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[[File:Plan de 1919 (Caserne de Guines - Quartier Marguerite).jpg|thumb|300px|Quartier de la (nouvelle) [[rue de Nantes]] vers [[1919]].]]
[[File:Plan de 1919 (Caserne de Guines - Quartier Marguerite).jpg|thumb|300px|Quartier de la (nouvelle) [[rue de Nantes]] vers [[1919]].]]
[[Fichier:Troncon_rue_nantes.jpeg|400px|left|thumb|Tronçon de la rue de Nantes disparu lors de l'opération de rénovation du secteur du Colombier vers 1969. Le petit hôtel du Puits Mauger, à droite était au n° 6. Cette photographie a fait l'objet d'un article détaillé au sein de la revue "Place Publique"<ref>Dans le n°25, paru pour septembre-octobre 2013 : http://www.placepublique-rennes.com/article/La-rue-de-Nantes-vers-1960-1</ref>]]
[[Fichier:Troncon_rue_nantes.jpeg|400px|left|thumb|Tronçon de la rue de Nantes disparu lors de l'opération de rénovation du secteur du Colombier vers 1969. Le petit hôtel du Puits Mauger, à droite était au n° 6. Cette photographie a fait l'objet d'un article détaillé au sein de la revue "Place Publique"<ref>Dans le n°25, paru pour septembre-octobre 2013 : http://www.placepublique-rennes.com/article/La-rue-de-Nantes-vers-1960-1</ref>]]
[[File:Rue de Nantes - La Madeleine.jpg|thumb|300px|Partie de la rue de Nantes s'incurvant dans le quartier de la Madeleine. La [[rue Ange Blaize]] puis la [[Rue Ginguené]] commencent à gauche après l'abri-bus ordinairement très fréquenté par les élèves de ''Sainte-Geneviève''. La partie la plus à l'arrière de l'immeuble visible à gauche a été édifiée sur le terrain libéré par la démolition de la [[Chapelle de la Madeleine]] ]]
[[File:Rue de Nantes - La Madeleine.jpg|thumb|300px|Partie de la rue de Nantes s'incurvant dans le quartier de la Madeleine. La [[rue Ange Blaize]] puis la [[Rue Ginguené]] commencent à gauche après l'abri-bus ordinairement très fréquenté par les élèves de ''Sainte-Geneviève''. La partie la plus à l'arrière de l'immeuble visible à gauche a été édifiée sur le terrain libéré par la démolition de la [[Chapelle de la Madeleine]], qui servit de léproserie<ref>http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/leproserie-puis-chapelle-de-la-madeleine/949cd96b-fdec-48c8-969c-74c5ec1e71b8</ref>, et qui aurait été bâtie en 1140<ref>"Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes, précédée de recherches sur les monnaies et antiquités trouvées dans les fouilles de la Vilaine", page 216, par Adolphe Toulmouche, 1847</ref>. ]]
[[File:Rue de Nantes - Boulevard Pompidou.jpg|thumb|300px|Zone de rencontre de la partie haute du [[boulevard Georges Pompidou]] (non visible) avec une partie de la [[rue de Nantes]] (à droite) dont seul subsiste ensuite vers le [[pont de Nantes|pont]] le côté droit (où apparaissent le [[Foyer Rennais]] et des commerces).]]
[[File:Rue de Nantes - Boulevard Pompidou.jpg|thumb|300px|Zone de rencontre de la partie haute du [[boulevard Georges Pompidou]] (non visible) avec une partie de la [[rue de Nantes]] (à droite) dont seul subsiste ensuite vers le [[pont de Nantes|pont]] le côté droit (où apparaissent le [[Foyer Rennais]] et des commerces).]]


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Jusqu'au XIXe siècle, elle n'était qu'une partie de la route de Bordeaux à Saint-Malo et se tenait d'abord entièrement au nord du tracé des voies ferrées (et du [[pont de Nantes]] une fois construit) avant de se prolonger au sud de ces points progressivement à la fin de ce siècle. Cette partie ''nord'' disparaît, au moins de nom, dans la deuxième moitié du siècle suivant suite à la création de [[Colombia]] et son renommage en [[rue Docteur Francis Joly]]. Avant ce glissement final vers le sud, la partie au sud du pont, d'une longueur indéterminée, s'appelait plus souvent ''faubourg de Nantes'' que ''rue de Nantes''.
Jusqu'au XIXe siècle, elle n'était qu'une partie de la route de Bordeaux à Saint-Malo et se tenait d'abord entièrement au nord du tracé des voies ferrées (et du [[pont de Nantes]] une fois construit) avant de se prolonger au sud de ces points progressivement à la fin de ce siècle. Cette partie ''nord'' disparaît, au moins de nom, dans la deuxième moitié du siècle suivant suite à la création de [[Colombia]] et son renommage en [[rue Docteur Francis Joly]]. Avant ce glissement final vers le sud, la partie au sud du pont, d'une longueur indéterminée, s'appelait plus souvent ''faubourg de Nantes'' que ''rue de Nantes''.


