Seigneurie de la Prévalaye

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La seigneurie de la Prévalaye était un des domaines nobles de la périphérie de Rennes avant la Révolution. Le château, situé un peu à l'ouest de la ville, a été détruit en 1944. Les terres s'étendaient à l'alentour, au sud de Rennes, et disséminées dans plusieurs paroisses voisines.

Le terroir était connu comme celui du beurre de la Prévalaye, très réputé.

Les audiences de la juridiction se tenaient, avec celles de bien d'autres, dans le bâtiment du Présidial de Rennes.

Seigneurs et Dames

Un document du 16 octobre 1784, concernant le fief de la Plainchardière en Saint Sauveur des Landes[1], donne les propriétaires de la seigneurie tels qu'ils se présentaient alors, tous enfants de Pierre Bernardin Tierry de la Prevallaye :


« Messire Pierre Dimat Tierry de la Prevallaye, chevallier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, lieutenant des vesseaux du roy au departement de Brest, ainé heritier principal et noble,haut et puissant seigneur Messire Charles Corneille Placide Tierry de la Prevallaye, frere puiné, capitaine de cavallerie au régiment royal Lorainne,haute et puissante Dame Hyacinthe Genevieve Tierry, epouse de Messire Philippe André Pantin, chevallier seigneur de la Guere, ancien capitaine au regiment de Royal dragons, laditte dame autorisée de justice par arret de la cour du parlement de Bretagne du quatorze juin mil sept cent quatre vingt deux, pour les causes mentionnées [...] puissante Dame Monique Madelaine Tierry de la Prevallaye, encore mineure d'age, epouse et autorisée de h. et p. sr. Messire Pelage de Coniac, chevallier seigneur Dalineuc, son epoux, les tous enfans de h. p. sr. Messire Pierre Bernardin Tierry de la Prevallaye, chevallier, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, chef d'escadre des armées navalles de sa majesté, ancien directeur des ports et arsenaux de Brest, et de haute et puissante Dame Marie Jeanne Genevieve de Robien [hôtel rue Corbin en 1757], epouse dudit seigneur de la Prevallaye, heritiers en indivis tant de ladite Dame de la Prevallaye leur mere que de haute et puissante dame Marie Anne Genevieve de Brilhac, leur ayeulle, epouse en premieres noces de haut et puissant seigneur Messire André de Robien, conseiller au parlement de Bretagne, et decedée veuve en secondes noces de haut et puissant seigneur Messire Jean François de Coniac, aussi conseiller au parlement de Bretagne, et qu'ils tiennent sous la mouvance proche et roturiere de leur seigneurie de Taunut, au fief vulgairement nommé le fief de la Plainchardiere... »

— Fonds de famille des Archives départementales
Origine : Cote 2 Et 12 - Archives d'Ille-et-Vilainelicence


Revenus

Une bonne partie des revenus d'une seigneurie vient des fermages de ses métairies et des rentes que versent annuellement les exploitants de pièces de terres plus ou moins éloignées et isolées. Par exemple Le champ Monnoyer ou des Monnoyeurs, contenant un journal et demy dix cordes, joignant du bout d'orient au chemin du Bas Sauzay, du costé vers midy à terre de la demoiselle Amyot, du bout d'occident et costé du nord à terre de Philipe Guyot, estimé comme devant la somme de neuf livres ... [est] tenu prochement en roture ... de la juridiction de la Prevalais Matignon à Rennes à charge de vingt deniers monnois de rente feodalle et obeissance à l'usement du fief. selon le partage en cinq lots de la succession de Julienne Angelique Lemesle, femme de François Cherel, avocat au parlement, le 3 octobre 1771. Cette rente de 9 livres fait partie de ce que reçoit le second lot pour un total de 61 livres (revenu annuel)[2] [3].

Voir aussi

Notes et références

  1. Paroisse des environs de Fougères.
  2. Cette pièce de terre semble se situer au sud de Rennes. Source : Enquêtes civiles du Présidial de Rennes, Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 2B 492.
  3. Ce revenu estimé de 9 livres (ou 180 sols) est donc à réduire très légèrement, précisément d'un sol et huit deniers dus au seigneur (un sol valant douze deniers.)