« Place du Calvaire » : différence entre les versions

Au 13e siècle, s'y tenait un marché aux bêtes. La place tient son nom depuis le 17e siècle de l'établissement des religieuses calvairiennes qui avaient d'abord géré une maison de santé dans ''l'hôtel d'Espinay'', [[rue des Dames]] en [[1657]], et qui s'installèrent dans ''l'hôtel de Cucé'' qui leur avait été donné en [[1671]], sur la place alors appelée ''place de la Grande-Pompe'', une fontaine publique, la principale de la ville, appelée ''pompe du Cartage'' y ayant été installée en [[1510]] et qui fonctionna jusqu'en 1595. Une citerne fut construite sur les Lices pour fournir de l'eau à cette pompe en manque et les miseurs  chargés de ce travail reçurent l'ordre d'apposer au sommet les armes de la Ville et du sieur de Monbarot.  <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.277. Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref>  L'[[hôtel de Cucé]] possédait une grande chapelle en forme de bâtiment ovale surmonté d'un dôme bulbe de même forme qui se terminait par une lanterne aplatie. Le 7 octobre 1662 un incendie qui dura quatre jours détruisit toutes les maisons du Cartage jusqu'à l'hôtel de Cucé.

Pendant la Révolution, s'y tinrent les fêtes décadaires et, en [[1792]], la place fut baptisée ''place de la Révolution'', les troupes y ayant rejoint la jeunesse rennaise en juillet 1789<ref>''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat, Larcher éd. - 1911</ref>[[Fichier:Le_cinema_omnia_en_feu.jpeg|360x360px|thumb| ''Ouest-Eclair'' du 13 avril 1931]].

En [[1909]], s'installe dans cette ancienne chapelle du couvent des Calvairiennes, le cinéma Omnia-Pathé, première salle de ce genre à Rennes (800 places). L'immeuble brûle le 12 avril [[1931]] et sera remplacé par un immeuble à appartements avec, en partie basse, le [[cinéma Le Royal]] (1400 places) <ref>[[Anciennes salles de cinéma]]</ref> auquel succéderont les salles du Gaumont jusque dans les années 1990.