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La '''rue Théophile Briant''' se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la [[rue Capitaine Maignan]] et la [[rue du 10ème d'Artillerie]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 14 février 1978<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Théophile Briant''' se situe dans le quartier 1 : Centre entre la [[rue Capitaine Maignan]] et la [[rue du 10ème d'Artillerie]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 14 février 1978<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
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Cette voie rend hommage à


Cette voie rend hommage à Théophile Briant, poète et écrivain (1891 - 1956)
== Théophile Briant==
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==Sur la carte==
poète et écrivain
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(2 août 1891, à Douai - 5 août 1956, Paramé, Saint-Malo)
 
En 1934, comme Saint-Pol-Roux, Théophile Briant quitte Paris et s'installe à la « Tour du vent », un ancien moulin à vent situé à Paramé, aujourd'hui Saint-Malo. Il se lance dans une campagne poétique, au service des poètes inconnus. Il défend ainsi Max Jacob<ref>[[rue Max Jacob]]</ref>, fait connaître Milosz, publie des inédits de poètes connus, tels Tristan Corbière<ref>[[rue Tristan Corbière]]</ref> et Gérard de Nerval.
 
En 1936, il lance ''Le Goéland'', périodique qui tient du journal et de la revue de poésie, dont il est l'éditorialiste. Malgré des interruptions, 120 numéros seront publiés.
<ref>{{w|Théophile Briant}}</ref>. Il crée un concours de poésie, le "prix du Goéland", dont le lieu de délibération et de remise se fait dans un premier temps à Rennes, notamment en 1937 dans les salons du restaurant Lecoq-Gadby<ref>Document sur la vie de Théophile Briant - http://www.latourduvent.org/QuiEtaitTheoBriant.pdf</ref>. Ami de Louis-Ferdinand Céline<ref>[[Céline à Rennes]]</ref>, il rédige les biographies de Saint-Pol-Roux<ref>[[rue Saint-Pol Roux]]</ref> et de Jehan Rictus. Il est l'auteur d'un essai, ''Les Pierres m'ont dit'', et d'un roman, ''Les Amazones de la Chouannerie'', illustré par Xavier de Langlais<ref>[[rue Xavier de Langlais]]</ref>. Il meurt des suites d'un accident d'auto.


== Note et références ==  
== Note et références ==  
<references/>
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== Sur la carte ==
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[[Catégorie:Voie de Rennes|Briant]][[Catégorie:Quartier 1 : Centre]][[Catégorie:Rue de Rennes|Briant]]

Version actuelle datée du 28 juin 2023 à 11:02

La rue Théophile Briant se situe dans le quartier 1 : Centre entre la rue Capitaine Maignan et la rue du 10ème d'Artillerie. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 14 février 1978[1].

Théophile Briant

Cette voie rend hommage à

Théophile Briant

Le 1er numéro de la revue Le Goéland, 22 juin 1936

poète et écrivain

(2 août 1891, à Douai - 5 août 1956, Paramé, Saint-Malo)

En 1934, comme Saint-Pol-Roux, Théophile Briant quitte Paris et s'installe à la « Tour du vent », un ancien moulin à vent situé à Paramé, aujourd'hui Saint-Malo. Il se lance dans une campagne poétique, au service des poètes inconnus. Il défend ainsi Max Jacob[2], fait connaître Milosz, publie des inédits de poètes connus, tels Tristan Corbière[3] et Gérard de Nerval.

En 1936, il lance Le Goéland, périodique qui tient du journal et de la revue de poésie, dont il est l'éditorialiste. Malgré des interruptions, 120 numéros seront publiés. [4]. Il crée un concours de poésie, le "prix du Goéland", dont le lieu de délibération et de remise se fait dans un premier temps à Rennes, notamment en 1937 dans les salons du restaurant Lecoq-Gadby[5]. Ami de Louis-Ferdinand Céline[6], il rédige les biographies de Saint-Pol-Roux[7] et de Jehan Rictus. Il est l'auteur d'un essai, Les Pierres m'ont dit, et d'un roman, Les Amazones de la Chouannerie, illustré par Xavier de Langlais[8]. Il meurt des suites d'un accident d'auto.

Note et références

Sur la carte

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