Émile Simon

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Ouest-Eclair 26 mai 1935

Émile Simon

Emile Simon autoportrait.png

Peintre

(28 février 1890, Rennes - 25 septembre 1976, Clohars-Fouesnant, Finistère)

Le père d'Émile Simon était ouvrier typographe et sa mère couturière. Élève à l’École des beaux-arts de Rennes, suivi par le Rennais Jules Ronsin[1], il obtient une bourse d’études qui lui permet d'entrer dans l’atelier de Fernand Cormon Wikipedia-logo-v2.svg à l'École des beaux-arts de Paris. Après sa mobilisation pendant la Première Guerre mondiale, il tombe gravement malade de la grippe espagnole en 1917, et est rapatrié à l’hôpital de Rennes. Il guérit, puis trouve en 1922 un emploi de professeur à l’École des beaux-arts de Nantes[2] dirigée par le rennais Emmanuel Fougerat Wikipedia-logo-v2.svg. Victime d’un accident de moto sur la route de Rennes, il perd l'œil gauche, mais cache son infirmité. Il puise son inspiration dans les paysages bretons et les habitants.

En mai 1935, il reçoit une médaille d’or au Salon des artistes français mais il n'atteindra pas la célébrité de son homonyme le peintre parisien Lucien Simon Wikipedia-logo-v2.svg, qui, installé à Sainte-Marine, a peint abondamment Bretonnes et Bretons. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, il vit à Nantes, mais peint en Cornouaille. La guerre lui inspire L’Alsace Meurtrie, tableau qui reçoit en 1970 la médaille d’honneur du Salon des artistes français. En 1943, il s’installe au manoir du Squividan à Clohars-Fouesnant (Finistère) avec l'artiste-peintre Madeleine Fié-Fieux et son mari. Après guerre, il est un an à Nantes comme directeur de l’École des Beaux-Arts puis s’installe définitivement au Squividan en 1947. Il peint Vitré[3], Josselin[4], Vannes, Tréguier, Dinan[5], Quimper[6], ces villes anciennes qui l’ont charmé. Il fixe les paysages du Finistère[7] avec Guissény, Porspoder, Camaret, Douarnenez[8], Pont-Croix, Audierne[9] et Penmarc'h[10], mais aussi Auray et ses environs, Saint-Goustan. Sans soucis financiers grâce à ses amis Fié-Fieux, il garde ses tableaux, tous restés au Squividan. En 1970, une attaque d’hémiplégie l'oblige à peindre de la main gauche. Il meurt au manoir de Squividan devenu propriété du Département du Finistère.

Notes et références