« Rue Capitaine Maignan » : différence entre les versions

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(1882, Rennes - 27 novembre 1913, Aïn Galaka, Tchad)
(1882, Rennes - 27 novembre 1913, Aïn Galaka, Tchad)


Maurice Maignan est un ancien élève du [[lycée Émile Zola|Lycée]] de Rennes<ref>L'Ouest-Eclair du 25 juin 1914, page 4</ref> où il suit un cours préparatoire à l'école de Sant-Cyr<ref>La Dépêche Bretonne du 13 octobre 1900</ref>. Candidat n°35, il sort de l'école de Saint-Cyr en 1902.
Maurice Maignan est un ancien élève du [[lycée Émile Zola|Lycée]] de Rennes<ref>L'Ouest-Eclair du 25 juin 1914, page 4</ref> où il suit un cours préparatoire à l'école de Saint-Cyr<ref>La Dépêche Bretonne du 13 octobre 1900</ref>. Candidat n°35, il sort de l'école de Saint-Cyr en 1902.


Dans le cadre du partage colonial de l'Afrique entre Grande-Bretagne et France, le corps expéditionnaire français dut livrer bataille pour prendre les Zaouïas de Bir-Alali et d’Aïn-Galaka tenues par les Sénoussistes venus de la Libye. Par décret du 21 juin 1913 le port de la médaille coloniale avec agrafe "Afrique occidentale française" est accordé au personnel militaire indigène ayant pris part effectivement, du 13 mai au 7 juin, dans l'Assaba, aux opérations conduites par le lieutenant Maignan (combat de la passe de Gousas, le 25 mai) contre une bande de pillards. Il s'agit d'un épisode de la conquête du Tchad par la France. Le corps expéditionnaire français dut livrer batailles pour prendre les Zaouïas de Bir-Alali et d’Aïn-Galaka tenues par les Sénoussistes venus de la Libye. La résistance de ces derniers à la conquête coloniale française dura jusqu’en mai 1913. Les Français prennent, le 27 novembre 1913, la zaouïa (édifice religieux musulman) d'Aïn Galaka, fortifiée, victoire déterminante pour le contrôle du Borkou, en partie nord du Tchad, où une résistance des Senoussistes, "pillards irréductibles"<ref>L'Ouest-Eclair du 12 décembre 1913</ref>, s'oppose à eux. La bourgade est prise après bombardement au canon et combats de maison à maison. La résistance de ces derniers à la conquête coloniale française dura jusqu’en mai 1913. C'est lors de cette prise d'Aïn Galaka que trois français, le capitaine Maurice Maignan, affecté au 108ème Régiment d'Infanterie Territoriale, le lieutenant Berrier-Fontaine, et un adjudant, ainsi que douze tirailleurs, trouvèrent la mort, durant la {{w|campagne du Borkou et de l'Ennedi|conquête du Borkou-Ennedi- Tibesti}}<ref> ''Le Centre Africain français, Tchad, Borkou, Ennedi'', par Jean Ferrandi. éd. Charles-Lavauzelle - 1930</ref> en décembre 1913. Les sennoussistes perdent environ 130 hommes sur 200<ref>''La légende noire de la Sanûsiyya, une confrérie musulmane saharienne sous le regard français (1840-1930)'', par Jean-Louis Triaud; vol. 2 éd. Maison des Sciences de l'homme</ref>.
Dans le cadre du partage colonial de l'Afrique entre Grande-Bretagne et France, le corps expéditionnaire français dut livrer bataille pour prendre les Zaouïas de Bir-Alali et d’Aïn-Galaka tenues par les Sénoussistes venus de la Libye. Par décret du 21 juin 1913 le port de la médaille coloniale avec agrafe "Afrique occidentale française" est accordé au personnel militaire indigène ayant pris part effectivement, du 13 mai au 7 juin, dans l'Assaba, aux opérations conduites par le lieutenant Maignan (combat de la passe de Gousas, le 25 mai) contre une bande de pillards. Il s'agit d'un épisode de la conquête du Tchad par la France. Le corps expéditionnaire français dut livrer batailles pour prendre les Zaouïas de Bir-Alali et d’Aïn-Galaka tenues par les Sénoussistes venus de la Libye. La résistance de ces derniers à la conquête coloniale française dura jusqu’en mai 1913. Les Français prennent, le 27 novembre 1913, la zaouïa (édifice religieux musulman) d'Aïn Galaka, fortifiée, victoire déterminante pour le contrôle du Borkou, en partie nord du Tchad, où une résistance des Senoussistes, "pillards irréductibles"<ref>L'Ouest-Eclair du 12 décembre 1913</ref>, s'oppose à eux. La bourgade est prise après bombardement au canon et combats de maison à maison. La résistance de ces derniers à la conquête coloniale française dura jusqu’en mai 1913. C'est lors de cette prise d'Aïn Galaka que trois français, le capitaine Maurice Maignan, affecté au 108ème Régiment d'Infanterie Territoriale, le lieutenant Berrier-Fontaine, et un adjudant, ainsi que douze tirailleurs, trouvèrent la mort, durant la {{w|campagne du Borkou et de l'Ennedi|conquête du Borkou-Ennedi- Tibesti}}<ref> ''Le Centre Africain français, Tchad, Borkou, Ennedi'', par Jean Ferrandi. éd. Charles-Lavauzelle - 1930</ref> en décembre 1913. Les sennoussistes perdent environ 130 hommes sur 200<ref>''La légende noire de la Sanûsiyya, une confrérie musulmane saharienne sous le regard français (1840-1930)'', par Jean-Louis Triaud; vol. 2 éd. Maison des Sciences de l'homme</ref>.
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