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Cette voie rend hommage à Léon Ricottier, animateur d'œuvres sociales (5 novembre 1865, Bourgueil, Indre-et-Loire - 13 septembre 1948, Rennes) | Cette voie rend hommage à Léon Ricottier, animateur d'œuvres sociales (5 novembre 1865, Bourgueil, Indre-et-Loire - 13 septembre 1948, Rennes) | ||
''L'avenir de la Mayenne'' du 22 mai 1892 mentionne en page 2 la publication du mariage de Léon Ricottier, 26 ans, négociant vivant rue de la Paix à Laval, avec Maria Clotilde Cornée, 20 ans, sans profession habitant à Cossé-le-Vivien. Ils se marient le 1er juin à Cossé-le-Vivien. L'acte de mariage<ref>Archives numérisées de la Mayenne</ref> nous apprend que Léon Ricottier est né le 5 novembre 1865 à Bourgueil (Indre-et-Loire), qu'il vit au n°7 rue de la Paix à Laval, qu'il est le fils d'un couple de propriétaires ; et que Maria Cornée est la fille d'un négociant. L'acte de naissance<ref>Archives numérisées d'Indre-et-Loire</ref> de Léon Ricottier indique qu'il est le 3ème garçon d'un père meunier et d'une mère sans profession ; on y trouve également la date et le lieu de son décès. | ''L'avenir de la Mayenne'' du 22 mai 1892 mentionne en page 2 la publication du mariage de Léon Ricottier, 26 ans, négociant vivant rue de la Paix à Laval, avec Maria Clotilde Cornée, 20 ans, sans profession habitant à Cossé-le-Vivien. Ils se marient le 1er juin à Cossé-le-Vivien. L'acte de mariage<ref>Archives numérisées de la Mayenne</ref> nous apprend que Léon Ricottier est né le 5 novembre 1865 à Bourgueil (Indre-et-Loire), qu'il vit au n°7 rue de la Paix à Laval, qu'il est le fils d'un couple de propriétaires ; et que Maria Cornée est la fille d'un négociant. L'acte de naissance<ref>Archives numérisées d'Indre-et-Loire</ref> de Léon Ricottier indique qu'il est le 3ème garçon d'un père meunier et d'une mère sans profession ; on y trouve également la date et le lieu de son décès. Les registres de recensement de la ville de Laval pour l'année 1896 le mentionnent comme épicier, vivant au 7 rue de la Paix avec sa femme, sans enfant, et hébergeant trois employés de 14 à 19 ans, ainsi qu'une domestique de 26 ans. Dans ceux de l'année 1901, il est listé comme marchand épicier, vit toujours avec sa femme, et leur fils Georges a 6 ans ; ils ont toujours la même domestique mais trois autres employés. | ||
Vers 1900 selon des extraits d'état-civil, Léon Ricotier (avec un seul T) serait là aussi connu comme négociant à Laval<ref>Selon Geneanet - https://gw.geneanet.org/leseverin?n=ricotier&oc=&p=leon</ref>. L'Ouest-Eclair du 23 août 1913 (page 5) annonce le succès de son fils Georges à l'examen d'entrée de l'école nationale d'agriculture de Rennes, en précisant que Léon Ricottier est "l'ancien négociant de la rue de la Paix" (à Laval). | Vers 1900 selon des extraits d'état-civil, Léon Ricotier (avec un seul T) serait là aussi connu comme négociant à Laval<ref>Selon Geneanet - https://gw.geneanet.org/leseverin?n=ricotier&oc=&p=leon</ref>. L'Ouest-Eclair du 23 août 1913 (page 5) annonce le succès de son fils Georges (qui a approximativement 18 ans) à l'examen d'entrée de l'école nationale d'agriculture de Rennes, en précisant que Léon Ricottier est "l'ancien négociant de la rue de la Paix" (à Laval). | ||
L'ensemble de ces informations permet de déterminer son arrivée à Rennes entre 1901 et 1913. | |||
Il semble que Léon Ricotier (là aussi avec un seul T) ait été désigné comme secrétaire général du comité central des secours de guerre lors de l'assemblée du 31 janvier 1919, lui qui était alors chargé de toutes les enquêtes concernant les allocations militaires depuis le début de la première guerre mondiale<ref>L'Ouest-Eclair du 4 février 1919, page 3</ref>. Ce comité devient le comité du cercle philanthropique en juillet 1919<ref>L'Ouest-Eclair du 8 juillet 1919, page 4</ref>. Son siège est situé au 6 [[rue Chicogné]] en 1919 et il a comme président l'adjoint au maire Oscar Leroux<ref>[[boulevard Oscar Leroux]]</ref>. A l'endroit où sont indiquées les professions il est déclaré comme "propriétaire à Rennes"<ref>L'Ouest-Eclair du 18 juillet 1919, page 4</ref>. | Il semble que Léon Ricotier (là aussi avec un seul T) ait été désigné comme secrétaire général du comité central des secours de guerre lors de l'assemblée du 31 janvier 1919, lui qui était alors chargé de toutes les enquêtes concernant les allocations militaires depuis le début de la première guerre mondiale<ref>L'Ouest-Eclair du 4 février 1919, page 3</ref>. Ce comité devient le comité du cercle philanthropique en juillet 1919<ref>L'Ouest-Eclair du 8 juillet 1919, page 4</ref>. Son siège est situé au 6 [[rue Chicogné]] en 1919 et il a comme président l'adjoint au maire Oscar Leroux<ref>[[boulevard Oscar Leroux]]</ref>. A l'endroit où sont indiquées les professions il est déclaré comme "propriétaire à Rennes"<ref>L'Ouest-Eclair du 18 juillet 1919, page 4</ref>. | ||
Sa femme, née le 9 mai 1872 à Cossé-le-Vivien, est décédée le 8 octobre 1962 à Rennes, tandis que leur fils Georges Léon Marie est né le 7 septembre 1894 à Laval et s'est marié à Rennes le 26 juillet 1920. Son père a signé son nom sur son acte de naissance avec un seul T. | |||
== Sur la carte == | == Sur la carte == | ||
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