https://www.wiki-rennes.fr/api.php?action=feedcontributions&user=Stephanus&feedformat=atomWikiRennes - Contributions [fr]2024-03-29T02:09:30ZContributionsMediaWiki 1.39.2https://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86126Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T18:53:58Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
<br />
===Deux voix de Londres===<br />
<br />
Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français: Pierre Maillaud, homme de la Creuse, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier devient Pierre Bourdan, le second Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dans la 23e flottille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
[[Fichier:Jean_Marin.jpg|200px|leftt|thumb|Jean Marin, à l'époque de la libération]]<br />
Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
[[Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png|300px|left|thumb|Bourdan et Marin devant des soldats de la 2e DB le 1er août 1944 <ref> Brochure ''La deuxième division blindée entre dans la bataille'', p. 12</ref>]]<br />
<br />
===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> ''Petit bois pour un grand feu, mémoires'', p 390. Jean Marin. Fayard - 1994''</ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montrent saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
<br />
===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
<br />
Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
[[Fichier:Bourdan_%C3%A0_Londres.png|150px|right|thumb|Pierre Bourdan, à Londres]]<br />
Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
<br />
===Omerta sur un fiasco===<br />
<br />
L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, parus le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
<br />
Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! <ref> ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', p. 46, Pierre Bourdan. Éditions Pierre Trémois, Paris- 1er trimestre 1945</ref> Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est le fait d'une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche. <ref> ''L'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. Éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
<br />
===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86125Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T17:12:03Z<p>Stephanus : </p>
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<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
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===Deux voix de Londres===<br />
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Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français: Pierre Maillaud, homme de la Creuse, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier devient Pierre Bourdan, le second Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dans la 23e flottille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
[[Fichier:Jean_Marin.jpg|200px|leftt|thumb|Jean Marin, à l'époque de la libération]]<br />
Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
[[Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png|300px|left|thumb|Bourdan et Marin devant des soldats de la 2e DB le 1er août 1944 <ref> Brochure ''La deuxième division blindée entre dans la bataille'', p. 12</ref>]]<br />
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===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> ''Petit bois pour un grand feu, mémoires'', p 390. Jean Marin. Fayard - 1994''</ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montrent saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
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===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
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Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
[[Fichier:Bourdan_%C3%A0_Londres.png|150px|right|thumb|Pierre Bourdan, à Londres]]<br />
Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
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===Omerta sur un fiasco===<br />
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L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, parus le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
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Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! <ref> ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', p. 46, Pierre Bourdan. Éditions Pierre Trémois, Paris- 1er trimestre 1945</ref> Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est le fait d'une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche.<br />
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===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86124Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T17:06:01Z<p>Stephanus : </p>
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<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
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===Deux voix de Londres===<br />
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Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français : Pierre Maillaud, homme de la Creuse, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, correspondant qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier est Pierre Bourdan, le second est Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dansla 23e flotille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
[[Fichier:Jean_Marin.jpg|200px|leftt|thumb|Jean Marin, à l'époque de la libération]]<br />
Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
[[Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png|300px|left|thumb|Bourdan et Marin devant des soldats de la 2e DB le 1er août 1944 <ref> Brochure ''La deuxième division blindée entre dans la bataille'', p. 12</ref>]]<br />
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===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> ''Petit bois pour un grand feu, mémoires'', p 390. Jean Marin. Fayard - 1994''</ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montrent saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
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===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
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Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
[[Fichier:Bourdan_%C3%A0_Londres.png|150px|right|thumb|Pierre Bourdan, à Londres]]<br />
Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
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===Omerta sur un fiasco===<br />
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L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, parus le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
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Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! <ref> ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', p. 46, Pierre Bourdan. Éditions Pierre Trémois, Paris- 1er trimestre 1945</ref> Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est le fait d'une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche.<br />
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===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86123Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T16:52:56Z<p>Stephanus : photos</p>
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<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
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===Deux voix de Londres===<br />
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Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français : Pierre Maillaud, homme du sud, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, correspondant qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier est Pierre Bourdan, le second est Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dansla 23e flotille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
[[Fichier:Jean_Marin.jpg|200px|leftt|thumb|Jean Marin, à l'époque de la libération]]<br />
Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
[[Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png|300px|left|thumb|Bourdan et Marin devant des soldats de la 2e DB le 1er août 1944 <ref> Brochure ''La deuxième division blindée entre dans la bataille'', p. 12</ref>]]<br />
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===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> ''Petit bois pour un grand feu, mémoires'', p 390. Jean Marin. Fayard - 1994''</ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montrent saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
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===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
<br />
Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
[[Fichier:Bourdan_%C3%A0_Londres.png|150px|right|thumb|Pierre Bourdan, à Londres]]<br />
Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
<br />
===Omerta sur un fiasco===<br />
<br />
L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, parus le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
<br />
Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! <ref> ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', p. 46, Pierre Bourdan. Éditions Pierre Trémois, Paris- 1er trimestre 1945</ref> Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est le fait d'une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche.<br />
<br />
===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Fichier:Bourdan_%C3%A0_Londres.png&diff=86122Fichier:Bourdan à Londres.png2024-03-28T16:46:55Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86120Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T14:42:05Z<p>Stephanus : /* Omerta sur un fiasco */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
<br />
===Deux voix de Londres===<br />
<br />
Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français : Pierre Maillaud, homme du sud, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, correspondant qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier est Pierre Bourdan, le second est Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dansla 23e flotille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
<br />
Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
[[Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png|300px|right|thumb|Bourdan et Marin devant des soldats de la 2e DB le 1er août 1944 <ref> Brochure ''La deuxième division blindée entre dans la bataille'', p. 12</ref>]]<br />
<br />
===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> ''Petit bois pour un grand feu, mémoires'', p 390. Jean Marin. Fayard - 1994''</ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montrent saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
<br />
===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
<br />
Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
<br />
Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
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===Omerta sur un fiasco===<br />
<br />
L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, parus le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
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Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! <ref> ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', p. 46, Pierre Bourdan. Éditions Pierre Trémois, Paris- 1er trimestre 1945</ref> Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est le fait d'une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche.<br />
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===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86119Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T14:37:04Z<p>Stephanus : /* Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
<br />
===Deux voix de Londres===<br />
<br />
Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français : Pierre Maillaud, homme du sud, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, correspondant qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier est Pierre Bourdan, le second est Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dansla 23e flotille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
<br />
Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
[[Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png|300px|right|thumb|Bourdan et Marin devant des soldats de la 2e DB le 1er août 1944 <ref> Brochure ''La deuxième division blindée entre dans la bataille'', p. 12</ref>]]<br />
<br />
===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> ''Petit bois pour un grand feu, mémoires'', p 390. Jean Marin. Fayard - 1994''</ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montrent saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
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===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
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Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
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Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
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===Omerta sur un fiasco===<br />
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L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, parus le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
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Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! <ref> ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', p. 46, Pierre Bourdan. Éditions Pierre Trémois, Paris- 1er trimestre 1945</ref> Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est la fait d'une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche.<br />
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===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86118Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T12:08:58Z<p>Stephanus : /* Omerta sur un fiasco */</p>
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<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
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===Deux voix de Londres===<br />
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Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français : Pierre Maillaud, homme du sud, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, correspondant qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier est Pierre Bourdan, le second est Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dansla 23e flotille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
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Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
[[Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png|300px|right|thumb|Bourdan et Marin devant des soldats de la 2e DB le 1er août 1944 <ref> Brochure ''La deuxième division blindée entre dans la bataille'', p. 12</ref>]]<br />
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===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> ''Petit bois pour un grand feu, mémoires'', p 390. Jean Marin. Fayard - 1994''</ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montre saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
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===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
<br />
Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
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Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
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===Omerta sur un fiasco===<br />
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L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, parus le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
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Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! <ref> ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', p. 46, Pierre Bourdan. Éditions Pierre Trémois, Paris- 1er trimestre 1945</ref> Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est la fait d'une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche.<br />
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===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86117Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T12:07:24Z<p>Stephanus : </p>
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<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
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===Deux voix de Londres===<br />
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Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français : Pierre Maillaud, homme du sud, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, correspondant qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier est Pierre Bourdan, le second est Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dansla 23e flotille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
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Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
[[Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png|300px|right|thumb|Bourdan et Marin devant des soldats de la 2e DB le 1er août 1944 <ref> Brochure ''La deuxième division blindée entre dans la bataille'', p. 12</ref>]]<br />
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===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> ''Petit bois pour un grand feu, mémoires'', p 390. Jean Marin. Fayard - 1994''</ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montre saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
<br />
===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
<br />
Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
<br />
Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
<br />
===Omerta sur un fiasco===<br />
<br />
L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, paru le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
<br />
Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! <ref> ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', p. 46, Pierre Bourdan. Éditions Pierre Trémois, Paris- 1er trimestre 1945</ref> Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est la fait d'une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche.<br />
<br />
===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=FestnBreizh2&diff=86116FestnBreizh22024-03-28T11:55:28Z<p>Stephanus : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:FnB1_2010.jpg|vignette|redresse=1|1ere affiche de Fest'n Breizh]]<br />
Le premier [[Fest'n Breizh]] a été inauguré le 26 février 2010. Le fest-noz s'est tenu à la salle de la Cité de Rennes pour une entrée à 3€. L'événement a été inventé et piloté par Marina Noël-Poisbleaud alors étudiante en DUT Carrières Sociales de l'[[L'Université de Rennes 1 devenue Université de Rennes|Université de Rennes 1]]. Ce projet Fest'n Breizh constitue alors son projet de fin d'études.<br />
<br />
[[Fichier:BlainLeyzour+missblue.png|vignette|redresse=1|A l'affiche : Blain/Leyzour (en haut), Miss Blue (en bas)]]<br />
<br />
==Groupes à l'affiche==<br />
<big><br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/3320/Blain%2BLeyzour Blain/Leyzour]<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/personne/5152/Blue+Miss Miss Blue]<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/3689/Hent Hent]<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/2779/Digresk Digresk]<br />
<br />
</big><br />
<br />
==Organisation==<br />
*Coordination : ??<br />
*Structures organisatrices : [[Grain de Sel]].<br />
*Associations partenaire : [[ASCREB (club de danse)|Ascreb]] (Initiation à la danse bretonne)<br />
<br />
==Lien==<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/evenement/22885/Fest+Noz+le+4+3+2010+%C3%A0+Rennes Lien Tamm Kreiz]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86115Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T11:53:48Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
<br />
===Deux voix de Londres===<br />
<br />
Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français : Pierre Maillaud, homme du sud, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, correspondant qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier est Pierre Bourdan, le second est Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dansla 23e flotille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
<br />
Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
[[Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png|300px|right|thumb|Bourdan et Marin devant des soldats de la 2e DB le 1er août 1944 <ref> Brochure ''La deuxième division blindée entre dans la bataille'', p. 12</ref>]]<br />
<br />
===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> Petit Bois pour un grand Feu, p. 390 </ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montre saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
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===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
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Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
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Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
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===Omerta sur un fiasco===<br />
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L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, paru le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
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Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est la fait d'une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche.<br />
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===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86114Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T11:45:14Z<p>Stephanus : </p>
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<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
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===Deux voix de Londres===<br />
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Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français : Pierre Maillaud, homme du sud, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, correspondant qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier est Pierre Bourdan, le second est Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dansla 23e flotille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
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Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
[[Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png|300px|right|thumb|Bourdan et Marin devant des soldats de la 2e DB le 1er août 1944]]<br />
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===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> Petit Bois pour un grand Feu, p. 390 </ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montre saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
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===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
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Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
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Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
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===Omerta sur un fiasco===<br />
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L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, paru le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
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Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est la fait d(une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août.<br />
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===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Fichier:Marin_er_Bourdan_au_d%C3%A9barquement_de_la_2e_DB.png&diff=86113Fichier:Marin er Bourdan au débarquement de la 2e DB.png2024-03-28T11:43:10Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Fichier:Bourdan_et_Marin_2e_DB.png&diff=86112Fichier:Bourdan et Marin 2e DB.png2024-03-28T11:31:16Z<p>Stephanus : </p>
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<div></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Deux_voix_de_Londres_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration_de_Rennes&diff=86111Deux voix de Londres à la libération de Rennes2024-03-28T10:53:46Z<p>Stephanus : Page créée avec « Catégorie:Seconde Guerre mondiale ===Deux voix de Londres=== Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français : Pierre Maillaud, homme du sud, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, correspondant qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées... »</p>
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<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
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===Deux voix de Londres===<br />
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Il ne s’agit pas de Britanniques mais de deux Français : Pierre Maillaud, homme du sud, journaliste à l’agence Havas qui est reçu par le général de Gaulle dès le 19 juin 1940, et Yves Morvan, ce géant Breton de 1,92 m, correspondant qui rejoint l’agence Havas à Londres. Tous deux, âgés alors de 31 ans, vont être des voix de la France Libre sur l’antenne de la BBC, écoutées par les Français dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».<br />
Ils ne sont connus que sous leurs pseudonymes pris à partir d’août: le premier est Pierre Bourdan, le second est Jean Marin. Celui-ci quitte l’émission en décembre 1943 pour la Marine, où il a le grade de lieutenant de vaisseau dansla 23e flotille de vedettes lance-torpilles des FNFL alors que Bourdan restera à la BBC jusqu’en juillet 1944.<br />
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Dès le 21 juin 1944, Jean Marin <ref>[[rue Jean Marin]]</ref> est en France, affecté à la MMLA (Mission militaire de liaison administrative) qui a pour mission de mettre en place, en contact étroit avec la Résistance, les institutions nouvelles de la France libérée telles que les avait définies le Gouvernement provisoire de la République alors que Pierre Bourdan obtient une accréditation de correspondant de guerre auprès de la 2e DB du général Leclerc qui débarque le 1er août alors qu’il a pu toucher le sol de France la veille au soir.<br />
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===Retrouvailles des deux voix et descente vers Rennes===<br />
La 2e DB ne devenant opérationnelle que le 8 août, Pierre Bourdan va en profiter pour suivre une idée fixe : descendre vers la Bretagne et entrer le premier dans la première grande ville qui sera libérée : Rennes. Et ce matin du 1er août, il va retrouver son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français », Jean Marin.<br />
Celui-ci accompagne la 4e division blindée du général Wood <ref>[[Square Général John S. Wood]]</ref> qui, après avoir conquis Avranches à grand peine, par le pont de Pontaubault non détruit a percé et va s’engouffrer en Bretagne. Le 1er août de bonne heure, Jean Marin, à bord d’un véhicule amphibie que les Américains appellent un duck, a remonté quelque 80 km du Cotentin <ref> Petit Bois pour un grand Feu, p. 390 </ref> de Granville jusqu’à Saint-Martin-de-Vareville, nommée Utah Beach lors du débarquement des Alliés le 6 juin. Une photo de la revue Accord (n° 9, p.-) et un film <ref> https://www.dday-overlord com/mediatheque/video/utah-beach/leclerc </ref>, le montre saluant des soldats de la 2e DB massés à l’entrée d’un transport de troupe dont ils vont bientôt débarquer. Et à côté de lui se tient sur le duck, un homme en treillis, qui parait petit à côté du grand Jean Marin. Il y a tout lieu d’y voir Pierre Bourdan (1,68 m) qui, de façon impromptue ou organisée, a retrouvé sur place son collègue de l’émission « Les Français parlent aux Français » pour aller au devant des gars de la 2e DB.<br />
