Square Charles Hercule de Keranflec'h

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Square de keranflec'h.png

Le square Charles Hercule de Keranflec'h, situé dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon, est perpendiculaire à la rue Andrée Récipon, à l'ouest et le square de Massouah, à l'est. Il comporte une petite voie bordée de pavillons. Il s'agit d'une ancienne partie du square de Massouah, qui a changé officiellement de nom par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 23 janvier 1989.

Ce nom rappelle :

Charles Hercule de Keranflec'h

Philosophe, écrivain

(4 février 1711, Callac, Morbihan - 28 février 1787 - Rosneven, Côtes-d'Armor)

Charles Hercule mène une vie de gentilhomme campagnard, consacrant ses loisirs à l’étude et l’écriture. Il aura une fille et un fils qui rejoindra la chouannerie sous le nom de La Douceur. Il décède au château de Rosneven et on l’inhume dans l’enfeu de Bodillio en l’église paroissiale de Pestivien.

À cinquante ans, en 1761, il fait paraître chez l’imprimeur rennais Vatar[1] son grand œuvre : L’hypothèse des petits tourbillons, justifiée par ses usages," où l’on fait voir que la physique, qui doit son commencement aux tourbillons, ne peut être mieux perfectionnée qu’en poussant le principe qui l’a fait naître". Trois années après, toujours chez Vatar, il publie un Essai sur la raison, "ou nouvelle manière de résoudre une des plus difficiles et des plus belles questions de la philosophie moderne" puis un Nouvel examen de la question de l’âme des bêtes qui renvoie au livre célèbre de son compatriote Bougeant (auquel il s’oppose : « Il fait agir Dieu comme agirait un imbécile ») et bien entendu aux affirmations de Descartes qu’il prône et développe, puis, c'est une Suite de l’essai sur la raison, une Dissertation sur les miracles (1773), des Observations sur le cartésianisme moderne, pour servir d’éclaircissement au livre de l’hypothèse des tourbillons (1774), l’Explication historique du livre de l’Apocalypse (1783). Disciple de Descartes et surtout de l’Oratorien Malebranche (l’Encyclopédie ne voudra voir que des rêveries sans substance dans l’œuvre de celui-ci !), il prend place dans le « camp » des philosophes sinon opposés aux Lumières au moins méfiants vis-à-vis d’elles. C’est aussi un devoir patriotique car, pour lui, nul doute, Descartes était breton et il écrit : « Toute la France doit s’intéresser à soutenir l’honneur de Descartes […], mais de toutes les parties du royaume, nulle ne doit montrer plus de sensibilité que cette province.

Sur la carte

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Références

Liens externes

http://centredhistoiredebretagne.com/un-hercule-breton-le-philosophe-charles-hercule-de-keranflec/

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