissance d'un toulousain, riche propriétaire d'une compagnie de transports militaires qui veut l'épouser, mais elle tient sa promesse de ne pas se remarier. Olympe se met alors à l'écriture de pièces de théâtre, qu'elle préfère d'ailleurs dicter. Monarchiste modérée, elle exprime déjà des idées révolutionnaires et son opposition à l'esclavage des noirs. Avec un talent de visionnaire, elle se lance dans la lutte pour l'égalité des droits entre les femmes et les hommes et publie, à compter de 1788, de nombreuses brochures, toutes attestant d'une grande passion patriotique et d'une profonde générosité. On la retrouve alors dans les salons mondains parisiens où elle peut s'exprimer.
Vers 1770, elle part pour Paris, avec son fils Pierre, rejoindre sa sœur Jeanne qui a épousé un médecin. Elle veut donner une bonne éducation à son fils . (Il deviendra général des armées de la République). Elle fait la connaissance d'un toulousain, riche propriétaire d'une compagnie de transports militaires qui veut l'épouser, mais elle tient sa promesse de ne pas se remarier. Olympe se met alors à l'écriture de pièces de théâtre, qu'elle préfère d'ailleurs dicter. Monarchiste modérée, elle exprime déjà des '''idées révolutionnaires et son opposition à l'esclavage des noirs'''. Avec un talent de visionnaire, elle se lance dans la lutte pour l'égalité des droits entre les femmes et les hommes et publie, à compter de 1788, de nombreuses brochures, toutes attestant d'une grande passion patriotique et d'une profonde générosité. On la retrouve alors dans les salons mondains parisiens où elle peut s'exprimer.


A la Révolution Française, proche d'Antoine de Condorcet, elle rejoint les Girondins, devient républicaine et s'oppose à la mort de Louis XVI. Considérant que les femmes sont capables d'assumer des tâches qui sont traditionnellement confiées aux hommes, elle se propose même d'assister son avocat, mais cela va lui être refusé. Elle va alors défendre les droits des femmes, écrivant que si "la femme à le droit de monter sur l'échafaud, elle devrait avoir le droit de monter à la tribune".
A la Révolution Française, proche d'Antoine de Condorcet, elle rejoint les Girondins, devient républicaine et s'oppose à la mort de Louis XVI. Considérant que les femmes sont capables d'assumer des tâches qui sont traditionnellement confiées aux hommes, elle se propose même d'assister son avocat, mais cela va lui être refusé. Elle va alors défendre les droits des femmes, écrivant que si "la femme à le droit de monter sur l'échafaud, elle devrait avoir le droit de monter à la tribune".
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Ouvertement opposée au régime de la Terreur, elle signe une affiche contre Robespierre et Marat, les accusant d'être responsables de nombreuses effusions de sang. Alors qu'elle fait l'objet de menaces elle continue de s'exprimer publiquement.
Ouvertement opposée au régime de la Terreur, elle signe une affiche contre Robespierre et Marat, les accusant d'être responsables de nombreuses effusions de sang. Alors qu'elle fait l'objet de menaces elle continue de s'exprimer publiquement.


Olympe de Gouges est arrêtée et emprisonnée, le 20 Juillet 1793, accusée d'injures envers les représentants du peuple et de publications d'écrits contre-révolutionnaire. Après avoir tenté d'expliquer son combat humaniste devant un tribunal révolutionnaire, elle est guillotinée le lendemain, le 3 Novembre 1793. Elle est la seconde femme après Marie-Antoinette à passer sur l'échafaud, le 3 novembre 1793. Ses dernières paroles furent "Enfants de la Partie, vous vengerez ma mort!".
Olympe de Gouges est arrêtée et emprisonnée, le 20 Juillet 1793, accusée d'injures envers les représentants du peuple et de publications d'écrits contre-révolutionnaire. Après avoir tenté d'expliquer son combat humaniste devant un tribunal révolutionnaire, elle est guillotinée le lendemain, '''le 3 Novembre 1793. Elle est la seconde femme après Marie-Antoinette à passer sur l'échafaud, le 3 novembre 1793. Ses dernières paroles furent "Enfants de la Partie, vous vengerez ma mort!".'''
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