« Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche » : différence entre les versions

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===Juin et juillet 1944===
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La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie de DCA œuvrant à tir tendu.<ref> [[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande.
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie de DCA œuvrant à tir tendu.<ref> [[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande.
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|200px|tight|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|200px|tight|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco''====
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====


La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et  Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des  capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D,  et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général.  Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance.  Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine  Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref>
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et  Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des  capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D,  et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général.  Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance.  Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine  Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref>
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===Références===
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