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===Tentatives d’entrer dans Rennes===<br />
Ensemble ils vont descendre jusqu’à Saint-Aubin d’Aubigné où Jean Marin, repéré est applaudi autant, voire plus que les Américains; une photo l’y montre haranguant les villageois. Le premier numéro du journal Ouest-France relate l’accueil chaleureux qui lui est fait.<br />
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Tel n’est pas le cas de Pierre Bourdan qui n’est pas repéré et qui poursuit son but : entrer dans Rennes. Aussi est-il dans le convoi du fer de lance de la 4e division blindée de Wood qui poursuit sa descente sans arrêt jusqu’à Betton. Parlant couramment anglais il va se faire interprète du colonel Bruce C. Clarke qui, à bord d’une jeep, descend vers les abords de la ville à la tête de chars Sherman des 35e et 37e bataillons et de semi-chenillés du 10e bataillon d’infanterie blindée. Malgré les recommandations réitérées d’éviter la batterie de DCA allemande installée à droite en arrière de la route qui lui sont données par un jeune homme, le colonel va avoir un entretien avec le chef de la batterie mixte de DCA allemande forte de 6 canons de 88 mm et de 2 canons de 20 mm et le combat qui s’ensuivra après le refus allemand de se rendre, sera un échec sanglant pour le fer de lance américain, qui se repliera. <ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref> <br />
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Le 2 août, avec les correspondants Rabache et Gosset, Bourdan, têtu , essaie, sur le même trajet, d’entrer dans Rennes et les trois sont faits prisonniers, laissant la 302 Peugeot qui les transportait au bord de la route. Ils seront dirigés à pied sous escorte à travers Rennes jusqu’au camp de la Marne, route de Redon , et embarqués, à l’aube du 3 août, dans un train emportant des résistants et résistantes et des prisonniers alliés vers l’est. Ils réussiront à s’évader de ce train dit « de Langeais » Quant à Jean Marin, après une tentative avortée d’avancer vers Rennes, le 2 au soir, au cours de laquelle il verra la voiture abandonnée, il entrera dans Rennes, parmi les premiers, au matin du 4 août, jour de la [[libération de Rennes]], par la rue de Fougères et, acclamé par les Rennais , poursuivra sa mission de prise en charge des imprimeries et de la radio.<br />
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===Omerta sur un fiasco===<br />
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L’entrevue et le combat de Maison-Blanche sont escamotés par la presse alliée, à l’exception de propos du colonel américain, paru le 4 août dans le ''New-York Times'' relatant sa peur, immobilisé, avec les occupants de la jeep, dans un fossé sous le feu ennemi .<br />
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.<br />
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Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est la fait d(une autocensure et probablement aussi de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août.<br />
<br />
===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rue_Jean_Marin&diff=86110Rue Jean Marin2024-03-28T10:32:17Z<p>Stephanus : /* Jean Marin */</p>
<hr />
<div>La '''rue Jean Marin''' est une petite voie de Rennes branchée sur la rive nord de l'[[avenue des Monts d'Arrée]] dans le quartier de la [[Bellangerais]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 1 avril 1996, soit moins d'un an après le décès d'une des figures bretonne de la Résistance les plus marquantes.<br />
<br />
Elle porte ce nom en mémoire de :<br />
<br />
== Jean Marin ==<br />
[[Fichier:Jean_Marin.jpg|200px|right|thumb|Jean Marin, à l'époque de la libération]]<br />
[[Fichier:Jean_Marin_%C3%A0_rennes.png|200px|left|thumb|Jean Marin à Rennes, le 4 août 1944, derrière lui Maurice Schumann]]<br />
Résistant, combattant de la France Libre.<br />
[[Fichier:Harangue_de_J._Marin.png|300px|right|thumb|Jean Marin harangue les Rennais d'un balcon de la mairie, le 4 août]]<br />
<br />
(24 février 1909, Douarnenez - 3 juin 1995, Paris)<br />
<br />
De son vrai nom Yves Morvan, Jean Marin est un Breton de Douarnenez.<br />
<br />
Correspondant de presse à Londres en 1935, il est mobilisé sur place et versé dans la mission d'information franco-britannique, détaché au service français de la BBC. Il est présent lors de l'enregistrement de l'appel du 18 juin et, impressionné par la personnalité de de Gaulle, décide de s'engager à ses côtés dans la Résistance<ref>http://www.letelegramme.fr/histoire/40-44-les-voix-bretonnes-de-radio-londres-06-07-2014-10246430.php</ref>, alors qu'il est correspondant pour l'agence Havas à Londres depuis un an. Il fût, jusqu'en 1943, l'une des voix de la France libre sur l'antenne de la BBC, dans l'émission écoutée clandestinement de l'autre côté de la Manche, « Les Français parlent aux Français ». En mai 1943, il entre dans la Marine des Forces françaises libres. A la mi-juin 1944, il est en Normandie. Au matin du 4 août 1944, chargé de prendre le contrôle des médias, à l'aube de la [[libération de Rennes]] il est le premier Français libre à entrer dans Rennes par la [[rue de Fougères]] avec les troupes du 13e régiment d'infanterie américaine pour la [[Libération de Rennes]]. Ce grand (1,92m) Français, en uniforme de lieutenant de vaisseau, à bord d'une jeep à fanion tricolore qu'il laisse pour un vélo afin d'entrer plus vite, vient s'assurer de la prise en charge de ''Radio Bretagne'' et de la création du quotidien [[Ouest-France]] à la place de l'[[Ouest-Eclair]]. <ref> ''1er-4 août 1944:L'étrange libération de Rennes''. Étienne Maignen. Éd. Yellow Concept. Saint-Suliac - 2017</ref> Puis il intègre la deuxième division blindée du général Leclerc qui libère Paris le 25 août. <br />
<br />
Après un passage au quotidien ''Les Nouvelles du matin'', il arrive à l'AFP comme directeur général. Jean Marin, l'un des artisans du statut qui donne son autonomie à l'AFP (loi du 10 janvier 1957), est élu président de l'Agence en 1957. Incarnant l'esprit d'indépendance de l'AFP et très apprécié pour son sens journalistique, il sera réélu tous les trois ans jusqu'en 1975. Il quitte ensuite le journalisme pour travailler dans la publicité, chez Publicis, puis Havas. Le 4 août 1994, il est à Rennes pour la célébration du 50e anniversaire de la libération de la capitale bretonne.<br />
<br />
Il a raconté sa vie dans son livre "Petit bois pour un grand feu" - 1994 Ed. Fayard.<br />
<br />
== Sur la carte ==<br />
{{#display_points: Rue Jean Marin, Rennes |width=450|zoom=14}}<br />
<br />
== Note et références == <br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Voie de Rennes|Marin]][[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]][[Catégorie:Voie portant le nom d'une figure de la Résistance|Marin]][[Catégorie:Rue de Rennes|Marin]]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Quartier_Saint-H%C3%A9lier_:_souvenirs_d%27habitants&diff=86104Quartier Saint-Hélier : souvenirs d'habitants2024-03-26T16:37:00Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>Dans le cadre de la [[Caravane des quartiers]] Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin du 22 et 23 Mars 2013 nous avons organisé plusieurs ateliers mémoire avec les habitants.<br />
<br />
Les membres de l'association de quartier Laënnec, Saint-Hélier, Gares nous ont accueillis pour nous faire partager leurs souvenirs du [[quartier Saint-Hélier]].<br />
<br />
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<br />
<br />
Monique, ancienne agent de service à Notre-Dame de Lourdes, a vécu plusieurs années rue des Ateliers, actuellement une partie de la [[rue Saint-Hélier]], qui a été endommagée pendant la guerre. Cette rue existait jusqu'en 1953, elle a ensuite été supprimée pour créer le nouveau pont (construit en 1955). <br />
Elle a ensuite quitté le quartier pour s'installer [[rue Jules Simon]], puis [[rue Rabelais]], pour revenir en 2005 dans le quartier Laënnec.<br />
<br />
Elle se souvient des bâtiments qui existaient à l'époque, aujourd'hui disparus, tels que l'hôtel du ''Signe de la Croix'', ainsi que l'''Hôtel de la Guerche''. Mais aussi de [[l'Economique]], [[rue Monseigneur Duchesne]], qui a été bombardé en 1943 faisant de nombreuses victimes parmi ses employés. L'entreprise de transports Métraille se situait elle aussi dans cette rue.<br />
<br />
A l'angle de la [[rue Monseigneur Duchesne]] et auprès du ''Signe de la Croix'' il y avait des pompes à eau. Elles ont été retirées après la guerre car par la suite la plupart des immeubles étaient équipés de toilettes et d'eau potable mais uniquement au rez-de-chaussée.<br />
<br />
La communauté religieuse, toujours présente rue Saint-Hélier, avait des murs très hauts. Monique se souvient que ces murs intriguaient les enfants du quartier. Un jour en revenant de l'école avec une amie elles ont décidé de sonner à la porte. Au niveau du judas une tête de religieuse est apparue, puis elles ont pris la fuite. Cela arrivait très souvent aux religieuses d'être dérangées par des enfants.<br />
<br />
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<br />
<br />
Jean, normand d'origine, était comptable en bâtiment. Il connait bien le quartier car sa femme a tenu un commerce pendant 35 ans rue Saint-Hélier, à l'angle de la [[rue de la Crèche]]. On y vendait des vêtements féminins, de la marque Vitos. Jean observe avec nostalgie que certaines personnes portent encore les vêtements vendus par sa femme. <br />
<br />
Ils ont vécu une quinzaine d'années rue Saint-Hélier, leur fils est allé à l'école Saint-Hélier. A l'époque il y avait déjà plusieurs commerçants, notamment des cafés, mais aussi des épiceries et des commerces de proximité. L'association de quartier Laënnec, Saint-Hélier, Gares se situe dans une partie du quartier relativement récente, mais Jean s'y plaît bien, "''c'est assez vivant''". <br />
<br />
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<br />
<br />
Geneviève, elle aussi connait bien le quartier, mais elle se rappelle surtout les nombreux commerces présents dans les années 1930-1940. Son père était contremaître à l'entreprise Châtel, fabriquant de matériaux de construction.<br />
<br />
Dans le [[Boulevard Solférino]], on pouvait trouver d'un côté un marchand de peaux de bêtes, ou encore un représentant pour épicerie en gros, de l'autre côté un bâtiment appartenant à la SNCF.<br />
<br />
Le [[Boulevard Laënnec]] hébergeait un imprimeur, l'[[avenue Louis Barthou]] plusieurs épiceries, ainsi qu'une coiffeuse.<br />
<br />
<br />
« ''La rue Saint-Hélier était très commerçante et agréable'' », on y retrouvait d'un côté un marchand de cycle, la [[brasserie Graff]], une maison de retraite, mais aussi de nombreux cafés, boulangeries, épiceries, un cordonnier, un restaurant, un marchand de poisson, et un déménageur. Du côté droit il y avait un photographe, un encaveur qui mettaient des gros morceaux de bois pour descendre les fûts de cidre dans la cave, et encore des cafés.<br />
<br />
Au fond de l'[[impasse du Verger]] il y avait deux bateaux lavoirs. Elle évoque aussi celui situé impasse de la Crèche où sa mère lavait le linge.<br />
<br />
Geneviève se souvient elle aussi des pompes à eau sur le trottoir « quand j'allais à l'école souvent je tombais à cause de la glace. Il y en avait une à côté du cordonnier M. Louvel. »<br />
<br />
« ''La rue Saint-Hélier était très agréable, mais maintenant il y a moins de commerçants. Les nouveaux bâtiments vont peut-être redonner de l'activité et de la gaieté. S'il y avait des commerçants tout le long ce serait bien.'' »<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Quartier Saint-Hélier]]<br />
[[Catégorie:Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]]<br />
<br />
===lien interne===<br />
<references/><br />
[[rue Saint-Hélier]]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Occupation_-_Lib%C3%A9ration_-_Vezin_le_Coquet&diff=86101Occupation - Libération - Vezin le Coquet2024-03-26T10:49:27Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>[[Fichier:2_-_Papeterie_de_Bretagne.jpg|right|350x350px|thumb|Une enveloppe des papeteries de Bretagne]]<br />
Madeleine Pécoil vient d’avoir 12 ans quand un détachement de l’armée allemande, l’avant-garde d’une multitude de leurs représentants qui occuperont la France durant cinq années, fait son entrée, l'après midi du 18 juin dans [[Vezin-le-Coquet]] . Ce mois de Juin 1940, fut particulièrement ensoleillé et chaud. Les envahisseurs ont soif et pour entamer leur long séjour, apprennent la France tout d’abord à travers les cafés. Le petit village de Vezin-le-Coquet 650 habitants, est en mesure de répondre à cette exigence car il en compte bon nombre. On peut nommer celui de chez Letort, Bigot, Bouget, Touffet, Gallais et aussi le café Épicerie Saulnier-Pécoil situé au bout du bourg à gauche en direction du [[Le Rheu|Rheu]], intersection de la route de [[L'Hermitage]] à proximité de la grange de Pierre Fourché.<br />
<br />
C’est là que Madeleine, Henriette et Raphaël vivent avec leurs parents. Madeleine se distingue en présentant déjà un caractère volontaire et enjoué, elle est intéressée par tout ce qui l’entoure, elle aime communiquer et tout particulièrement pour ce qui est d’échanges épistolaires.<br />
<br />
Le café Saulnier-Pécoil ne fait pas exception, ainsi, à l'instar des autres débits de boissons, il est visité par quelques soldats Allemands qui entrent pour consommer. Derechef les vainqueurs (du moment) souhaitent faire croire qu’ils sont venus « en amis » ainsi l’un d’eux veut-il absolument serrer la main de Madeleine. Madeleine n’accepte pas cette main ostensiblement tendue vers elle. Elle recule autour de la grande table de la salle du café, refusant ce contact, poursuivie par le supposé nouvel ami de rencontre. Parmi le groupe d’Allemands présents, dans le café, l’un d’eux, s’exprimant en français, lui dit d’une manière ferme. « ''Serrez-lui la main avant qu’il ne se fâche »''. Contrainte et forcée, craignant une vilaine réaction de l’Allemand, Madeleine accepte alors cette main tendue et dit en la saisissant ''« C’est la première patte de cochon que je serre ce matin »''. Chacun rit alors et ceux qui n’ont pas compris aussi, le rire est communicatif. Comme monsieur Jourdain qui sans le savoir faisait de la prose, Madeleine, elle, faisait déjà de la résistance.<br />
<br />
Durant l’occupation le café Saulnier-Pécoil sera perquisitionné deux fois par les Allemands avec en prime une visite musclée de la milice. La grange de Pierre Fourché, celle des petits bals si prisés des Vezinois, jouxte le café Saulnier-Pécoil. C’est un endroit pratique pour cacher des résistants l’espace d’une nuit, à l’insu du propriétaire qui habite en haut du bourg. Pour ce type d’action, il est vital de n’avoir que peu de témoins. Les Allemands reniflent néanmoins autour et dans le café Saulnier-Pécoil, jusqu'à le perquisitionner. Ils sont venus en pleine nuit, obligeant les demoiselles Pécoil à se lever alors qu’elles rechignent à quitter leur lit. Au terme de la visite rien d’inquiétant n’est trouvé, pas même les drapeaux du front populaire, les documents qui s’y attachent et les tracts qui sont bien cachés dans le grenier. Sans doute cherchaient-ils uniquement des hommes.<br />
<br />
Madeleine est maintenant en âge de travailler. Elle a été embauchée à la papeterie de Bretagne route de Lorient. Même si le travail est parfois pénible, elle tient le coup. Elle s’y fait des camarades. Il y a Maria qui est conductrice de machine. Odette, Paulette, Simone et Yvette Le Moigne ''(Heureuse de quitter cet emploi devenu pour elle trop fatiguant)'', Denise Daugan, Louisette Guillot toujours ''« aussi diable »'', Henriette Monnier, Denise Leroy, Paulette ''(qui a quitté la papeterie pour être placée en ferme, où elle fait la cuisine et tire les vaches)''. Ne pas oublier, Maître Lecointre ''(qui mettait parfois des heures en bas)''. En juillet 1944 Papa Jules informe ces dames et demoiselles que les congés payés ne seront pas attribués à celles qui ne sont pas venues rejoindre leur poste de travail après le débarquement. Hem ! Il y a de la résistance dans l’air !!!<br />
<br />
<br />
[[Fichier:4_-_Madeleine_debout_au_centre._Abords_de_la_papeterie.jpg|left|350x350px|thumb|Aux abords de la papeterie, Madeleine debout au centre]]<br />
La papeterie de Bretagne est sous la direction de l’occupant. Ainsi le jour d’une visite de personnalités allemandes, toutes ces dames et demoiselles se sont entendues pour aligner à leur poste de travail trois petits papiers de couleur, bleu blanc rouge. Le mécontentement des visiteurs est visible. Cette provocation ne fut toutefois pas sanctionnée.<br />
<br />
Les soldats des régiments d’Afrique et d’Asie, qui combattent auprès de la France en 1940, ne seront pas envoyés en Allemagne après avoir été faits prisonniers, contrairement à leurs frères d’arme de la Métropole. Les Nazis ne veulent pas d’eux sur leur territoire. Ils craignent qu’ils contaminent leur pays en y introduisant des maladies tropicales. Ils craignent aussi qu’ils laissent à leurs femmes l’empreinte de leur passage, ce n’est pas bon pour ceux qui se proclament race supérieure.<br />
<br />
En 1941, certains de ces soldats originaires d’Afrique et d’Asie, prisonniers de guerre, sont internés et détenus dans le Frontstalag 133 D, celui du camp de la Marne à [[Rennes]]. Ils sont organisés, pour quelques-uns, en commando de travail pour être utilisés par l’Armée allemande notamment comme manutentionnaires. <ref>[[Les prisonniers coloniaux à Rennes]]</ref><br />
<br />
Chaque jour, un camion allemand, chargé de ces prisonniers de guerre africains, passe devant le café-épicerie Pécoil. Il se dirige vers le camp de subsistance de la Chévrie, route de L’Hermitage, qui sert de dépôt à l’armée allemande. Ce lieu avait déjà été utilisé par les Anglais avant 1940 et le sera par les Américains en 1944.<br />
<br />
L’arrivée du camion dans le bourg ne passe pas inaperçue des habitants et bien entendu des locataires du café Saulnier-Pécoil, c’est un passage obligé. Ce sont alors de grands saluts échangés accompagnés de paroles de réconfort. Les prisonniers de guerre espérant une amélioration de leur triste condition, sont à la recherche d’une marraine de guerre qui saurait peut-être leur apporter de petits colis de nourriture. Le camion ne s’arrête pas, même si les Allemands qui le conduisent restent indifférents aux manifestations de sympathie des Vezinois. Pour se faire connaître certains prisonniers jettent aux demoiselles des petits mots préparés au stalag sur lesquels ils ont écrit quelques lignes mais surtout leur adresse.<br />
<br />
<br />
Le séjour des Allemands se termine enfin dans notre région. La percée d’Avranches puis l’avance rapide des troupes anglo-américaines les obligent à battre en retraite. Il ne faut pas laisser traîner les bicyclettes. Nos fuyards les confisquent pour s’en retourner plus rapidement chez eux, moins fiers qu’à l’instant de leur arrivée. Les gens du village cachent préventivement leurs deux roues dans les champs de blé et vont pour la plupart passer leur dernière nuit d’occupation à l’abri dans les fossés du chemin vert où ils pensent être en sécurité. On ne sait jamais, le récent massacre exercé sur la population civile par les nazis à Oradour-sur-Glane, demeure bien présent dans les esprits.<br />
<br />
<br />
L’arrivée de nos libérateurs à Vezin-le-Coquet est un délire de joie. Beaucoup d’habitants du bourg sont déjà allés à leur rencontre à L’Hermitage et bénéficient de la primeur de goûter au bonheur de la liberté retrouvée.<br />
Finis le vert de gris et la tête baissée au passage de l’ennemi. Finis les contrôles arbitraires. Finie la crainte d’être pris dans une rafle. Vive les beaux uniformes biens coupés, d’une belle couleur d’un franc kaki. Finies les croix gammées et les croix noires, vive les magnifiques étoiles blanches cerclées peintes sur de jolis véhicules remplis de grands gaillards qui saluent avec un large sourire. Vive la croix de Lorraine, les trois couleurs arborées et la Marseillaise chantée sans crainte. Finis l’ombre sinistre de la milice et leurs massacres. Finie la peur au ventre qu’ils provoquaient. Finis les tirs de DCA. Finis aussi les bombardements qui ont tant fait de victimes et qui me faisaient si peur. Cet instant, d’une grande intensité émotionnelle, aussi fugace fut-il, marque pour beaucoup la rupture d’un état de cauchemar vers celui d’un renouveau de liberté et de paix.<br />
<br />
C’est la Libération ! Mot magique qui marquera pour longtemps une période heureuse de notre histoire. Ainsi, en ce mois d’août 1944, le café épicerie Pécoil, reçoit chaleureusement, après quatre années d’attente, une clientèle à qui Madeleine ne fera pas le coup de la patte de cochon. Des consignes émanant du QG US sont données, aux milliers de GIs au repos pour deux semaines dans de nombreux camps créés pour la circonstance autour de Vezin, de ne pas fréquenter les cafés. Pourtant malgré cela, le café épicerie Pécoil, sans probablement faire exception, reçoit régulièrement la visite de quelques militaires. Le capitaine Tessier qui parle couramment le français fait partie des habitués, il est cantonné au château de la Glestière. Il s’est autoproclamé neveu du propriétaire du château, puisque celui-ci se nomme tout comme lui TESSIER. Viennent tout aussi régulièrement Carl E. JOHNSON, Robert D. RANDOLPH, Russell LEWIS tous de la Chemical Company 60th et 64th, le Pvt Tony CASTELL 458th AAA AW et aussi Steven (Steve).<br />
[[Fichier:1_-_Marraine_de_guerre_Milisson.jpg|right|505x505px|thumb|Un des nombreux courriers]]<br />
Outre le repos dont ils ont grandement besoin après leur dure campagne qu’ils ont menée en Normandie, des spectacles sont organisés pour distraire cet effectif très important de militaires. Madeleine est invitée à celui notamment donné au bas du champ de Lebastard. Je me rappelle y être aussi présent auprès de mon copain de la Canon Company du 13th Inf Reg. Même si nous ne saisissons peu, sinon rien des conversations qui sont échangées sur le grand podium dressé en contrebas du pré, qui présente presque la forme d’un amphithéâtre, nous apprécions chansons et musique aux rythmes nouveaux. C’est l’occasion aussi pour les GI de distribuer des friandises aux spectateurs civils présents. Le spectacle est ouvert à tous. Qu’elle est belle cette liberté nouvellement retrouvée en compagnie de sympathiques amis !<br />
<br />
Musique, chansons et théâtre ne suffisent pas complètement au repos du guerrier. La présentation sur les planches de telles distractions n’exerce pas l’effet suffisant pour calmer ou modérer les ardeurs de tous ces jeunes militaires. Il manque l’ingrédient principal, l’indispensable récréation, celle de jeunes femmes. On note alors, qu’à Vezin, entre le café Bigot et la demeure de madame Bouget la couturière, s’est miraculeusement créé un lieu où d’aimables représentantes de la gent féminine, venues de Rennes, s’exercent contre rétribution, à redonner du courage à nos libérateurs pour leurs prochaines campagnes. Comme déjà précisé dans une des chroniques vezinoises, ce lieu n’a rien de légal, il n’est indiqué sur aucun plan, aussi les militaires qui ont connaissance de son existence sans en connaitre le lieu, errent la nuit dans le village en frappant à de nombreuses portes ou volets. Excédé par leurs continuelles visites nocturnes, le beau-père de Madeleine, un soir, leur verse sur la tête depuis l’étage, le contenu d’un pot de chambre déjà bien visité.<br />
<br />
Madeleine et Henriette refusent de mettre brusquement fin aux sympathiques contacts qu’elles ont établis avec quelques soldats devenus des amis. Leur départ est bien triste pour beaucoup d’entre nous, un grand vide se crée soudain dans notre petit village. Elles font promettre à leurs amis de leur écrire et promettent, elles aussi, de ne pas les laisser sans leur envoyer de leurs nouvelles. C’est ainsi que s’établit une correspondance entre les deux sœurs Pécoil et leurs camarades de la 60th et 64th Chemical Company. Certes ce ne fut pas une correspondance suivie mais, par exemple, Carl E.Johnson adressa à Madeleine plusieurs courriers.<br />
<br />
- '''Sur celui du 3 Novembre 1944''' : ''Il informe qu’il est en Hollande, qu’il « travaille » beaucoup et surtout la nuit. Dans le froid qu’il rencontre, il rêve à un bon feu de cheminée chez lui, aux USA. Que Robert (Randolph) est au lit après avoir reçu la lettre d’Henriette – Que Steve ne travaille pas aujourd'hui, il est au quartier Général. Il transmet ses salutations à toute la famille et la remercie pour leur chaleureux accueil à Vezin-le-Coquet.<br />
''<br />
<br />
- '''Celui du 6 Novembre 1945''' : ''Il est très heureux de recevoir une lettre de Madeleine, il pensait avoir été oublié ainsi que ses camarades, par toute la famille à qui il transmet ses amitiés sans oublier Bernard. Il est au camp Baltimore à Suippes. Après avoir quitté la Bretagne il est allé en Hollande – Allemagne – Luxembourg. En Allemagne il s’est rendu à Munich, Neu Beckum, Dahlenberg, Hanover… (et bien d’autre villes) pour donner une idée de mes déplacements durant cette guerre. Quand la guerre s’est terminée j’étais à Dahklenburg près du fleuve Elbe. De là j’ai été expédié à Marseille prendre le bateau pour retourner chez moi aux USA. Mais il a fallu que ma compagnie retourne au Luxembourg puis à Suippes. J’espère être chez moi pour Noël. Il me tarde de revoir ma mère mon père et mes sœurs. Russell et Jack ne sont plus dans ma compagnie, Randolph et Steve sont ici avec moi.'' <br />
<br />
Il termine sa lettre en français et ses quelques lignes sont émouvantes. ''Peut-être (écrit-il) nous allons chez nous d’ici mais je n’oubliez pas vous et votre famille. Vous êtes ma bien chère amie et vous a me donné beaucoup d’heures jolie. Écrivez-moi encore. Donnez mon sincère amitié à votre sœur, frère, mama, papa et le chien aussi. Excusez-moi pour mon français. C’est terrible, je sais.<br />
<br />
Mais encore une carte de Noël avec ces simples mots : Votre ami Carl''<br />
<br />
Le nombre de lettres évoquées ici reçues par Madeleine n’est pas exhaustif. <br />
<br />
[[Fichier:Courrier_à_Madeleine.jpg|centre|600x600px|thumb|Courrier à Madeleine]]<br />
<br />
<br />
<br />
Les fréquents déplacements de nos amis sont probablement dus au fait qu’ils appartiennent à une unité de décontamination. Les lieux qu’ils visitent correspondent à des régions où ont été installés, par les nazis, des camps de concentration.<br />
<br />
Madeleine relate quelques autres souvenirs de l’époque de l’Occupation. Elle évoque le tragique drame vécu par madame Simone Fourché de Vezin, née le 14 juin 1905 à Rennes I&V qui, séparée de son mari, vit à Rennes. Elle est installée chez sa belle-sœur madame Tullou, qui tient une épicerie, [[rue de Paris]]. Simone Fourché appartient avec la famille Tullou à un réseau de résistance et détient un poste radio émetteur récepteur. Elle est arrêtée le 12 avril 1943 à Rennes et déportée (Nuit et brouillard - Nacht und Nebel) en camp de concentration. Les prisonniers du camp où elle est détenue sont transférés dans d’autres camps au fur et à mesure de l’avancée des Alliés. C’est au cours d’un de ces transferts à pieds, sur une route, qu’elle est reconnue par un Vezinois, prisonnier de guerre français, Monsieur Frin, qui se trouve là au moment de son passage. Son attention est attirée par la chute sur la route de Madame Simone Fourché, quelqu’un la relevant. Extraordinaire concours qui fait se rencontrer deux personnes du même village, en un lieu aussi lointain, parmi cette foule de personnes déplacées dans le tumulte de la guerre. Madame Fourché est plus tard libérée par les Alliés mais décédera des suites des maltraitances qu’elle a subies, le 7 janvier 1945 à Lyon pendant son retour de déportation. Son parcours de déportée : Lauban – Ravensbrück – Flossenburg - Graslitz. Matricule 79960.<br />
