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[[Fichier:Bidard_dormant.png|left|150px|thumb|M. Bidard endormi au bureau : impertinent dessin lithographié de Jules Buisson. (Musée de Bretazgne. N° d'inventaire : 939.0028.331)]]
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Maire de Rennes
===Homme politique, maire de Rennes===


(11 mars 1804, Rennes - 23 octobre 1877, Rennes)
(11 mars 1804, Rennes - 23 octobre 1877, Rennes)


Il est issu d’une famille de
Il est issu d’une famille de juristes. Son père, inspecteur des domaines du roi, fut député du Tiers-État de Rennes en 1788. Docteur en droit, avocat à la cour d’appel, il est substitut du procureur du roi à Rennes en 1830, puis substitut du procureur général près la cour d’appel en 1831. Professeur à la Faculté de droit l’année suivante, il en est le doyen de 1860 à 1867, année de sa retraite.
juristes. Son père, inspecteur des domaines du roi, fut député du Tiers-Etat de Rennes en 1788.
 
Docteur en droit, avocat à la cour d’appel, il est substitut du procureur du roi à Rennes en 1830,
Parallèlement, il se lança dans la politique, tenant de la cause catholique et royaliste. Élu député en 1848, il démissionne l’année suivante. Conseiller municipal de Rennes en 1865, il est maire  en octobre 1870, mais, hostile à la politique de Gambetta, il démissionne en janvier 1871. Maire de Rennes entre octobre 1870 et janvier 1871, son successeur sera [[Edgar Le Bastard]]. Élu à nouveau député d’Ille-et-Vilaine en février 1871, il siège au centre droit, mais ne se représente pas aux élections de 1876. Il était chevalier de la Légion d’honneur.
puis substitut du procureur général près la cour d’appel en 1831. Professeur à la
 
Faculté de droit l’année suivante, il en est le doyen de 1860 à 1867, année de sa retraite.
Employeur de l'empoisonneuse Hélène Jégado<ref>[[Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes]]</ref>, il est à l'origine de son arrestation et témoin important lors de son procès en décembre 1851.
Parallèlement, il se lança dans la politique, tenant de la cause
 
catholique et royaliste. Élu député en 1848, il démissionne l’année suivante. Conseiller
Il est le père de l'écrivaine Céline, Joséphine Bidard de la Noë, plus connue sous son nom d'auteure [[Paria Korigan]].
municipal de Rennes en 1865, il est maire  en octobre 1870, mais,
{{Citation|texte=''On peut voir au Musée de Rennes, dans l'intéressante galerie des illustrations contemporaines de la capitale bretonne, un portrait du personnage dont nous venons de retracer la carrière. C'est une lithographie de 1848, extraite d'une collection de figures consacrées aux représentants du peuple à l'Assemblée Constituante.
hostile à la politique de Gambetta, il démissionne en janvier 1871. Élu à nouveau député
 
d’Ille-et-Vilaine en février 1871, il siège au centre droit, mais ne se représente pas aux élections
''La ville de Rennes, qui sait glorifier ses illustres enfants, s'honorerait en donnant à une de ses rues le nom de son ancien maire de l'"Année Terrible".|auteur=Camille Le Mercier d'Erm<ref>[[rue Camille Le Mercier d'Erm]]</ref>, dans L'Ouest-Eclair|origine=N° du 24 octobre 1932, page 6|collecteur=Manu35|date=2020}}
de 1876. Il était chevalier de la Légion d’honneur.
Employeur de l'empoisonneuse Hélène Jégado <ref>[[Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes]]</ref> il est à l'origine de son arrestation et témoin important lors de son procès en décembre 1851. Maire de Rennes entre octobre 1870 et janvier 1871. Son successeur sera [[Edgar Le Bastard]].


===Références===
===Références===

Version actuelle datée du 19 février 2020 à 12:43


Théophile Bidard de la Noë
M. Bidard endormi au bureau : impertinent dessin lithographié de Jules Buisson. (Musée de Bretagne. N° d'inventaire : 939.0028.331)

Homme politique, maire de Rennes

(11 mars 1804, Rennes - 23 octobre 1877, Rennes)

Il est issu d’une famille de juristes. Son père, inspecteur des domaines du roi, fut député du Tiers-État de Rennes en 1788. Docteur en droit, avocat à la cour d’appel, il est substitut du procureur du roi à Rennes en 1830, puis substitut du procureur général près la cour d’appel en 1831. Professeur à la Faculté de droit l’année suivante, il en est le doyen de 1860 à 1867, année de sa retraite.

Parallèlement, il se lança dans la politique, tenant de la cause catholique et royaliste. Élu député en 1848, il démissionne l’année suivante. Conseiller municipal de Rennes en 1865, il est maire en octobre 1870, mais, hostile à la politique de Gambetta, il démissionne en janvier 1871. Maire de Rennes entre octobre 1870 et janvier 1871, son successeur sera Edgar Le Bastard. Élu à nouveau député d’Ille-et-Vilaine en février 1871, il siège au centre droit, mais ne se représente pas aux élections de 1876. Il était chevalier de la Légion d’honneur.

Employeur de l'empoisonneuse Hélène Jégado[1], il est à l'origine de son arrestation et témoin important lors de son procès en décembre 1851.

Il est le père de l'écrivaine Céline, Joséphine Bidard de la Noë, plus connue sous son nom d'auteure Paria Korigan.

« On peut voir au Musée de Rennes, dans l'intéressante galerie des illustrations contemporaines de la capitale bretonne, un portrait du personnage dont nous venons de retracer la carrière. C'est une lithographie de 1848, extraite d'une collection de figures consacrées aux représentants du peuple à l'Assemblée Constituante. La ville de Rennes, qui sait glorifier ses illustres enfants, s'honorerait en donnant à une de ses rues le nom de son ancien maire de l'"Année Terrible". »

— Camille Le Mercier d'Erm[2], dans L'Ouest-Eclair
Origine : N° du 24 octobre 1932, page 6 • Recueilli par Manu35 • 2020licence

Références