« Seigneurie de la Prévalaye » : différence entre les versions

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==Voir aussi==
==Voir aussi==
* [[La Prévalaye de mémoires d'hommes]].
* [[La Prévalaye de mémoires d'hommes]].
* [[Les Bougrières|Métairie des Bougrières]] - [[Métairie de la Maltière]].
* [[Les Bougrières|Métairie des Bougrières]] - [[Métairie de la Maltière]] - [[Borade]].


==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 10 novembre 2017 à 17:45

La seigneurie de la Prévalaye était un des domaines nobles de la périphérie de Rennes avant la Révolution. Le château, situé un peu à l'ouest de la ville, a été détruit en 1944. Les terres s'étendaient à l'alentour, au sud de Rennes, et disséminées dans plusieurs paroisses voisines.

Le terroir était connu comme celui du beurre de la Prévalaye, très réputé.

Les audiences de la juridiction se tenaient, avec celles de bien d'autres, dans le bâtiment du Présidial de Rennes.

Revenus

Une bonne partie des revenus d'une seigneurie vient des fermages de ses métairies et des rentes que versent annuellement les exploitants de pièces de terres plus ou moins éloignées et isolées. Par exemple Le champ Monnoyer ou des Monnoyeurs, contenant un journal et demy dix cordes, joignant du bout d'orient au chemin du Bas Sauzay, du costé vers midy à terre de la demoiselle Amyot, du bout d'occident et costé du nord à terre de Philipe Guyot, estimé comme devant la somme de neuf livres ... [est] tenu prochement en roture ... de la juridiction de la Prevalais Matignon à Rennes à charge de vingt deniers monnois de rente feodalle et obeissance à l'usement du fief. selon le partage en cinq lots de la succession de Julienne Angelique Lemesle, femme de François Cherel, avocat au parlement, le 3 octobre 1771. Cette rente de 9 livres fait partie de ce que reçoit le second lot pour un total de 61 livres (revenu annuel)[1] [2].

Voir aussi

Notes et références

  1. Cette pièce de terre semble se situer au sud de Rennes. Source : Enquêtes civiles du Présidial de Rennes, Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 2B 492.
  2. Ce revenu estimé de 9 livres (ou 180 sols) est donc à réduire très légèrement, précisément d'un sol et huit deniers dus au seigneur (un sol valant douze deniers.)