<br />
Madame Tullou, belle-sœur de madame Fourché, ainsi que sa fille Madeleine Tullou furent prises dans cette même rafle à Rennes et déportées elles aussi en Allemagne.<br />
Madeleine Tullou est née le 1er janvier 1925 à Rennes(35). Arrêtée le 12 avril 1943 à Rennes, elle est déportée "NN" le 17 février 1944. Lieux de déportation: Aachen, Lauban, Breslau, Ravensbrück, Flossenburg, Graslitz, Zwodau. Elle est libérée en mai 1944 à Zwodau. Elle est décédée le 3 mars 2011 à l'âge de 86 ans. Elle avait été élevée au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur pour fait de résistance. <br />
<br />
Madeleine est affiliée à l’Union des Femmes Françaises. En 1945, c’est le moment du retour des prisonniers. Il faut les accueillir à la [[gare de Rennes]]. Elle s’y rend avec ses camarades de l’association pour porter aide et assistance à ceux qui sont restés cinq années en captivité en Allemagne.<br />
<br />
Le 11 septembre 2016 Albert René GILMET<br />
<br />
<br />
A second jour du printemps 2024, à 96 ans Madeleine s'en est allée mais ses témoignages demeureront présents dans l'histoire de sa commune, Vezin-le-Coquet, qu'elle n'avait jamais quittée. Repose en paix Madeleine.<br />
<br />
===Références===<br />
blog Aldebert: http://www.39-45.org/blog.php?u=5328&b=565<br />
<br />
[[Catégorie:Vezin-le-Coquet]][[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Occupation_-_Lib%C3%A9ration_-_Vezin_le_Coquet&diff=86100Occupation - Libération - Vezin le Coquet2024-03-26T10:40:54Z<p>Stephanus : lien interne</p>
<hr />
<div>[[Fichier:2_-_Papeterie_de_Bretagne.jpg|right|350x350px|thumb|Une enveloppe des papeteries de Bretagne]]<br />
Madeleine Pécoil vient d’avoir 12 ans quand un détachement de l’armée allemande, l’avant-garde d’une multitude de leurs représentants qui occuperont la France durant cinq années, fait son entrée, l'après midi du 18 juin dans [[Vezin-le-Coquet]] . Ce mois de Juin 1940, fut particulièrement ensoleillé et chaud. Les envahisseurs ont soif et pour entamer leur long séjour, apprennent la France tout d’abord à travers les cafés. Le petit village de Vezin-le-Coquet 650 habitants, est en mesure de répondre à cette exigence car il en compte bon nombre. On peut nommer celui de chez Letort, Bigot, Bouget, Touffet, Gallais et aussi le café Épicerie Saulnier-Pécoil situé au bout du bourg à gauche en direction du [[Le Rheu|Rheu]], intersection de la route de [[L'Hermitage]] à proximité de la grange de Pierre Fourché.<br />
<br />
C’est là que Madeleine, Henriette et Raphaël vivent avec leurs parents. Madeleine se distingue en présentant déjà un caractère volontaire et enjoué, elle est intéressée par tout ce qui l’entoure, elle aime communiquer et tout particulièrement pour ce qui est d’échanges épistolaires.<br />
<br />
Le café Saulnier-Pécoil ne fait pas exception, ainsi, à l'instar des autres débits de boissons, il est visité par quelques soldats Allemands qui entrent pour consommer. Derechef les vainqueurs (du moment) souhaitent faire croire qu’ils sont venus « en amis » ainsi l’un d’eux veut-il absolument serrer la main de Madeleine. Madeleine n’accepte pas cette main ostensiblement tendue vers elle. Elle recule autour de la grande table de la salle du café, refusant ce contact, poursuivie par le supposé nouvel ami de rencontre. Parmi le groupe d’Allemands présents, dans le café, l’un d’eux, s’exprimant en français, lui dit d’une manière ferme. « ''Serrez-lui la main avant qu’il ne se fâche »''. Contrainte et forcée, craignant une vilaine réaction de l’Allemand, Madeleine accepte alors cette main tendue et dit en la saisissant ''« C’est la première patte de cochon que je serre ce matin »''. Chacun rit alors et ceux qui n’ont pas compris aussi, le rire est communicatif. Comme monsieur Jourdain qui sans le savoir faisait de la prose, Madeleine, elle, faisait déjà de la résistance.<br />
<br />
Durant l’occupation le café Saulnier-Pécoil sera perquisitionné deux fois par les Allemands avec en prime une visite musclée de la milice. La grange de Pierre Fourché, celle des petits bals si prisés des Vezinois, jouxte le café Saulnier-Pécoil. C’est un endroit pratique pour cacher des résistants l’espace d’une nuit, à l’insu du propriétaire qui habite en haut du bourg. Pour ce type d’action, il est vital de n’avoir que peu de témoins. Les Allemands reniflent néanmoins autour et dans le café Saulnier-Pécoil, jusqu'à le perquisitionner. Ils sont venus en pleine nuit, obligeant les demoiselles Pécoil à se lever alors qu’elles rechignent à quitter leur lit. Au terme de la visite rien d’inquiétant n’est trouvé, pas même les drapeaux du front populaire, les documents qui s’y attachent et les tracts qui sont bien cachés dans le grenier. Sans doute cherchaient-ils uniquement des hommes.<br />
<br />
Madeleine est maintenant en âge de travailler. Elle a été embauchée à la papeterie de Bretagne route de Lorient. Même si le travail est parfois pénible, elle tient le coup. Elle s’y fait des camarades. Il y a Maria qui est conductrice de machine. Odette, Paulette, Simone et Yvette Le Moigne ''(Heureuse de quitter cet emploi devenu pour elle trop fatiguant)'', Denise Daugan, Louisette Guillot toujours ''« aussi diable »'', Henriette Monnier, Denise Leroy, Paulette ''(qui a quitté la papeterie pour être placée en ferme, où elle fait la cuisine et tire les vaches)''. Ne pas oublier, Maître Lecointre ''(qui mettait parfois des heures en bas)''. En juillet 1944 Papa Jules informe ces dames et demoiselles que les congés payés ne seront pas attribués à celles qui ne sont pas venues rejoindre leur poste de travail après le débarquement. Hem ! Il y a de la résistance dans l’air !!!<br />
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[[Fichier:4_-_Madeleine_debout_au_centre._Abords_de_la_papeterie.jpg|left|350x350px|thumb|Aux abords de la papeterie, Madeleine debout au centre]]<br />
La papeterie de Bretagne est sous la direction de l’occupant. Ainsi le jour d’une visite de personnalités allemandes, toutes ces dames et demoiselles se sont entendues pour aligner à leur poste de travail trois petits papiers de couleur, bleu blanc rouge. Le mécontentement des visiteurs est visible. Cette provocation ne fut toutefois pas sanctionnée.<br />
<br />
Les soldats des régiments d’Afrique et d’Asie, qui combattent auprès de la France en 1940, ne seront pas envoyés en Allemagne après avoir été faits prisonniers, contrairement à leurs frères d’arme de la Métropole. Les Nazis ne veulent pas d’eux sur leur territoire. Ils craignent qu’ils contaminent leur pays en y introduisant des maladies tropicales. Ils craignent aussi qu’ils laissent à leurs femmes l’empreinte de leur passage, ce n’est pas bon pour ceux qui se proclament race supérieure.<br />
<br />
En 1941, certains de ces soldats originaires d’Afrique et d’Asie, prisonniers de guerre, sont internés et détenus dans le Frontstalag 133 D, celui du camp de la Marne à [[Rennes]]. Ils sont organisés, pour quelques-uns, en commando de travail pour être utilisés par l’Armée allemande notamment comme manutentionnaires. <ref>[[Les prisonniers coloniaux à Rennes]]</ref><br />
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Chaque jour, un camion allemand chargé de ces prisonniers de guerre africains, passe devant le café Épicerie Pécoil. Il se dirige vers le camp de subsistance de la Chévrie, route de L’Hermitage, qui sert de dépôt à l’armée allemande. Ce lieu avait déjà été utilisé par les anglais avant 1940 et le sera par les Américains en 1944.<br />
<br />
L’arrivée du camion dans le bourg ne passe pas inaperçu des habitants et bien entendu des locataires du café Saulnier-Pécoil, c’est un passage obligé. Ce sont alors de grands saluts échangés accompagnés de paroles de réconfort. Les prisonniers de guerre espérant une amélioration de leur triste condition, sont à la recherche d’une marraine de guerre qui saurait peut-être leur apporter de petits colis de nourriture. Le camion ne s’arrête pas, même si les Allemands qui le conduisent restent indifférents aux manifestations de sympathie des Vezinois. Pour se faire connaître certains prisonniers jettent aux demoiselles des petits mots préparés au stalag sur lesquels ils ont écrit quelques lignes mais surtout leur adresse.<br />
<br />
<br />
Le séjour des Allemands se termine enfin dans notre région. La percée d’Avranches puis l’avance rapide des troupes anglo-américaines les obligent à battre en retraite. Il ne faut pas laisser traîner les bicyclettes. Nos fuyards les confisquent pour s’en retourner plus rapidement chez eux, moins fiers qu’à l’instant de leur arrivée. Les gens du village cachent préventivement leurs deux roues dans les champs de blé et vont pour la plupart passer leur dernière nuit d’occupation à l’abri dans les fossés du chemin vert où ils pensent être en sécurité. On ne sait jamais, le récent massacre exercé sur la population civile par les nazis à Oradour-sur-Glane, demeure bien présent dans les esprits.<br />
<br />
<br />
L’arrivée de nos libérateurs à Vezin-le-Coquet est un délire de joie. Beaucoup d’habitants du bourg sont déjà allés à leur rencontre à L’Hermitage et bénéficient de la primeur de goûter au bonheur de la liberté retrouvée.<br />
Finis le vert de gris et la tête baissée au passage de l’ennemi. Finis les contrôles arbitraires. Finie la crainte d’être pris dans une rafle. Vive les beaux uniformes biens coupés, d’une belle couleur d’un franc kaki. Finies les croix gammées et les croix noires, vive les magnifiques étoiles blanches cerclées peintes sur de jolis véhicules remplis de grands gaillards qui saluent avec un large sourire. Vive la croix de Lorraine, les trois couleurs arborées et la Marseillaise chantée sans crainte. Finis l’ombre sinistre de la milice et leurs massacres. Finie la peur au ventre qu’ils provoquaient. Finis les tirs de DCA. Finis aussi les bombardements qui ont tant fait de victimes et qui me faisaient si peur. Cet instant, d’une grande intensité émotionnelle, aussi fugace fut-il, marque pour beaucoup la rupture d’un état de cauchemar vers celui d’un renouveau de liberté et de paix.<br />
<br />
C’est la Libération ! Mot magique qui marquera pour longtemps une période heureuse de notre histoire. Ainsi, en ce mois d’août 1944, le café épicerie Pécoil, reçoit chaleureusement, après quatre années d’attente, une clientèle à qui Madeleine ne fera pas le coup de la patte de cochon. Des consignes émanant du QG US sont données, aux milliers de GIs au repos pour deux semaines dans de nombreux camps créés pour la circonstance autour de Vezin, de ne pas fréquenter les cafés. Pourtant malgré cela, le café épicerie Pécoil, sans probablement faire exception, reçoit régulièrement la visite de quelques militaires. Le capitaine Tessier qui parle couramment le français fait partie des habitués, il est cantonné au château de la Glestière. Il s’est autoproclamé neveu du propriétaire du château, puisque celui-ci se nomme tout comme lui TESSIER. Viennent tout aussi régulièrement Carl E. JOHNSON, Robert D. RANDOLPH, Russell LEWIS tous de la Chemical Company 60th et 64th, le Pvt Tony CASTELL 458th AAA AW et aussi Steven (Steve).<br />
[[Fichier:1_-_Marraine_de_guerre_Milisson.jpg|right|505x505px|thumb|Un des nombreux courriers]]<br />
Outre le repos dont ils ont grandement besoin après leur dure campagne qu’ils ont menée en Normandie, des spectacles sont organisés pour distraire cet effectif très important de militaires. Madeleine est invitée à celui notamment donné au bas du champ de Lebastard. Je me rappelle y être aussi présent auprès de mon copain de la Canon Company du 13th Inf Reg. Même si nous ne saisissons peu, sinon rien des conversations qui sont échangées sur le grand podium dressé en contrebas du pré, qui présente presque la forme d’un amphithéâtre, nous apprécions chansons et musique aux rythmes nouveaux. C’est l’occasion aussi pour les GI de distribuer des friandises aux spectateurs civils présents. Le spectacle est ouvert à tous. Qu’elle est belle cette liberté nouvellement retrouvée en compagnie de sympathiques amis !<br />
<br />
Musique, chansons et théâtre ne suffisent pas complètement au repos du guerrier. La présentation sur les planches de telles distractions n’exerce pas l’effet suffisant pour calmer ou modérer les ardeurs de tous ces jeunes militaires. Il manque l’ingrédient principal, l’indispensable récréation, celle de jeunes femmes. On note alors, qu’à Vezin, entre le café Bigot et la demeure de madame Bouget la couturière, s’est miraculeusement créé un lieu où d’aimables représentantes de la gent féminine, venues de Rennes, s’exercent contre rétribution, à redonner du courage à nos libérateurs pour leurs prochaines campagnes. Comme déjà précisé dans une des chroniques vezinoises, ce lieu n’a rien de légal, il n’est indiqué sur aucun plan, aussi les militaires qui ont connaissance de son existence sans en connaitre le lieu, errent la nuit dans le village en frappant à de nombreuses portes ou volets. Excédé par leurs continuelles visites nocturnes, le beau-père de Madeleine, un soir, leur verse sur la tête depuis l’étage, le contenu d’un pot de chambre déjà bien visité.<br />
<br />
Madeleine et Henriette refusent de mettre brusquement fin aux sympathiques contacts qu’elles ont établis avec quelques soldats devenus des amis. Leur départ est bien triste pour beaucoup d’entre nous, un grand vide se crée soudain dans notre petit village. Elles font promettre à leurs amis de leur écrire et promettent, elles aussi, de ne pas les laisser sans leur envoyer de leurs nouvelles. C’est ainsi que s’établit une correspondance entre les deux sœurs Pécoil et leurs camarades de la 60th et 64th Chemical Company. Certes ce ne fut pas une correspondance suivie mais, par exemple, Carl E.Johnson adressa à Madeleine plusieurs courriers.<br />
<br />
- '''Sur celui du 3 Novembre 1944''' : ''Il informe qu’il est en Hollande, qu’il « travaille » beaucoup et surtout la nuit. Dans le froid qu’il rencontre, il rêve à un bon feu de cheminée chez lui, aux USA. Que Robert (Randolph) est au lit après avoir reçu la lettre d’Henriette – Que Steve ne travaille pas aujourd'hui, il est au quartier Général. Il transmet ses salutations à toute la famille et la remercie pour leur chaleureux accueil à Vezin-le-Coquet.<br />
''<br />
<br />
- '''Celui du 6 Novembre 1945''' : ''Il est très heureux de recevoir une lettre de Madeleine, il pensait avoir été oublié ainsi que ses camarades, par toute la famille à qui il transmet ses amitiés sans oublier Bernard. Il est au camp Baltimore à Suippes. Après avoir quitté la Bretagne il est allé en Hollande – Allemagne – Luxembourg. En Allemagne il s’est rendu à Munich, Neu Beckum, Dahlenberg, Hanover… (et bien d’autre villes) pour donner une idée de mes déplacements durant cette guerre. Quand la guerre s’est terminée j’étais à Dahklenburg près du fleuve Elbe. De là j’ai été expédié à Marseille prendre le bateau pour retourner chez moi aux USA. Mais il a fallu que ma compagnie retourne au Luxembourg puis à Suippes. J’espère être chez moi pour Noël. Il me tarde de revoir ma mère mon père et mes sœurs. Russell et Jack ne sont plus dans ma compagnie, Randolph et Steve sont ici avec moi.'' <br />
<br />
Il termine sa lettre en français et ses quelques lignes sont émouvantes. ''Peut-être (écrit-il) nous allons chez nous d’ici mais je n’oubliez pas vous et votre famille. Vous êtes ma bien chère amie et vous a me donné beaucoup d’heures jolie. Écrivez-moi encore. Donnez mon sincère amitié à votre sœur, frère, mama, papa et le chien aussi. Excusez-moi pour mon français. C’est terrible, je sais.<br />
<br />
Mais encore une carte de Noël avec ces simples mots : Votre ami Carl''<br />
<br />
Le nombre de lettres évoquées ici reçues par Madeleine n’est pas exhaustif. <br />
<br />
[[Fichier:Courrier_à_Madeleine.jpg|centre|600x600px|thumb|Courrier à Madeleine]]<br />
<br />
<br />
<br />
Les fréquents déplacements de nos amis sont probablement dus au fait qu’ils appartiennent à une unité de décontamination. Les lieux qu’ils visitent correspondent à des régions où ont été installés, par les nazis, des camps de concentration.<br />
<br />
Madeleine relate quelques autres souvenirs de l’époque de l’Occupation. Elle évoque le tragique drame vécu par madame Simone Fourché de Vezin, née le 14 juin 1905 à Rennes I&V qui, séparée de son mari, vit à Rennes. Elle est installée chez sa belle-sœur madame Tullou, qui tient une épicerie, [[rue de Paris]]. Simone Fourché appartient avec la famille Tullou à un réseau de résistance et détient un poste radio émetteur récepteur. Elle est arrêtée le 12 avril 1943 à Rennes et déportée (Nuit et brouillard - Nacht und Nebel) en camp de concentration. Les prisonniers du camp où elle est détenue sont transférés dans d’autres camps au fur et à mesure de l’avancée des Alliés. C’est au cours d’un de ces transferts à pieds, sur une route, qu’elle est reconnue par un Vezinois, prisonnier de guerre français, Monsieur Frin, qui se trouve là au moment de son passage. Son attention est attirée par la chute sur la route de Madame Simone Fourché, quelqu’un la relevant. Extraordinaire concours qui fait se rencontrer deux personnes du même village, en un lieu aussi lointain, parmi cette foule de personnes déplacées dans le tumulte de la guerre. Madame Fourché est plus tard libérée par les Alliés mais décédera des suites des maltraitances qu’elle a subies, le 7 janvier 1945 à Lyon pendant son retour de déportation. Son parcours de déportée : Lauban – Ravensbrück – Flossenburg - Graslitz. Matricule 79960.<br />
<br />
Madame Tullou, belle-sœur de madame Fourché, ainsi que sa fille Madeleine Tullou furent prises dans cette même rafle à Rennes et déportées elles aussi en Allemagne.<br />
Madeleine Tullou est née le 1er janvier 1925 à Rennes(35). Arrêtée le 12 avril 1943 à Rennes, elle est déportée "NN" le 17 février 1944. Lieux de déportation: Aachen, Lauban, Breslau, Ravensbrück, Flossenburg, Graslitz, Zwodau. Elle est libérée en mai 1944 à Zwodau. Elle est décédée le 3 mars 2011 à l'âge de 86 ans. Elle avait été élevée au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur pour fait de résistance. <br />
<br />
Madeleine est affiliée à l’Union des Femmes Françaises. En 1945, c’est le moment du retour des prisonniers. Il faut les accueillir à la [[gare de Rennes]]. Elle s’y rend avec ses camarades de l’association pour porter aide et assistance à ceux qui sont restés cinq années en captivité en Allemagne.<br />
<br />
Le 11 septembre 2016 Albert René GILMET<br />
<br />
<br />
A second jour du printemps 2024, à 96 ans Madeleine s'en est allée mais ses témoignages demeureront présents dans l'histoire de sa commune, Vezin-le-Coquet, qu'elle n'avait jamais quittée. Repose en paix Madeleine.<br />
<br />
===Références===<br />
blog Aldebert: http://www.39-45.org/blog.php?u=5328&b=565<br />
<br />
[[Catégorie:Vezin-le-Coquet]][[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=FestnBreizh1&diff=86092FestnBreizh12024-03-25T17:49:32Z<p>Stephanus : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:FnB1_2009.jpg|vignette|redresse=1|1ere affiche de Fest'n Breizh]]<br />
Le premier [[Fest'n Breizh]] à été inauguré le 26 février 2009. Le fest-noz s'est tenu à la salle de la cité de Rennes pour une entrée à 3€. L'événement a été inventé et piloté par Marina Noël-Poisbleaud alors étudiante en DUT Carrières Sociales de l'[[L'Université de Rennes 1 devenue Université de Rennes|Université de Rennes 1]]. Ce projet Fest'n Breizh constitue alors son projet de fin d'étude.<br />
<br />
[[Fichier:Hiks+Krenijenn.jpg|vignette|redresse=1|A l'affiche : Talskan (en haut), Eben (en bas)]]<br />
<br />
==Groupes à l'affiche==<br />
<big><br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/2925/ Hiks]<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/3734/Krenijenn Krenijenn]<br />
</big><br />
<br />
==Organisation==<br />
*Coordination : Marina Noël-poisbleaud<br />
*Structures organisatrices : Grain de Sel.<br />
<br />
==Lien==<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/evenement/55403/Fest+Noz+le+4+3+2020+%C3%A0+Rennes Lien Tamm Kreiz]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Roller_au_centre_social_Carrefour_18&diff=86074Roller au centre social Carrefour 182024-03-25T10:05:40Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div><br />
Le centre social Carrefour 18 a son ouverture dans les années 1980 avaient lieu les premières boums sur roller organisées<br />
par le cercle Paul Bert. <br />
Les sections se retrouvaient pour passer une bonne soirée.<br />
<br />
Pascal Prioul, ancien patineur course du [[Cercle Paul Bert]], avait ouvert une association CAPACITÉS dans les années 2000.<br />
Le slogan était: on met le cap sur la cité et dans la cité il n'y a pas que des cas.<br />
L'acronyme veut dire: club activité physique artistique culturelle informationnelle touristique éducatif et sportif.<br />
Tout un programme transgénérationnel.<br />
Les parents construisaient des tremplins pour développer les 3 disciplines :le roller acrobatique, le roller hockey et le loisirs adultes. <br />
Le groupe s'arrête 3 ans après. Le gymnase Félix Masson s'ouvre à la Préfecture et le club roller loisirs rennais se crée. <br />
<br />
En 2016, Yannick est chargé de la relation auprès des habitants au centre social et rencontre Pascal.<br />
Intéressé par un retour à ses sources, quartier de son enfance. Pascal recrée une antenne de roller Breizh animations.<br />
Un créneau école de patinage naît avec un créneau baby roller pour les maternelles.<br />
Dans ses deux heures de temps s'ajoutent la roller dance. Seule structure d'Ille-et-Vilaine à pratiquer cette activité.<br />
Les années 80 reviennent, trois années Halloween roller apparaissent.<br />
Plus de 500 participants, 50 bénévoles. la fête bat son plein.<br />
C'est l'état d'esprit de la structure : la découverte de la pratique du roller, l'éducatif, le social, le loisir.<br />
La compétition est pour les autres clubs et les adhérents envoyés vers leurs centres d'intérêts.<br />
Les plus grands artistes du roller français sont passés par là : Ludivine Malle, Najete kada, Florian Gravier, Amandine Ettelage, Mira Rym, Salomé Pham Van Phu, ...<br />
<br />
À la rentrée 2019-2020 un troisième créneau va être mis en place vu le succès croissant.<br />
Il sera encadré avec un professionnel de profession sport loisirs Bretagne en plus de Pascal Prioul.<br />
<br />
Pour tout contact de roller Breizh animations :<br />
contact@roller-breizh-animations.fr, tél : 06 30 60 65 91</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Roller_au_centre_social_Carrefour_18&diff=86073Roller au centre social Carrefour 182024-03-25T10:05:08Z<p>Stephanus : Redirection supprimée vers Roller au centre social Carrefour 18</p>
<hr />
<div>#REDIRECTION <br />
Le centre social Carrefour 18 a son ouverture dans les années 1980 avaient lieu les premières boums sur roller organisées<br />
par le cercle Paul Bert. <br />
Les sections se retrouvaient pour passer une bonne soirée.<br />
<br />
Pascal Prioul, ancien patineur course du [[Cercle Paul Bert]], avait ouvert une association CAPACITÉS dans les années 2000.<br />
Le slogan était: on met le cap sur la cité et dans la cité il n'y a pas que des cas.<br />
L'acronyme veut dire: club activité physique artistique culturelle informationnelle touristique éducatif et sportif.<br />
Tout un programme transgénérationnel.<br />
Les parents construisaient des tremplins pour développer les 3 disciplines :le roller acrobatique, le roller hockey et le loisirs adultes. <br />
Le groupe s'arrête 3 ans après. Le gymnase Félix Masson s'ouvre à la Préfecture et le club roller loisirs rennais se crée. <br />
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En 2016, Yannick est chargé de la relation auprès des habitants au centre social et rencontre Pascal.<br />
Intéressé par un retour à ses sources, quartier de son enfance. Pascal recrée une antenne de roller Breizh animations.<br />
Un créneau école de patinage naît avec un créneau baby roller pour les maternelles.<br />
Dans ses deux heures de temps s'ajoutent la roller dance. Seule structure d'Ille-et-Vilaine à pratiquer cette activité.<br />
Les années 80 reviennent, trois années Halloween roller apparaissent.<br />
Plus de 500 participants, 50 bénévoles. la fête bat son plein.<br />
C'est l'état d'esprit de la structure : la découverte de la pratique du roller, l'éducatif, le social, le loisir.<br />
La compétition est pour les autres clubs et les adhérents envoyés vers leurs centres d'intérêts.<br />
Les plus grands artistes du roller français sont passés par là : Ludivine Malle, Najete kada, Florian Gravier, Amandine Ettelage, Mira Rym, Salomé Pham Van Phu, ...<br />
<br />
À la rentrée 2019-2020 un troisième créneau va être mis en place vu le succès croissant.<br />
Il sera encadré avec un professionnel de profession sport loisirs Bretagne en plus de Pascal Prioul.<br />
<br />
Pour tout contact de roller Breizh animations :<br />
contact@roller-breizh-animations.fr, tél : 06 30 60 65 91</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Taper_le_nom_(article_ou_cat%C3%A9gorie)&diff=86072Taper le nom (article ou catégorie)2024-03-25T10:03:33Z<p>Stephanus : Stephanus a déplacé la page Taper le nom (article ou catégorie) vers Roller au centre social Carrefour 18 : absence de titre</p>
<hr />
<div>#REDIRECTION [[Roller au centre social Carrefour 18]]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Roller_au_centre_social_Carrefour_18&diff=86071Roller au centre social Carrefour 182024-03-25T10:03:33Z<p>Stephanus : Stephanus a déplacé la page Taper le nom (article ou catégorie) vers Roller au centre social Carrefour 18 : absence de titre</p>
<hr />
<div>#REDIRECTION [[Roller au centre social Carrefour 18]]<br />
Le centre social Carrefour 18 a son ouverture dans les années 1980 avaient lieu les premières boums sur roller organisées<br />
par le cercle Paul Bert. <br />
Les sections se retrouvaient pour passer une bonne soirée.<br />
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Pascal Prioul, ancien patineur course du [[Cercle Paul Bert]], avait ouvert une association CAPACITÉS dans les années 2000.<br />
Le slogan était: on met le cap sur la cité et dans la cité il n'y a pas que des cas.<br />
L'acronyme veut dire: club activité physique artistique culturelle informationnelle touristique éducatif et sportif.<br />
Tout un programme transgénérationnel.<br />
Les parents construisaient des tremplins pour développer les 3 disciplines :le roller acrobatique, le roller hockey et le loisirs adultes. <br />
Le groupe s'arrête 3 ans après. Le gymnase Félix Masson s'ouvre à la Préfecture et le club roller loisirs rennais se crée. <br />
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En 2016, Yannick est chargé de la relation auprès des habitants au centre social et rencontre Pascal.<br />
Intéressé par un retour à ses sources, quartier de son enfance. Pascal recrée une antenne de roller Breizh animations.<br />
Un créneau école de patinage naît avec un créneau baby roller pour les maternelles.<br />
Dans ses deux heures de temps s'ajoutent la roller dance. Seule structure d'Ille-et-Vilaine à pratiquer cette activité.<br />
Les années 80 reviennent, trois années Halloween roller apparaissent.<br />
Plus de 500 participants, 50 bénévoles. la fête bat son plein.<br />
C'est l'état d'esprit de la structure : la découverte de la pratique du roller, l'éducatif, le social, le loisir.<br />
La compétition est pour les autres clubs et les adhérents envoyés vers leurs centres d'intérêts.<br />
Les plus grands artistes du roller français sont passés par là : Ludivine Malle, Najete kada, Florian Gravier, Amandine Ettelage, Mira Rym, Salomé Pham Van Phu, ...<br />
