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(Page créée avec « Catégorie:Faits divers 400px|center Ce dimanche 27 juillet 1902 pour lequel le temps s’annonce beau, Monsieur B, employé à la gare de Rennes, demeurant rue Armand Barbès à Rennes, décide de sortir ses quatre filles en proposant un pique-nique à la campagne, - et une partie de pêche pour lui- suggestion adoptée. De bonne heure la famille se dirige allègrement vers la gare distante d’un... ») |
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Les trois fillettes vont revenir mais sans leur aînée. Inquiet, monsieur B. laisse ses lignes et décide de faire le chemin vers la croix du Tertre, un trajet qu’il exécute sans voir sa fille qui ne répond pas à ses appels. Redescendant, il gagne un champ et y trouve sa fille, inerte et ensanglantée. Il appelle au secours et, la portant dans ses bras, il redescend jusqu’à la maison éclusière, appelant la venue d’un médecin. Un médecin de Saint-Germain, puis un autre de Melesse examinent la jeune fille couchée sur un lit, sans connaissance, font un premier pansement et ordonnent son transport par voiture à Rennes. | Les trois fillettes vont revenir mais sans leur aînée. Inquiet, monsieur B. laisse ses lignes et décide de faire le chemin vers la croix du Tertre, un trajet qu’il exécute sans voir sa fille qui ne répond pas à ses appels. Redescendant, il gagne un champ et y trouve sa fille, inerte et ensanglantée. Il appelle au secours et, la portant dans ses bras, il redescend jusqu’à la maison éclusière, appelant la venue d’un médecin. Un médecin de Saint-Germain, puis un autre de Melesse examinent la jeune fille couchée sur un lit, sans connaissance, font un premier pansement et ordonnent son transport par voiture à Rennes. | ||
Sur la description du jeune homme donnée par monsieur B. une voisine fait un rapprochement et se rend à la ferme de Flutz où est employé comme pâtre le jeune Jean Fourel qui va sur ses… 13 ans ! C’est un gaillard aux épaules larges, aux pieds chaussant une pointure 45. Il avait failli assommer une jeune fille à [[Betton]], et terrasser une autre à Melesse il y a deux mois mais celle-ci, vigoureuse, s’était dégagée en lui assénant deux gifles. On recommandait aux jeunes des environs d’éviter ce Jean Fourel. La femme réussit à le convaincre de la suivre jusqu’à la maison éclusière et Monsieur B qui le reconnaît tente de le faire avouer mais le costaud répond « Ce n’est pas ma ! ». Des enfants de Saint-Germain entourent et maintiennent Jean Fourel, en attendant les gendarmes de Saint-Aubin d’Aubigné. | Sur la description du jeune homme donnée par monsieur B. une voisine fait un rapprochement et se rend à la ferme de Flutz où est employé comme pâtre le jeune Jean Fourel qui va sur ses… 13 ans ! C’est un gaillard aux épaules larges, aux pieds chaussant une pointure 45. Il avait failli assommer une jeune fille à [[Betton]], et terrasser une autre à Melesse il y a deux mois mais celle-ci, vigoureuse, s’était dégagée en lui assénant deux gifles. On recommandait aux jeunes des environs d’éviter ce Jean Fourel. La femme réussit à le convaincre de la suivre jusqu’à la maison éclusière et Monsieur B qui le reconnaît tente de le faire avouer mais le costaud répond « Ce n’est pas ma ! ». Des enfants de Saint-Germain entourent et maintiennent Jean Fourel, en attendant les gendarmes de Saint-Aubin d’Aubigné. | ||
À la gendarmerie il persista à nier avoir cogné sur la jeune fille et lui avoir donné un coup de couteau qui a entamé une oreille. À Rennes, le docteur Perrin de la Touche fut chargé des constatations légales sur la jeune fille soignée par le Dr Leclerc et dont l‘état s’était amélioré. <ref>Ouest-Eclair , 29 et 30 juillet 1902</ref> Quant au jeune Fourel, il apparût qu’il était frustre et avait l’esprit dérangé et, le 14 janvier 1903, l’Ouest-Eclair annonçae le constat de l’aliénation mentale du jeune Fourel. | À la gendarmerie il persista à nier avoir cogné sur la jeune fille et lui avoir donné un coup de couteau qui a entamé une oreille. À Rennes, le docteur Perrin de la Touche fut chargé des constatations légales sur la jeune fille soignée par le Dr Leclerc et dont l‘état s’était amélioré. <ref>Ouest-Eclair , 29 et 30 juillet 1902</ref> Quant au jeune Fourel, il apparût qu’il était frustre et avait l’esprit dérangé et, le 14 janvier 1903, l’Ouest-Eclair annonçae le constat de l’aliénation mentale du jeune Fourel. L’[[asile de Saint-Méen]] devient le domicile du jeune de 13 ans. | ||
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