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[[Fichier:Obsèques sergent guihard.jpg|thumb|Obsèques du sergent Guihard et des deux victimes civiles. Le Cortège place de la Mairie.  ''Coll. YRG et AmR 44Z0623''|400x400px]]
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La '''rue Sergent Guihard''', axée nord-sud, relie la [[rue Martenot]] à la [[rue Kléber]].
La '''rue Sergent Guihard''', axée nord-sud, relie la [[rue Martenot]] à la [[rue Kléber]].


De son ouverture vers 1895 jusqu'aux années trente, elle porta le nom de [[rue de Bel-Air]]. Mathurin Le Michel né en 1830 à Saint-Vran (Côtes d'Armor), d'abord cultivateur comme son père puis cantonnier à Illifaut (Côtes d'Armor) s'installa  photographe en 1864, sous l'enseigne "Photographie moderne", au 6 bis rue du Bel Air, dans l'atelier qu'occupait précédemment François Marie parti à Laval. Le Michel qui signait ses photos "A. Le Michel" ne quittera pas la rue du Bel Air où il était toujours recensé en 1906<ref>[[Basilique Saint-Aubin]] galerie cartes postales</ref>.
De son ouverture vers 1895 jusqu'aux années trente, elle porta le nom de [[rue de Bel-Air]].
 
Mathurin Le Michel né en 1830 à Saint-Vran (Côtes d'Armor), d'abord cultivateur comme son père puis cantonnier à Illifaut (Côtes d'Armor) s'installa  photographe en 1864, sous l'enseigne "Photographie moderne", au 6 bis rue du Bel Air, dans l'atelier qu'occupait précédemment François Marie parti à Laval. Le Michel qui signait ses photos "A. Le Michel" ne quittera pas la rue du Bel Air où il était toujours recensé en 1906<ref>[[Basilique Saint-Aubin]] galerie cartes postales</ref>.


La rue de Bel-Air fut débaptisée pour recevoir le nom du sergent Joseph Guihard, sergent sapeur-pompier et sergent-major des Hospitaliers Sauveteurs Bretons, qui perdit la vie en tentant de porter secours à deux employés de la compagnie du Bourbonnais asphyxiés par des émanations de gaz surpressé dans une fosse comportant un détendeur, rue de Bel-Air, le 27 mars 1933, vers 15h30. Une explosion et un incendie tuèrent les deux employés et celui qui était descendu pour les sauver.
La rue de Bel-Air fut débaptisée pour recevoir le nom du sergent Joseph Guihard, sergent sapeur-pompier et sergent-major des Hospitaliers Sauveteurs Bretons, qui perdit la vie en tentant de porter secours à deux employés de la compagnie du Bourbonnais asphyxiés par des émanations de gaz surpressé dans une fosse comportant un détendeur, rue de Bel-Air, le 27 mars 1933, vers 15h30. Une explosion et un incendie tuèrent les deux employés et celui qui était descendu pour les sauver.


Des obsèques solennelles furent organisées par la ville de Rennes avec chapelle ardente à l'[[hôtel de ville]] et cérémonie à l'église [[Notre-Dame-en- Saint-Melaine]] <ref>Ouest-Eclair du 28 mars 1933</ref>.
Des obsèques solennelles furent organisées par la ville de Rennes avec chapelle ardente à l'[[hôtel de ville]] et cérémonie à l'[[église Notre-Dame-en- Saint-Melaine]]<ref>Ouest-Eclair du 28 mars 1933</ref>.


Au n° 18 de la rue, on trouve une église du rite orthodoxe.
Au n° 18 de la rue, on trouve une église du rite orthodoxe.

Version du 4 juillet 2017 à 11:01

Obsèques du sergent Guihard et des deux victimes civiles. Le Cortège place de la Mairie. Coll. YRG et AmR 44Z0623
Le sergent Guihard en uniforme d'Hospitalier Sauveteur breton (Ouest-Eclair, 28 mars 1933)

La rue Sergent Guihard, axée nord-sud, relie la rue Martenot à la rue Kléber.

De son ouverture vers 1895 jusqu'aux années trente, elle porta le nom de rue de Bel-Air.

Mathurin Le Michel né en 1830 à Saint-Vran (Côtes d'Armor), d'abord cultivateur comme son père puis cantonnier à Illifaut (Côtes d'Armor) s'installa photographe en 1864, sous l'enseigne "Photographie moderne", au 6 bis rue du Bel Air, dans l'atelier qu'occupait précédemment François Marie parti à Laval. Le Michel qui signait ses photos "A. Le Michel" ne quittera pas la rue du Bel Air où il était toujours recensé en 1906[1].

La rue de Bel-Air fut débaptisée pour recevoir le nom du sergent Joseph Guihard, sergent sapeur-pompier et sergent-major des Hospitaliers Sauveteurs Bretons, qui perdit la vie en tentant de porter secours à deux employés de la compagnie du Bourbonnais asphyxiés par des émanations de gaz surpressé dans une fosse comportant un détendeur, rue de Bel-Air, le 27 mars 1933, vers 15h30. Une explosion et un incendie tuèrent les deux employés et celui qui était descendu pour les sauver.

Des obsèques solennelles furent organisées par la ville de Rennes avec chapelle ardente à l'hôtel de ville et cérémonie à l'église Notre-Dame-en- Saint-Melaine[2].

Au n° 18 de la rue, on trouve une église du rite orthodoxe.

Références

  1. Basilique Saint-Aubin galerie cartes postales
  2. Ouest-Eclair du 28 mars 1933

Sur la carte

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