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À la rentrée 2019-2020 un troisième créneau va être mis en place vu le succès croissant.<br />
Il sera encadré avec un professionnel de profession sport loisirs Bretagne en plus de Pascal Prioul.<br />
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Pour tout contact de roller Breizh animations :<br />
contact@roller-breizh-animations.fr, tél : 06 30 60 65 91</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Accessibilit%C3%A9_des_personnes_%C3%A0_mobilit%C3%A9_r%C3%A9duite&diff=86070Catégorie:Accessibilité des personnes à mobilité réduite2024-03-25T10:00:48Z<p>Stephanus : RELECTURE !</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Transports]]<br />
{{en construction}}<br />
<br />
== Transports urbains ==<br />
<br />
<br />
=== Réseau de bus ===<br />
<br />
*'''Le réseaux de bus rennais est composé de :'''<br />
*- 8 lignes de bus appelées "lignes Chronostar".<br />
*- 5 lignes urbaines.<br />
*- 5 lignes inter-quartiers. <br />
*- Une navette centre-ville <br />
*- 5 lignes de nuit<br />
*- 29 lignes métropolitaines <br />
*- 2 lignes inter-communales<br />
*- Plusieurs autres lignes<br />
* ''' LES LIGNES CHRONOSTAR'''<br />
* '''Ligne C1''' : Cesson - Viasilva - Rosa Parks. Accessible PMR<br />
* '''Ligne C2''' : Champ daguet - Haut-Sancé. Accessible PMR <br />
* '''Ligne C3''' : Patton - Henri Fréville. Accessible PMR.<br />
* '''Ligne C4''' : Grand quartier - Z.A St-Sulpice. Accessible PMR.<br />
* '''Ligne C5''' : St Laurent - Lycée Bréquigny. Accessible PMR.<br />
* '''Ligne C6''' : Aéroport - la Rigourdière. Accessible PMR.<br />
* '''Ligne C7''' : St-Jacques - Gaité - Champ Niguel … Bruz (Lavoisier) Accessible PMR.<br />
La ligne C7 express existe <br />
*Ces lignes ont une fréquence de 7 à 12min<br />
*'''- LES LIGNES URBAINES''' <br />
* '''Ligne 10''' : Beaulieu - Chimie - Porte de Cleunay (Centre Commercial). Accessible PMR.<br />
* '''Ligne 11''' : Z.I. Ouest … Stade Rennais - La Poterie. (Le soir, jusqu’à brécé). Accessible PMR.<br />
* '''Ligne 12''' : Villejean - Université - La Poterie. Accessible PMR.<br />
* '''Ligne 13''' : Porte de Kerlann - Cucé. Accessible PMR.<br />
* '''Ligne 14''' : Stade Rennais - Beaulieu Université … la Monniais. Accessible PMR.<br />
* '''LES LIGNES INTER-URBAINES'''<br />
* '''Ligne 32''' : Édonia - Alma Sud. Accessible PMR.<br />
* '''Ligne 34''' : Z.A St-Sulpice - Chantepie. Accessible PMR.<br />
*'''Ligne 37''' : Henri Fréville - La Morinais. Accessible PMR<br />
*'''Ligne 38''' : La Monniais, Château de la Monniais, La Ménouriais. Accessible PMR.<br />
*'''Ligne 39''' : Maison Blanche, St-Grégoire (Forges), St grégoire (Paul Émile Victor). Accessible PMR<br />
* ''' Une navette centre-ville''': En forme de boucle —> République, Parlement, St-Georges, Ste-Anne, St-Étienne, République. <br />
*'''LIGNES DE NUIT'''<br />
*'''Ligne N1''' : République - JF Kennedy. Accessible PMR<br />
*'''Ligne N2''' : République - La Poterie. Accessible PMR.<br />
*'''Ligne N3''' : République - Kerlann. Accessible PMR.<br />
*'''Ligne N4''' : République - Atalante. Accessible PMR.<br />
*'''Ligne N5''' : République - Les Gayeulles. Accessible PMR.<br />
*'''LIGNES MÉTROPOLITAINES'''<br />
* '''Ligne 50''' : Thorigné-Fouillard, Cesson Vialsilva (Métro B). (Fonctionne le soir). Accessible PMR.<br />
* '''Ligne 51''' : Betton, P+R Les Gayeulles (Métro B). (Le soir jusqu’à Chevaigné St- ulpice la forêt). Accessible PMR. <br />
* '''Ligne 52''' : La Chapelle-des-Fougeretz, Montgermont, Villejean Université (Métro A), Pacé Sud, Saint-Gilles. (Le soir, jusqu’à Gévezé). Accessible PMR. Il existe la ligne 152 express.<br />
* '''Ligne 53''' : La Chapelle-Thouarault, L'Hermitage, Vezin-le-Coquet, République (Métro A). (Le soir jusqu’à Cintré et Le Verger). Accessible PMR. Il existe la ligne 153 express.<br />
* '''Ligne 54''' : Cintré …, Le Rheu, République (Métro A), Charles de Gaulle (Métro A). (Le soir jusqu’à Mordelles et Chavagne). Accessible PMR. Il existe la ligne 154 express <br />
* '''Ligne 55''' : Le Verger …, Mordelles, République (Métro A), Charles de Gaulle (Métro A). Accessible PMR. Il existe la ligne 155 express.<br />
* '''Ligne 56''' : Chavagne, République (Métro A), Charles de Gaulle (Métro A). Accessible PMR. Il existe la ligne 156 express.<br />
* '''Ligne 59''' : Bruz (Gare), Bruz (Centre), Henri Fréville (Métro A). Il existe la ligne 159 express. <br />
* '''Ligne 61''' : Saint-Erblon, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, le Triangle, Henri Fréville (Métro A). (Le soir jusqu’à orgères et Bourgbarré).Accessible PMR. Il existe la ligne 161 express. <br />
*''' Ligne 62''' : Vern- sur- Seiche, La Poterie (Métro A). (Le soir jusqu’à Nouvoitou, St- Armel et Corps-Nuds). Accessible PMR. <br />
* '''Ligne 63''' : Pont-Réan, Bruz, Gares (Métro A/B. <br />
* '''Ligne 64''' : Acigné, Cesson-Viasilva (Métro B). (Fonctionne le soir). Accessible aux PMR. Il existe la ligne 164 express.<br />
* '''Ligne 65''' : Parthenay-de-Bretagne, Pacé, Villejean-Université (Métro A). Accessible PMR. Il existe la ligne 165 express.<br />
* '''Ligne 67''' : Brécé, Cesson-sévigné, République (Métro A). Accessible PMR. Il existe la ligne 167 express.<br />
* '''Ligne 68''' : Gévezé, Villejean-Université (Métro A). Accessible PMR. Il existe la ligne 168 express.<br />
* '''Ligne 70''' : Saint-Sulpice-la-Forêt, Betton (Est), Cesson-Viasilva (Métro B). Accessible PMR. <br />
* '''Ligne 71''' : St-Sulpice-la-Forêt, Chevaigné, Betton, Les Gayeulles (Métro B). Accessible aux PMR.<br />
* '''Ligne 72''' : Pont-Péan, Chartres-de-Bretagne, Henri Fréville (Métro A). (Le soir jusqu’à Laillé). Accessible PMR. Il existe la ligne 172 express.<br />
* '''Ligne 73''' : Corps-Nuds, Saint-Armel, Vern-sur-Seiche, la Poterie (Métro A). Accessible PMR. Il existe la ligne 173<br />
* '''Ligne 74''' : Bourgbarré, Orgères, Henri Fréville (Métro A). Accessible PMR. <br />
* '''Ligne 75''' : Nouvoitou, Vern-sur-Seiche, la Poterie (Métro A). Accessible PMR. Il existe la ligne 175 express.<br />
*'''Ligne 76''' : Mordelles, Le rheu, Vezin-le-Coquet, Villejean-Université (Métro A), Lycée Basch. Accessible PMR. <br />
* '''Ligne 77''' : Pacé, Villejean Université (Métro A). (Le soir jusqu’à prthenay de Bretagne). Accessible aux PMR.<br />
* '''Ligne 78''' : Betton Centre, Saint Grégoire, Villejean Université (Métro A). Accessible PMR. Il existe la ligne 178 express.<br />
*'''Ligne 79''' : Laillé, Pont-Réan, Henri Fréville (Métro A). Accessible PMR. <br />
*'''Ligne 80''' : Laillé, Henri Fréville (Métro A). Accessible PMR.<br />
*'''Ligne 81''' : Romillé, Clayes, Villejean-Université (Métro A). (Le soir en passant par Pacé et st gilles). Accessible PMR. <br />
*'''Ligne 82''' : Bécherel, La Chapelle-Chaussée, Langan, Romillé, Villejean-Université. Accessible PMR.<br />
*'''Ligne 83''' : Betton, Les Gayeulles (Métro B), Cesson-Viasilva (Métro B), Thorigné Foullard. Accessible PMR.<br />
*'''LIGNES INTER-COMMUNALES'''<br />
*'''Ligne 90''' : Bruz, DGA-MI. Accessible PMR. <br />
*'''Ligne 91''' : Noyal- Châtillon sur Seiche, Chartres de Bretagne, Bruz, Cicé Blossac, … Pont-Réan. Accessible PMR. <br />
*'''AUTRES LIGNES'''<br />
*'''Api’bus''' : République —> Les Landes d’Apigné. (Fonctionne seulement en été) <br />
*'''Touche Tizon''' Rennes -> La Janais (Usine Stellantis)(Le matin)<br />
*'''Parc expo''' Rennes -> Parc expo (pour des événements). <br />
*''' 38 Lignes scolaires complémentaires''' : De la lignes 200 à 245, ouvertes à tous les voyageurs.<br />
*''' 38 Lignes de transports scolaires''' : De la ligne Ts1 à Ts91, ouverte aux collégiens et aux Lycéens.<br />
<br />
=== Service "porte à porte" ===<br />
<br />
<br />
==== Handistar ====<br />
[[Handistar]] est le nom de marque d'un service de transport collectif à la demande de personnes à mobilité réduite, créé en 1976 à l'initiative de la ville de Rennes. Ce service a été géré pendant 20 ans par une association pour le compte de la ville, avant de devenir un service public à part entière. Depuis 1999, Handistar fait partie intégrante du réseau STAR de [[Rennes Métropole]].<br />
<br />
==== Autre ====<br />
<br />
<br />
=== Métro (VAL) ===<br />
<br />
<br />
=== Accompagnement à la mobilité ===<br />
Handicap services 35<br />
<br />
<br />
== Urbanisme ==<br />
Voirie, stationnement,</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Lors_du_d%C3%A9barquement,_%C3%A9moi_%C3%A0_Rennes&diff=86068Lors du débarquement, émoi à Rennes2024-03-25T08:06:11Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Débarquement]]<br />
<br />
<br />
=== L'émoi à Rennes : espoir et peur ===<br />
<br />
<br />
Les hauts gradés allemands de la VIIe Armée arrivent en fin de soirée du 5 juin à Rennes en vue de participer le lendemain à un exercice sur cartes et maquettes en vue d'un débarquement (Kriegspiel). C'est au 11, [[quai Lamennais]], dans le bel hôtel de Farcy, qu'ils avaient rendez-vous le 6 juin, alors même qu'à l'aube commençait le débarquement des troupes alliées avec des parachutages en Normandie. À l'annonce de l'invasion, à 1 h 45, MM. les généraux se rhabillèrent, quittant Rennes pour rejoindre leurs postes ou, en route pour Rennes, rebroussèrent chemin tandis que les Rennais dormaient.<br />
<br />
<br />
[[Fichier:Appel_du_mar%C3%A9chal.png|250px|left|thumb|''Ouest-Eclair'' du 7 juin 1944]]<br />
<br />
== 6 juin 1944,vent de panique à Rennes ! ==<br />
Le [[débarquement du 6 juin 1944]] émeut à Rennes occupés et occupants.<br />
[[Fichier:Appel_du_pr%C3%A9fet_r%C3%A9gional.png|350px|right|thumb|''Ouest-Eclair'' du 8 juin 1944]]<br />
Si la nouvelle du débarquement entendue à la TSF a rempli d'espoir les Rennaises et les Rennais, il en a résulté un vent de panique, comme si les 150 km entre les plages du débarquement et Rennes allaient être franchis dès le lendemain par les armées alliées et mettre la ville dans la situation périlleuse de combats. La panique fut d'abord le fait de la garnison allemande et les habitants observèrent des mouvements apparemment désordonnés comme dans une fourmilière bouleversée. "Les Alliés ont débarqué en Normandie ! Les Rennais l'apprennent à 8 heures. Et, avec l'espoir arrive la crainte car des tracts largués sur la ville annoncent un prochain bombardement. Les alertes sont fréquentes, aussi beaucoup fuient-ils à la campagne. [...] les Allemands s'affolent, les auxiliaires féminines de l'armée, les "souris grises", ont été embarquées en camion dès le matin, des soldats prennent partout des bicyclettes, des officiers partent en autos, en camions, emportant leurs valises. "Ils partent !" Personne n'en croit ses yeux. On s'interroge dans les rues désertes. Est-ce possible ? Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. <ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes''. p.84 V. Ladam Imprimerie Les Nouvelles </ref> La ville est sans lait. Il y a sept alertes dans la matinée." <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'' p.169. Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - Nov. 2013 </ref> Les divers accès à la ville furent fermés, empêchant entrées et sorties, occasionnant des ruptures d'approvisionnement en denrées. On dit qu'un mariage fut enfin célébré difficilement après la recherche et d'un conseiller municipal et d'un prêtre, quant au restaurateur retenu, il n'avait rien préparé, certain que les convives avaient fui<ref>''Les mariés du jour J'' Ouest-France. Supplément du 6.06.1984</ref>. Fonctionnaires, ouvriers, chefs d'entreprise, commerçants de prendre le large, abandonnant toute activité.<br />
<br />
Dès le lendemain du débarquement le maréchal Pétain abjure les Français de ne pas se mêler de cette invasion et de rester calmes et obéissants. Le 7 juin au matin douze personnalités, dont le futur maire de Rennes [[Yves Milon]], sont internées au camp Margueritte, à titre d'otages. Les cérémonies de la confirmations prévues dans de nombreuses paroisses le 8 juin sont reportées. Le 8 juin, le préfet régional demande aux Rennais qui ont fui la ville de reprendre leurs postes; ce même jour, 32 résistants furent fusillés dans la caserne du Colombier et les [[Bombardements des 9 et 12 juin 1944]] et et le [[Bombardement du 18 juin 1944]] effectués par les alliés pour empêcher les renforts allemands de remonter vers la côte normande, ramenèrent cruellement les Rennais aux horreurs de la guerre.<br />
<br />
[[Fichier:Fiche_d%27%C3%A9vacuation087_cr.jpg|300px|right|thumb|Après le bombardement du 9 juin 1944 : fiche d'évacuation d'une famille de 5 personnes vers Liffré, en date du 9 juin 1944]]<br />
[[Fichier:Gros_arrivage_de_poisson.png|200px|left|thumb|Arrivage en coïncidence...]]<br />
===Témoignages===<br />
<br />
L'''Ouest-Eclair'' du 6 juin, édition de Rennes, comportait un étrange article qui inquiéta le censeur allemand qui craignait d'avoir laissé passer un message codé annonçant le débarquement: ''Aujourd'hui, arrivage de poisson''.<br />
<br />
'''Amusante coïncidence'''<br />
<br />
...J'apprends alors qu'il y a eu un incident avec le censeur. Le matin, le journal portait dans l'édition de Rennes "Aujourd'hui, gros arrivage de poisson", en doris. Des gens d'esprit ont cru qu'on annonçait ainsi le débarquement. ils ont fait part de leur trouvaille au censeur. Le censeur est ému. Il a fallu prouver qu'outre les gros poissons d'acier de la ''Home Fleet'' il était bien venu du poisson comestible. Il y a vraiment d'amusantes coïncidences.<br />
<br />
Pierre de La Haye<br />
<br />
'''Bobards et nouvelles d'un débarquement'''<br />
<br />
Mardi 6 juin 1944<br />
<br />
'''8h30''' - une fois couché, impossible de dormir. plusieurs alertes accompagnées de DCA et de la DCA sans alerte. Armande me réveille pour me dire que son père vient de lui téléphoner. D'après la radio suisse, les Anglo-américains auraient débarqué entre Le Havre et Calais. Dans les magasins du quartier, elle a entendu parler de débarquements à Dunkerque, dans le Calvados, etc. Chacun a des nouvelles à dire, nouvelles qu'il prétend de bonne source et qui sont contradictoires.<br />
<br />
'''9h30''' - Le bruit circule que la ville est fermée par les chevaux de frise et que les Allemands exécutent le plan de sécurité, occupant de petits postes, un peu partout, dissimulés dans la campagne autour de la ville. Quoi qu’il en soit, des gens quittent Rennes, par la [[rue de Fougères]], à vélo, avec des voitures de bébé, emportant de maigres bagages. C’est avec moins de nombre et de gravité l’exode de Belgique de juin et mai 1940. Beaucoup de gens reviennent sur leurs pas. Est-ce que leur désir de fuir a été contrarié par les Allemands aux « portes » de fil de fer barbelé de la ville ? Est-ce que leur conviction de trouver ailleurs plus de sécurité qu’en ville s’est émoussée en déambulant sous un ciel gris, menaçant, au milieu des alertes données de deux heures en deux heures et scandées par la DCA ? Le bruit circule que les Allemands laissent passer les femmes et les enfants mais ne laissent pas partir les hommes.<br />
[[Fichier:Avis_aux_transporteurs.png|left|200px|thumb|On a besoin des transports (''Ouest-Eclair'' 8 juin 1944)]]<br />
[[Fichier:Les_fonctionnaires_en_juin_1944.png|200px|left|thumb|Fonctionnaires partis et révoqués (''Ouest-Eclair'' du 16 juin 1944)]]<br />
<br />
Rennes est devenue une souricière. Tout en regardant le triste spectacle de la rue, où les autos allemandes vont et viennent à grand train, où les gens quittent un abri pour rentrer dans un autre y colportant des bobards, où passent et repassent des familles entières, valises aux mains, je m’habille […] et j’écoute les bruits du dehors que ma femme m’apporte de temps à autre. J’apprends ainsi que les avions ont jeté vers 7 heures un tract demandant l’évacuation de la ville, trop tard pour nous. Un second tract a été jeté sur les régions côtières annonçant que sur 35 kilomètres en profondeur il y a danger de bombardement. Je lis le premier tract relevé à Saint-Laurent.<br />
<br />
'''12 heures''' - […] les alertes continuent, il pleut, des gens semblent s’être heurtés aux Allemands gardant les chevaux de frise à l’entrée de la ville. Toutes les hypothèses sont vraisemblables […] Quant aux opérations, j’apprends que c’est entre Isigny et Le Havre que le débarquement s’est opéré. On dit que ça va bien. […]<br />
<br />
'''14h30''' ; En rentrant à midi à la maison j’ai vu un beau désordre. Les gosses avaient sorti tous leurs cubes de construction ou de dessin et tous leurs soldats et ils faisaient un débarquement. Il y avait de la DCA, des avions, des bateaux. C’était pas bête, c’était même ingénieux. Nous avons beaucoup ri […] Après le repas je suis allé voir Mlle Gendrot. J’ai vainement sonné [[boulevard Volney]]. J’apprends qu’elle s’est repliée… [[rue de la Motte Brûlon|rue de la Motte-Brûlon]] ! Je l’y retrouve […] Elle m’apprend que les Allemands ramassent en ville les bicyclettes. Je comptais aller sur la barrière de la Bellangerais voir ce qui s’y passe, mais on dit près de moi que les Allemands y ont arrêté des gens. Je préfère ne pas vérifier ce dire et je rentre à la maison.<br />
<br />
<br />
'''19 heures''' - […] J’écoute la radio avec Cressard. 4000 navires sans compter les unités de plus petit tonnage et 10 000 avions ont pris part aux opérations de débarquement commencées à minuit. Le général Eisenhower et le général de Gaulle s’adresseront aux Français. On les entendra à 17h30… mais je n’ai pu les entendre.<br />
<br />
''Pierre de La Haye'' <ref> ''Journal 6 juin - 18 août 1944''. Pierre et Armande de La Haye </ref><br />
<br />
"À 9 heures ce matin, mon grand-père a appelé ma mère au téléphone, par l'intermédiaire de l'épicerie d'à-côté, car nous n'avons pas le téléphone à la maison. Il dit que la radio suisse annonce que les Anglo-américains ont débarqué entre Le Havre et Calais, mais des gens du quartier disent Dunkerque, d'autres le Calvados, et encore entre Isigny-sur-Mer et Le Havre. Des tracts ont été lancés par avion : ''Partez sur le champ, vous n'avez pas une minute à perdre, dispersez-vous dans les campagnes, n'encombrez pas les routes''... Je vois dans la rue passer des gens avec des bicyclettes, avec des poussettes chargées de bagages. Ils vont dans un sens puis dans l'autre. Les Allemands ont établi des barrages."<br />
<br />
(Notes de Yves de La Haye, 9 ans)<br />
<br />
<br />
Mardi 6 juin - Mon mari m'annonce le débarquement sur les côtes normandes [...] On est pendu à la T.S.F. Rosalie arrive affolée. Des tracts ont été trouvés disant d'évacuer la ville. Il y a erreur, il s'agit d'une zone côtière de 35kms. Alerte [...] On prend les bicyclettes en masse sur la place (Ndlr : de la Mairie )... et ailleurs. Tout va bien, dit la T.S.F., on se bat dans les rues de Caen.<br />
<br />
''Madame Huchet'' (Carnet pendant les semaines de la libération de Rennes)<br />
<br />
<br />
"Le 6 juin, j'arrive à vélo devant la faculté de droit, place Saint-Melaine. Sur le trottoir je vois Mme Le Noan, dont le mari était le doyen de la fac. J'avais deux sacoches à mon porte-bagages, l'une pour mes bouquins, l'autre où il y avait de la viande, du beurre du lait... et les Noan étaient de mes clients. Mme Le Noan me voit et me fait un grand signe. J'arrête et elle me dit : "monsieur Chasle, le débarquement, vous savez, ça y est ! Ils sont arrivés cette nuit" Je l'entends encore me dire :"Pourvu qu'ils réussissent !"<br />
<br />
''Jean Chasle'' , 23 ans en 1944<br />
<br />
"Vint le 6 juin avec le débarquement tant attendu, auquel parfois on n'osait plus croire! Chez nos occupants, grande effervescence!... Un moment même de stupeur! Alors se préparant à les voir arriver, ils s'organisèrent. Une trentaine de civils, hommes et jeunes gens de St-Grégoire, fut réquisitionnée pour travailler dans le camp : creuser des tranchées et autres travaux en vue de combats éventuels. Yves fut aussi réquisitionné comme chauffeur du camion Citroën pour transporter Allemands er matériel, ce qui l'exposa à diverses reprises au mitraillage des alliés.<br />
<br />
'' Sœur Marie du Rosaire, Madeleine Chasle'' à la Chesnaye en Saint-Grégoire (21 ans en 1944)<br />
<br />
<br />
==Références==</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=FestnBreizh11&diff=86061FestnBreizh112024-03-24T17:40:47Z<p>Stephanus : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:FnB11_2019.jpg|vignette|redresse=1|Illustration : Marion Glédel, Graphisme : ND4J]]<br />
Le 27 février 2019 s'est déroulée la 11e édition du [[Fest'n Breizh]], tenue à l’Étage du Liberté de Rennes. Cet événement était gratuit conformément à la politique d'accessibilité de la ND4J (nuit des 4 jeudis). Le Fest-noz s'inscrit également dans [[Sevenadur (Culture du Pays)|Sevenadur]] 2019 (du 20 février au 17 mars). La coordination a été assurée par Mayou, du DUT Carrières Sociales de l'[[L' Université de Rennes 1 devenue Université de Rennes|Université de Rennes 1]] et cela dans le cadre du [[Cercle Celtique de Rennes]]. Cette édition a été marquée par un fest-noz organisé par [[Skeudenn]] et le club de danse de l'[[ASCREB (club de danse)|ASCREB]] en amont de l'événement. L'Ascreb avait également participé à une session d'initiation à la danse préalable à l'événement.<br />
<br />
<br />
[[Fichier:Hiks+Forj.png|vignette|redresse=1|A l'affiche : Hiks (en haut), Forj (en bas)]]<br />
<br />
==Groupes à l'affiche==<br />
<big><br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/2925/HiKS Hiks]<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/7921/Forj+sextet Forj Sextet]<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/6961/Le+Buh%C3%A9-Brunet-L%C3%A9on Trio Le Buhé/Brunet/Léon]<br />
</big><br />
<br />
==Organisation ==<br />
*Coordination : Mayou<br />
*Structures organisatrices : Cercle Celtique de Rennes, Grain de Sel.<br />
* Cadre de l'événement : ND4J (nuit des 4 jeudis), Sevenadur.<br />
*Associations Partenaires : Ascreb, Skeudenn, Kejadenn.<br />
*Actions durant le Fest-noz : Pont Supérieur, Thumette Léon (LSF [https://www.lebruitdusilence.com/thumette-leon <nowiki>[Lien]</nowiki>]) Vincent Fonf (peintre), La jaupitre (jeux en bois), initiation à la danse (Ascreb).<br />
<br />
==Actions annexes du Fest-noz==<br />
*7 février 2019 : Fest-noz de Skeudenn et l'Ascreb [https://www.facebook.com/events/2229146713970627?ref=newsfeed Facebook] [Salle Mirabeau - Campus Beaulieu] :<br />
<br />
<gallery mode="packed-hover" heights="200px"><br />
Fichier:Festnoz Skeudenn+Ascreb fev2019.jpg|Fest-noz de Skeudenn et l'ASCREB [[Wikipédia:Liens internes|[lien]]].<br />
</gallery><br />
<br />
== Images de l'événement==<br />
<gallery mode="packed-hover" heights="220px"><br />
Fichier:FnB19salleD.jpg|Une légende.<br />
Fichier:FnB19VincentFonf.jpg|Vincent Fonf.<br />
Fichier:FnB19ensemble.jpg|Une légende.<br />
Fichier:Fnb2019concertA.jpg|Une légende.<br />
Fichier:FnB19salleC.jpg|Une légende.<br />
Fichier:FnB19gouren.jpg|Une légende.<br />
Fichier:Fnb2019concertB.jpg|Une légende.<br />
Fichier:FnB19salleA.jpg|Une légende.<br />
</gallery><br />
<br />
==Lien==<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/evenement/51087/Fest+Noz+le+27+2+2019+%C3%A0+Rennes Lien Tamm Kreiz]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=FestnBreizh12&diff=86053FestnBreizh122024-03-24T14:57:53Z<p>Stephanus : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:FnB12_2020.jpg|vignette|redresse=1|Illustration : Marion Glédel, Graphisme : ND4J]]<br />
Le 4 mars 2020 s'est déroulée la 12e édition du Fest'n Breizh, tenue à l'étage du Liberté de Rennes. Cet événement était gratuit conformément à la politique d'accessibilité de la ND4J (nuit des 4 jeudis). Le Fest-noz s'inscrit également dans Sévénadur 2020 (du 25 février au 15 mars). La coordination avait été assurée par Marianne Blevenn, du DUT Carrières Sociales de l'Université de Rennes 1 et cela dans le cadre du Cercle Celtique de Rennes. Cette édition a été marquée par un fest-noz organisé par le club de danse de l'ASCREB en amont de l'événement, l'Ascreb ayant également participé à une session d'initiation à la danse préalable à l'événement.<br />
<br />
<br />
[[Fichier:Talskan+Eben.png|vignette|redresse=1|A l'affiche : Talskan (en haut), Eben (en bas)]]<br />
<br />
==Groupes à l'affiche==<br />
<big><br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/6852/ Talskan]<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/7270/ Eben]<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/7921/Forj+sextet Forj Sextet]<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/7410/Serot-Janvier-Martineau Sérot, Janvier, Martineau]<br />
</big><br />
<br />
==Organisation==<br />
*Coordination : Marianne Blevenn<br />
*Structures organisatrices : Cercle Celtique de Rennes, Grain de Sel.<br />
*Cadre de l'événement : ND4J (nuit des 4 jeudis), Sevenadur.<br />
*Associations Partenaire : Ascreb, Kejadenn.<br />
*Actions durant le Fest-noz : Vincent Fonf (peintre), La jaupitre (jeux en bois), initiation à la danse (Ascreb).<br />
<br />
==Actions annexe du Fest-noz==<br />
*12 mars 2020 : Fest-noz de l'ASCREB [https://www.facebook.com/events/126320568561744/?ref=newsfeed&__cft__%5B0%5D=AZUdppOZ81-vDLOXFWqjrAocbNxs8sGwzZFUaddzYL4k-zfdZmxbpun9l5YHIIjOfYrQEDc-J49fWIYWpdPa3clPQ7p_w2ZxTFcMdeGEb3lydKX4_qa3m-F8Qjpzzb30IQOcRwqhPOrv4-5Un94UQxWtgMdfa2Zsnbn_ezZw-5VZNw&__tn__= Facebook] [Salle Mirabeau - Campus Beaulieu] :<br />
**Groupes à l'affiche : [https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/7364/Diridollou-Lavigne Diridollou / Lavigne] · [https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/7377/ENE Ene] · [https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/7570/Dixit Dixit] · [https://www.tamm-kreiz.bzh/groupe/6210/Mo%27Jo Mo'Jo]<br />
<br />
<gallery mode="packed-hover" heights="200px"><br />
Fichier:Festnoz_Ascreb_mars2020.jpg|Fest-noz de l'ASCREB [[Wikipédia:Liens internes|[lien]]].<br />
Fichier:DiridollouLavigne.jpg|Duo Diridollou/Lavigne.<br />
</gallery><br />
<br />
==Lien==<br />
*[https://www.tamm-kreiz.bzh/evenement/55403/Fest+Noz+le+4+3+2020+%C3%A0+Rennes Lien Tamm Kreiz]<br />
*[https://www.facebook.com/events/2190868031223121/ Lien Facebook de l'événement]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=ASCREB_(club_de_danse)&diff=86052ASCREB (club de danse)2024-03-24T14:55:04Z<p>Stephanus : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:AscrebNoir.png|vignette|Logo général l'ASCREB]]<br />
<br />
L'ASCREB, sigle pour Association Socio Culturelle des Résidents du Campus Beaulieu, est une entité étudiante affiliée à l'[[L' Université de Rennes 1 devenue Université de Rennes|Université de Rennes 1]]. Son objectif premier est de faciliter l'accès des étudiants résidant sur le campus à une palette diversifiée d'activités culturelles, réparties au sein de différents clubs.<br />
<br />
Son club de danse bretonne est actif aussi bien sur le campus étudiant que dans des actions métropolitaines, dans ce cadre le club est membre de [[Skeudenn]]. En effet, l'ASCREB organise des cours de danse et des Fest-noz, événements traditionnels bretons, qui ont lieu dans la salle Mirabeau, située au cœur des résidences étudiantes. De plus, l'association joue un rôle actif dans l'organisation de nombreux Fest-noz et interventions de médiation autour de la danse bretonne dans la capitale bretonne.<br />
<br />
*[https://www.ascreb.org/ Site général de l'Ascreb]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Kejadenn&diff=86051Kejadenn2024-03-24T14:51:45Z<p>Stephanus : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:Kejadenn logo colo.png|vignette|Logo de Kejadenn]]<br />
L'association Kejadenn, qui tire son origine du breton signifiant "rencontre", est composée de représentants de la filière breton/celtique au sein du Campus de Villejean ([[Université Rennes 2]]). Son objectif principal réside dans la promotion de la langue et de la culture bretonne au sein de la communauté étudiante de [[Université Rennes 2|Rennes 2]].<br />
