« Scandale au théâtre municipal ! » : différence entre les versions
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[[Fichier:Quaker_girls.png|300px|left|thumb|Un spectacle "dynamique" au théâtre, pub dans l'''Ouest-Eclair'']] | [[Fichier:Quaker_girls.png|300px|left|thumb|Un spectacle "dynamique" au théâtre, pub dans l'''Ouest-Eclair'']] | ||
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Le 20 janvier 1936, le quotidien ''Ouest-Eclair'' insère une publicité pour un spectacle devant se dérouler au théâtre municipal. L'attention n'a pas été attirée par l'annonce d'une "revue dynamique" de ''Quaker girl's''. Mais les affiches apposées sur les panneaux du théâtre "dévoile" la réalité | Le 20 janvier 1936, le quotidien ''Ouest-Eclair'' insère une publicité pour un spectacle devant se dérouler au théâtre municipal. L'attention n'a pas été attirée par l'annonce d'une "revue dynamique" de ''Quaker girl's''. Mais les affiches apposées sur les panneaux du théâtre "dévoile" la réalité pour qui sait ce qu'est un "burlesque show": une revue de danses et exhibitions plutôt déshabillées car les demoiselles y sont présentées probablement sinon dévoilées du moins fort dévêtues malgré l'annonce, en l'occurence, de ... 300 costumes. . Le texte des affiches est jugé comme "un défi à la morale" car il y a de quoi évidemment choquer les Rennais bien pensants. Dès le lendemain, devant la réprobation d'un spectacle faisant appel aux "plus bas instincts", manifestée par plusieurs associations le journal se repent d'avoir publié cette publicité. | ||
Version du 31 juillet 2020 à 10:52
Le 20 janvier 1936, le quotidien Ouest-Eclair insère une publicité pour un spectacle devant se dérouler au théâtre municipal. L'attention n'a pas été attirée par l'annonce d'une "revue dynamique" de Quaker girl's. Mais les affiches apposées sur les panneaux du théâtre "dévoile" la réalité pour qui sait ce qu'est un "burlesque show": une revue de danses et exhibitions plutôt déshabillées car les demoiselles y sont présentées probablement sinon dévoilées du moins fort dévêtues malgré l'annonce, en l'occurence, de ... 300 costumes. . Le texte des affiches est jugé comme "un défi à la morale" car il y a de quoi évidemment choquer les Rennais bien pensants. Dès le lendemain, devant la réprobation d'un spectacle faisant appel aux "plus bas instincts", manifestée par plusieurs associations le journal se repent d'avoir publié cette publicité.