Aucune rue de ce nom n'apparaît sur le plan de la ville du tout début du XIXe siècle qui indique à sa place le [[faubourg de la Madeleine]] ainsi que peu de lieux-dits : la Teillais, la fontaine de Guines à l'ouest et surtout le pré de Villeneuve qui s'étend à l'ouest un peu au sud du [[Colombier]]. En [[1813]], au contraire, il n'est question que de la ''rue de Nantes'', puis en [[1829]] de la ''rue de Nantes ou de la Madeleine''. Si, sur ce plan, le [[Colombier]] semble avoir laissé place à la maison de détention, celle-ci n'est par représentée sur le ''plan routier de Rennes et de ses environs'' de la même année. La rue conduit alors, passées les ''douves de la ville'' par le [[pont de Toussaint]], à la [[halle aux blés]].
Aucune rue de ce nom n'apparaît sur le plan de la ville du tout début du XIXe siècle qui indique à sa place le [[faubourg de la Madeleine]] (le ''faubourg de la Magdeleine'' est le nom porté par ce secteur depuis 1400 et remplace l'ancien nom de faubourg du Lazare<ref>"Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes, précédée de recherches sur les monnaies et antiquités trouvées dans les fouilles de la Vilaine", page 216, par Adolphe Toulmouche, 1847</ref>) ainsi que peu de lieux-dits : la Teillais, la fontaine de Guines à l'ouest et surtout le pré de Villeneuve qui s'étend à l'ouest un peu au sud du [[Colombier]]. En [[1813]], au contraire, il n'est question que de la ''rue de Nantes'', puis en [[1829]] de la ''rue de Nantes ou de la Madeleine''. Si, sur ce plan, le [[Colombier]] semble avoir laissé place à la maison de détention, celle-ci n'est par représentée sur le ''plan routier de Rennes et de ses environs'' de la même année. La rue conduit alors, passées les ''douves de la ville'' par le [[pont de Toussaint]], à la [[halle aux blés]].


En [[1846]], le plan indique ''Faubourg de Nantes ou rue de la Madelaine'' en donnant un plan plus précis de la [[caserne du Colombier]] qui s'étend sur son flanc est.
En [[1846]], le plan indique ''Faubourg de Nantes ou rue de la Madelaine'' en donnant un plan plus précis de la [[caserne du Colombier]] qui s'étend sur son flanc est.
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D'autres noms apparaissent au sud du pont sur le plan de Rennes du début du XXe siècle : [[rue de Villeneuve]] ; ruelle ou [[rue du Puits Jacob]] ; la Magdeleine ; [[rue Lobineau]] ; [[rue Vaudois]] pour l'actuelle [[rue Louis Tiercelin]].
D'autres noms apparaissent au sud du pont sur le plan de Rennes du début du XXe siècle : [[rue de Villeneuve]] ; ruelle ou [[rue du Puits Jacob]] ; la Magdeleine ; [[rue Lobineau]] ; [[rue Vaudois]] pour l'actuelle [[rue Louis Tiercelin]].
[[Fichier:Foyer_rennais.png|350px|left|thumb|Les immeubles du "Foyer rennais"]]
[[Fichier:Foyer_rennais.png|350px|left|thumb|Les immeubles du "Foyer rennais"]]
Il n'est plus question de ''faubourg'' sur le plan de [[1934]] qui montre toutes les rues de la section du [[boulevard Georges Pompidou]] dans leurs noms et dispositions actuels, sauf la [[rue Colonel Péchot]] tracée mais non nommée. Sur ce plan figure l'[[école du pont de Nantes]] à l'angle de l'[[allée Ferdinand]]. Plus au sud, il comprend le [[boulevard Jacques Cartier]], le [[boulevard Georges Clémenceau]], la [[rue Victor Rault]] ainsi que leurs ''petites rues'' perpendiculaires. [[Fichier:Le_Foyer_rennais.gif|250px|center|thumb|Le Foyer rennais, une belle réalisation des années 30 du 20e siècle]]Construit en 1928 et 1932 pour loger 160 familles, ''le Foyer rennais'', un îlot d'habitats collectifs, fut l’une des premières réalisations de l’Office d’habitations à loyers modérés. sa conception fut confiée à l’un des plus célèbres architectes rennais, [[Emmanuel Le Ray]], qui y mit sa touche par des toits de tuile du plus bel effet, par du schiste apparent et par de la brique rouge en décoration.
Il n'est plus question de ''faubourg'' sur le plan de [[1934]] qui montre toutes les rues de la section du [[boulevard Georges Pompidou]] dans leurs noms et dispositions actuels, sauf la [[rue Colonel Péchot]] tracée mais non nommée. Sur ce plan figure l'[[école du pont de Nantes]] à l'angle de l'[[allée Ferdinand]]. Plus au sud, il comprend le [[boulevard Jacques Cartier]], le [[boulevard Georges Clémenceau]], la [[rue Victor Rault]] ainsi que leurs ''petites rues'' perpendiculaires. [[Fichier:Le_Foyer_rennais.gif|250px|center|thumb|Le Foyer rennais, une belle réalisation des années 30 du 20e siècle]]Construit en 1928 et 1932 pour loger 160 familles, ''le Foyer rennais''<ref>Voir la page consacrée au Foyer Rennais : http://www.odorico.musee-bretagne.fr/diaporamas/rennes/bougot3-5/IA35023741.htm</ref>, un îlot d'habitats collectifs, fut l’une des premières réalisations de l’Office d’habitations à loyers modérés. sa conception fut confiée à l’un des plus célèbres architectes rennais, [[Emmanuel Le Ray]], qui y mit sa touche par des toits de tuile du plus bel effet, par du schiste apparent et par de la brique rouge en décoration.


Ce plan de 1934 indique qu'une ligne de tramways électrique ou autobus circule alors entre le [[palais du Commerce]] et le carrefour avec le [[boulevard Jean Mermoz]], passant par la [[rue Ange Blaize]] et la [[rue de l'Alma]].
Ce plan de 1934 indique qu'une ligne de tramways électrique ou autobus circule alors entre le [[palais du Commerce]] et le carrefour avec le [[boulevard Jean Mermoz]], passant par la [[rue Ange Blaize]] et la [[rue de l'Alma]].
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