<br />
En organisant un certain nombre d'événements sur le campus et dans la ville de Rennes : festoù-noz, Semaine de la Bretagne, conférences et autres. Membre de [[Skeudenn]], Kejadenn a pour mission de valoriser le patrimoine culturel breton, favorisant ainsi les échanges et les rencontres au sein de l'université et à l'échelle de la ville.<br />
<br />
*[https://www.facebook.com/kejadenn.roazhonii/about?locale=fr_FR Page Facebook de Kejadenn]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Grain_de_Sel&diff=86017Grain de Sel2024-03-24T11:03:11Z<p>Stephanus : relecture</p>
<hr />
<div>[[Fichier:Logo_GrainDeSel.jpg|vignette|redresse=1|Illustration : Marion Glédel, Graphisme : ND4J]]<br />
<br />
Existant depuis 1990, l'association "Grain de sel" s'est engagée dans une mission d'entraide étudiante au sein du département des carrières sociales. L'association est porteuse d'un certain nombre d'actions culturelles sur le campus Beaulieu mais aussi dans la capitale bretonne. Elle anime notamment le festival Grain de musique et est entre autres à l'origine du fest-noz Fest'n Breizh. <br />
<br />
*[https://graindeselrennes1.wixsite.com/website Page de Grain de Sel]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=86007Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-24T10:20:29Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>. Le 8 juillet au soir, alors que les Allemands préparaient la réception d'un officier supérieur, ce furent des bombes que reçut la batterie dont des servants furent tués. <ref> Relation de sœur Marie du Rosaire, Madeleine Chasle (21 ans en 1944) </ref><br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixtes de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|650px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du N-O]]<br />
<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb| Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les occupants de la jeep s'abritent dans un fossé. Les chars avancent et sont en butte aux premiers tirs directs d'un canon puis des cinq autres. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, les blessant sérieusement. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie mixte de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. En fait les chars non atteints se replièrent laissant la batterie opérationnelle.<br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que, sous le titre "la mort de deux jeunes héros", la mort de deux résistants tentant d'arrêter des Allemands en fuite est largement relatée sur un tiers de colonne.<br />
<br />
<br />
<br />
====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
===Références===<br />
<references/></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Du_d%C3%A9barquement_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration,_alertes,_bombes,_obus_sur_Rennes&diff=86002Du débarquement à la libération, alertes, bombes, obus sur Rennes2024-03-24T10:09:06Z<p>Stephanus : /* Août 1944 */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]<br />
La seconde guerre mondiale a, comme beaucoup de villes françaises, marqué durement Rennes, à commencer par le [[Bombardement du 17 juin 1940]] par la Luftwaffe. Si pendant les années 1941 et 1942 rien de meurtrier ne tomba du ciel sur Rennes, l'année suivante fut mouvementée ; il y eut d'abord des bombardements très ciblés quand les [[18 février et 26 février 1943 des Mosquito bombardent le dépôt de la Kriegsmarine]] et quand [[Des équipages français bombardent la Kriegsmarine route de Lorient]] car il y eut le terrible [[Bombardement du 8 mars 1943]] suivi du ratage du [[Bombardement du 29 mai 1943]] et en 1944 survinrent le terrible [[Bombardement de Bruz du 8 mai 1944]] et le [[Bombardement du 27/28 mai 1944 sur l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques]]. Puis, dès le 6 juin 1944, commencèrent '''deux mois de sirènes et de bombardements''' :<br />
<br />
==Juin 1944==<br />
<br />
'''6 mardi''' <br />
Alertes et DCA sans alerte. Toutes les 2 heures alerte : 5 le matin, 2 l’après-midi. Vers 7 heures un tract allié demandant l’évacuation de la ville. Des Rennais et des Allemands quittent Rennes.<br />
<br />
'''7 mercredi''' <br />
Dans la nuit, alertes à la gare. Vers 6 heures et 9 heures, alerte et DCA. Vers 14 heures, alerte. Au total 7 alertes.<br />
<br />
'''8 jeudi'''<br />
Passage d’avions mais nuit sans alerte avec beaucoup de DCA. Vers 7 heures 30 alerte avec DCA très active et à 8 heures 20, quelques bombes jetées par un avion en difficulté dans le ciel brumeux avec quelques éclaircies. Vers 9 heures 30, DCA sans arrêt sur des formations anglo-américaines. Sont touchées [[Rue de La Motte Picquet]], [[rue de la Santé]]. Nouvelle alerte vers 10 heures trente. Alerte à 21 heures 20.<br />
<br />
'''9 Vendredi'''<br />
A minuit, 2 heures, 3 heures et 4 heures alertes. Fusées puis bombes et DCA : BOMBARDEMENT pendant 35 minutes. Sont touchés [[Boulevard Laënnec]], [[rue Dupont des Loges]], [[rue Duhamel]], [[rue Saint-Hélier]], [[avenue Janvier]], [[boulevard de la Liberté]], pont de Châtillon, [[rue du Vieux Cours]], [[rue de Dinan]], [[rue d'Échange]], [[rue de Corbin]], près de Saint-Germain<ref>[[Bombardements des 9 et 12 juin 1944]]</ref>.<br />
<br />
'''10 samedi'''<br />
3 alertes de nuit : minuit, deux heures, trois heures. DCA.<br />
<br />
'''11 dimanche'''<br />
Alertes nocturnes. Alerte à 7 heures 30. Le message de Londres « Mon front est encore rouge des deux baisers de la Reine » affolent des gens.<br />
<br />
'''12 lundi'''<br />
Alertes nocturnes dont une vers minuit et alertes toute la matinée. Obsèques des victimes à l’ancienne chapelle du Cercle Paul-Bert. Alerte. Lâcher par avion de papiers argentés. Avions en formations de six. A 12 heures 30 BOMBARDEMENT. Lieux touchés : plaine de Baud, [[centre hospitalier universitaire (CHU)|Pontchaillou]], couvent de l’Adoration, [[rue de Vincennes]], [[rue d'Antrain]], Bois-Rondel, [[rue de Brizeux]], quartier Saint-Hélier, boulevard de la Liberté.<br />
<br />
'''13 mardi'''<br />
A 7 heures 30, bombardement de l'[[l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques dans la guerre|aérodrome de Saint-Jacques]]. Alertes nocturnes. 4 alertes au total.<br />
<br />
'''14 mercredi'''<br />
A 15 heures DCA sur avions en survol pendant 10 minutes. Alertes avec passages d'avions et bombes aux environs.<br />
<br />
'''15 jeudi'''<br />
Alerte vers minuit et 8 heures 30. L'après-midi, mitraillage par avion route de Fougères.<br />
<br />
'''16 vendredi'''<br />
Alerte vers minuit, bombardement d'une vingtaine de minutes au loin vers la [[plaine de Baud]] et Fouillard. Bruit de munitions qui sautent, lueurs d’incendie. La conduite d’eau est crevée.<br />
<br />
'''17 samedi'''<br />
Alerte de 10 heures 45 à 11 heures, avions au ras des maisons. Ravitaillement en eau de 7 à 9 heures.<br />
<br />
'''18 dimanche'''<br />
Alerte nocturne. Dimanche ensoleillé. Vers 9 heures, 2 alerte et bombes d’avions faisant un bruit de sirène. Un train de munitions est atteint en plaine de Baud avec fortes explosions. A 10 heures, bombardement quartier Alma, [[rue de Châtillon]], rue de la Motte Picquet. Vers 15 heures 30, 16 heures alerte et aussi à 18 heures et bombardement de quelques minutes du côté de de Saint-Laurent et des Gaïeules. Trois alertes à quelques minutes d’intervalle<ref>[[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]]</ref>.<br />
<br />
'''19 lundi'''<br />
Violente pluie ininterrompue. Vers 7heures 30 alerte puis alerte une partie de la matinée et gros passages d’avions. Depuis plusieurs jours, par crainte des mitraillages, les Allemands ont enlevé les portières des autos, et certains les toits des voitures.<br />
<br />
'''21 mercredi'''<br />
Une alerte nocturne.<br />
[[Fichier:La_vignette_de_couverture_du_livre_de_v_ladam.jpeg|300px|right|thumb|Les projecteurs de la Flak dans la nuit rennaise<ref>Couverture du livre de V. Ladam</ref>]]<br />
'''22 jeudi'''<br />
Alerte vers minuit et 7 dans la journée.<br />
<br />
'''23 vendredi'''<br />
Nuit sans alerte puis 4 alertes et mitraillages lointains.<br />
<br />
'''24 samedi'''<br />
Chaleur lourde. Vers 19 heures alerte, DCA et bombardement sur Pont-Réan et [[Pont-Péan]].<br />
<br />
'''27 mardi'''<br />
4 alertes l’après-midi et en soirée. Au loin quelques mitraillages ou chutes de bombes. Coupure de la fourniture d’eau.<br />
<br />
'''28 mercredi'''<br />
Queue pour l’eau.<br />
<br />
'''29 jeudi'''<br />
Alerte à 8 heures. Temps doux.<br />
<br />
==Juillet 1944==<br />
<br />
'''1 samedi'''<br />
Rétablissement de l’eau.<br />
<br />
'''2 dimanche'''<br />
Alerte nocturne.<br />
<br />
'''4 mardi'''<br />
Minuit 30, alerte de 30 minutes. 2 alertes l’après-midi. Le soir un bombardement assez proche : [[Chevaigné]] et route d’Antrain au-delà de [[Betton]].<br />
<br />
'''5 mercredi'''<br />
2 alertes vers 21 heures. Passages de nombreux avions. DCA. Duel aérien. Quelques bombes et mitraillages sur la plaine de Baud.<br />
<br />
'''6 jeudi'''<br />
''Un mois écoulé depuis le débarquement…''<br />
Nombreuses alertes et beaucoup d’avions puis DCA. Un avion allemand vu dans le ciel de Rennes !<br />
<br />
'''7 vendredi'''<br />
Alertes. Bombardement à Maison-Blanche.<br />
<br />
'''8 samedi'''<br />
Alerte vers 20 heures 30, bombes sur Sainte-Thérèse et Maison-Blanche Betton.<br />
<br />
'''9 dimanche'''<br />
A 9 heures alerte. Vers 10 heures avions provenant de la direction est, bombardement vers la plaine de Baud, sur le [[cimetière de l'Est]], [[Chantepie]], vers l'aérodrome de Saint-Jacques et vers Maison-Blanche. DCA. Pluie d’éclats. Fin d'alerte vers 11 heures 20<ref>[[ Bombardement du 9 juillet 1944]]</ref>.<br />
<br />
'''12 mercredi'''<br />
4 alertes.<br />
<br />
'''13 jeudi'''<br />
Gros passage de vagues nocturnes d'avions au-dessus de la ville. Pas d'alerte. Dans le lointain au nord, éclatements de bombes. Le téléphone urbain est coupé.<br />
<br />
'''15 samedi'''<br />
Alerte à 20 heures.<br />
<br />
'''17 lundi'''<br />
Le ciel couvert devient bleu. 12 heures 45 alerte. DCA en début d’après-midi. BOMBARDEMENT sur le quartier nord-est de la ville, un quart d'heure plus tard, 2e vague. Bombes sur le Thabor, l'hôpital psychiatrique (pavillon des femmes et bâtiment de la milice, côté [[boulevard de Strasbourg]]), [[boulevard Villebois-Mareuil]], dépôt d'essence Desmarais<ref>[[Bombardement du 17 juillet 1944]]</ref>.<br />
<br />
'''18 mardi'''<br />
Violent orage (on aurait dit un bombardement). Alerte nocturne de longue durée.<br />
<br />
'''19 mercredi'''<br />
En soirée deux alertes achevées à 20 heures 30. Passages d’avions et bombardement du côté de [[Bruz]]<ref>[[Bombardement de Bruz du 19 juillet 1944]]</ref>.<br />
<br />
'''23 dimanche'''<br />
Alerte.<br />
<br />
'''24 lundi'''<br />
Le téléphone urbain est rétabli.<br />
<br />
'''26 mercredi'''<br />
Vers 20 heures, sans alerte, petit bombardement sur la gare.<br />
<br />
'''27 jeudi'''<br />
Alerte nocturne avec passage continuel de vagues d’avions.<br />
<br />
'''29 samedi'''<br />
Alerte d’une demi-heure vers 17 heures.<br />
<br />
'''30 dimanche'''<br />
9 heures alerte et obus. Un train de munitions est touché. De 17 à 20 heures 5 alertes successives avec bombardement sur Pontchaillou St Laurent, [[Saint-Grégoire]], Baud.<br />
<br />
'''31 lundi'''<br />
Le matin canon au loin. Alerte l’après-midi. Vers 17 heures 2 bombardements. Mitraillage sur la plaine de Baud, dépôt Desmarais<ref>[[Notes d'un vieux Rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref>.<br />
<br />
==Août 1944==<br />
<br />
'''1 mardi'''<br />
Vers 15 heures, sans alerte, coups de canon, tirs de DCA et obus sur la ville perçus par les Rennais. À partir de 17 heures une pluie d’obus tombe sur la ville. Les blindés de la 4e division blindée du général Wood viennent d’arriver à Maison-Blanche et se heurtent aux tirs tendus de canons de 88 mm d’une batterie de Flak<ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref>. 18 h 30: pluie de bombes du côté de Saint-Méen.<br />
<br />
'''2 mercredi'''<br />
7h30 : mitrailles et obus de temps en temps pendant près d’une heure. Après-midi obus au [[contour de la Motte]], au [[Thabor]], au coin de la [[rue Saint-Georges]] et de la [[rue Gambetta]], sur l'archevêché. 17 heures, obus toutes les 30 secondes ? Vers 20 heures, obus contour de la Motte.<br />
<br />
'''3 jeudi'''<br />
Depuis 13 heures 10 les balles sifflent du côté du [[parc de Maurepas]]. 17 heures 30, déflagrations au polygone et à l'arsenal. Les obus claquent depuis le matin avec peu d'interruption. Vers 3 heures, pluie d'obus sur la ville. A partir de 23 heures roulement de camions et de voitures des Allemands en fuite.<br />
<br />
'''4 vendredi'''<br />
Vers 5 heures fortes explosions en centre ville (dues au dynamitage des ponts par les Allemands).<br />
9 heures, les GI du 13e régiment d'infanterie entrent dans Rennes sans coup férir. La ville est libérée<ref>[[Libération de Rennes]]</ref>.<br />
<br />
<ref> Journal de Pierre et Armande de La Haye. 6 juin - 18 août 1944</ref><br />
===références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85995Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-24T08:55:57Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>. Le 8 juillet au soir, alors que les Allemands préparaient la réception d'un officier supérieur, ce furent des bombes que reçut la batterie dont des servants furent tués. <ref> Relation de sœur Marie du Rosaire, Madeleine Chasle (21 ans en 1944) </ref><br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|650px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du N-O]]<br />
<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb| Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les occupants de la jeep s'abritent dans un fossé. Les chars avancent et sont en butte aux premiers tirs directs d'un canon puis des cinq autres. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, les blessant sérieusement. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie mixte de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. En fait les chars non atteints se replièrent laissant la batterie opérationnelle.<br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants tentant d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
<br />
<br />
<br />
====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
===Références===<br />
<references/></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85994Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-24T08:45:21Z<p>Stephanus : /* Juin et juillet 1944 */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>. Le 8 juillet au soir la batterie est bombardée et des servants sont tués.<br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|650px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du N-O]]<br />
<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb| Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les occupants de la jeep s'abritent dans un fossé. Les chars avancent et sont en butte aux premiers tirs directs d'un canon puis des cinq autres. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, les blessant sérieusement. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie mixte de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. En fait les chars non atteints se replièrent laissant la batterie opérationnelle.<br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants tentant d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
<br />
<br />
<br />
====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
===Références===<br />
<references/></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_loup_et_l%27agneau,_une_histoire_qui_finit_bien&diff=85993Le loup et l'agneau, une histoire qui finit bien2024-03-24T08:40:15Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div><br />
[[Catégorie:Rennes sous l'occupation]]<br />
[[Fichier:L%27%C3%A9tudiant_Chasle.png|150px|right|thumb|L'étudiant Jean Chasle]]<br />
Jean a quitté La Chesnaie et pédale : après la descente de Saint-Laurent c’est, [[rue d'Antrain]], la montée avant le restaurant Gadby puis, à la Fausse Courbée, la [[rue de Brizeux]] ; [[rue de Fougères]] il ne tourne pas à droite comme d’habitude vers la [[place Saint-Melaine]], *<ref>La faculté de droit était place Saint-Melaine</ref> mais à gauche et immédiatement à droite rue Jules Ferry ; il s’arrête à la Maison des étudiantes où il n’y a plus d’étudiantes mais les Allemands de la Gestapo. Il répond à une convocation du Sipo-SD marquée d’un aigle noir avec, dessous, une petite croix gammée dans un cercle. Elle lui a été remise par le lieutenant Schmitt deux jours après confiscation de son Kodak qui fait des belles photos 6X9. Quelques jours avant il avait été surpris par deux Allemands alors qu'il photographiai une unite de FLAK "volante" sur le départ et son appareil avait été confisqué. <ref> Relation de Madeleine Chasle, sœur de Jean</ref><br />
Il pose son vélo près de la barrière et montre son papier au caporal qui, ouvrant la belle porte de fer forgé ouvragé, du menton lui fait signe d’entrer. Après le hall aux murs de mosaïque, on le fait attendre debout avec quelques autres qui n’en mènent pas large, lui semble-t-il. Ici, les services de renseignement allemands interrogent et torturent. Un soldat lui redemande son papier et après un coup d’œil dit : « Tu as de la chance, toi, celui qui va t’interroger n’est pas un méchant gars. » Jean, un peu inquiet, est rassuré. Ce type parle français comme moi, observe-t-il<ref>Des Français du Bezenn Perrot, sous uniforme allemand, gardaient le local. [[Le Bezen Perrot à Rennes]]</ref> <ref>Témoignage d'une jeune secrétaire alsacienne : en attendant leur interrogatoire, ils étaient gardés par un membre du Bezen Perrot, au rez-de-chaussée.</ref><br />
[[Fichier:Porte_du_SD.png|350px|left|thumb|La porte en fer forgé de l'ancienne Maison des étudiantes]]<br />
Il est introduit enfin dans une petite pièce et voit d'abord son Kodak sur le bureau et, derrière, assis, un Allemand gradé - mais il ne sait pas à quel niveau - qui demande: « Carte d’identité ». La regardant, il dit dans un français mâtiné d’un soupçon d’accent teuton : « Alors tu as 22 ans et tu n’es pas requis par le STO… » <ref>[[Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref> ?<br />
Jean répond qu’il est étudiant et travaille aussi à l’exploitation familiale. L’Allemand hoche la tête et, pointant le doigt vers le petit kodak dit : « Ceci est strictement interdit et – le ton monte - en plus, on ne peut pas faire des photographies dans les installations allemandes. » « Mais c’est aussi chez nous, répond Jean et j’ai fait des photos sur la ferme.» L’Allemand hoche la tête. « Les terroristes font cela et tu n’as pas une tête de terroriste, mais qui en a une …»<br />
<br />
Il est vrai que les photos développées n’ont rien révélé de stratégique : des membres de sa famille, même des vaches… et les renseignements donnés par le lieutenant Schmitt, le commandant de la Gemischte Flak-Abteilung 2/441<ref> * Batterie mixte de DCA 2/441, installée à la Chesnaie, à Maison-Blanche, en Saint-Grégoire </ref> sont bons. Cette famille française occupée est, somme toute, correcte et de bon voisinage.<br />
L’Allemand demande : « Étudiant, qu'étudies tu ? » « Le droit » répond Jean. Un petit sourire apparaît sur les lèvres qui disent : « Alors nous sommes dans la même optique, je suis dans la vie magistrat. Tu le seras peut-être. Tu sais donc que le droit établit le modus vivendi entre les hommes. En ce moment les occupants chez toi gardent le ciel et les occupés, ta famille et toi, s’occupent des prés et des vaches. Ceci est aussi un modus vivendi convenable. <br />
<br />
« Vas, tu peux t’en aller, mais ne fais pas de bêtises en dehors du modus vivendi, cela coûte cher, compris ? »<br />
<br />
Jean, soulagé, s’avance vers le bureau pour reprendre son Kodak mais arrête son geste à la voix qui monte, indignée : « Ach nein ! Tu ne crois pas que tu vas repartir avec ! Filou ! Raus ! »<br />
Jean s'esquive, sort et va reprendre son vélo : il a quitté la gueule du loup.<br />
<br />
''Étienne Maignen''<br />
<br />
(D’après le récit que lui a fait Jean Chasle, 92 ans. Celui-ci avertira, le 1er août 1944, les Américains du danger que représentait la batterie de FLAK de Maison-Blanche<ref>[[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref>. Il sera notaire et décèdera passé l'âge de 100 ans<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-gregoire-35760/jean-chasle-est-decede-a-lage-de-100-ans-8cb972aa-114c-463d-9d7f-e7e8f793997d</ref>.)<br />
<br />
===Références===</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rennes_et_la_m%C3%A9tropole_en_chiffres&diff=85970Rennes et la métropole en chiffres2024-03-23T08:02:17Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>{{en construction}}<br />
[[File:Compound of four cubes (1).png|right|thumb|200px]]<br />
'''Rennes en chiffres''' est une plaquette d'information publiée par la ville de Rennes (Direction de l'information), en 1993, [[1994]]... <br />[[Wiki-Rennes]] peut s'en inspirer et la compléter à différentes époques... Bien entendu, selon les cas, il s'agit de statistiques ''annuelles'' ou au contraire de données cumulées ''permanentes''. Les données sans indication de source proviennent d'éditions municipales annuelles ; ''a contrario'' les autres sources doivent être précisées item par item au moyen des notes de bas de page.<br />
<br />
==Sur les doigts des deux mains==<br />
<br />
===Un/une===<br />
<br />
====Eléments touristiques====<br />
* Office du tourisme (1, [[rue Saint-Malo]])<br />
* Société publique locale (SPL) Destination Rennes<br />
* [https://metropole.rennes.fr/patrimoine-des-centres-anciens| Secteur sauvegardé]<br />
* Guide pratique municipal (''Vivre à Rennes'')<br />
* Cartoville Rennes<br />
* Guichet unique "destination Rennes" [https://www.tourisme-rennes.com/fr/reserver-en-ligne]<br />
* [[Porte Mordelaise|Porte médiévale]]<br />
* [[Les Champs Libres]]<br />
* Musée de Bretagne (aux[[ Champs Libres]])<br />
* [[Espace des Sciences]] (aux[[ Champs Libres]])<br />
* [[Musée des Beaux-Arts]]<br />
* Pont-levis...<br />
* Palais du [[Parlement de Bretagne]]<br />
* [[Panthéon rennais]] (aile nord de l'hôtel de ville)<br />
* Niche vide (à l'Hôtel-de-Ville)<br />
* Salle de jeu de paume ([[rue Saint-Louis]])<br />
* Fleuve : la [[Vilaine]]<br />
* Canal d'Ille-et-Rance<br />
* Péniche spectacle<ref>https://penichespectacle.com/pages/la-peniche-spectacle-535.php</ref><br />
* Site de location de bateau (2019)<ref>Location de bateau de 5 ou 7 places ; à l'heure ou journée entière.</ref><br />
* Jardin flottant (24 espèces en 2018, [[Quai Lamartine]])<br />
* Jets et miroir d'eau place Saint-Germain (2021]<br />
* Jardin des Plantes, ''[[Parc du Thabor|Le Thabor]]''<br />
* Kiosque à musique (Thabor)<br />
* [[La coulée verte|Coulée verte]]<br />
* Parc ornithologique ([[Bruz]])<br />
* [[Vivre en intelligence|Devise]] commune à l'agglomération<br />
* "Rue de la Soif" ([[rue Saint-Michel]])<br />
* [[Marché des Lices]]<br />
* Hôtel 5 * (56 chambres)<br />
* Camping 3* (144 emplacements) ([[parc des Gayeulles|Gayeulles]])<br />
* Sentier de grande randonnée ([[GR 39]]) <ref> ''Les Rennais'' #52 Mai-juin 2021, p.15 </ref> <br />
* Toit ondulant de la gare ferroviaire de Rennes en bulles d'air (ETFE - ethylene tetrafluoroethylene)<br />
* Ancien poste d'aiguillage central de la gare de Rennes, inscrit parmi les Monuments Historiques.<br />
* Cheval géant bicéphale en aluminium (place de la gare, Rennes)<br />
* Magicien en granit (jardin du [[palais Saint-Georges]])<br />
* Fontaine à la [[tête de muse endormie]] ([[Rue de Coëtquen]])<br />
* Belvédère des frères Bouroullec sur la Vilaine<br />
* Chrysalide percée ([[place Rallier du Baty]])<br />
* Statue de [[Jean Leperdit]]<br />
* Retable flamand du 15e siècle à la [[cathédrale Saint-Pierre]]<br />
* Statue d'Annaig, Mam Goz ar Faouët, rue Saint-Malo<br />
* Colonne de Juillet ([[parc du Thabor]])<br />
* Complexe de karaoké (Cap Malo)<br />
* Un club naturiste, à [[Gévezé]] "Club du Soleil"<br />
<br />
====Culture====<br />
* Direction interrégionale grand ouest de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Direction régionale des affaires culturelles (DRAC)<br />
* Office de tourisme<br />
* [[Hymne à Rennes]] sur Wiki Rennes<br />
* Centre de congrès (les [[couvent de Bonne-Nouvelle|Jacobins]])<br />
* [[Les Champs Libres]]<br />
* Hôtel 5* (56 chambres)<br />
* Médiathèque-musée de Bretagne-planétarium ([[Les Champs Libres]] depuis [[2006]])<ref>Aux Champs Libres, l'Espace des Sciences, ex-Centre Culturel Scientifique et Technique</ref><br />
* Planetarium à l'Espace des sciences<br />
* [[Musée des beaux-arts|Musée des Beaux-Arts]]<br />
* Fonds régional d'art contemporain (FRAC de Bretagne)<br />
* École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB),<br />
* Centre d'art contemporain d'intérêt national : [[la Criée centre d'art contemporain|La Criée]]<br />
* [[Auberge de jeunesse de Rennes]]<br />
* [[écomusée du Pays de Rennes|Écomusée]] (La Bintinais) <br />
* {{w|Muséum d'histoire naturelle de Rennes|Muséum d'histoire naturelle}} ( Université de Rennes, Beaulieu)<br />
* Ancienne mine de plomb de [[Pont-Péan]]<br />
* Musée aéronautique de Bretagne (à l'aéroport) <br />
* ''Ensemble de "centres d'information et d'accueil"'' (centre régional Information Jeunesse Bretagne ; centre d'Information sur l'urbanisme ; Maison de la vie associative ; etc.) <br />
* [[Opéra]] <br />
* [[Théâtre National de Bretagne]]<br />
* Orchestre national de Bretagne<br />
* Musikhall (à [[Bruz]]) <br />
* Conservatoire du Blosne à rayonnement régional <br />
* Office de la Langue Bretonne <br />
* Conseil Culturel de Bretagne ; Dastum <br />
* Le plus grand fest-noz ([[Yaouank]]) <br />
* Université du Temps Libre ([[UTL du Pays de Rennes]]) <br />
* Maison des associations<br />
* Goncourt des lycéens (depuis 1988)<br />
<br />
====Enseignement, recherche====<br />
* Rectorat d'académie<br />
* C.R.O.U.S Rennes-Bretagne (centre régional des œuvres universitaires)<br />
<br />
* [[Université de Rennes]] avec (5 établissements intégrés) :<br />
<br />
* École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP)<br />
* École nationale supérieure de chimie (ENSCR)<br />
* École normale supérieure . ENS (à Ker Lann)<br />
* Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)<br />
* Sciences Po Rennes<br />
<br />
* [[Université Rennes 2]]<br />
<br />
* [[École supérieure de commerce de Rennes]] (''Rennes school of business'')<br />
* École nationale de la statistique et de l'analyse de l'informatique, (ENSAI), (à Ker Lann)<br />
* [[Faculté des Métiers]] (Ker Lann)<br />
* École des métiers de l'environnement (EME), (à Ker Lann)<br />
* ECAM ( Arts et métiers, ingénieurs généralistes), (à Ker Lann)<br />
* Institut des Hautes Etudes Comptables et Financières - (IHECF), (à Ker Lann)<br />
* Institut de gestion de Rennes (IGR)<br />
* Institut d'études politiques (IEP) "Sciences Po"<br />
* Institut national des sciences appliquées (INSA)<br />
* Centrale Supélec<br />
* Institut d’électronique et des technologiques du numérique (IETR)<br />
* École nationale supérieure d'architecture (ENSA)<br />
* Institut de recherche en santé, environnement et travail (IRSET)<br />
* IFPEK (Kiné, podologie, ergothérapie)<br />
* Institut de physique de Rennes (IPR)<br />
* IMT Atlantique (formation d'ingénieurs en cybersécurité)<br />
* Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (Antenne ANSSI)<br />
* Centre INRAP Institut national de recherches archéologiques préventives (à Cesson-Sévigné]<br />
* Bureau de recherches géologiques et minières Bretagne (BRGM)<br />
* Institut Universitaire de Technologie ([[IUT de Rennes]])<br />
* Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)<br />
* Institut franco-chinois (École des 2e et 3e cycles de l'université du Sud-Est)<br />
* Maison de la consommation et de l'environnement<br />
* Cyberschool<br />
* École de commerce AFOREM<br />
* AFTEC école de commerce<br />
* Le plus grand lycée de Bretagne (Bréquigny)<br />
* Cité internationale ([[place Paul Ricœur|Paul-Ricœur]])<br />
* Centre d'enseignement à distance (un des huit centres du CNED)<br />
* Cayenne : maison provinciale de Rennes (Compagnons du devoir du tour de France)<br />
* Ecole Ferrandi (gastronomie)<br />
* Maison internationale (MIR)<br />
* École Digisport (technologies numériques)<br />
* Lycée Jean-Jaurès (horlogerie)<br />
<br />
====Sports====<br />
* Piscine olympique (sud de la ville) avec bassin nordique<br />
* Plage (base nautique des étangs d'Apigné)<br />
* Stade d'eau vive pour canoë-kayak à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Terrain de baseball (Gayeulles)<br />
* Patinoire (le Blizz)<br />
* Stade d'athlétisme couvert (Villejean) 2015<br />
* Stade de football de 29778 places : le [[Roazhon Park]], route de Lorient<br />
* Salle de sports et multi activités : Glaz Arena de 4500 places, à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Équipe de football 1re division (Stade Rennais Football Club)<br />
* Mur d'escalade (40 mètres, Beaulieu)<br />
* Aéroclub (à l'aéroport)<br />
* ''Départ du tour de France cycliste'' [[1964]] <br />
* Golf de Rennes Saint-Jacques<br />
* Disc Golf (neuf paniers, La Prévalaye)<br />
* Tout Rennes Court<br />
<br />
====Transports====<br />
* Direction interdépartementale des route de l'ouest (DIRO)<br />
* Direction interrégionale ouest de Météo France<br />
* Central Sous Station. Le plus important des 15 CSS en France, couvrant 1/6e du territoire, 5.500 kilomètres de caténaires, de Bordeaux à Paris et de Nevers à Brest.<br />
* Direction TGV Bretagne - Pays de Loire<br />
* Technicentre SNCF pour l'entretien des pièces et organes de freins (à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]])<br />
* Plate-forme industrielle courrier (PIC) pour Bretagne, Mayenne, Basse-Normandie<br />
* Plate-forme des colis pour l'ouest (10 départements), à [[Le Rheu]].<br />
* Agence nationale de traitement automatisé des infractions routières (ANTI)<br />
* Mode de paiement commun au métro, lignes de bus urbaines et suburbaines, réseau ferré, vélos [[Le Vélo Star|Vélo STAR]] : [[KorriGo]] (250 000 possesseurs en 2016)<ref>STAR Infos 2016.</ref>.<br />
* [[Aéroport de Rennes - Bretagne ]] <ref> 19 aéroports desservis en vols réguliers directs ; 18 villes françaises et 11 villes européennes accessibles en aller-retour journée en 2014.</ref>.<br />
* Rocade<br />
* Unique tronçon routier urbain sur l'itinéraire Quimper-Paris<br />
* Service de transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR)<br />
* Service de transports pour personnes handicapées<ref>HANDISTAR, 40 rue du Bignon, Chantepie. 1700 inscrits en 2016.</ref>.<br />
* [[Métro de Rennes|Métro]]<br />
* Cityval, métro automatique sur roues de dernière génération (sur ligne B)<br />
* 1km de viaducs sur la ligne A du métro<br />
* Ensemble de vélos à la carte, depuis [[1998]]<br />
* Bureau des temps<br />
* Fourrière automobile<ref>4169 placements de véhicules en fourrière en [[1993]], 1948 déplacés.</ref><br />
* Ligne de covoiturage Le Rheu, Pacé, Saint-Grégoire, Cesson-Sévigné<br />
<br />
====Information====<br />
* Direction régionale de télévision [[France 3 Bretagne]] <br />
* Radio régionale : [[France Bleu Armorique]]<br />
* Direction régionale AFP<br />
* Direction régionale de Bretagne de l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques)<br />
* Délégation régionale de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI)<br />
* Direction régionale SACEM (Normandie-Bretagne-Pays de la Loire)<br />
* Délégation Atlantique de l'INA (Institut national de l'audiovisuel)<br />
* [[Tv Rennes 35]] Chaîne locale de télévision<br />
* [[Radio Rennes]] seule radio locale en Bretagne.<br />
* Réseau câblé<br />
* Quotidien régional ([[Ouest-France]], 1er rang national en terme de tirage)<br />
* Direction Orange grand ouest (régions Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre)<br />
* Bimestriel municipal Les Rennais ([[Ici Rennes]])<br />
* Bimestriel métropolitain Ici Rennes Métropole <ref>[https://metropole.rennes.fr/ici-rennes-le-nouveau-magazine-de-la-ville-et-de-la-metropole| Ici Rennes Métropole]</ref><br />
* Club de la presse de Bretagne<br />
* Wiki-Rennes [[Wiki-Rennes|Wiki]] {{sourire}} <br />
* [[Cantine numérique rennaise|cantine numérique]] <br />
* Laboratoire de haute sécurité informatique (2 en France)<br />
* Agence d'Urbanisme et de Développement Intercommunal de l'Agglomération Rennaise ([[Audiar]])<br />
* Maison de la consommation et de l'environnement<br />
* Plateforme recrutement-rennes.com<br />
<br />
====Santé, hygiène====<br />
<br />
* Agence régionale de santé (ARS)<br />
* Centre hospitalier universitaire régional ([[CHU de Pontchaillou]])<br />
* Centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis<br />
* Hélicoptère du SAMU 35 basé au CHU<br />
* Établissement français du sang EFS Bretagne Site Régional<br />
* Centre hospitalier Guillaume-Régnier (CHGR) Santé mentale.<br />
* Hôpital privé Sévigné<br />
* Clinique Saint-Laurent<br />
* Centre hospitalier privé Saint-Grégoire<br />
* Clinique mutualiste La Sagesse<br />
* Pôle Saint-Hélier (Médecine physique, réadaptation)<br />
* Clinique Saint-Yves (réadaptation cardio-vasculaire, nutrition)<br />
* Centre d'études et de conservation des œufs et du sperme (CECOS)<br />
* Collectivité eau du bassin rennais (72 communes)<ref>Voir aussi ''Air Breizh'' pour la qualité de l'air.</ref>.<br />
* [[Ambassad'Air]] : opérations sur la qualité de l'air<br />
* Institut de recherches en santé, environnement et travail (IRSET)<br />
* Direction départementale de la sécurité publique (DDSP35)<br />
* Plan de protection de l'atmosphère (PPA) pour la métropole<br />
* Codis (centre opérationnel d’incendie et de secours<br />
* Maison des aînés et des aidants<br />
* Bains-douches ([[Piscine Saint-Georges]])<br />
* Usine d'épuration [[1997]])<br />
* Centrale d'électricité et de chauffage fonctionnant au bois pour 29 000 foyers rennais<br />
* Ferme solaire de [[Pont-Péan]]- [[Bruz]]<br />
* Usine d'incinération (et un centre d'enfouissement technique (Hautes Gayeulles))<br />
* Crématorium (à Vern-sur-Seiche)<br />
* Urinoir féminin (sur le mail François Mitterrand (juin [[2020]])<br />
<br />
====Alimentation====<br />
* Carrefour des fournisseurs de l'industrie agroalimentaire (CFIA) - annuel.<br />
* Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF)<br />
* Marché de gros d'intérêt régional (MIR)<br />
* Halles centrales<br />
* Marché hebdomadaire des Lices<br />
* Fournil public (La Salamandre Dorée, [[Parc du Landry]])<br />
<br />
====Cultes====<br />
* Province ecclésiastique interrégionale<br />
* Siège métropolitain de la province ecclésiastique Bretagne - Pays de la Loire<br />
* Centre cultuel orthodoxe ([[rue de la Crèche]])<br />
* Église orthodoxe ([[rue Sergent Guihard]])<br />
* Centre culturel et cultuel musulman (Avicenne)<br />
* [[ Cathédrale Saint-Pierre]]<br />
* Temple protestant<br />
* Synagogue<br />
<br />
====Justice====<br />
* Cour d'Appel (pour les cinq départements de l'ancienne Bretagne)<br />
* [[Cité judiciaire]]<br />
* Tribunal judiciaire de Rennes<br />
* Conseil des prud'hommes<br />
* Tribunal de commerce spécialisé pour les procédures complexes<br />
* École des avocats du grand ouest (Édago)<br />
* Chambre interdépartementale des notaires de la Cour d'appel de Rennes<br />
* Défenseur des droits pour Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Pays de la Loire<br />
<br />
=== Police===<br />
* SGAMI (secrétariat général ouest pour l'administration du ministère de l'Intérieur)<br />
* Antenne régionale de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc)<br />
* Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) en matière de criminalité organisée<br />
* Direction interrégionale de la Police judiciaire (DIPJ)<br />
* Direction zonale police des frontières zone ouest<br />
* Service du renseignement territorial ouest<br />
* Section zonale de recherche et d'appui (SZRA)<br />
* Direction zonale de sécurité CRS ouest (DZCRSO)<br />
* Antenne ouest du RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion) pour 9 départements<br />
* Office anti cybercriminalité (Ofac) de la police judiciaire, antenne.<ref> https://www.ouest-france.fr/bretagne/ces-policiers-sont-devenus-de-redoutables-investigateurs-en-cybercriminalite-4de44fae-b6f6-11ee-879f-a9ffd2809e51 </ref><br />
* Hôtel de police<br />
* Cross (cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants)<br />
<br />
* Direction interrégionale des services pénitentiaires<br />
* Centre de détention pénitentiaire [[Prison des femmes]]<br />
* Prison pour hommes ([[Vezin-le-Coquet]])<br />
* Centre de rétention administrative pour l'ouest<br />
<br />
<br />
====Armée====<br />
* État-major de soutien défense, avec commandement de la zone de défense et de sécurité ouest (ZDSO) (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre)<br />
* Commandement des systèmes d’information et de communication (Comsic), à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Service d’infrastructure de la défense de Rennes (ESID).<br />
* Groupement de soutien de la base de défense (GSBDD)<br />
* Base de défense militaire<br />
* Groupement de soutien de la base de défense Rennes-Vannes-Coëtquidan (GSBdD) <br />
* Pôle défense mobilité (pour Bretagne, Pays de la Loire, Normandie)<br />
* Détachement avions de l’armée de terre (DAAT)<br />
* Groupement de recrutement et de sélection nord-ouest (GRS NO) <br />
* Brigade numérique de la gendarmerie nationale pour la France<br />
* Siège de la région de gendarmerie Bretagne<br />
* Groupement des forces aériennes de la gendarmerie Ouest (GFAGO)<br />
* Section aérienne gendarmerie de Rennes<br />
* Groupement de gendarmerie départementale d’Ille-et-Vilaine,<br />
* Escadron départemental de sécurité routière<br />
* Peloton de surveillance et d'intervention (PSIG)<br />
* Détachement de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) pour 25 départements<br />
* Détachement de l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (Ocldi)<br />
* Groupe d'enquête et de lutte contre les atteintes aux biens (GELAB)<br />
* État-major interministériel de zone de défense et de sécurité Ouest incendie et secours<br />
* Groupement de la cyberdéfense des armées (GCA), créé en septembre 2020<br />
* Data center de cyberdéfense militaire [[La DGA-MI]] (à [[Bruz]] ; les deux autres à Maison-Lafitte et Toulon)<ref>Ouest-France, 22/05/2014 </ref><br />
* ComCyber (commandement de la cyberdéfense, à La Maltière)<br />
* Antenne de l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, à La Courrouze)<br />
* Cyberdéfense factory (lieu unique pour PME et universitaires travaillant au contact des experts de la Direction générale de l’armement (DGA))<br />
* Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber (CATNC), à Cesson-Sévigné<br />
* École des transmissions, du numérique et du cyber (ETNC), à Cesson-Sévigné<br />
* Brigade d’appui numérique et du cyber (BANC)<br />
* Musique des transmissions (musique de la zone de défense et de sécurité ouest)<br />
* Maison du combattant<br />
* Service Départemental d'Incendie et de Secours en Ille-et-Vilaine (SDIS 35)<br />
* Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (GRIMP)<br />
<br />
====Gestion administrative====<br />
* Conseil régional de Bretagne<br />
* Préfecture régionale de Bretagne<br />
* Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR)<br />
* Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation et de l'emploi (DIRRECTE)<br />
* Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL)<br />
* Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS)<br />
* Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP)<br />
* Préfecture d'Ille-et-Vilaine<br />
* [[Hôtel de Rennes Métropole]] [[avenue Henri Fréville]]<br />
* Femme maire de Rennes et présidente de Rennes Métropole : Nathalie Appéré ([[2020]])<br />
* Mairie de Rennes, conseil municipal et administration ; Mission contrat de ville ([[2002]])<br />
* [[Aire métropolitaine]]<br />
* Siège de la Conférence des Villes de l'Arc Atlantique<br />
* Siège de la Conférence des régions périphériques maritimes d’Europe<br />
* [[Maison de l'Europe]]<br />
* Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)<br />
* Entreprise publique locale Territoires Rennes.<br />
<br />
<br />
====Finances====<br />
* Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) <br />
* Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières (CACIR)<br />
* Direction régionale des finances publiques (DRFIP)<br />
* Direction régionale de la Caisse des dépôts<br />
* Direction régionale de la Banque de France<br />
* Chambre régionale des comptes<br />
* Siège de la Banque populaire grand ouest (14 départements) (BPGO) à [[Saint-Grégoire]].<br />
<br />
====Economie, technologie====<br />
* Délégation du CNRS (Bretagne, Pays de la Loire)<br />
* Le Poool, né de la fusion de Rennes Atalante et de La French Tech Rennes Saint-Malo.<br />
* Salon international des productions animales ([[SPACE]])<br />
* Foire internationale de Rennes <br />
* Salon biennal du bâtiment (ARTIBAT)<br />
* Artibat, salon du bâtiment Bretagne - Pays de la Loire)<br />
* Usine de construction automobile (Stellantis) à Chartres-de-Bretagne<br />
* Semaine de la cybersécurité (European Cyberweek)<br />
* Parc photovoltaïque de Bruz- Pont-Péan<br />
* Atelier numérique public de Google (1re implantation en France)<br />
* Chambre d'Agriculture<br />
* Chambre régionale de Métiers et de l'Artisanat<br />
* Chambre régionale de Commerce et d'Industrie de Bretagne<br />
* Chambre de Commerce et d'Industrie d'Ille-et-Vilaine<br />
* Carré rennais (Association de 330 commerçants du centre de Rennes)<br />
* [[grande braderie de Rennes|Grande braderie]] fin juin<br />
<br />
===Deux===<br />
* Universités (Rennes 1, [[université Rennes 2|Rennes 2]])<br />
* Places royales<br />
* Tours à la [[cathédrale Saint-Pierre]]<br />
* Immeubles grande hauteur (Les Horizons, l'Eperon)<br />
* Halles au [[Marché des Lices]]<br />
* Magazines bimestriels (''Les Rennais'' - ''Rennes Métropole magazine'')<br />
* Archives : municipales de Rennes, départementales<br />
* Consulats officiels : États-Unis d'Amérique - Maroc<br />
* Couleurs : rouge et noir pour le [[Stade Rennais]], ou noir et blanc pour les armoiries de la ville<br />
* Médailles d'or de judo (JO 2020) à la Rennaise Clarisse Agbégnénou<br />
* Préfectures d'Ille-et-Vilaine, bd d'Armorique en sept. 2022 ; - de Région (est du centre ville))<br />
* Gares (routière et ferroviaire) <br />
* Lignes [[Métro de Rennes|Métro]] septembre 2022<br />
* Pôles de correspondance métro (gares, Ste-Anne)<br />
* 2,395 km en viaduc sur la ligne B du métro<br />
* Centres d'examen du permis de conduire (Rennes et St-Jacques-de-la-Lande)<br />
* Salles de concert : [[Le Liberté]]<br />
* Orchestres: (orchestre symphonique de Bretagne - musique militaire des transmissions)<br />
* Bases de plein air et de loisirs (Gayeulles au nord-est, [[Prévalaye]] à l'ouest)<br />
* Volières (Thabor et volière Dromesko)<br />
* Saunas-bronzages ([[Bréquigny]], Saint-Georges)<br />
* Évêques<br />
* Quartiers militaires (Foch [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] ; Guillaudot : [[boulevard Georges Clémenceau]])<br />
* Prisons : Maison centrale femmes et prison hommes<br />
* % de logements secondaires<br />
* Robots chirurgicaux au CHU, le seul ainsi équipé en France<ref>Ouest-France, 4 juin 2018.</ref><br />
<br />
===Trois===<br />
* Trains de déportés : 28 juin, 2 août et 3 août 1944<br />
* Maternités à Rennes<br />
* Petits cimetières religieux privés (Adoration, Saint-Cyr, petites sœurs des Pauvres rue de Paris)<br />
* Cimetières publics (Nord, Est, St-Laurent)<br />
* Sites du centres Hospitaliers régional([[CHU de Pontchaillou]], Hôpital Sud Fontenoy, La Tauvrais)<br />
* Réseaux de chauffage urbain pour 110 000 usagers <ref>''Les Rennais'' #59 nov-déc 2022</ref><br />
* Codes postaux (35000 ; 35200 ([[Bréquigny]], [[le Blosne]], [[la Poterie]]) ; 35700 (nord-est))<br />
* Campus ([[Villejean]], [[Place Hoche]], [[Beaulieu]]) et celui de [[Ker-Lann]] en [[Bruz]]<br />
* Mosquées<br />
* Palais (Commerce - Parlement - Saint-Georges)<br />
* Palais incendiés: Commerce 1911, Saint-Georges 1921, Parlement 1994.<br />
* Écoles d'art<br />
* Tarifs et zones de stationnement sur voirie (Zones rouge, orange, verte)<br />
* [[Remparts de Rennes|Enceintes fortifiées]] (rares vestiges)<br />
* Offices regroupant les associations rennaises (Office des Sports, etc.)<br />
* Manèges permanents pour enfants (carrousels) [[place de la mairie]], [[place Sainte-Anne]], [[Thabor]])<br />
* Pataugeoires (Bréquigny, Charles Géniaux, Hautes Ourmes)(moins de 12 ans)<br />
* Coupes de France gagnées par le Stade Rennais Football Club (1965, 1971, 2019)<br />
* Restaurants rennais honorés d'une étoile au guide Michelin ("''IMA''" depuis 2018, "''Racines''" depuis 2019, "''Holen''" depuis 2020)<br />
<br />
===Quatre===<br />
* Sites d'administration judiciaire ([[Cité judiciaire]] et [[Parlement de Bretagne]] ([[Cour d'appel de Rennes]]))<ref>Plus le tribunal administratif sis au [[Contour de la Motte]] et le Conseil de Prud'hommes [[rue des Trente]].</ref>.<br />
* Circonscriptions législatives<ref>Guide "Vivre Palais incendiésà Rennes" 2005-2006, page 67.</ref>.<br />
* Commissariats subdivisionnaires de police<br />
* Services d'urgence (CHU Pontchaillou- hôpital sud- CHP St-Grégoire- hôpital privé Sévigné)<br />
* Services incendie à Rennes<br />
* Secteurs gérontologiques<br />
* Chaufferies (Blosne, Villejean, Baud-Chardonnet, la Bintinais) pour 110 000 usagers<ref>Rennes-Métropole Magazine, déc. 2018.</ref><br />
* Lignes ferroviaires (Brest ; Paris ; Quimper ; Saint-Malo) et haltes ferroviaires (Pontchaillou, etc.)<br />
* 4 km la longueur du viaduc sur la ligne B du métro<br />
* Lignes de trambus pour 2030 reliant Rennes à des communes périphériques<br />
* Sites Atalante (Beaulieu, Champeaux, Villejean, Apigné)<br />
* Zones d'Activités <br />
* Manifestations commerciales majeures ([[Foire internationale de Rennes]] ; [[SPACE]] ; ARTIBAT (tous les 2 ans); [[Grande braderie de Rennes]])<br />
* Bibliothèques de rue, et quelques boîtes à livres<br />
* Statues dorées sur le faîte du toit du palais du Parlement :allégories de la Loi, la Force, l’Eloquence et la Justice. <br />
* [[Baigneuses]] [[place de Bretagne]]<br />
* Piscines à Rennes<br />
* Grandes inondations ' 1881,1936,1966,1981<br />
* ''Statues de jurisconsultes bretons devant le Parlement'' disparues<br />
* Jours pour la libération de Rennes : 1er au 4 août 1944<br />
<br />
*Par le passé :<br />
** Murs (- du Champ-Dolent ; - Toussaints ; - Kergu (ou des Dames) ; de Saint-Georges) <ref>Sources : Paul Banéat ; plan de [[Roger Blond]] de [[1820]] ; plan de [[1829]] (mur sans nom) : ces murs, d'ouest en est, n'en faisaient qu'un, la partie sud de la dernière enceinte de Rennes devenue [[Boulevard de la Liberté]]).</ref>.<br />
** Cantons (entre l'arrêté du 7 brumaire an X et le décret du 23 juillet 1973 ; 10 ensuite)<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
<br />
===Cinq===<br />
* Mairies : l'[[hôtel de ville]] de la [[place de la Mairie]] et quatre mairies de quartier (deux ou trois permanences).<br />
* Quartiers prioritaires de la politique de ville (le Blosne, Villejean, les Cloteaux - Champs-Manceaux, Maurepas, Cleunay)<br />
* Commissions du conseil municipal<br />
* Publications municipales (''Les Rennais,'' Rennes Info-Écoles, Bulletin de Presse, Bulletin d'Information du Personnel, échéancier des manifestations rennaises)<br />
* Bureaux de police<br />
* Quartiers militaires sur la métropole <br />
* Lieux de mémoire de guerres<br />
* Sculptures en marbre de Peter Briggs, [[rue de Nantes]]<br />
* Écluses : Apigné, Moulin du Comte, Le Mail, [[pont Saint-Martin]], Dupont des Loges<br />
* Îles dans Rennes<br />
* Hauts châteaux d'eau (Villejean, Bruz, Cesson-Sévigné, , Pacé, Bécherel)<br />
* Points de mesure de la qualité de l'air, suivies par [[Air Breizh]]<br />
* Zones Industrielles (2010)<br />
* Centres hospitaliers à Rennes<br />
* Cliniques ([[2005]])<ref>Guide "Vivre à Rennes" (2005-2006)</ref>.<br />
* MJC (maisons des jeunes et de la culture (Grand Cordel, la Paillette, Bréquigny, Antipode, MJC-Ma)<br />
* Piscines<br />
* Terrains de golf sur la métropole (Rennes-Saint-Jacques, La Freslonnière, Cesson-Sévigné, Cissé Blossac, Cap Malo)<br />
* ,4 kms de voies express vélo en 2018 (place de Bretagne - Roazhon Park)<br />
* endroits de glisse dans la métropole<br />
* Branches ferroviaires au départ de Rennes<br />
* ,8% pacsés [[2018]]<br />
<br />
===Six===<br />
* Passerelles sur la Vilaine<br />
* Guinguettes en bord de Vilaine<br />
* Cantons sur Rennes (dont 3 : avec [[Chantepie]], Saint-Jacques, [[Pacé]]) ([[2014]]) <br />
* Circonscriptions d'action sociale (et 6 antennes du Centre communal d'action sociale)<br />
* [[Foyers de jeunes travailleurs]]<br />
* Ensembles de [[terrains de tennis]] municipaux ([[2002]])<br />
* Équipes sportives professionnelles ([[Stade Rennais Football Club]], [[Rennes Volley 35]], [[Cesson Rennes Métropole Handball]],[[REC Rugby Rennes]], [[Tennis de table Thorigné-Fouillard]]<br />
* Classes bilingues breton-français à Rennes<br />
* Accords de coopération internationale ([[1993]])<br />
* Sociétés d'économie mixte partenaires de la ville ([[1993]])<br />
* Musées ([[Musée des Beaux-Arts|Beaux-Arts]], [[Musée de Bretagne|Bretagne]], [[Musée de la Bintinais|Bintinais]]), [[Musée d'art contemporain]] et des musées d-histoire naturellee, zoologie à [[Beaulieu]]<ref>Musée des Transmissions en Cesson-Sévigné.</ref>.<br />
* Lieux de culte musulman <ref>Ouest-France 15 juin 2018</ref><br />
* Hôtels 4* (525 chambres) au 1/1/2021<br />
* 6,4% : taux de chômage (1er sem. 2019) <ref>note de conjoncture juillet 2019 AUDIAR. INSEE 1er trim. 2019 </ref><br />
* 6,7% logements vacants<br />
* cimetières ([[Cimetière du nord|Cimetière du Nord]] ; [[Cimetière de l'Est]] ; [[Cimetière de Saint-Laurent]] ; [[cimetières à l'Adoration, Saint-Cyr, Petites sœurs des Pauvres, av. général Patton]])<br />
<br />
===Sept===<br />
* Hôtels 4 étoiles (574 chambres) au 1er janvier 2003<br />
* Lieux et monuments mémoriels (Maltière, train de Langeais, déportés, fusillés au Colombier, Panthéon, Monuments d'Ille-et-Vilaine, stèles aux morts d'AFN)<br />
* Bornes de la Liberté à Rennes <br />
* Collèges privés à Rennes<br />
* Œuvres d'art moderne sur la ligne B du métro<br />
* Manifestations sportives organisées par la ville ([[Fête de la Jeunesse]], [[Tout Rennes Court]], [[Tout Rennes Nage]], etc.)<br />
* "Parcs en centre ville ou à proximité" ([[Parc du Thabor|Thabor]], [[parc Oberthür]], [[Parc de Bréquigny|Bréquigny]], [[Parc des Gayeulles|Gayeulles]], <br />
* Bus Chronostar (23 octobre 2022)<br />
* Lieux de barbecue dans des parcs rennais<br />
* Plateformes de végétaux (sur la métropole)<br />
* Centres sociaux agréés par la CAF et la ville au sein de l'APRAS <br />
* Piscines publiques (Saint-Georges, Gayeulles, Bréquigny, Villejean, Chartres-de-Bretagne, Betton, Cesson-Sévigné))<br />
* Hypermarchés<br />
* 7,30% des revenus distribués, en prestations sociales<br />
* 7,31 mises en causes / 1000 habitants pour usage de stupéfiant en 2022 <ref> Ministère de l'Intérieur </ref><br />
<br />
===Huit===<br />
<br />
* Postes sources pour la distribution de l'électricité sur la métropole<br />
* Parcs-autos relais gratuits aux entrées de Rennes pour usagers bus et métro<br />
* Points de vente de billets SNCF (distributeurs et 5 boutiques) ([[2021]])<br />
* Consulats, officiels ('''États-Unis d'Amérique''', '''Maroc''' + honoraires: Afrique du Sud, Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, Portugal)<br />
* Pneumologues<ref>Insee 2013</ref><br />
* Églises appartenant à la Ville de Rennes<br />
* Directions générales (administration générale de la ville) en [[2005]]<ref>Guide "Vivre à Rennes" 2005-2006</ref>.<br />
* Ponts à Rennes sur le fleuve et le [[canal d’Ille-et-Rance]]<br />
* Parcs relais (usagers bus et métro) : J.F Kennedy, Villejean-Université, Henri Fréville, Poterie, Les Préales (Beaulieu), St-Jacques*, les Gayeulles*, Via Silva*(*:ligne B). <br />
* P'tits bateaux pour naviguer entre [[Apigné]] et les [[Prairies Saint-Martin]] (juillet 2019)<br />
* Haltes-garderies <br />
* 8,6 km de longueur commerciale ligne A du métro<br />
<br />
<br />
===Neuf===<br />
* Campus à l'[[Université de Rennes]]<br />
* Lycées d'enseignement professionnel<br />
* Centres Culturels et Sportifs<br />
* Mails à Rennes<br />
* Sites de barbecue <ref> ''Les Rennais'' #52 Mai-juin 2021, p.17 </ref><br />
* Centres multi-accueil enfants<br />
* Kilomètres de ([[ligne a]]) du métro(8,5 km parcourus en 16 minutes)<br />
* 9,1% des déplacements à vélo en 2017<br />
<br />
===Dix===<br />
* Cliniques d'ophtalmologie à Rennes<ref> 2018 ARS</ref><br />
* Complexes de cinémas sur la métropole<br />
* 10,1% à vélo pour se rendre au travail [[2018]]<br />
* 10,6 médecins généralistes libéraux pour 10 000 h. sur la métropole en 2022 <ref>CartoSanté ARS</ref><br />
* Capteurs pour mesurer les ondes des antennes 5G en 2022 à Rennes<ref>https://metropole.rennes.fr/5-nouveaux-capteurs-deployes-pour-mesurer-les-ondes-des-antennes-5g</ref><br />
* Statues de muses par François Lanno couronnant l'Opéra<br />
<br />
<br />
* ''Par le passé'' :<br />
** Paroisses et églises paroissiales avant la Révolution<ref>Dix paroisses d'Ancien Régime qui existent aussi par la suite... Trois ''strictement intra-muros'' (Saint-Jean, Saint Germain, Saint Sauveur) - Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
** Cantons (entre le décret du 23 juillet [[1973]] et la loi du 25 janvier [[1982]] : 12 ensuite)<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref><br />
<br />
===Onze===<br />
* Centres commerciaux sur la métropole (Alma-Longs-Champs- Nord rocade Rennes- Rive Ouest-Sud Rocade-Rigourdière-Cleunay-Route du Meuble-Décathlon village-Centre Ville-Pôle Gaité)<ref>Destination Rennes. Commerce</ref><br />
* 11,3% de marcheurs pour se rendre au travail ([[2015]])<br />
* 11,9% concubinage ou union libre [[2018]]<br />
* Maréchaux de France honorés par un nom de voie à Rennes<br />
<br />
==Sans calculatrice==<br />
<br />
===Douze===<br />
* [[:Catégorie:Quartier|Quartiers]]<br />
* Élus de quartier (sensiblement autant de chargés de quartier)<br />
* Cantons (depuis la loi du 25 janvier [[1982]])<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
* Collèges publics à Rennes<br />
* Médiathèques<br />
* Arbres monumentaux à Rennes<br />
<br />
===Treize===<br />
* Villes jumelées <br />
* Kilomètres de sentier de Grande randonnée (GR 39)<ref>Bretagne-Magazine octobre-novembre 2011.</ref>.<br />
* % des voyages en lignes suburbaines ou scolaires ([[2013]])<br />
* 13,2 médecins généralistes pour 10 000 habitants<br />
* 13,4 km de longueur commerciale de la ligne B du métro<br />
<br />
===Quatorze===<br />
* Banques <br />
* Pôles multimédia ([[2005]])<br />
* Kilomètres de bouchons cumulés sur la rocade (maximum hebdomadaire du vendredi)<br />
* % de maisons<br />
* Liaisons directes quotidiennes sur la LGV entre Paris et Rennes ([[2017]])<br />
* Galeries d'art (2018)<ref>Répertoire des galeries d'art à Rennes. Dépliant de quatre pages, sans date ni imprimeur.</ref><br />
* Salles de spectacle<br />
