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==Yves Mayeuc==  
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[[Fichier:Yves_Mayeuc.png|150px|right|thumb|L'évêque Yves Mayeuc (''Archives de Rennes 100FI764'')]]
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évêque de Rennes
évêque de Rennes


(1462, Plouvorn (Finistère) - 20 septembre 1541, Bruz)
(1462, Plouvorn, Finistère - 20 septembre 1541, [[Bruz]])


Yves Mahyeuc commença d'étudier à Saint-Pol-de-Léon, fut religieux au couvent des frères prêcheurs de Morlaix avant de rejoindre le [[couvent de Bonne-Nouvelle]] à Rennes.
Yves Mahyeuc commença d'étudier à Saint-Pol-de-Léon, fut religieux au couvent des frères prêcheurs de Morlaix avant de rejoindre le [[couvent de Bonne-Nouvelle]] à Rennes.
Confesseur d'Anne de Bretagne, puis de Charles VIII, puis de Louis XII, il fut nommé évêque de Rennes par le pape Jules II le 29 janvier 1507.
Confesseur d'Anne de Bretagne, puis de Charles VIII, puis de Louis XII, il fut nommé évêque de Rennes par le pape Jules II le 29 janvier 1507.


Il couchait plus souvent dans sa cellule du couvent de Bonne-Nouvelle que dans son palais de la [[rue de la Monnaie]]  
Il couchait plus souvent dans sa cellule du couvent de Bonne-Nouvelle que dans son palais de la [[rue de la Monnaie]] ou dans son manoir de Bruz qu'il aimait bien et où il avait installé une sorte d'atelier professionnel avec maîtres bonnetiers, cordonniers, couturiers pour enseigner les métiers aux enfants pauvres. Il protégea l'imprimerie à ses débuts à Rennes et fit imprimer à ses frais par l'imprimeur rennais Jehan Baudoyn l'œuvre considérable de son prédécesseur au 12e siècle, l'évêque [[Marbode]], et s'employa à maintenir la discipline ecclésiastique<ref>''Yves Mayeuc, évêque de Rennes'', L. B., ''Ouest-Eclair'', 9 juillet 1940</ref>.
ou dans son manoir de [[Bruz]] qu'il aimait bien et où il avait installé une sorte d'atelier professionnel avec maîtres bonnetiers, cordonniers, couturiers pour enseigner les métiers aux enfants pauvres. Il protégea l'imprimerie à ses débuts à Rennes et fit imprimer à ses frais par l'imprimeur rennais Jehan Baudoyn l'œuvre considérable de son prédécesseur au 12e siècle, l'évêque [[ Marbode]], et s'employa à maintenir la discipline ecclésiastique.  


En 1532 il accueillit le dauphin François de France à l'occasion de son entrée dans la ville de Rennes et le couronna duc de Bretagne en sa cathédrale sous le nom de François III.<ref> [[Le dernier couronnement d'un duc à Rennes]]</ref> A cette occasion on put admirer sur un « grand tableau attaché, escript en lettres d'or le vroy langaige de Troye ». Il s'agissait d'un poème en breton composé par l'évêque. d'atelier professionnel
En 1532 il accueillit le dauphin François de France à l'occasion de son entrée dans la ville de Rennes et le couronna duc de Bretagne en sa cathédrale sous le nom de François III<ref>[[Le dernier couronnement d'un duc à Rennes]]</ref>. À cette occasion on put admirer sur un « grand tableau attaché, escript en lettres d'or le vroy langaige de Troye ». Il s'agissait d'un poème en breton composé par l'évêque, d'atelier professionnel.


De son vivant même, il impressionnait par l’austérité de sa vie et sa charité envers les pauvres.  
De son vivant même, il impressionnait par l'austérité de sa vie et sa charité envers les pauvres. Il mourut en odeur de sainteté au manoir épiscopal de Saint-Armel de Bruz le 20 septembre 1541 et fut enseveli dans le transept méridional de sa [[cathédrale Saint-Pierre|cathédrale]], près de l'autel Saint-Sébastien. À sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau à la cathédrale de Rennes. Un siècle plus tard, un procès de béatification est engagé à Rome, à l'initiative des Dominicains et de l'évêque de Rennes, avec le soutien des États de Bretagne.
Il mourut en odeur de sainteté au manoir épiscopal de Saint-Armel de Bruz le 20 septembre 1541 et fut enseveli dans le transept méridional de sa cathédrale, près de l'autel Saint-Sébastien. À sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau à la cathédrale de Rennes. Un siècle plus tard, un procès de béatification est engagé à Rome, à l’initiative  des Dominicains et de l’évêque de Rennes, avec le soutien des États de Bretagne.


== Note et références ==  
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== Sur la carte ==
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Version du 21 septembre 2017 à 15:56

La rue Yves Mayeuc se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte et prend son origine sur la rue de Brest. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 28 octobre 1966[1].

Cette voie rend hommage à  :

Yves Mayeuc (ou Yves Mahyeuc)

L'évêque Yves Mayeuc (Archives de Rennes 100FI764)

évêque de Rennes

(1462, Plouvorn, Finistère - 20 septembre 1541, Bruz)

Yves Mahyeuc commença d'étudier à Saint-Pol-de-Léon, fut religieux au couvent des frères prêcheurs de Morlaix avant de rejoindre le couvent de Bonne-Nouvelle à Rennes. Confesseur d'Anne de Bretagne, puis de Charles VIII, puis de Louis XII, il fut nommé évêque de Rennes par le pape Jules II le 29 janvier 1507.

Il couchait plus souvent dans sa cellule du couvent de Bonne-Nouvelle que dans son palais de la rue de la Monnaie ou dans son manoir de Bruz qu'il aimait bien et où il avait installé une sorte d'atelier professionnel avec maîtres bonnetiers, cordonniers, couturiers pour enseigner les métiers aux enfants pauvres. Il protégea l'imprimerie à ses débuts à Rennes et fit imprimer à ses frais par l'imprimeur rennais Jehan Baudoyn l'œuvre considérable de son prédécesseur au 12e siècle, l'évêque Marbode, et s'employa à maintenir la discipline ecclésiastique[2].

En 1532 il accueillit le dauphin François de France à l'occasion de son entrée dans la ville de Rennes et le couronna duc de Bretagne en sa cathédrale sous le nom de François III[3]. À cette occasion on put admirer sur un « grand tableau attaché, escript en lettres d'or le vroy langaige de Troye ». Il s'agissait d'un poème en breton composé par l'évêque, d'atelier professionnel.

De son vivant même, il impressionnait par l'austérité de sa vie et sa charité envers les pauvres. Il mourut en odeur de sainteté au manoir épiscopal de Saint-Armel de Bruz le 20 septembre 1541 et fut enseveli dans le transept méridional de sa cathédrale, près de l'autel Saint-Sébastien. À sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau à la cathédrale de Rennes. Un siècle plus tard, un procès de béatification est engagé à Rome, à l'initiative des Dominicains et de l'évêque de Rennes, avec le soutien des États de Bretagne.

Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Yves Mayeuc, évêque de Rennes, L. B., Ouest-Eclair, 9 juillet 1940
  3. Le dernier couronnement d'un duc à Rennes

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