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La '''rue Pierre-Jean Gineste''' se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 14 février 1978<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Pierre-Jean Gineste''' se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard. Cette voie fut dénommée au cœur du site de l'Université par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 14 février 1978<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>, parallèlement à la création de deux prix annuels récompensant les meilleures thèses, décernés à l'Université de Rennes.  


Cette voie rend hommage à Pierre-Jean Gineste, professeur à la Faculté de Médecine (1913 - 1961)
Cette voie rend hommage à Pierre-Jean Gineste, professeur à la [[ecole de Médecine et de Pharmacie|Faculté de Médecine]] (Le Havre, Seine-Inférieure, 25 novembre 1913 - Rennes?, 1961)
 
Sa famille s'installe en 1916 à Collinée (qui fait aujourd'hui partie de la commune du Mené), dans les Côtes-d'Armor, suite à la nomination du père de famille en tant que percepteur. Elle y restera jusqu'en 1924, suite à la mutation du père à Chartres<ref>L'Ouest-Eclair du 10 mai 1926, page 5</ref>.
 
Étudiant à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Lille, Pierre-Jean Gineste y soutient en 1936 une thèse pour le doctorat en médecine intitulée "''Les paradiabètes sucrés - étude clinique et pathogénique''" et en 1941 une autre nommée "''Recherches sur l'histologie comparée et expérimentale du thymus''".
 
Il devient (après guerre?) professeur à la faculté mixte de médecine et de pharmacie de Rennes, puis titulaire de la chaire d'histologie, membre du conseil de l'université de Rennes, et spécialiste en endocrinologie.
 
Après la mort de son fils Pierre en 1961 à l'âge de 48 ans, Mme Gineste reviendra souvent en vacances à Collinée jusque dans les années 70. Mais avant de mourir, pour perpétuer la mémoire de son fils et témoigner de son attachement à l'établissement où il reçut le premier éveil du savoir et à celui où il enseigna de nombreuses années, Mme Gineste fit de l'université rennaise sa légataire universelle et créa trois prix annuels : l'un destiné à récompenser la meilleure thèse de médecine ; le second pour la meilleure thèse de chimie, distribué pour la première fois en 1975, et le troisième décerné aux élèves méritants de l'école de Collinée<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/collinee-22330/le-prix-pierre-gineste-remis-quatre-eleves-2993059</ref>.
 
L'antenne régionale de l'Établissement Français du Sang (EFS) y est assez légitimement située.
 
L'Université Rennes I distribue donc chaque année un Prix Professeur Pierre Gineste de chimie<ref>https://fondation.univ-rennes1.fr/la-fondation-rennes-1-remet-ses-prix-de-these-2019-8-docteurs-de-luniversite-de-rennes-1</ref>.


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version actuelle datée du 22 octobre 2020 à 11:44

La rue Pierre-Jean Gineste se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard. Cette voie fut dénommée au cœur du site de l'Université par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 14 février 1978[1], parallèlement à la création de deux prix annuels récompensant les meilleures thèses, décernés à l'Université de Rennes.

Cette voie rend hommage à Pierre-Jean Gineste, professeur à la Faculté de Médecine (Le Havre, Seine-Inférieure, 25 novembre 1913 - Rennes?, 1961)

Sa famille s'installe en 1916 à Collinée (qui fait aujourd'hui partie de la commune du Mené), dans les Côtes-d'Armor, suite à la nomination du père de famille en tant que percepteur. Elle y restera jusqu'en 1924, suite à la mutation du père à Chartres[2].

Étudiant à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Lille, Pierre-Jean Gineste y soutient en 1936 une thèse pour le doctorat en médecine intitulée "Les paradiabètes sucrés - étude clinique et pathogénique" et en 1941 une autre nommée "Recherches sur l'histologie comparée et expérimentale du thymus".

Il devient (après guerre?) professeur à la faculté mixte de médecine et de pharmacie de Rennes, puis titulaire de la chaire d'histologie, membre du conseil de l'université de Rennes, et spécialiste en endocrinologie.

Après la mort de son fils Pierre en 1961 à l'âge de 48 ans, Mme Gineste reviendra souvent en vacances à Collinée jusque dans les années 70. Mais avant de mourir, pour perpétuer la mémoire de son fils et témoigner de son attachement à l'établissement où il reçut le premier éveil du savoir et à celui où il enseigna de nombreuses années, Mme Gineste fit de l'université rennaise sa légataire universelle et créa trois prix annuels : l'un destiné à récompenser la meilleure thèse de médecine ; le second pour la meilleure thèse de chimie, distribué pour la première fois en 1975, et le troisième décerné aux élèves méritants de l'école de Collinée[3].

L'antenne régionale de l'Établissement Français du Sang (EFS) y est assez légitimement située.

L'Université Rennes I distribue donc chaque année un Prix Professeur Pierre Gineste de chimie[4].

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