« Rue Paul Sébillot » : différence entre les versions

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{{Citation|texte=''Il y a encore de nombreuses nouvelles voies urbaines qui n'ont pas reçu de dénomination. Au moment d'y pourvoir, on devra y penser, ainsi qu'à de nombreux oubliés comme le Cardinal St-Marc<ref>[[rue Brossay Saint-Marc]]</ref>, Victor Massé, '''Paul Sébillot''', Théodore Busnel<ref>[[rue Théophile Busnel]]</ref> et combien d'autres dont le nom nous a été suggéré.''
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''En continuant les choix dans nos gloires provinciales, Rennes deviendra réellement comme une sorte de Panthéon Breton.''|auteur=Ernest Rivière|origine=L'Ouest-Eclair du 15 octobre 1923|collecteur=Manu35|date=2017}}
''En continuant les choix dans nos gloires provinciales, Rennes deviendra réellement comme une sorte de Panthéon Breton.''|auteur=Ernest Rivière|origine=L'Ouest-Eclair du 15 octobre 1923|collecteur=Manu35|date=2017}}
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''La plaque indicatrice mentionne qu'elle vient de recevoir le nom de '''rue Paul Sébillot'''. C'est un choix heureux. Littérateur, artiste, traditionniste éminent le regretté Paul Sébillot (1843-1918), fondateur de la revue des Traditions populaires, méritait cet hommage.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 27 juin 1925|collecteur=Manu35|date=2018}}


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version actuelle datée du 29 mai 2018 à 16:03

La rue Paul Sébillot est une voie de Rennes, axée nord-sud, reliant le boulevard de Sévigné à la rue de la Palestine. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928.

Cette dénomination rappelle :

Paul Sébillot

Ecrivain folkloriste

(6 février 1843, Matignon, Côtes-du-Nord - 23 avril 1918, Paris)

Paul est d'une famille bretonne de médecins (son père Pierre Sébillot avait fait l'objet d'une citation pour son dévouement pendant l'épidémie de choléra de 1832 à Saint-Cast-le-Guildo). Après des études au collège de Dinan, Paul fait des études de droit à Rennes, puis à Paris en 1863.

Paul Sébillot (de Wikimedia Commons)

Peintre

Intéressé par la peinture, il prend des cours auprès d'Augustin Feyen-Perrin et, en 1870, il expose au Salon une toile intitulée Rochers à Marée Basse, présentée à l'Exposition de Londres de 1872. Il peint jusqu'en 1883, période pendant laquelle quatorze de ses tableaux sont exposés aux salons de Paris et deux à l'exposition universelle de Vienne en 1873, avec souvent comme thème les côtes bretonnes et il collabore à plusieurs revues en tant que critique d'art.

Écrivain

Parallèlement, il entame une carrière littéraire par la publication en 1875, de La République, et La Tranquillité nécessite deux rééditions la même année. Il rencontre un autre folkloriste, François-Marie Luzel[1] qui traduit le texte en breton. En 1877, il crée La Pomme, association bretonne et normande, dont il devient président et il préside les « Dîners celtiques », cercle qu'il a fondé à Paris en 1878 avec un autre Costarmoricain, Narcisse Quellien. Les membres en sont des écrivains, dont Renan, des poètes, linguistes, historiens, Bretons ou Parisiens, tous intéressés par les études celtiques. En 1881, quand Charles Leclerc crée la Collection des Littératures populaires de toutes les nations, Sébillot y contribue avec La littérature orale de la Haute-Bretagne.

Folkloriste

En 1882 naît la Société des Traditions populaires, qui organise Les Dîners de ma Mère l'Oye, réunion de folkloristes qui donne lieu à l'édition d'une nouvelle revue de ce nom. À partir de 1886 il devient le secrétaire général de l'association et assume la direction de la revue. Ses études sur la Bretagne, et spécialement sur la Haute Bretagne sont nombreuses.

En 1889, il est nommé chef de cabinet au ministère des Travaux publics, quand son beau-frère, Yves Guyot, est nommé ministre des Travaux publics. Il reste à ce poste jusqu'en 1892, observatoire idéal qui lui permet de recueillir de nombreuses informations qui feront l'objet du volume Les Travaux publics et les mines dans les traditions et superstitions de tous les pays, en 1894.

En 1905, il est nommé président de la Société d'anthropologie. Il fut membre de nombreuses associations ou sociétés savantes: la Société des gens de lettres, la Société de linguistique, la Société d'anthropologie, la Société archéologique du Finistère, l'Association des journalistes républicains, la Société d'ethnographie et d'art national et, au niveau international, la Société finno-ougrienne d'Helsingsfors, la Société du Folklore wallon, la Folklore Society de Chicago, l'American Folklore Society, du Folklore Andaluz, la Folklore Society de Londres, la Société Suisse des traditions populaires, la Société des écrivains portugais.

Une demande ancienne

La possibilité de la dénomination d'une voie de Rennes portant le nom de Sébillot est déjà évoquée cinq ans auparavant dans l'Ouest-Eclair:

« Il y a encore de nombreuses nouvelles voies urbaines qui n'ont pas reçu de dénomination. Au moment d'y pourvoir, on devra y penser, ainsi qu'à de nombreux oubliés comme le Cardinal St-Marc[2], Victor Massé, Paul Sébillot, Théodore Busnel[3] et combien d'autres dont le nom nous a été suggéré. En continuant les choix dans nos gloires provinciales, Rennes deviendra réellement comme une sorte de Panthéon Breton. »

— Ernest Rivière
Origine : L'Ouest-Eclair du 15 octobre 1923 • Recueilli par Manu35 • 2017licence


« UNE RUE PAUL SEBILLOT - Une nouvelle voie urbaine se dirigeant vers le boulevard Sévigné, a été ouverte entre les numéros 45 et 47 de la rue de la Palestine. La plaque indicatrice mentionne qu'elle vient de recevoir le nom de rue Paul Sébillot. C'est un choix heureux. Littérateur, artiste, traditionniste éminent le regretté Paul Sébillot (1843-1918), fondateur de la revue des Traditions populaires, méritait cet hommage. »

— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 27 juin 1925 • Recueilli par Manu35 • 2018licence

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Note et références