« Unité de Commandement des systèmes d'information et de communication de l'armée » : différence entre les versions

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Dans le cadre de la défense européenne l’école effectua des jumelages et des échanges de cadres et de stagiaires avec les écoles de transmissions allemande et britannique. Elle entretient des liens privilégiés avec les écoles de transmissions espagnole, italienne, américaine et hongroise. Elle accueille chaque année plus de 70 stagiaires originaires de pays amis de la France.
Dans le cadre de la défense européenne l’école effectua des jumelages et des échanges de cadres et de stagiaires avec les écoles de transmissions allemande et britannique. Elle entretient des liens privilégiés avec les écoles de transmissions espagnole, italienne, américaine et hongroise. Elle accueille chaque année plus de 70 stagiaires originaires de pays amis de la France.
En juillet 2016 l'école devient l''''unité de commandement des Systèmes d'information et de communication de l'armée de terre (COMSIC)'''. Une division emploi est transférée de Lille et, en 2017 une division opération de Douai, dans un but de rationalisation des effectifs. De plus, à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] (à la Maltière) arrive la 807e compagnie de transmission affectée à la cyberdéfense, unité d'une centaine d'hommes<ref> l'''École des  transmissions prend du galon''. Ouest-France 11 mai 2016</ref>.
En juillet 2016 l'école devient l''''unité de commandement des Systèmes d'information et de communication de l'armée de terre (COMSIC)'''. Une division emploi est transférée de Lille et, en 2017 une division opération de Douai, dans un but de rationalisation des effectifs. Le COMSIC comprend : la division Emploi (qui organise, gère et mène les études prospectives du domaine SIC), la division Opérations (planifie, prépare et conduit l’engagement opérationnel des unités et moyens SIC) et l’école des Transmissions (qui assure la formation des personnels civils et militaires dans les domaines SIC et guerre électronique).
 
De plus, à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] (à la Maltière) arrive la 807e compagnie de transmission affectée à la cyberdéfense, unité d'une centaine d'hommes<ref> l'''École des  transmissions prend du galon''. Ouest-France 11 mai 2016</ref>.


La '''DGA-MI,''' direction générale de l'armement, maîtrise de l'information, implantée de longue date à [[Bruz]] (1200 ingénieurs et techniciens) et l'École des transmissions de Cesson-Sévigné avec les nouvelles implantations font de l'agglomération rennaise une zone d'implantation essentielle à la Défense nationale.
La '''DGA-MI,''' direction générale de l'armement, maîtrise de l'information, implantée de longue date à [[Bruz]] (1200 ingénieurs et techniciens) et l'École des transmissions de Cesson-Sévigné avec les nouvelles implantations font de l'agglomération rennaise une zone d'implantation essentielle à la Défense nationale.

Version du 19 février 2018 à 19:16


L'École des transmissions de l'armée était arrivée de Pontoise à Cesson-Sévigné en 1973, inaugurée le 13 octobre par Pierre Messmer, premier ministre, dans des bâtiments construits à partir d'octobre 1971 sur 25 hectares aux buttes de Coësmes, pour former des sous-officiers et des officiers à l'électronique puis à l'informatique. Elle délivrait initialement un diplôme d'ingénieur. Le quartier reçoit le nom de Leschi, le général Marien Leschi ayant été un des fondateurs de la télévision française. En 1981 l'insigne de l'école prend les armes de Cesson-Sévigné.

Le 1er septembre 1994, l'école supérieure de l'électronique de l'armée (ESEAT) regroupait à Cesson-Sévigné et à Laval l'école d'application des transmissions de Montargis et l'école des sous-officiers d'active d'Agen. Depuis 2009, le nom était: École des transmissions qui entra, en 2013, dans le contexte de la cyberdéfense, avec un effectif de 600 permanents pour recevoir 3500 stagiaires par an [1]. Elle forme du personnel militaire et civil de l'armée de Terre, ainsi que des personnels des autres armées et du ministère de la défense dans les domaines des systèmes d'information et de communications (SIC) et du renseignement guerre électronique (RGE).

Dans le cadre de la défense européenne l’école effectua des jumelages et des échanges de cadres et de stagiaires avec les écoles de transmissions allemande et britannique. Elle entretient des liens privilégiés avec les écoles de transmissions espagnole, italienne, américaine et hongroise. Elle accueille chaque année plus de 70 stagiaires originaires de pays amis de la France. En juillet 2016 l'école devient l'unité de commandement des Systèmes d'information et de communication de l'armée de terre (COMSIC). Une division emploi est transférée de Lille et, en 2017 une division opération de Douai, dans un but de rationalisation des effectifs. Le COMSIC comprend : la division Emploi (qui organise, gère et mène les études prospectives du domaine SIC), la division Opérations (planifie, prépare et conduit l’engagement opérationnel des unités et moyens SIC) et l’école des Transmissions (qui assure la formation des personnels civils et militaires dans les domaines SIC et guerre électronique).

De plus, à Saint-Jacques-de-la-Lande (à la Maltière) arrive la 807e compagnie de transmission affectée à la cyberdéfense, unité d'une centaine d'hommes[2].

La DGA-MI, direction générale de l'armement, maîtrise de l'information, implantée de longue date à Bruz (1200 ingénieurs et techniciens) et l'École des transmissions de Cesson-Sévigné avec les nouvelles implantations font de l'agglomération rennaise une zone d'implantation essentielle à la Défense nationale.

Le musée des transmissions "Espace Ferrié" implanté à côté du COMSIC, offre aux visiteurs une intéressante présentation de l'évolution des transmissions dans les domaines militaire et civil.

Références

  1. Ouest-France, 7/8 octobre 2017
  2. l'École des transmissions prend du galon. Ouest-France 11 mai 2016

Lien interne

la DGA-MI