« Michel Ange Mangourit » : différence entre les versions

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=== Révolutionnaire... royaliste===
=== Révolutionnaire... royaliste===
Il est le fils de Bernard de Mangourit du Champ Daguet  et de Marguerite-Angélique Cairgnon de La Touche. Il est nommé lieutenant au bataillon garde-côte de Pontorson de 1770 à 1777.
Il est le fils de Bernard de Mangourit du Champ Daguet  et de Marguerite-Angélique Cairgnon de La Touche. Il est nommé lieutenant au bataillon garde-côte de Pontorson de 1770 à 1777. Il est franc-maçon.
Puis, il acquiert l'office de lieutenant criminel au présidial de Rennes mais selon une rumeur colportée par le royaliste contre-révolutionnaire suisse Mallet du Pan dans le ''Journal de Perlet'' (en 1796), il aurait fabriqué de fausses affaires, lesquelles étaient payées en dédommagement par le Trésor royal et aurait violé sur une jeune fille durant un interrogatoire, et n' ayant échappé à la pendaison que par une fuite rapide.
Puis, il acquiert l'office de lieutenant criminel au présidial de Rennes mais selon une rumeur colportée par le royaliste contre-révolutionnaire suisse Mallet du Pan dans le ''Journal de Perlet'' (en 1796), il aurait fabriqué de fausses affaires, lesquelles étaient payées en dédommagement par le Trésor royal et aurait violé sur une jeune fille durant un interrogatoire, et n' ayant échappé à la pendaison que par une fuite rapide.


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=== Agent en missions multiples===
=== Agent en missions multiples===
En remerciement de ses services le voici consul de France à Charleston (Caroline du Sud), le 2 mars 1792 mais il doit rentrer en France le 23 août 1794, au grand regret des Américains.  Pendant son séjour aux États-Unis il avait projeté de soulever la Louisiane pour qu'elle revienne vers la France.  
En remerciement de ses services le voici consul de France à Charleston (Caroline du Sud), le 2 mars 1792 mais il doit rentrer en France le 23 août 1794, au grand regret des Américains.  Pendant son séjour aux États-Unis il avait projeté de soulever la Louisiane et la Floride pour qu'elles reviennent vers la France.  
Il est nommé ministre des Affaires étrangères du 3 au 21 novembre 1794 dans le gouvernement de la Convention mais il  écrit au Comité qu'il ne peut accepter le poste. Le Comité de salut public le charge alors d'un travail sur la situation de la France vis-à-vis du Royaume des Deux-Siciles et de l'Espagne. En novembre 1795, il est nommé premier secrétaire de légation en Espagne mais, dénigrant l'ambassadeur, il est rappelé. Le 26 juillet 1796, il est nommé chargé d'affaires aux États-Unis et publie dans la foulée un pamphlet contre Lazare Carnot.
Il est nommé ministre des Affaires étrangères du 3 au 21 novembre 1794 dans le gouvernement de la Convention mais il  écrit au Comité qu'il ne peut accepter le poste. Le Comité de salut public le charge alors d'un travail sur la situation de la France vis-à-vis du Royaume des Deux-Siciles et de l'Espagne. En novembre 1795, il est nommé premier secrétaire de légation en Espagne mais, dénigrant l'ambassadeur, il est rappelé. Le 26 juillet 1796, il est nommé chargé d'affaires aux États-Unis et publie dans la foulée un pamphlet contre Lazare Carnot.


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En 1798 Mangourit se retrouve ensuite enfermé dans Ancône avec le général Jean-Charles Monnier lors du siège qui tourna au drame pour l'armée française : il est l'un des commissaires qui signent la reddition après 500 jours.
En 1798 Mangourit se retrouve ensuite enfermé dans Ancône avec le général Jean-Charles Monnier lors du siège qui tourna au drame pour l'armée française : il est l'un des commissaires qui signent la reddition après 500 jours.


Après avoir siégé à la commission des Émigrés, il refusa, sous l'Empire, le poste de vice-consul à Savannah. En 1814, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Après avoir siégé à la commission des Émigrés, il refusa, sous l'Empire, le poste de vice-consul à Savannah. Il relate en anglais des déplacements à Hanovre en 1803 et 1804. <ref> https://archive.org/details/travelsinhanove00manggoog </ref> En 1814, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Il fut ensuite un fervent apôtre de la franc-maçonnerie et fonda la Société des antiquaires de France.
Il fut ensuite un fervent apôtre de la franc-maçonnerie et fonda la Société des antiquaires de France.


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