Rue de La Borderie

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La rue de La Borderie est une voie orientée sud-ouest - nord-est reliant la place Hoche au carrefour formé par la rue Général Maurice Guillaudot, la rue Lesage et le boulevard de Sévigné. Cette rue fut percée au début du 20e siècle sur les terrains occupés alors par le grand séminaire. Elle fut dénommée à son emplacement actuel par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 23 mai 1907. La délibération du conseil municipal de la ville de Rennes du 7 novembre 1904 l'avait placée au jardin des Plantes: "la voie [...] qui conduira des Catherinettes au boulevard de la Duchesse-Anne"[1].

Elle porte le nom de :

Arthur de La Borderie

historien de la Bretagne

(5 octobre 1827, Vitré - 17 février 1901, Vitré)

Louis-Arthur Le Moyne de La Borderie fait des études de droit à l'université de Rennes puis entre à l'École des chartes dont il sort premier en 1852 et travaille de 1853 à 1859 aux archives départementales de Nantes. Membre fondateur de la Société archéologique d’Ille-et-Vilaine[2], dont il est le président de 1863 à 1890, ses travaux innombrables sur le passé lointain de la Bretagne le feront saluer comme historien de la Nation bretonne.

Arthur Lemoyne de La Borderie

Il étudie de très nombreux documents anciens du Moyen Âge et des époques suivantes, mais gomme ou minimise souvent l'influence franque et française sur les institutions bretonnes. Il crée ainsi une Histoire de Bretagne qui sera utilisée par le mouvement régionaliste, qui éclot à la fin du 19e siècle et sera exploitée par le mouvement séparatiste au 20e. Il est l'auteur de nombreux ouvrages en rapport avec la Bretagne. Il fut le directeur de la revue historique Revue de Bretagne et Vendée (publiée de 1867 à 1900) qu'il avait fondée à l'âge de 25 ans.

Élu conseiller général d'Ille-et-Vilaine de 1864 à 1871 il est, cette même année, député de Vitré, jusqu'en 1876. Il fut rapporteur des travaux de la commission d'enquête parlementaire rédigés en 1872 et publiés en 1874 sur les actes du gouvernement de la défense nationale, en particulier sur le camp de Conlie où une cinquantaine de milliers de soldats bretons furent retenus et abandonnés dans des conditions inhumaines en 1871. En 1873, il reconstitue l'Association bretonne dissoute par le gouvernement de Napoléon III en 1859 comme politiquement suspecte.

Catholique et monarchiste, critiquant les principes républicains, en 1875 il vote contre l'amendement Wallon qui confirme la forme républicaine des institutions. Il ne se représente pas en 1876.

Sur la carte

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Note et références

Lien interne

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