« Place Hyacinthe Perrin » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Voie de Rennes|Perrin]]
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La place Hyacinthe Perrin, inaugurée le 30 mai 2007, se situe en rive est  de la [[rue Bigot de Préameneu]], devant l' [[église Sainte-Thérèse]].
La place Hyacinthe Perrin, inaugurée le 30 mai 2007, se situe en rive est  de la [[rue Bigot de Préameneu]], devant l'[[église Sainte-Thérèse]].
Elle est ainsi dénommée en hommage à :
Elle est ainsi dénommée en hommage à :


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Le 7 Décembre 1908, Hyacinthe Perrin épouse Marguerite Gascoin, fille d'un notaire de Laval, le couple aura 9 enfants.
Le 7 Décembre 1908, Hyacinthe Perrin épouse Marguerite Gascoin, fille d'un notaire de Laval, le couple aura 9 enfants.
En 1911, le couple s'installe dans l'Hôtel particulier que Hyacinthe Perrin vient de terminer entre la Rue de la Borderie et la Rue Lesage, où il installe l'agence. De 1906 à 1913, il est secrétaire de la Société Régionale des Architectes d'Ille-et-Vilaine.
En 1911, le couple s'installe dans l'hôtel particulier que Hyacinthe Perrin vient de terminer entre la Rue de la Borderie et la Rue Lesage, où il installe l'agence. De 1906 à 1913, il est secrétaire de la Société Régionale des Architectes d'Ille-et-Vilaine.


Son style moderne et rationaliste est teinté d'Art nouveau et de régionalisme et s'oppose à l’ornementation, privilégiant la lecture de la fonction. Ses compositions  sont constituées de masses simples, articulées, dans un jeu de volumes, souvent pyramidal. Il accorde une attention particulière à la ventilation des bâtiments et fait entrer la lumière. Sa résidence-agence en 1909-1911, à l'angle de la [[rue Lesage]] et de la [[rue de La Borderie]] à Rennes était considérée à l'époque comme la plus moderne de la ville.
Son style moderne et rationaliste est teinté d'Art nouveau et de régionalisme et s'oppose à l’ornementation, privilégiant la lecture de la fonction. Ses compositions  sont constituées de masses simples, articulées, dans un jeu de volumes, souvent pyramidal. Il accorde une attention particulière à la ventilation des bâtiments et fait entrer la lumière. Sa résidence-agence en 1909-1911, à l'angle de la [[rue Lesage]] et de la [[rue de La Borderie]] à Rennes était considérée à l'époque comme la plus moderne de la ville.
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Il réalisa en 1932, deux beaux immeubles art-déco à Rennes, 2 [[rue de Vincennes]] et 3 [[rue de Robien]]. En 1933, il conçut pour l'hôtel-restaurant [[Le Coq-Gadby]] à Rennes, la salle des fêtes avec décor intérieur en style art-déco.
Il réalisa en 1932, deux beaux immeubles art-déco à Rennes, 2 [[rue de Vincennes]] et 3 [[rue de Robien]]. En 1933, il conçut pour l'hôtel-restaurant [[Le Coq-Gadby]] à Rennes, la salle des fêtes avec décor intérieur en style art-déco.
En 1939, il conçut la stèle funéraire de Mgr Mignen, archevêque de Rennes, dans la [[cathédrale Saint-Pierre]].


En 1939, il conçut la stèle funéraire de Mgr Mignen, archevêque de Rennes, dans la [[cathédrale Saint-Pierre]]. Il est l'auteur de l'[[École Jeanne-d'Arc]] en 1953 et est à l'origine de l'importante campagne de travaux de l' [[église Sainte-Jeanne-d'Arc]], achevée en 1955.  
Durant la seconde guerre mondiale, l'habitation de hôtel particulier est réquisitionnée par l'armée d'occupation et transformée en casino, les bureaux continuent de fonctionner au ralenti. Le préfet d'Ille-et-Vilaine propose à Hyacinthe Perrin de construire une prison à Saint-Malo et de prendre le poste d'Architecte du département, ce qu'il refuse catégoriquement. En 1942, il est inscrit dans l'Ordo du diocèse de Rennes (sorte d'annuaire avec notices sur des personnages du diocèse), en remplacement de Paul Banéat, magistrat, historien, auteur du livre Le Vieux Rennes et de Le Département de l'Ille-et-Vilaine, devenu Conservateur du Musée Archéologique de Rennes et décédé cette même année.


Durant la seconde guerre mondiale, l'habitation de Hôtel particulier est réquisitionnée par l'armée d'occupation et transformée en casino, les bureaux continuent de fonctionner au ralenti. Le préfet d'Ille-et-Vilaine propose à Hyacinthe Perrin de construire une prison à Saint-Malo et de prendre le poste d'Architecte du département, ce qu'il refuse catégoriquement. En 1942, il est inscrit dans l'Ordo du diocèse de Rennes (sorte d'annuaire avec notices sur des personnages du diocèse), en remplacement de Paul Banéat, magistrat, historien, auteur du livre Le Vieux Rennes et de Le Département de l'Ille-et-Vilaine, devenu Conservateur du Musée Archéologique de Rennes et décédé cette même année.
A partir de 1945, il reprend ses activités. Il est l'auteur de l'[[École Jeanne-d'Arc]] en 1953 et est à l'origine de l'importante campagne de travaux de l' [[église Sainte-Jeanne-d'Arc]], rue Danton, achevée en 1955 - cette église néo-byzantine conçue par l'architecte Arthur Régnault dont la construction commencée en 1914, s'arrête inachevée en 1924. Il y refait la nef, un transept, le chœur et la dote d'un grand clocher. Ce projet transforme complètement l'église dans un style moderne.
 
A partir de 1945, il reprend ses activités et en 1953, Hyacinthe Perrin reprend la construction de l'église Jeanne-d'Arc, rue Danton. Cette église néo-byzantine conçue par l'architecte Arthur Régnault dont la construction commencée en 1914, s'arrête inachevée en 1924. Il y refait la nef, un transept, le cœur et la dote d'un grand clocher. Ce projet transforme complètement l'église dans un style moderne.


En 1960, à 82 ans il cesse son activité. Il décède, le 10 Août 1965, dans sa propriété de Saint-Suliac et est inhumé le lendemain au cimetière de l'Est à Rennes.
En 1960, à 82 ans il cesse son activité. Il décède, le 10 Août 1965, dans sa propriété de Saint-Suliac et est inhumé le lendemain au cimetière de l'Est à Rennes.


En raison de son dévouement et des nombreux travaux effectués pour l'église, il est promu Chevalier de l'Ordre pontifical de Saint-Sylvestre, à l'occasion de ses noces d'or, le 17 juin 1958, avec une bénédiction papale.
En raison de son dévouement et des nombreux travaux effectués pour l'Eglise, il est promu Chevalier de l'Ordre pontifical de Saint-Sylvestre, à l'occasion de ses noces d'or, le 17 juin 1958, avec une bénédiction papale.


Il est le père d'[[Yves Perrin]], lui-même architecte, qui a marqué le paysage rennais notamment dans le domaine de l'architecture religieuse.
Il est le père d'[[Yves Perrin]], lui-même architecte, qui a marqué le paysage rennais notamment dans le domaine de l'architecture religieuse.
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