Rue de Brest

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La rue de Brest se situe entre les quartiers Bourg-l'Evêque-Moulin du Comte et Villejean. Elle monte du canal d'Ille-et-Rance, à partir du pont nommé autrefois le Pont Bagoul jusqu'au franchissement de la voie ferrée au carrefour boulevard Marbeuf et rue Henri Le Guilloux.

Les deux tours les Horizons, conçues par l'architecte Maillols, qui fut le premier immeuble de grande hauteur à usage d'habitation au début des années 70 du siècle dernier, se trouve aux numéros 18 et 20 et dominent le quartier.

La partie montante (à partir du boulevard de Verdun) comporte une église récente, l'église Saint Paul, ainsi que, au plus haut de la rue, la Maison Diocésaine qui, auparavant, faisait uniquement office de Grand Séminaire et qui, désormais, regroupe l'évêché proprement dit et divers services autrefois dispersés dans différents immeubles de la ville (dont une riche Bibliothèque diocésaine).

L'ancienne rue de Brest, détruite dans les années 70, constituait encore au début du 20e siècle un des faubourgs populeux tout en longueur, à l'instar de ceux des rues de Paris, de Saint-Malo et de Nantes ou Saint-Hélier, se détachant du vieux noyaux central de la ville. Du 11e siècle jusqu'à la Révolution, la rue et le faubourg de Brest étaient connus sous la dénomination de " Bourg-l'Evêque" parce qu'ils faisaient partie du domaine temporel des évêques de Rennes. Le nouveau quartier aménagé à la place du faubourg a reçu l'ancien nom de Bourg-l'Evêque tombé en désuétude après la Révolution.

Cette rue fut fut délaissée en tant que route n°12 de Paris à Brest en 1845, époque à laquelle cette fonction fut dévolue au Mail, et ce malgré l'opposition des habitants du faubourg.(Mail Mitterand).

La rue de Brest était bordée de constructions basses et considérées comme pittoresques au fil du temps mais pour la plupart incommodes et insalubres. En rez-de-chaussée des immeubles s'alignaient de nombreux commerces de toutes sortes : cafés, hostelleries, merceries, épiceries..., à telle enseigne qu'en 1953 on y comptait 32 épiceries [1]



références

  1. "Rue de Brest, il y avait 32 épiceries", témoignage de Georges Dorer, préposé sanitaire. Ouest-France, édition Rennes du 23/09/2011