Zone d'emploi

Rennes est le coeur d'une vaste zone d'emploi qui porte son nom. Déterminée à partir de ce que les géographes appellent les migrations alternatives (entre foyers et lieux de travail), elle couvre toute la partie centrale du département, laissant sur ses bords les zones d'emploi de Fougères et de Vitré à l'est, celles de Redon et de Saint-Malo respectivement au sud-ouest et au nord, le reste de son périmètre étant en contact avec la zone d'emploi de Chateaubriand (Loire-Atlantique) au sud, celle de Ploërmel (Morbihan) à l'ouest et celle de Dinan (Côtes-d'Armor) au nord-ouest.

Les activités de la zone et la ville sont diversifiées avec une dominante du secteur tertiaire, le secteur secondaire étant représenté, alors que le secteur primaire domine dans les zones d'emploi limitrophes. Les plus importants employeurs industriel étaient selon les chiffres de 1989 : Citroën, Ouest-France, EDF-GDF, Bridel, Canon. Pour le tertiaire, les principaux employeurs sont les centres hospitaliers, la ville de Rennes, la SNCF, la Poste, l'éducation et les universités, la Société de transport Gautier, le Crédit Agricole, la Star, les Comptoirs Modernes.

Du point de vue du tourisme, Rennes est la seule partie de la Bretagne à cinq départements - littoral excepté -, à être fréquentée par plus de 200 estivants au km².

Population

La population de la zone s'est accrue de 40 000 habitants entre 1975 et 1982, et d'autant entre 1982 et 1990 (soit une année de plus et 6100 par an). Cet accroissement représente 81% de celui du département et 41% de celui de la région, mais peut être comparé au gain de 577 mille pour l'Île-de-France. Dans la plupart des communes, le gain résulte à la fois des migrations et du solde naturel, mais Rennes ne progresse que par l'excès des naissances sur les décès. (Source INSEE dans "Nous, Vous, Ille", nov. 1990.)

Sources

• Cartes 26, 27, 31, 47, 49, 52 de l'Atlas de Bretagne, publié par l'Institut culturel de Bretagne, 1990.