* Films tournés totalement ou partiellement à Rennes (de 1953 à 2018) <ref>https://www.senscritique.com/liste/Films_tournes_a_Rennes/1332219</ref><br />
<br />
===Quinze===<br />
* Parcautos payants<br />
* Stations de métro ([[ligne a]])<br />
* Stations de métro sur la ligne B <br />
* Lycées d'enseignement général (20 sur la métropole)<br />
* Paroisses catholiques<br />
* Marchés alimentaires hebdomadaires<br />
* Hôtels 3* (813 chambres) au 1:1:2021<br />
* Sites de glisse (skate) dont 7 accès libre <ref>''Les Rennais'' #52 Mai-juin 2021, p.35 </ref><br />
<br />
===Seize===<br />
* Ponts sur la Vilaine<br />
* Lignes de bus express<br />
* Hôtels 3 étoiles (848 chambres) au 1er janvier 2023<br />
* Crèches collectives<br />
* établissements industriels employant 50 salariés ou plus (fin 2021)<br />
<br />
===Dix-sept===<br />
* Festivals<br />
* Portes de rocade<br />
* Stations de taxi<br />
* Écoles maternelles et élémentaires privées à Rennes ([[2022]])<br />
* Écoles d'ingénieurs et d'enseignement supérieur sur la métropole (2016)<br />
* Bornes-fontaines d'eau potables ([[2016]])<ref>La fabrique citoyenne, 8 décembre 2016</ref><br />
* Ophtalmologistes<ref>Insee 2013</ref><br />
* Spécialistes en gynécologie obstétrique<ref>Insee 2013</ref><br />
* Bureaux de poste ([[2017]])<br />
* 17,6% le taux d'urbanisation de la commune de Rennes (surface totale des constructions/surface cadastrale totale)<br />
* Vols directs de Rennes-Bretagne (été 2022)<br />
<br />
===Dix-huit===<br />
* Marchés alimentaires hebdomadaires ([[2019]]) et un marché de Noël (13 marchés en plein air)<br />
* Déchetteries sur la métropole en 2021<br />
* Chênes plantés place de la mairie en 2022 <br />
* Lettres au-dessus des arcades du [[palais Saint-Georges]]<br />
* Parkings 5420 places (dont trois gratuits hors centre ville) [[2005]]<ref>Guide "Vivre à Rennes" 2005-2006.</ref>.<br />
<br />
<br />
===Dix-neuf===<br />
<br />
* Grandes écoles et instituts ([[1993]])<br />
* Complexes Sportifs (vers 2010)<ref>Plan de ville Blay-Foldex</ref><br />
* Déchetteries sur la métropole en 2023<br />
<br />
<br />
===Vingtaine===<br />
<br />
* 20 vice-présidents à Rennes Métropole<br />
* 20 lignes de bus urbaines ([[2015]])<br />
* 20 vélos en libre service ([[Citiz Rennes Métropole : l'autopartage à Rennes]])<br />
* 20% d'espaces verts <ref>Observatoire des Villes Vertes Palmarès des Villes Vertes 2023</ref><br />
* 20% taux de pauvreté en 2018<br />
* 20,3% des revenus disponibles prélevés en impôts en 2018<br />
* 21 adjoints et adjointes à la maire de Rennes ([[2020]])<br />
* 21 ZAC (zone d'aménagement concerté) ([[2018]])<br />
* 21% de patrimoine arboré en ville <ref> Sté Kermap juin 2019</ref><br />
* 21 stations d'analyse des îlots de chaleur urbains <ref> ''Villes et changement climatique- Îlots de chaleur urbains'' sous la direction J.-J. Terrin, Editions Parenthèses - 2015</ref><br />
* 21 Points de restauration universitaires (un à Ker-Lann)<br />
* 21 cameras sur voie publique à [[Chantepie]]<br />
* 21 Parcautos payants<br />
* 22 km de métro en 2 lignes<br />
* 22 collèges (dont 14 publics)<br />
* 22 % des emplois : à temps partiel<br />
* 22,8 % des 0-18 ans enfants ayant au moins un des deux parents immigré extra-européens dans la métropole en 2017<ref>France Stratégie sur données INSEE 2020</ref><br />
* 23 "centres de loisirs" pour enfants (C.L.S.H) ([[1999]])<br />
* 23 salles de cinéma (2017)<br />
* 23 églises catholiques [[Liste des églises de Rennes|Églises]]...<br />
* 23 points de franchissement de la rocade (déplacements piéton ou cycliste)<br />
* 24 sage-femmes <ref>2018 ARS</ref><br />
* 24,9% des revenus en pensions, retraites et rentes en 2018<br />
* 25 lycées sur la métropole en 2022<br />
* 25 vols avec correspondance au départ de l'aéroport de Rennes<br />
* 25,1% de moins de 20 ans en 2016 dans la métropole<br />
* 25 stations de traitement des eaux usées sur la métropole en ([[2017]]) <ref>https://metropole.rennes.fr/sites/default/files/file-PolPub/RM_Assainissement_RPQS_2017_0.pdf</ref><br />
* 26 lignes de bus métropolitaines<br />
* 26,1% utilisateurs des transports en commun pour aller travailler ([[2017]])<br />
* 27 équipements de quartier ([[1993]] dont 22 conventionnés)<br />
* bâtiments de Rennes signés [[Emmanuel Le Ray]]<ref>https://metropole.rennes.fr/le-chiffre-de-la-semaine-les-27-batiments-signe-le-ray</ref><br />
* 27% mariés (plus de 15 ans) [[2018]]<br />
* 28 km de pistes cyclables en site propre ([[1994]])<br />
* 28 [[Parcs et jardins publics rennais]]<br />
* 28 stades à Rennes<br />
* 29 lycées ([[1993]] (dont 18 à Rennes rentrée 2016)<br />
* Cadrans solaires (Hôtel-de-Ville, Parlement, Beauregard, manoir de la Cormerais, etc.)<br />
* 29 bornes pour voitures électriques ([[2013]])<ref>Ouest-France du jeudi 21 mars 2013 : plus 9 bornes dans les communes voisines.</ref>.<br />
* Crèches sous statuts divers ([[1994]]) ; haltes d'enfant (10 à cette date)<br />
* 29 aller-retours quotidiens entre Paris et Rennes sur LGV entre Paris et Rennes (juillet 2017)<br />
<br />
===Trentaine===<br />
* 30 hectares : surface du parc des Prairies Saint-Martin<br />
* 30 stations de métro (15 par ligne)<br />
* 3O km/h dans 95% de la voirie rennaise (4 septembre 2023)<br />
* 30 murs autorisés à Rennes aux graffitis<br />
* 30,5 km de rocade<br />
* 32 km2 de surface taggués<br />
* 32 radiologues <ref>2018 ARS</ref><br />
* 32 cardiologues et centres d'imagerie médicale à Rennes <ref>2018 ARS</ref><br />
* 32 cameras sur voie publique à [[Bruz]]<br />
* 33 marronniers [[place Hoche]]<br />
* 33 offices de notaires<br />
* 34% de 15 à 29 ans<br />
* 34,7% propriétaires de leur résidence principale sur Rennes en ([[2019]]) <br />
* 35 km de couloirs de bus en ville ([[2013]])<br />
* 35 écoles maternelles<br />
* 36 jours de fonctionnement des centres aérés ([[1992]])<br />
* 36 hôtels à rennes au 1/1/2021<br />
* 37 stations d'autopartage à Rennes ([[Citiz Rennes Métropole : l'autopartage à Rennes]])<br />
* 37 EHPAD <ref> 2018 ARS </ref><br />
* 37 équipes sportives amateures en division nationale ([[1993]])<br />
* 37 m2 de patrimoine arboré par Rennais <ref> Sté Kermap juin 2019</ref><br />
* 38,82 m2 d'espace vert par habitant<br />
* 39 minutes gagnées entre Paris et Rennes : trajet en 1h25 par la LGV en juillet 2017<br />
<br />
===Quarantaine===<br />
<br />
* Festivals à Rennes <ref> Agenda culturel, fêtes et festivals à Rennes </ref><br />
* 40 cameras de vidéo-surveillance sur espace public à Rennes<br />
* 40,1° à Rennes le 23/07/2019<br />
* 42 M2/habitant en espaces verts publics à Rennes<ref> Nature en ville à Rennes- AUDIAR décembre 2015</ref><br />
* 42 clubs animés par l'[[Office des Personnes à la Retraite]] ([[1994]])<br />
* 42 stations de relèvement (inondation) ([[1992]])<br />
* 42% des voyages sur les lignes urbaines ([[2013]])<br />
* 42 km de couloirs de bus Star sur la métropole<br />
* 43 communes dans la métropole en 2022<br />
* 43% des voyages en métro sur la métropole ([[2013]])<br />
* 43 magistrats (seulement) au tribunal judiciaire <ref> ''Ouest-France'' 6/9/2021</ref><br />
* 43,9% de célibataires de plus de 15 ans [[2018]]<br />
* 44 ascenseurs pur les stations de la ([[ligne a)]]) du métro<br />
* 44 spécialistes en radiodiagnostic et imagerie médicale<ref>Insee 2013</ref><br />
* 45 écoles maternelles publiques ([[1993]])<br />
* 45 masters à l'université Rennes 1 ([[2022]])<br />
* 45,8% de réussite à la licence dans les universités rennaises (42,3% dans les universités françaises) <ref> Audiar, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la recherche </ref><br />
* 46 écoles élémentaires publiques ([[1993]])<br />
* 46% d'hommes à Rennes<br />
* 46 Centres d'Accueil et de Loisirs Maternels ([[1992]])<br />
* 47,53 tonnes de peinture pour la signalisation horizontale ([[1992]])<br />
* 48 gymnases à Rennes<br />
* 48 conseillers communautaires rennais sur les 122 de Rennes Métropole <br />
* 48% des habitants de Rennes Métropole propriétaires de leur logement en 2016<br />
* 49,9% de déplacements individuels automobiles en 2017<br />
<br />
===Cinquantaine===<br />
* 50,39 Km2, superficie de la commune de Rennes<br />
* 50 services municipaux en [[2005]]<ref>Guide "Vivre à Rennes" 2005-2006</ref>.<br />
* 50 hôtels ([[2013]])<br />
* 50 œuvres d'art au grand air<br />
* 52 % des ménages fiscaux imposés en 2018<br />
* 52 marchés sur la métropole<br />
* 54 parkings publics payants et gratuits<br />
* 54 Médiathèques (sur la métropole)<br />
* 54% de femmes à Rennes<br />
* 55 gymnases à Rennes<br />
* 55 stations de vélos Star au 1er septembre 2018<br />
* 55 œuvres d'art sur le domaine public<br />
* 56 [[anciens maires de Rennes (liste chronologique)|maire s de Rennes]]<br />
* 56 avenues présentées sur Rennes <br />
* 56 masques sculptés sur les frontons des immeubles de la place du Parlement<br />
* 56 % du territoire métropolitain consacrés à l'agriculture<br />
* 56,3% des ménages ayant un stationnement de véhicule [[2018]]<br />
* 57 boulevards présentés sur Rennes<br />
* 57 résidences seniors sur la métropole (dont 26 à Rennes)<br />
* 57 écoles maternelles<br />
* 58 écoles primaires<br />
* 59 pharmacies à Rennes<br />
* Points de restauration pour enfants (50 en [[1999]] ; 9000 repas/jour)<br />
* Toilettes publiques ([[2005]])<br />
<br />
===Soixantaine===<br />
<br />
* 61 conseillers municipaux ([[2001]]-[[2007]])<br />
* 61 cameras en espace public à Rennes (octobre 2021)<br />
* 63 places<br />
* 63% de voirie arborée <ref>Observatoire des Villes Vertes Palmarès des Villes Vertes 2023</ref><br />
* 66 lignes dans la métropole([[2015]])<br />
* 65 tables de ping-pong en extérieur ([[1994]])<br />
* 65 ''terrains de grand jeu'' (52 de football, etc.)<br />
* 65,2 km de réseaux en chauffage métropolitain pour 108 600 habitants <ref>Rennes Métropole magazine -juin-juillet 2018 #38</ref><br />
* 68,50 €, prix de location mensuelle d'une place de parc-auto à Rennes (2023)<br />
* 69 psychiatres<ref>Insee 2013</ref><br />
* 69,3% des ménages ayant au moins une voiture [[2018]]<br />
<br />
===Soixante-dizaines===<br />
* 70 cameras de vidéoprotection à Rennes voies publiques en 2023<br />
* 72 colonnes en granit de l'alignement du XXIe siècle (à Beauregard)<br />
* 72 Jardins publics, promenades publiques, squares et parcs<ref>Selon le ''Plan de ville Rennes Agglomération Blay-Foldex'' 2010?</ref><br />
* 73 orthophonistes à Rennes <ref> 2018 ARS</ref><br />
* 75% des Rennais se trouvent à moins de 10 minutes à pied d’une station en 2022 selon Rennes Métropole, après la mise en service de la [[ligne b]] du métro de [[Rennes]]<br />
* 75,8% de la commune en espace urbanisé<br />
* 75 agents de police municipaux à Rennes<br />
* 76 places présentées sur Rennes<br />
* 76 M2/habitant en espace de nature à Rennes<ref>Nature en ville à Rennes - AUDIAR, décembre 2015</ref><br />
* 80 caméras de vidéo-surveillance sur Rennes <ref> Le Télégramme 9 mai 2023</ref><br />
* 80 circuits de bus scolaires chaque jour (2011)<br />
* 80 pharmacies <ref> 2018 ARS</ref><br />
* 80 aires de covoiturage sur l'aire urbaine<ref>Rennes-Métropole Avril-mai 2017 n°32</ref><br />
* 80 unités de recherche<br />
* 80,4% de l'emploi dans les commerce, transports et services<br />
* 82e rang pour Rennes 1 sur les 100 universités européennes les plus innovantes (Classement Reuters avril 2018)<br />
* 82 sites d'emprunt de vélos (vélo Star ; 900 vélos) (2015)<br />
* 83 toilettes publiques<br />
* 83 m de hauteur pour ''le Mabilay''<br />
* 83,1% de locataires<br />
* 83 écoles publiques à Rennes (maternelles et primaires) rentrée 2023<br />
* 85 minutes le trajet Paris-Rennes SNCF à partir depuis juillet 2017<br />
* 86% d'appartements<br />
* 87 agriculteurs exploitants ([[2015]])<br />
* 90 Km/h la vitesse maximale autorisée sur les rocades de Rennes<br />
* 91% d'emplois dans le secteur tertiaire<br />
* 91 km de pistes cyclables sur Rennes<br />
* 91,97 m de hauteur pour ''l'Éperon''<br />
* 99,5 m de hauteur pour la plus haute des 2 tours [[les Horizons]]<br />
<br />
==Avec calculatrice ou ordinateur==<br />
===Centaines===<br />
{{en construction}}<br />
<br />
* 100 jardins partagés<ref>Les Rennais. Mai-juin 2018</ref><br />
* 100 % de repas bios dans les cantines de Bruz<br />
* 102 quatrains sur Rennes [[Hymne à Rennes ]]<br />
* 104 squares sur Rennes<br />
* 104 buts inscrits par le Stade Rennais FC sur une saison (2021/2022 - record historique)<br />
* 107 boulangers en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 109 agents de terrain au Service propreté de la ville (''Les Rennais'' n° 29)<br />
* 108 bureaux de vote à Rennes (élections présidentielles avril 2022)<br />
* 110 numerus clausus Pass ([[2021]])<br />
* 112 conseillers communautaires à Rennes Métropole<br />
* 112 œuvres d'art sur le domaine public de Rennes<br />
* 114,4 jours de pluie par an <br />
* 115 policiers municipaux rennais (Oct. 2023)<br />
* 123 enfants mort-nés ([[2018]])<br />
* 125 panneaux d'affichage<br />
* 127 taxis dans l'agglomération rennaise (mars [[2024]])<br />
* 130 laboratoires de recherche ([[2012]])<ref>Site de Rennes la Novosphère.</ref><br />
* 140 facteurs à Rennes ([[2019]])<br />
* 140 fermes bio sur la métropole<br />
* 144 plâtriers peintres en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 144 emplacements de camping à Rennes (au 1er janvier [[2021]]<ref>Insee, partenaires territoriaux en géographie au 01/01/2021</ref>)<br />
* 148 lignes de bus urbains et métropolitains <ref> ''Les Rennais'' #58 sep-oct 2022 </ref><br />
* 151 agriculteurs exploitants à Rennes (2020)<br />
* 152 chirurgiens-dentistes à Rennes <ref> 2021 Audiar</ref><br />
* 153 plaques de rue bilingues (français-breton) à fin [[2013]]<br />
* 155 € dédiés par habitant au verdissement en 2023<br />
* 157 m3 d'eau consommé par habitant ([[1999]])<br />
* 176 transports, commerces et services employant 50 salariés ou plus (fin 2021)<br />
* 182 débits de boisson à Rennes en 2018 <ref> ''Le Télégramme'' 11 octobre 2019</ref><br />
* 188 mètres linéaires de documents publics collectés par les archives en 2019 <ref>https://data.rennesmetropole.fr/pages/home/</ref><br />
* 188 km de réseaux unitaires pour l'eau sur la métropole <ref> Rennes Métropole Magazine Février-mars 2022 # 54</ref><br />
* 189 déplacements STAR/an par habitant de la métropole ([[2018]])<br />
* 191 squares présentés sur Rennes<br />
* 193 kg de déchets par habitant métropolitain en 2018<br />
* 198 Administration publique, enseignement, santé, action sociale employant 50 salariés ou plus (fin 2021)<br />
* 201 carrefours à feu ([[1993]])<br />
* 215 infirmiers <ref> 2021Audiar</ref><br />
* 216 allées (impasses) présentées sur Rennes<br />
* 219 agents de voirie sur Rennes-Métropole<br />
* 219 toilettes publiques à Rennes<br />
* 220 niches à Vierge à Rennes <ref> ''Ouest-France'' 30/01/2021</ref><br />
* 229 coiffeurs à Rennes en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 230 km d'itinéraires cyclables ([[2016)]]<br />
* 240 gendarmes à la Cie de gendarmerie de Rennes (2022)<br />
* 240 bacs à sable ([[1994]])<br />
* 242 médecins généralistes à Rennes en 2022<ref> CartoSanté ARS</ref><br />
* 243 immeubles rénovés depuis 2011 ou en chantier en centre ville <ref> Ici Rennes. Septembre 2023 #01</ref><br />
* 265 femmes détenues au centre pénitentiaire de Rennes <ref> Ouest-France 26 juillet 2023</ref><br />
* 271 voies de Rennes à noms de femme<br />
* 273 associations adhérentes à l'[[Office des sports de Rennes|Office des Sports]] ([[1994]]) (50500 adhérents)<br />
* 275 carrefours à feux dans Rennes Métropole (2017)<br />
* 295 psychologues en 2021 <ref>Aidiar</ref><br />
* 298 réceptions à la mairie ou inaugurations ([[1993]])<br />
* 306 magasins de vêtements en 2021 <ref> Audiar</ref><br />
* 325 trains par jour : 61 TGV et 217 TER ([[2012]])<ref>Ouest-France du 16 avril 2013 : 23 trains de fret ou de maintenance.</ref>.<br />
* 330 guillotinés pendant la Révolution<br />
* 347 masseurs kinésithérapeutes en 2021<br />
* 369 agences immobilières en 2021 à Rennes<br />
* 370 maisons à pans de bois<ref>Office du tourisme</ref><br />
* 390 établissements de 50 salariés ou plus à Rennes fin [[2018]]<ref>Insee, Flores (Fichier LOcalisé des Rémunérations et de l'Emploi Salarié) en géographie au 01/01/2021</ref><br />
* 391 accidents corporels en [[2018]]<ref> Ouest-France 25 avril 2019</ref>.<br />
* 389 contraventions en [[2012]] pour non respect de l'interdiction de consommation d'alcool sur l'espace public<br />
* 400 bus du STAR chaque jour([[2022]])<br />
* 410 jugements de divorce ([[1993]])<br />
* 412 hectares de pelouse à Rennes([[1994]])<br />
* 421 km de voies cyclables(pistes, bandes et voies mixtes ([[2017]])<br />
* 434 millions € : budget 2022 de la ville de Rennes<br />
* 439e commune/35000 communes pour le nombre de mises en cause pour usage de stupéfiants en 2022<br />
* 448 mises en cause pour trafic de stupéfiants en 2022<br />
* 449 policiers nationaux dans la circonscription rennaise de sécurité de proximité (2022)<br />
* 461 victimes d'accident <ref> Ouest-France 25 avril 2019</ref><br />
* 463 agent de police nationale octobre {[[2021]])<br />
* 469 kg de déchets par habitant métropolitain en 2019 <ref>https://data.rennesmetropole.fr/pages/home/</ref><br />
* 481 marchés publics ([[1993]] et 183 conventions)<br />
* 485 médecins généralistes sur la métropole en 2022 <ref> CartoSanté ARS</ref><br />
* 500 conducteurs de bus de Keolis<br />
* 500 aires de compostage sur la métropole <ref> Rennes Métropole Magazine. avril/mai 2021 #50</ref><br />
* 506 atteintes aux mœurs à Rennes en 2022 <ref> conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance 19 oct. 2023</ref><br />
* 509 transplantations d'organes, moelle et tissus <ref>2018 ARS</ref> <br />
* 545 victimes de la délinquance dans les transports en commun de Rennes en 2021 (2,5/1000 habitants) -17%/2020 <ref< Le Figaro, 21/09/2022</ref><br />
* 581 km de voirie (''Les Rennais'' N° 29)<br />
* 599 mariages ([[2022]])<br />
* 600 appels en moyenne par jour au Codis (centre opérationnel d'incendie et de secours) <ref> Ouest-France 28/10/2022</ref><br />
* 630 débits de boisson ([[1993]])<br />
* 632 km de collecteurs d'assainissement ([[1999]])<br />
* 650 vélos en libre service (2020)<br />
* 694 m/m de pluie annuelle au m2<br />
* 698 accidents corporels sur la voirie ([[1992]])<br />
* 705 km2 : superficie de la métropole<br />
* 716 actes de mariage ([[2015]])<br />
* 730 propriétés bâties (municipales, partie "louées", 241 non bâties) ([[1993]])<br />
* 731 km de canalisation d'eaux ([[1999]])<br />
* 731 interventions chirurgicales assistées par robot au CHU en 2021<br />
* 750 places à l'Opéra<br />
* 760 détenus au centre pénitentiaire de Vezin-le-Coquet en 2023<br />
* 851 établissements de 50 salariés ou plus sur la métropole à fin 2018 <ref> INSEE. Dossier complet<br />
Intercommunalité-Métropole de Rennes Métropole 21/04/2021 </ref><br />
* 859 ha d'espaces verts<br />
* 879 médecins au CHU <ref>Les Rennais nov. - déc. 2019</ref><br />
* 880 ha d'espaces verts du domaine public<ref>Les Rennais. Mai-juin 2018</ref><br />
* 893 restaurants, bars et cafés à Rennes en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 900 vélos en libre service (STAR) ([[2016]])<br />
* 922 rues de Rennes présentées<br />
* 935 corbeilles de rue (''Les Rennais'' n° 29)<br />
* 950 places de stationnements vélo sécurisés gratuits<br />
* 950 places d'hébergement pour migrants à Rennes en 2023<br />
* 960 avocats au barreau de Rennes <ref>https://www.ordre-avocats-rennes.fr/le-barreau/lordre-des-avocats-du-barreau-de-rennes#: </ref><br />
* 966 stationnements de vélo gratuits et sécurisés <ref> Ouest-France, 4 février 2020</ref><br />
* 970 avocats au barreau de Rennes (2022)<br />
<br />
===Milliers===<br />
* Emplois...<br />
* 1000 vélos à assistance électrique en location 2016 sur la métropole<br />
* 1013 jardins familiaux <ref> Les Rennais. Mai-juin 2018</ref><br />
* 1020 passage de la police municipale dans le cadre de l'opération "tranquillité vacances" en juillet-août 2012<br />
* 1068 abri-voyageurs sur le réseau STAR (2022)<br />
* 1070 m² de parterres publics fleuris ([[2012]]) <!-- Ouest-France vers le 20 avril 2012--><br />
* 1083 millions € budget de la métropole en 2018<br />
* 1185 assistantes maternelles agréées ([[1994]])<br />
* 1200 cameras de surveillance sur les 2 lignes du métro<br />
* 1213 date du plus ancien document des archives de Rennes : parchemin de donation de Josselin de Rohan pour financer une abbaye <ref> Les Rennais n°44 sept.-oct. 2019</ref><br />
* 1235 places en crèche ([[1994]])<br />
* 1287 vélos volés déclarés au commissariat de police de Rennes (de janvier à fin novembre 2023)<br />
* 1354 reconnaissances d'enfants (2018)<br />
* 1380 espaces verts en gestion municipale 2018 <ref> Les Rennais mai-juin 2018</ref><br />
* 1375 places en médecine (numerus apertus) pour période 2021-2025<br />
* 1380 kWh en consommation d'énergie électrique résidentielle par habitant <ref> portail upernergie.com, basés sur des données de l'Agence ORE (Opérateurs de réseaux d'énergie), d'Enedis et de l'Insee; avril 2022</ref><br />
* 1576 décès domiciliés à Rennes <br />
* 1600 immeubles dans le centre historique de Rennes<br />
* 1625 km de canalisations d'eaux usées sur la métropole <ref> Rennes Métropole magazine février-mars 2022 # 54</ref><br />
* 1626 mises en cause pour usage de stupéfiants en 2022 <ref> Ministère de l'Intérieur</ref><br />
* 1630 tonnes de déchets collectés annuellement par les balayeuses (''Les Rennais'' N° 29)<br />
* 1640 points d'arrêt de bus (800 avec abri) ([[2013]])<br />
* 1700 clients inscrits au service Handistar (2016)<br />
* 1717 heures d'ensoleillement annuel<br />
* 1749 résidences de tourisme ou hébergements assimilés au 1/01/2021<br />
* 1838 voies et équipements à Rennes portant des noms de personnes <ref>''Ouest-France'' 11 août 2019</ref><br />
* 1900 tonnes de déchets collectés annuellement sur les marchés, dans les corbeilles, les manifestations (''Les Rennais'' N° 29)<br />
* 1900 doctorants<br />
* 1973 chambres d'hôtel à Rennes au 1/1/2021<br />
* 2000 armoires électriques sur la métropole <Ref< Rennes Métropole magazine déc 2021 #53</ref><br />
* 2019 personnes sans domicile à Rennes (908 à l'abri par l'État, 915 par la ville de Rennes, 104 sans abri, 94 au gymnase Poterie)<ref> Ville de Rennes. 2 mars 2022</ref><br />
* 2064 abonnés à l'Opera en 2019 <ref> https://www.opera-rennes.fr/fr/lopera-en-reseau </ref><br />
* 2096 vélos électriques sur la métropole <ref> Ouest-France. 2/06/2021</ref><br />
* 2100 adhérents à l'Université du Temps Libre (2017)<br />
* 2114 locaux commerciaux dans le centre- ville marchand, début 2022 (AUDIAR)<br />
* 2147 logements neufs vendus en 2016 (969 en 2014)<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 2205 lits d'hospitalisation <ref> 2018 ARS </ref><br />
* 2222 points d'arrêt sur le réseau STAR ([[2022]])<br />
* 2280 mètres : longueur de la [[rue de Nantes]], la deuxième plus longue des rues de Rennes<br />
* 2300 locations de vélostars/jour <ref>Les Rennais n° 8 - mai/juin 2010</ref>.<br />
* 2400 logements collectifs disposant d'une aire de compostage ([[2012]])<!--source radiophonique--><br />
* 2428 employeurs d'assistantes maternelles (fin 2021)<br />
* 2566 permis de construire sur Rennes en 2015 (Audiar)<br />
* 2627 ménages avec 4 enfants ou plus sur la métropole (2020)<br />
* 2630 "arbres de qualité" recensés sur l'espace public rennais <ref>''Les Rennais'' - avril-mars 2017</ref><br />
* 2703 naissances domiciliées à Rennes en 2020<br />
* 2850 décès sur la métropole en 2020<br />
* 2897 employeurs d'assistantes maternelles afin 2018<br />
* 2900 vélos à assistance électrique sur Rennes Métropole <ref> Rennes Métropole Magazine avril-mai 2017 #32</ref><br />
* 2945 Rennais pour 1 policier<br />
* 3000 bénéficiaires du Revenu Minimum d'Insertion (RMI) (1993)<br />
* 3088 décès en 2022<br />
* 3100 km de voies dans Rennes Métropole (2017)<br />
* 3109 logements d'occasion vendus en 2015<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref> <br />
* 3125 personnels des armées résident sur la métropole en 2019 <ref>doc_defense_2019_vd_web.pdf</ref> <br />
* 3334 résidences secondaires (2016)<br />
* 3400 emplois dans la cyber sécurité <ref> Audiar 18.11.2019</ref><br />
* 3411 logements neufs livrées en 2020 sur la métropole <ref> Rennes Métropole magazine #52 Oct-Nov 2021</ref><br />
* 3500 locuteurs du breton (2010)<ref>Le mensuel de Rennes, mai 2012</ref>.<br />
* 3542 entreprises crées en 2020<br />
* 3600 mètres : longueur de la plus longue rue de Rennes : la [[rue de Lorient]]<br />
* 3600 commerces ([[2005]])<ref>Guide "Vivre à Rennes" (2005-2006)</ref>.<br />
* 3725 effacements de graffiti (soient 4772 heures en [[1999]], 2000 effacements en ([[1993]]))<br />
* 3800 véhicules mis en fourrière en moyenne par an<br />
* 3970 places dans les 8 parcs-autos relais pour usagers bus et métro <ref> Ici Rennes Métropole septembre 2023#01</ref><br />
* 4100 "agents au service de la population" ([[1994]])<br />
* 4058 commerçants, artisans, chefs d'entreprise<br />
* 4302 habitants/km2 ([[2017]])<br />
* 4467 habitants/km2 à Rennes (2021)<br />
* 4500 logements livrés par an sur la métropole entre 2015 et 2020<br />
* 4500 espèces naturalisées au muséum d'histoire naturelle de l'Université de Rennes <ref> Ouest-France 20/12/2022</ref><br />
* 4520 km parcourus quotidiennement par les facteurs à Rennes<br />
* 4600 élèves dans les écoles élémentaires privées à Rennes (rentrée 2022)<br />
* 4750 ménages fiscaux avec plus de 2 personnes à charge<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref> <br />
* 4781 résidences secondaires en 2018 (INSEE)<br />
* 4845 permis de construire sur la métropole en 2015<br />
* 4925 logements neufs livrés sur la métropole en 2017 <ref> Rennes Métropole Magazine p.29 n° 44 - déc 2018 </ref><br />
* 5000 places au [[Le Liberté|Liberté]]<br />
* 5022 hectares ([[1993]])<br />
* 5252 naissances domiciliées sur la métropole en ([[2020]])<br />
* 5400 permanents à la base de défense [[2014]] <ref> déclaration du commandant. Ouest-France 13 avril 2018</ref><br />
* 5500 emplois Orange sur la métropole <ref> Jean-Marc Escalettes, directeur grand ouest. Ouest-France 7/10/2022</ref><br />
* 5600 m2 de serres pour les plantations de la ville <ref> Les Rennais n°28 mai-juin 2016</ref><br />
* 5600 logements universitaires gérés par le C.R.O.U.S.<br />
* 5 600 points de vente sur la métropole<br />
* 5 650 plaques de rue à fin [[2013]]<br />
* 5 800 personnes dédiées à la recherche <ref> Audiar, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche</ref><br />
* 6 000 associations à Rennes <ref>''Les Rennais'' #59 nov-déc 2022</ref><br />
* 6 000 étudiants à Ker Lann [[Bruz]] <br />
* 6 480 panneaux de publicité extérieure sur la métropole <ref> Ouest-France 1/04/2022</ref><br />
* 6 614 autorisations de construire sur la métropole en 2016 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 6 700 mètres de voie d'eau sur l'Ille.<br />
* 7 146 actes de naissance en 2020 à Rennes (7213 en [[[2019]]) - 7285 ([[2018]])<br />
* 7 207 accouchements (3647 à l'hôpital Sud - 3566 à La Sagesse <ref> 2018 ARS</ref><br />
* 7 252 naissances à Rennes en 2022 (7500 naissances à Rennes en 2021)<br />
* 7 300 abonnés vélostars <ref> Les Rennais, n° 8 mai/juin 2012</ref>.<br />
* 7 296 résidences secondaires sur la métropole (2020)<br />
* 7 596 établissements actifs en 2017<br />
* 7 730 étudiants internationaux<br />
* 8430 affiches d'information (municipale) diverses ([[1992]])<br />
* 8494 familles monoparentales ([[2015]])<br />
* 8 718 création d'emplois net sur l'aire d'attraction en 2021 <ref>E_BAROMETRE_ARTHUR_LOYD_2022 (1).pdf</ref><br />
