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Son nom vient d'un des premiers évêques de Rennes et ''premier martyr de Bretagne''<ref>Vies des Saints de France, T. II, 162, cité par Guillotin de Corson</ref> en l'honneur duquel avait été nommée une chapelle édifiée dans ce secteur.
Son nom vient d'un des premiers évêques de Rennes et ''premier martyr de Bretagne''<ref>Vies des Saints de France, T. II, 162, cité par Guillotin de Corson</ref> en l'honneur duquel avait été nommée une chapelle édifiée dans ce secteur.


Extrait du Catalogue des Evêques de Rennes rédigée par [[Albert Le Grand]] :
Extrait du Catalogue des Evêques de Rennes rédigée par {{w|Albert Le Grand}} :


"S. Justus succèda au gouvernement de cette église (de Rennes), la mesme année [[163]] sous le pape Sainct Pie premier du nom, martyr, l'empereur Marc-Aurèle, Antonin Vérus et Lucius Commodus son frère, lequel suscita la quatriesme persécution contre les chrétiens, l'an 178, en laquelle ce prélat fut enveloppé ; car les payens ayans remis les idoles que ses prédécesseurs avaient ostez de la Tour des Dieux et du [[temple d'Isis]], ce sainct prélat, ne le pouvant endurer, les en reprint et leur prescha publiquement la foy de Jésus-Christ, à raison de quoy il fut appréhendé, et, ayant refusé d'adorer les idoles, après plusieurs tourments, on le mena hors la ville et y eut la tête tranchée, au lieu où il y a une chapelle de ce nom, dit Saint-Just, entre les monastères de Sainct-Melaine et des Carmelines. Il fut martyrisé l'an [[180]]"<ref>Citation tirée du ''Pouillé historique de l'archevêché'' de Rennes par l'abbé Guillotin de Corson, 1880, p. 35. Cet auteur émet cependant page 40 de fortes réserves sur l'historicité de ces éléments datant du 17e siècle.</ref>.
"S. Justus succèda au gouvernement de cette église (de Rennes), la mesme année [[163]] sous le pape Sainct Pie premier du nom, martyr, l'empereur Marc-Aurèle, Antonin Vérus et Lucius Commodus son frère, lequel suscita la quatriesme persécution contre les chrétiens, l'an 178, en laquelle ce prélat fut enveloppé ; car les payens ayans remis les idoles que ses prédécesseurs avaient ostez de la Tour des Dieux et du [[temple d'Isis]], ce sainct prélat, ne le pouvant endurer, les en reprint et leur prescha publiquement la foy de Jésus-Christ, à raison de quoy il fut appréhendé, et, ayant refusé d'adorer les idoles, après plusieurs tourments, on le mena hors la ville et y eut la tête tranchée, au lieu où il y a une chapelle de ce nom, dit Saint-Just, entre les monastères de Sainct-Melaine et des Carmelines. Il fut martyrisé l'an [[180]]"<ref>Citation tirée du ''Pouillé historique de l'archevêché'' de Rennes par l'abbé Guillotin de Corson, 1880, p. 35. Cet auteur émet cependant page 40 de fortes réserves sur l'historicité de ces éléments datant du 17e siècle.</ref>.