Temple d'Isis

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Le temple d'Isis était un lieu de culte de Rennes de la déesse Isis avant sa christianisation aux premiers siècles de notre ère.

Albert Le Grand rappelle que ce temple a soulevé la vindicte d'au moins trois des premiers évêques de Rennes, successivement Maximinus, Suffrenius et Saint-Just : Suffrenius, autrement nommé Synchronius, fut évêque de Rennes après que Maximin se fut retiré, et commença à siéger l'an 67, la dernière du pontificat de Sainct-Pierre, la seconde année de la première persécution suscitée par l'empereur Néron contre l'Eglise, nonobstant laquelle il continua la conversion des Renais, ruina un temple dédié à la déesse Isis, situé hors de la ville (c'est le lieu où est de présent l'abbaye de Sainct-Georges.)[1], purgea la Tour qu'ils nommaient la Vision des Dieux, qui estait leur Panthéon (et c'est où de présent est la grosse horloge), et y fit un oratoire pour la commodité des fidelles dont le nombre allait croissant de jour à autre, lesquels il gouverna jusqu'à l'an 102 [2]. Saint-Just fut martyrisé et décapité en l'an 180 pour avoir retiré les idoles replacées dans ces lieux.

Notes et références

  1. Les mêmes sources donnaient pourtant comme emplacement de ce temple, les environs de la chapelle Notre-Dame de la Cité, près de la Porte Mordelaise. Voir la citation dans Civitas Rubra. En 1820, Régis Vaysse de Villiers, inspecteur des postes-relais, situe aussi le temple "parmi les restes de l'église Saint-Georges, l'église ne subsistant pas plus que le temple dont elle avait, dit-on, pris la place". Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle, par Etienne Maignen dans bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CXII - 2008.
  2. Extrait du Catalogue des évêques de Rennes cité par l'Abbé Guillotin de Corson dans son Pouillé historique, page. 33. Cet auteur émet cependant de fortes réserves sur l'historicité de ces éléments datant du 17e siècle.