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Comme ''pénétrante'' de ce secteur de la ville, la rue de Nantes a fortement évolué avec l'expansion de la ville ainsi qu'avec la naissance et développement de la circulation automobile.
Comme unique ''pénétrante'' de ce secteur de la ville, la rue de Nantes a fortement évolué avec l'expansion de la ville ainsi qu'avec la naissance et développement de la circulation automobile.


Jusqu'au XIXe siècle, elle n'était qu'une partie de la route de Bordeaux à Saint-Malo et se tenait d'abord entièrement au nord du tracé des voies ferrées (et du [[pont de Nantes]] une fois construit) avant de se prolonger au sud progressivement à la fin de ce siècle. Cette partie ''nord'' disparaît, au moins de nom, dans la deuxième moitié du siècle suivant suite à la création de [[Colombia]] et son renommage en [[rue Dr. Francis Joly]].
Jusqu'au XIXe siècle, elle n'était qu'une partie de la route de Bordeaux à Saint-Malo et se tenait d'abord entièrement au nord du tracé des voies ferrées (et du [[pont de Nantes]] une fois construit) avant de se prolonger au sud progressivement à la fin de ce siècle. Cette partie ''nord'' disparaît, au moins de nom, dans la deuxième moitié du siècle suivant suite à la création de [[Colombia]] et son renommage en [[rue Dr. Francis Joly]].
Aucune rue de ce nom n'apparaît sur le plan de la ville du tout début du XIXe siècle qui indique à sa place le [[faubourg de la Madeleine]] ainsi que peu de lieux-dits : la Teillais, la fontaine de Guines à l'ouest et surtout le pré de Villeneuve qui s'étend à l'ouest un peu au sud du [[Colombier]]. En [[1813]], au contraire, il n'est question de la ''Rue de Nantes'', puis en [[1829]] de la ''rue de Nantes ou de la Madeleine]]. Si sur ce plan, le [[Colombier]] semble avoir laissé place à la maison de détention, celle-ci n'est par représentée sur le plan routier de Rennes et de ses environs de la même année. La rue conduit alors, passées les ''douves de la ville'' par le [[pont de Toussaint]] à la [[halle aux blés]].


Les lieux-dits la Villette ([[Allée Ferdinand]]), le Laurier (environ [[Foyer Rennais]]), [[Villeneuve]], ''Ancienne chapelle de la Madeleine'' apparaissent sur les plans imprimés par [[Oberthur]] de [[1857]] à [[1885]], la chapelle perdant son qualificatif entre-temps. En [[1885]], l'octroi apparaît au niveau du carrefour du [[boulevard Jean Mermoz]], à côté du [[chemin du pavé de Villeneuve]], (pavé sic) ; le plan s'est étendu d'autant au sud et se termine au [[Pigeon blanc]].
Les lieux-dits la Villette ([[Allée Ferdinand]]), le Laurier (environ [[Foyer Rennais]]), [[Villeneuve]], ''Ancienne chapelle de la Madeleine'' apparaissent sur les plans imprimés par [[Oberthur]] de [[1857]] à [[1885]], la chapelle perdant son qualificatif entre-temps. En [[1885]], l'octroi apparaît au niveau du carrefour du [[boulevard Jean Mermoz]], à côté du [[chemin du pavé de Villeneuve]], (pavé sic) ; le plan s'est étendu d'autant au sud et se termine au [[Pigeon blanc]].

Version du 12 novembre 2010 à 16:13

Partie de la rue de Nantes s'incurvant dans le quartier de la Madeleine.
Zone de rencontre de la partie haute du boulevard Georges Pompidou (non visible) avec une partie de la rue de Nantes (à droite) dont seul subsiste ensuite vers le pont le côté droit (où apparaissent le Foyer Rennais et des commerces).

La rue de Nantes compte parmi les plus anciennes des voies de Rennes en dehors des anciennes enceintes. Se terminant de nos jours au pont de Nantes, elle a toujours connu, sous des configurations variables de tracé, de longueur et de dénomination, un trafic conséquent comme liaison de la ville avec la route de Nantes et la route de Redon, elles-mêmes les seules du sud de la ville. Elle a ainsi été anciennement habitée comme axe du faubourg de Nantes, puis au XXe siècle, le boulevard Georges Pompidou lui a été accolé et imposé sur une partie de son parcours - avant le pont de Nantes - pour absorber le trafic global et aussi améliorer son écoulement vers et depuis la route de Redon via le boulevard Jean Mermoz.

Histoire

Plan de 1877 montrant la route de Bordeaux à Saint-Malo qui deviendra en partie la rue de Nantes en deçà des voies ferrées à la fin du XIXe siècle.
Plan de 1860 après la création du réseau ferroviaire : la rue de Nantes est alors située entre les nouveaux boulevards - futur boulevard de la Liberté - et le pont de Nantes en bas. A gauche, le boulevard de la Tour d'Auvergne sous le nom d'avenue Napoléon III est aussi de création récente.
Quartier de la (nouvelle) rue de Nantes vers 1919.

Comme unique pénétrante de ce secteur de la ville, la rue de Nantes a fortement évolué avec l'expansion de la ville ainsi qu'avec la naissance et développement de la circulation automobile.

Jusqu'au XIXe siècle, elle n'était qu'une partie de la route de Bordeaux à Saint-Malo et se tenait d'abord entièrement au nord du tracé des voies ferrées (et du pont de Nantes une fois construit) avant de se prolonger au sud progressivement à la fin de ce siècle. Cette partie nord disparaît, au moins de nom, dans la deuxième moitié du siècle suivant suite à la création de Colombia et son renommage en rue Dr. Francis Joly.

Aucune rue de ce nom n'apparaît sur le plan de la ville du tout début du XIXe siècle qui indique à sa place le faubourg de la Madeleine ainsi que peu de lieux-dits : la Teillais, la fontaine de Guines à l'ouest et surtout le pré de Villeneuve qui s'étend à l'ouest un peu au sud du Colombier. En 1813, au contraire, il n'est question de la Rue de Nantes, puis en 1829 de la rue de Nantes ou de la Madeleine]]. Si sur ce plan, le Colombier semble avoir laissé place à la maison de détention, celle-ci n'est par représentée sur le plan routier de Rennes et de ses environs de la même année. La rue conduit alors, passées les douves de la ville par le pont de Toussaint à la halle aux blés.

Les lieux-dits la Villette (Allée Ferdinand), le Laurier (environ Foyer Rennais), Villeneuve, Ancienne chapelle de la Madeleine apparaissent sur les plans imprimés par Oberthur de 1857 à 1885, la chapelle perdant son qualificatif entre-temps. En 1885, l'octroi apparaît au niveau du carrefour du boulevard Jean Mermoz, à côté du chemin du pavé de Villeneuve, (pavé sic) ; le plan s'est étendu d'autant au sud et se termine au Pigeon blanc.

Sur le plan de la ville de 1860, la rue du Chemin Neuf la relie au boulevard Georges Pompidou récemment ouvert et alors nommé avenue Napoléon III.

Le plan de 1919 montre la rue de Nantes installée dans sa première extension sud, mais hésite encore entre l'appellation faubourg de Nantes (le mot Faubourg est barré).