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== Des hôtels particuliers ==
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Au n° 1, on trouve l'''hôtel Sarsfield'', au n° 3 ''l'hôtel de Rochefort'' composé de deux bâtiments en équerre, avec toit à la Mansard, précédés d'une cour.
Au n° 1, on trouve l'''hôtel Sarsfield'', au n° 3 ''l'hôtel de Rochefort'' composé de deux bâtiments en équerre, avec toit à la Mansard, précédés d'une cour.
Au n° 7 se trouve l'hôtel des Rosnyvinen de Piré. Christophe de Rosnyvinen s'était marié avec Prudence Descartes et ils avaient hérité l'hôtel qu'avait construit en [[1629]] le père du philosophe René Descartes,  dont les pièces de réception du premier étage comportent de grandes glaces et où se trouve un petit boudoir au plafond peint représentant une naïade versant de l'eau.  
Au n° 7 se trouve l'hôtel des Rosnyvinen de Piré. Christophe de Rosnyvinen s'était marié avec Prudence Descartes et ils avaient hérité l'hôtel qu'avait construit en [[1629]] le père du philosophe René Descartes,  dont les pièces de réception du premier étage comportent de grandes glaces et où se trouve un petit boudoir au plafond peint représentant une naïade versant de l'eau.  

Version du 12 février 2017 à 20:33

La rue de Corbin sur le plan de Rennes de 1726.
Hôtel de Rochefort, 3 rue de Corbin (photo TCI de Wikimedia Commons)

La rue de Corbin est une rue bien calme de Rennes située entre la rue Gambetta et l'Eglise Saint-Germain, citée dès 1397. Jusqu'au 15e siècle, elle se prolongeait vers l'ouest à l'emplacement de l'actuel chœur de l'église Saint-Germain. L'origine de sa dénomination est inconnue.

Des hôtels particuliers

Hôtel de Rosnyvinen, 7, rue de Corbin

Au n° 1, on trouve l'hôtel Sarsfield, au n° 3 l'hôtel de Rochefort composé de deux bâtiments en équerre, avec toit à la Mansard, précédés d'une cour. Au n° 7 se trouve l'hôtel des Rosnyvinen de Piré. Christophe de Rosnyvinen s'était marié avec Prudence Descartes et ils avaient hérité l'hôtel qu'avait construit en 1629 le père du philosophe René Descartes, dont les pièces de réception du premier étage comportent de grandes glaces et où se trouve un petit boudoir au plafond peint représentant une naïade versant de l'eau.

De l'autre côté on admire, autour d'une cour, le bel hôtel, d'abord dénommé Châteaugiron, et acheté, sous le Second Empire, par la princesse Bacciochi, nièce de Napoléon Ier. Il était devenu, au 20e siècle, siège du quartier général du 10e corps d'armée et sera le siège du commandant de la garnison allemande pendant la seconde guerre mondiale.

Devant l'Hôtel de Boisgeffroi, la plaque de marbre sans faute d'orthographe
Hôtel de Boisgeffroi

Une faute sur la plaque de marbre

En juin 1998, est inaugurée en grande pompe, l'apposition d'une plaque de marbre à l'entrée de l'hôtel de commandement, commémorant le passage en cet hôtel du général de Gaulle le 15 juin 1940, venu étudier l'éventualité d'un "réduit breton".[1] Mais sur la plaque est gravée la célèbre formule prononcée de Londres le 18 juin 1940 :

"Quoiqu'il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre".

Et donc tous n'y voient que... du feu, hormis un Rennais qui fait observer quelques jours plus tard la belle faute d'orthographe. Le général qui commandait alors la circonscription militaire de défense, dont le quartier général est ici, dit ne pas avoir de crédits pour faire refaire la plaque mais convint qu'il fallait corriger, ce qui fut fait.

En passant le doigt sur le début de la phrase, on sent, dans le marbre, une légère dépression, résultant de la correction effectuée:

"Quoi qu'il arrive ...."

--Stephanus 22 février 2011 à 15:10 (CET)

Liens internes

Le jour de la victoire, rue de Corbin

Notes et références

Sur la carte

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