« Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 15 : Ligne 15 :
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref>  
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref>  


À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon  390 du camp Maria (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries  mixte de DCA de l'unité  451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. ET, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar". <ref> ''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>  Le colonel Eugen Koenig  dispose donc de ces deux bataillons  s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France''  Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref> ''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008  
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon  390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries  mixte de DCA de l'unité  451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. ET, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar". <ref> ''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>  Le colonel Eugen Koenig  dispose donc de ces deux bataillons  s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France''  Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref> ''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref>
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division; (''de Wikimedia Commons'')]]
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division; (''de Wikimedia Commons'')]]


24 003

modifications

Menu de navigation