* 8 862 vols enregistrés à Rennes en 2022 <ref> conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance 19 oct. 2023</ref><br />
* 8 873 objets recueillis par le service des objets trouvés en [[2012]] (+20% par rapport à 2011)<br />
* 9 260 professionnels employés au CHU de Rennes en 2020 (1er employeur sur la métropole)<br />
* 9 481 particuliers employeurs d'assistante maternelle à fin 2018 <ref> INSEE. Dossier complet</ref><br />
Intercommunalité-Métropole de Rennes Métropole 21/04/2021 </ref><br />
* 9 797 transactions immobilières sur l'aire urbaine en 2018 (AUDIAR)<br />
* 9 800 collégiens à Rennes (rentrée 2018)<br />
* 9 260 salariés au CHU <ref> Les Rennais nov. - déc. 2019</ref><br />
* 11 221 particuliers employeurs (fin 2021)<br />
* 12 020 places de stationnement en centre de Rennes <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 12 200 mètres de voie d'eau de la Vilaine<br />
* 12 385 édifices inscrits au plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) de la métropole <ref<Rennes Métropole Magazine avril-mai 2019#42</ref><br />
* 13 494 jugements rendus en matière pénale par la cour d'appel (2021)<br />
* 13 862 logements vacants sur la métropole (2020)<br />
* 14 492 élèves dans les écoles publiques du 1er degré (rentrée [[2022]])<br />
* 14 783 hectares urbanisés sur la métropole (2021)<br />
* 15 170 faits de délinquance 0 Rennes en 2021 <ref> groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine. Ouest-france 11/01/2023</ref> <br />
* 16 297 contraventions en [[2012]] pour stationnement gênant<br />
* 16 474 Rennais de plus de 75 ans ou plus en 2018<br />
* 16 504 étrangers en 2014 - (8295 en 1999)<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017" </ref><br />
* 16 890 maisons à Rennes (2020)<br />
* 17 000 abonnements au Stade rennais Football Club<br />
* 17 000 écoliers à Rennes à la rentrée 2023<br />
* 17 280 ouvriers en 2020<br />
* 17 863 cadres à fonctions métropolitaines en 2014 (8562 en 1999) <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 18 600 lycéens (rentrée 2016)<br />
* 18 840 interventions des centres d'incendie et de secours de Rennes (de nov. 2022 à nov. 2023)<br />
* 18 962 ménages fiscaux avec 1 ou 2 personnes à charge en 2016 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 19 144 ménages ont 2 voitures (ou +)<br />
* 19 238 Commerce, transports, services divers employant 100 salariés ou plus (fin 2021)<br />
* 20 000 participants à Tout Rennes Court 2019<br />
* 21 410 € Médiane du revenu disponible par unité de consommation en 2018<br />
* 22 066 demandeurs d'emploi (cat. A, B, C) en décembre 2016 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 22 224 demandeurs de logements sociaux sur la métropole en 2020 (AUDIAR)<br />
* 23 000 patients soignés annuellement au centre Eugène Marquis<br />
* 23 000 étudiants à Rennes 2 ([[2022]])<br />
* 23 000 tonnes de déchets de la métropole traitées par l'usine Paprec du Rheu <ref> Ouest-France, éd. Rennes 26.09.2019 </ref><br />
* 23 000 lampadaires ([[1993]])<br />
* 23 229 faits de délinquance sur la métropole en 2021 <ref> Ouest-France 11/01/2023</ref><br />
* 23 243 arbres sur voies ([[1994]])<br />
* 24 113 familles monoparentales [[2018]]<br />
* 24 281 étudiants à Rennes I [[2016)]]<br />
* 25 801 logements sociaux en 2017 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017" </ref><br />
* 26 850 logements livrés sur la métropole entre 2015 et 2020<br />
* 27 889 hommes seuls [[2018]]<br />
* 28 000 lampadaires à Rennes <Ref> Rennes Métropole magazine déc 2021 #53</ref><br />
* 28 000 emplois dans la chaîne alimentaire sur la métropole<br />
* 28 000 demandes de logements sociaux sur la métropole en 2023 <ref> Ouest-France Rennes 16 oct. 2023</ref><br />
* 28 100 m2 d'espace piétonnier en centre-ville ([[2005]])<ref>Guide "Vivre à Rennes" (2005-2006)</ref>.<br />
* 28 434 cadres et professions intellectuelles supérieures [[2018]]<br />
* 29 607 femmes titulaires de la fonction publique et contrats à durée indéterminée (2020)<br />
* 29 756 Rennais (de plus de 15 ans) travaillent dans une autre commune en 2017<br />
* 29 778 places au Roahzon Park, rue de Lorient<br />
* 30 000 lycéens ([[1993]])<br />
* 30 628 hommes titulaires de la fonction publique et contrats à durée indéterminée<br />
* 31 482 Rennais de 0 à 14 ans en 2018<br />
* 32 000 m2 de tags effacés par le service nettoyage de Rennes ou une entreprise en 2020<br />
* 32 350 cadres à fonction métropolitaine en 2013 : 13,7% de l'emploi total <ref>Audiar chiffres-clés 2016</ref><br />
* 32 584 m2 de tags effacés en 2022 <ref> Actu Rennes. 30 oct. 2023 </ref><br />
* 32 872 interventions chirurgicales au CHU en 2021<br />
* 33 911 femmes seules [[2018]]<br />
* 35 582 retraités en 2018<br />
* 35 700 abonnés dans les bibliothèques de Rennes en 2000<br />
* 36 000 leds pour l'écran lumineux du couvent des Jacobins<br />
* 36 525 cadres et professions intellectuelles supérieures en 2017 (26,2% du total)<br />
* 37 200 étudiants à l'université de Rennes (2022)<br />
* 37 257 parcelles sur le cadastre communal de Rennes<br />
* 38 000 panneaux photovoltaïques à la ferme solaire de [[Pont-Péan]]-[[Bruz]]<br />
* 39 000 logements de Rennes Métropole ont changé d’occupants en 2017 (18% du parc)<ref> Audiar 2022 </ref><br />
* 39 227 salariées en 2020<br />
* 39 829 cadres et professions intellectuelles supérieures en 2020<br />
* 40 000 voyageurs par jour en moyenne à la gare SNCF de Rennes<br />
* 41 101 propriétaires de leur résidence principale (2020)<br />
* 43 000 logements locatifs sociaux sur Rennes Métropole début 2020 (près des deux tiers sur la ville de Rennes).(AUDIAR)<br />
* 43 255 couples sans enfant [[2018]]<br />
* 45 000 m2 au centre commercial Alma ([[2013]])<br />
* 45 180 visiteurs au musée de Bretagne à Rennes en 2021<br />
* 45 596 familles [[[2013]])<br />
* 46 411 bâtiments sur le cadastre communal de Rennes<br />
* 47 000 logements rennais chauffés par chaufferie de service public<br />
* 49 744 km de voies balayées mécaniquement ([[1994]])<br />
* 50 000 emplacements dans les cimetières <ref> ''Les Rennais'', p. 34 #60 Janv.-Fév. 2023]] </ref><br />
* 55 604 Rennais (de plus de 15 ans) travaillent à Rennes en 2017<br />
* 59 351 emplois dans commerce, transports, services divers fin 2018<br />
* 62 619 ménages ont une voiture (2020)<br />
* 65 160 inscrits en 2023 dans les bibliothèques de Rennes métropole<br />
* 67 626 jugements rendues en matière civile par la cour d'appel (2021)<br />
* 70 582 emplois dans Administration publique, enseignement, santé, action sociale, fin 2018<br />
* 70 743 tonnes d'ordures collectées ([[1994)]]<br />
* 74 000 points lumineux dans Rennes métropole (2017)<br />
* 74 327 locataires de leur résidence (2020)<br />
* 75 349 étudiants sur la métropole (2021-2022)<ref> Ouest-France 19 janv. 2024</ref><br />
* 77 000 véhicules produits en 2023 par Stelantis-PSA à l'usine de La Janais<br />
* 78 810 propriétaires de leur logement<br />
* 80 000 m3/jour produits par l'usine d'eau potable de Villejean (2022)<br />
* 82 000 lampadaires sur la métropole <br />
* 84 356 ménages fiscaux sans personne à charge (2016) <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017</ref><br />
* 90 000 spécimens d'insectes au musée d'histoire naturelle de l'université de Rennes (Beaulieu)<br />
* 90 499 personnes ayant un emploi (2020) <br />
* 94 664 ménages fiscaux à Rennes (58% imposés en [[2020]]<br />
* 98 560 ménages d'une personne sur la métropole (2020)<br />
* 96 000 arbres<br />
<br />
<br />
* ''Par le passé'' :<br />
** 33072 habitants en [[1791]]<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
** 69232 habitants en [[1891]]<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
<br />
===Centaines de milliers===<br />
<br />
* 100 000 véhicules/jour sur la rocade ouest<br />
* 101 307 hommes (2014)<br />
* 104 334 visiteurs au musée des Beaux-Arts de Rennes en 2021<br />
* 105 532 actifs (2020)<br />
* 106 882 passages aux urgences du CHU de Rennes en 2018<br />
* 109 000 jeunes (16 à 29 ans) dans la métropole ([[2013]])<br />
* 110 000 métropolitains chauffés par le réseau de chauffage urbain <ref>Rennes Métropole magazine, p.21 déc 2020 jan- 2021 # 48</ref><br />
* 112 147 femmes (2014) <br />
* 113 000 entrées à l'office du tourisme de Rennes en 2022<br />
* 113 706 appartements à Rennes (2020)<br />
* 115 000 manifestants pour la liberté de la presse ("J'aime Charlie") et contre le racisme le 11 janvier 2015<br />
* 116 337 ménages à Rennes [[2020]])<br />
* 120 000 voyages effectués le mardi 20 septembre 2022 sur la [[ligne b]] du [[métro de Rennes]], jour de son inauguration, un record<ref>https://actu.fr/bretagne/rennes_35238/ligne-b-du-metro-a-rennes-combien-de-personnes-l-ont-emprunte-le-premier-jour-d-ouverture_53956751.html</ref><br />
* 120 151 procès verbaux de voirie ([[1993]])<br />
* 123 860 inscrits rennais sur les listes électorales (avril 2022) (117 195 en juin 2021)<br />
* ''124 122 habitants à Rennes en [[1954]]''<ref>Source :INSEE</ref><br />
* 127 975 locataires [[2020]]<br />
* 131 905 logements à Rennes ([[2020]])<br />
* 138 900 abonnés au réseau Star en 2015 (dont 61% de Rennes)<br />
* 139 031 entrées pour hospitalisation au CHU au cours de ([[2018]])<ref> Les Rennais nov.- déc. 2019</ref><br />
* 144 000 tonnes de déchets traitées annuellement par l'usine de valorisation énergétique de Villejean<br />
* 148 572 emplois à Rennes en 2020<br />
* 150 000 à 200000 manifestants le 18 février 1984 en faveur de l'enseignement privé '300000 selon le journal de FR 3)<br />
* 159 008 passages aux urgences en [[2018]]<br />
* 168 274 visites au musée des Beaux-Arts en 2023<br />
* 179 642 couples avec enfant(s) sur la métropole (2020)<br />
* 190 000 fiches d'état civil délivrées ([[1999]])<br />
* 190 946 ménages fiscaux sur la métropole [[2019]] (61,07 % imposés)<br />
* 203 040 tonnes de déchets collectées en 2016 sur la métropole <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 219 132 m² de plancher autorisés à la construction ([[1992]])<br />
* 200 000 foyers éligibles sur la métropole à la fibre optique <ref> Ouest-France 12/12/2020. direction Orange grand ouest </ref><br />
* 221 751 tonnes de déchets collectés sur la métropole en 2021 <br />
* 222 485 Rennais au 1/1/2022<br />
* 223 916 hommes sur la métropole (2020)<br />
* 238 664 femmes sur la métropole (2020)<br />
* 242 832 logements sur la métropole (2020)<br />
* 250 000 porteurs de cartes KorriGo STAR [[2016]]<br />
* 254 460 plantes à massif dans l'espace public ([[1994]])<br />
* 255 757 emplois sur la métropole en ([[2019]])<br />
* 238 997 logements sur la métropole en ([[2019]])<br />
* 290 669 voitures et utilitaires en 2023 sur la métropole<br />
* 300 000 trajets par jour sur le réseau STAR ([[2015]])<br />
* 440 000 voyages effectués le mardi 20 septembre 2022 sur l'ensemble du réseau de transports en commun de Rennes Métropole, le jour de l'inauguration de la [[ligne b]] du [[métro de Rennes]], un record<ref>https://actu.fr/bretagne/rennes_35238/ligne-b-du-metro-a-rennes-combien-de-personnes-l-ont-emprunte-le-premier-jour-d-ouverture_53956751.html</ref><br />
* 457 416 habitants sur la métropole au 1/1/2019<br />
* 568 826 consultations (médecine, chirurgie et gynécologie obstétrique) externes au CHU en 2018 <br />
* 599 800 entrées dans les piscines ([[1999]])<br />
* 612 038 spectateurs au Roazhon Park pour la saison football 2021-2022<br />
* 866 000 mégawatts/heure (MWh) : consommation électrique de Rennes en 2020 <ref> (Sources: Région Bretagne et RTE 2020)</ref><br />
<br />
===Millions===<br />
<br />
* 1,13 de visiteurs aux Champs Libres en 2017 <ref> Rennes Métropole Magazine p.29 n° 44 - déc 2018 </ref><br />
* 1,5 prêts de documents dans les bibliothèques en 2023<br />
* 1,8 de repas servis aux étudiants ([[2015]])<br />
* 2,1 de spectateurs dans les cinémas en 2019 <ref> ''Ouest-France'', 3 février 2020</ref><br />
* 2,9 de m2 de bureaux dans la métropole <ref> Audiar 2022 </ref><br />
* 4 de passagers sur TGV ayant transité par la gare de Rennes en 1ere année de LGV<br />
* 11,32 de visiteurs aux Champs Libres du 28/03/2006 au 30/11/2015<br />
* 11,58 de voyageurs arrivant à la gare SNCF ou en partant en ([[2019]]) <ref> Data SNCF</ref><br />
* 13,3 de kWh pour l'éclairage public ([[1999]])<ref>188 francs d'éclairage public par foyer fiscal ([[1999]])</ref>.<br />
* 16,5 de passages dans les commerces du centre de Rennes <ref> Moi, ma ville, ma métropole 2024</ref><br />
* 16,8 de m3 d'eaux usées ([[1994)]]<br />
* 24 de m3 d'eaux usées traités pour la métropole en 2017 <ref>https://metropole.rennes.fr/sites/default/files/file-PolPub/RM_Assainissement_RPQS_2017_0.pdf</ref><br />
* 37,17 de passagers sur ligne A du métro en 2019<br />
* 85,65 de voyageurs transportés en bus et métro sur la métropole en([[2018)]]<br />
* 391 d'€ au budget 2020 de la ville (354 millions € au budget 2017) <br />
* 421,1 d'€ budget transport de la métropole (2019)<br />
* 463 d'€ budget de la ville de Rennes pour 2024<br />
* 975 d'€ au budget 2023 de Rennes Métropole <ref> Rennes Métropole Magazine. février-mars 2022 # 54</ref><br />
* 1300 d'€, coût de la ligne B du métro rennais<br />
* 134 484 journaux imprimés par an à Chantepie<br />
<br />
* ...Sourires.<br />
<br />
===Milliards===<br />
<br />
<br />
==Divers==<br />
===0,5 ou 1/2 (demi)===<br />
* verre empli d'une boisson alcoolisée obtenue par fermentation, fabriquée à partir d’eau, de malt (céréale germée, très généralement de l'orge, parfois du froment ou du seigle) et depuis le Moyen Âge, de houblon. Pendant très longtemps, cette boisson fut [[Brasserie Graff|élaborée à Rennes]].<br />
<br />
==Sources==<br />
* Plaquette "Rennes en chiffres" en 1993 et 1994.<br />
* Ville de Rennes, ''L'activité municipale - 1989'', juin 1990, 76 pages.<br />
* Ville de Rennes, ''L'activité municipale - 1993'', juin 1994, 78 pages.<br />
* "Vivre à Rennes" - Guide pratique, édité par la ville de Rennes, 17e édition en [[2005]], 536 pages.<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Accueil]]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rennes_et_la_m%C3%A9tropole_en_chiffres&diff=85969Rennes et la métropole en chiffres2024-03-23T07:55:04Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>{{en construction}}<br />
[[File:Compound of four cubes (1).png|right|thumb|200px]]<br />
'''Rennes en chiffres''' est une plaquette d'information publiée par la ville de Rennes (Direction de l'information), en 1993, [[1994]]... <br />[[Wiki-Rennes]] peut s'en inspirer et la compléter à différentes époques... Bien entendu, selon les cas, il s'agit de statistiques ''annuelles'' ou au contraire de données cumulées ''permanentes''. Les données sans indication de source proviennent d'éditions municipales annuelles ; ''a contrario'' les autres sources doivent être précisées item par item au moyen des notes de bas de page.<br />
<br />
==Sur les doigts des deux mains==<br />
<br />
===Un/une===<br />
<br />
====Eléments touristiques====<br />
* Office du tourisme (1, [[rue Saint-Malo]])<br />
* Société publique locale (SPL) Destination Rennes<br />
* [https://metropole.rennes.fr/patrimoine-des-centres-anciens| Secteur sauvegardé]<br />
* Guide pratique municipal (''Vivre à Rennes'')<br />
* Cartoville Rennes<br />
* Guichet unique "destination Rennes" [https://www.tourisme-rennes.com/fr/reserver-en-ligne]<br />
* [[Porte Mordelaise|Porte médiévale]]<br />
* [[Les Champs Libres]]<br />
* Musée de Bretagne (aux[[ Champs Libres]])<br />
* [[Espace des Sciences]] (aux[[ Champs Libres]])<br />
* [[Musée des Beaux-Arts]]<br />
* Pont-levis...<br />
* Palais du [[Parlement de Bretagne]]<br />
* [[Panthéon rennais]] (aile nord de l'hôtel de ville)<br />
* Niche vide (à l'Hôtel-de-Ville)<br />
* Salle de jeu de paume ([[rue Saint-Louis]])<br />
* Fleuve : la [[Vilaine]]<br />
* Canal d'Ille-et-Rance<br />
* Péniche spectacle<ref>https://penichespectacle.com/pages/la-peniche-spectacle-535.php</ref><br />
* Site de location de bateau (2019)<ref>Location de bateau de 5 ou 7 places ; à l'heure ou journée entière.</ref><br />
* Jardin flottant (24 espèces en 2018, [[Quai Lamartine]])<br />
* Jets et miroir d'eau place Saint-Germain (2021]<br />
* Jardin des Plantes, ''[[Parc du Thabor|Le Thabor]]''<br />
* Kiosque à musique (Thabor)<br />
* [[La coulée verte|Coulée verte]]<br />
* Parc ornithologique ([[Bruz]])<br />
* [[Vivre en intelligence|Devise]] commune à l'agglomération<br />
* "Rue de la Soif" ([[rue Saint-Michel]])<br />
* [[Marché des Lices]]<br />
* Hôtel 5 * (56 chambres)<br />
* Camping 3* (144 emplacements) ([[parc des Gayeulles|Gayeulles]])<br />
* Sentier de grande randonnée ([[GR 39]]) <ref> ''Les Rennais'' #52 Mai-juin 2021, p.15 </ref> <br />
* Toit ondulant de la gare ferroviaire de Rennes en bulles d'air (ETFE - ethylene tetrafluoroethylene)<br />
* Ancien poste d'aiguillage central de la gare de Rennes, inscrit parmi les Monuments Historiques.<br />
* Cheval géant bicéphale en aluminium (place de la gare, Rennes)<br />
* Magicien en granit (jardin du [[palais Saint-Georges]])<br />
* Fontaine à la [[tête de muse endormie]] ([[Rue de Coëtquen]])<br />
* Belvédère des frères Bouroullec sur la Vilaine<br />
* Chrysalide percée ([[place Rallier du Baty]])<br />
* Statue de [[Jean Leperdit]]<br />
* Retable flamand du 15e siècle à la [[cathédrale Saint-Pierre]]<br />
* Statue d'Annaig, Mam Goz ar Faouët, rue Saint-Malo<br />
* Colonne de Juillet ([[parc du Thabor]])<br />
* Complexe de karaoké (Cap Malo)<br />
* Un club naturiste, à [[Gévezé]] "Club du Soleil"<br />
<br />
====Culture====<br />
* Direction interrégionale grand ouest de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Direction régionale des affaires culturelles (DRAC)<br />
* Office de tourisme<br />
* [[Hymne à Rennes]] sur Wiki Rennes<br />
* Centre de congrès (les [[couvent de Bonne-Nouvelle|Jacobins]])<br />
* [[Les Champs Libres]]<br />
* Hôtel 5* (56 chambres)<br />
* Médiathèque-musée de Bretagne-planétarium ([[Les Champs Libres]] depuis [[2006]])<ref>Aux Champs Libres, l'Espace des Sciences, ex-Centre Culturel Scientifique et Technique</ref><br />
* Planetarium à l'Espace des sciences<br />
* [[Musée des beaux-arts|Musée des Beaux-Arts]]<br />
* Fonds régional d'art contemporain (FRAC de Bretagne)<br />
* École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB),<br />
* Centre d'art contemporain d'intérêt national : [[la Criée centre d'art contemporain|La Criée]]<br />
* [[Auberge de jeunesse de Rennes]]<br />
* [[écomusée du Pays de Rennes|Écomusée]] (La Bintinais) <br />
* {{w|Muséum d'histoire naturelle de Rennes|Muséum d'histoire naturelle}} ( Université de Rennes, Beaulieu)<br />
* Ancienne mine de plomb de [[Pont-Péan]]<br />
* Musée aéronautique de Bretagne (à l'aéroport) <br />
* ''Ensemble de "centres d'information et d'accueil"'' (centre régional Information Jeunesse Bretagne ; centre d'Information sur l'urbanisme ; Maison de la vie associative ; etc.) <br />
* [[Opéra]] <br />
* [[Théâtre National de Bretagne]]<br />
* Orchestre national de Bretagne<br />
* Musikhall (à [[Bruz]]) <br />
* Conservatoire du Blosne à rayonnement régional <br />
* Office de la Langue Bretonne <br />
* Conseil Culturel de Bretagne ; Dastum <br />
* Le plus grand fest-noz ([[Yaouank]]) <br />
* Université du Temps Libre ([[UTL du Pays de Rennes]]) <br />
* Maison des associations<br />
* Goncourt des lycéens (depuis 1988)<br />
<br />
====Enseignement, recherche====<br />
* Rectorat d'académie<br />
* C.R.O.U.S Rennes-Bretagne (centre régional des œuvres universitaires)<br />
<br />
* [[Université de Rennes]] avec (5 établissements intégrés) :<br />
<br />
* École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP)<br />
* École nationale supérieure de chimie (ENSCR)<br />
* École normale supérieure . ENS (à Ker Lann)<br />
* Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)<br />
* Sciences Po Rennes<br />
<br />
* [[Université Rennes 2]]<br />
<br />
* [[École supérieure de commerce de Rennes]] (''Rennes school of business'')<br />
* École nationale de la statistique et de l'analyse de l'informatique, (ENSAI), (à Ker Lann)<br />
* [[Faculté des Métiers]] (Ker Lann)<br />
* École des métiers de l'environnement (EME), (à Ker Lann)<br />
* ECAM ( Arts et métiers, ingénieurs généralistes), (à Ker Lann)<br />
* Institut des Hautes Etudes Comptables et Financières - (IHECF), (à Ker Lann)<br />
* Institut de gestion de Rennes (IGR)<br />
* Institut d'études politiques (IEP) "Sciences Po"<br />
* Institut national des sciences appliquées (INSA)<br />
* Centrale Supélec<br />
* Institut d’électronique et des technologiques du numérique (IETR)<br />
* École nationale supérieure d'architecture (ENSA)<br />
* Institut de recherche en santé, environnement et travail (IRSET)<br />
* IFPEK (Kiné, podologie, ergothérapie)<br />
* Institut de physique de Rennes (IPR)<br />
* IMT Atlantique (formation d'ingénieurs en cybersécurité)<br />
* Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (Antenne ANSSI)<br />
* Centre INRAP Institut national de recherches archéologiques préventives (à Cesson-Sévigné]<br />
* Bureau de recherches géologiques et minières Bretagne (BRGM)<br />
* Institut Universitaire de Technologie ([[IUT de Rennes]])<br />
* Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)<br />
* Institut franco-chinois (École des 2e et 3e cycles de l'université du Sud-Est)<br />
* Maison de la consommation et de l'environnement<br />
* Cyberschool<br />
* École de commerce AFOREM<br />
* AFTEC école de commerce<br />
* Le plus grand lycée de Bretagne (Bréquigny)<br />
* Cité internationale ([[place Paul Ricœur|Paul-Ricœur]])<br />
* Centre d'enseignement à distance (un des huit centres du CNED)<br />
* Cayenne : maison provinciale de Rennes (Compagnons du devoir du tour de France)<br />
* Ecole Ferrandi (gastronomie)<br />
* Maison internationale (MIR)<br />
* École Digisport (technologies numériques)<br />
* Lycée Jean-Jaurès (horlogerie)<br />
<br />
====Sports====<br />
* Piscine olympique (sud de la ville) avec bassin nordique<br />
* Plage (base nautique des étangs d'Apigné)<br />
* Stade d'eau vive pour canoë-kayak à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Terrain de baseball (Gayeulles)<br />
* Patinoire (le Blizz)<br />
* Stade d'athlétisme couvert (Villejean) 2015<br />
* Stade de football de 29778 places : le [[Roazhon Park]], route de Lorient<br />
* Salle de sports et multi activités : Glaz Arena de 4500 places, à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Équipe de football 1re division (Stade Rennais Football Club)<br />
* Mur d'escalade (40 mètres, Beaulieu)<br />
* Aéroclub (à l'aéroport)<br />
* ''Départ du tour de France cycliste'' [[1964]] <br />
* Golf de Rennes Saint-Jacques<br />
* Disc Golf (neuf paniers, La Prévalaye)<br />
* Tout Rennes Court<br />
<br />
====Transports====<br />
* Direction interdépartementale des route de l'ouest (DIRO)<br />
* Direction interrégionale ouest de Météo France<br />
* Central Sous Station. Le plus important des 15 CSS en France, couvrant 1/6e du territoire, 5.500 kilomètres de caténaires, de Bordeaux à Paris et de Nevers à Brest.<br />
* Direction TGV Bretagne - Pays de Loire<br />
* Technicentre SNCF pour l'entretien des pièces et organes de freins (à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]])<br />
* Plate-forme industrielle courrier (PIC) pour Bretagne, Mayenne, Basse-Normandie<br />
* Plate-forme des colis pour l'ouest (10 départements), à [[Le Rheu]].<br />
* Agence nationale de traitement automatisé des infractions routières (ANTI)<br />
* Mode de paiement commun au métro, lignes de bus urbaines et suburbaines, réseau ferré, vélos [[Le Vélo Star|Vélo STAR]] : [[KorriGo]] (250 000 possesseurs en 2016)<ref>STAR Infos 2016.</ref>.<br />
* [[Aéroport de Rennes - Bretagne ]] <ref> 19 aéroports desservis en vols réguliers directs ; 18 villes françaises et 11 villes européennes accessibles en aller-retour journée en 2014.</ref>.<br />
* Rocade<br />
* Unique tronçon routier urbain sur l'itinéraire Quimper-Paris<br />
* Service de transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR)<br />
* Service de transports pour personnes handicapées<ref>HANDISTAR, 40 rue du Bignon, Chantepie. 1700 inscrits en 2016.</ref>.<br />
* [[Métro de Rennes|Métro]]<br />
* Cityval, métro automatique sur roues de dernière génération (sur ligne B)<br />
* 1km de viaducs sur la ligne A du métro<br />
* Ensemble de vélos à la carte, depuis [[1998]]<br />
* Bureau des temps<br />
* Fourrière automobile<ref>4169 placements de véhicules en fourrière en [[1993]], 1948 déplacés.</ref><br />
* Ligne de covoiturage Le Rheu, Pacé, Saint-Grégoire, Cesson-Sévigné<br />
<br />
====Information====<br />
* Direction régionale de télévision [[France 3 Bretagne]] <br />
* Radio régionale : [[France Bleu Armorique]]<br />
* Direction régionale AFP<br />
* Direction régionale de Bretagne de l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques)<br />
* Délégation régionale de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI)<br />
* Direction régionale SACEM (Normandie-Bretagne-Pays de la Loire)<br />
* Délégation Atlantique de l'INA (Institut national de l'audiovisuel)<br />
* [[Tv Rennes 35]] Chaîne locale de télévision<br />
* [[Radio Rennes]] seule radio locale en Bretagne.<br />
* Réseau câblé<br />
* Quotidien régional ([[Ouest-France]], 1er rang national en terme de tirage)<br />
* Direction Orange grand ouest (régions Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre)<br />
* Bimestriel municipal Les Rennais ([[Ici Rennes]])<br />
* Bimestriel métropolitain Ici Rennes Métropole <ref>[https://metropole.rennes.fr/ici-rennes-le-nouveau-magazine-de-la-ville-et-de-la-metropole| Ici Rennes Métropole]</ref><br />
* Club de la presse de Bretagne<br />
* Wiki-Rennes [[Wiki-Rennes|Wiki]] {{sourire}} <br />
* [[Cantine numérique rennaise|cantine numérique]] <br />
* Laboratoire de haute sécurité informatique (2 en France)<br />
* Agence d'Urbanisme et de Développement Intercommunal de l'Agglomération Rennaise ([[Audiar]])<br />
* Maison de la consommation et de l'environnement<br />
* Plateforme recrutement-rennes.com<br />
<br />
====Santé, hygiène====<br />
<br />
* Agence régionale de santé (ARS)<br />
* Centre hospitalier universitaire régional ([[CHU de Pontchaillou]])<br />
* Centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis<br />
* Hélicoptère du SAMU 35 basé au CHU<br />
* Établissement français du sang EFS Bretagne Site Régional<br />
* Centre hospitalier Guillaume-Régnier (CHGR) Santé mentale.<br />
* Hôpital privé Sévigné<br />
* Clinique Saint-Laurent<br />
* Centre hospitalier privé Saint-Grégoire<br />
* Clinique mutualiste La Sagesse<br />
* Pôle Saint-Hélier (Médecine physique, réadaptation)<br />
* Clinique Saint-Yves (réadaptation cardio-vasculaire, nutrition)<br />
* Centre d'études et de conservation des œufs et du sperme (CECOS)<br />
* Collectivité eau du bassin rennais (72 communes)<ref>Voir aussi ''Air Breizh'' pour la qualité de l'air.</ref>.<br />
* [[Ambassad'Air]] : opérations sur la qualité de l'air<br />
* Institut de recherches en santé, environnement et travail (IRSET)<br />
* Direction départementale de la sécurité publique (DDSP35)<br />
* Plan de protection de l'atmosphère (PPA) pour la métropole<br />
* Codis (centre opérationnel d’incendie et de secours<br />
* Maison des aînés et des aidants<br />
* Bains-douches ([[Piscine Saint-Georges]])<br />
* Usine d'épuration [[1997]])<br />
* Centrale d'électricité et de chauffage fonctionnant au bois pour 29 000 foyers rennais<br />
* Ferme solaire de [[Pont-Péan]]- [[Bruz]]<br />
* Usine d'incinération (et un centre d'enfouissement technique (Hautes Gayeulles))<br />
* Crématorium (à Vern-sur-Seiche)<br />
* Urinoir féminin (sur le mail François Mitterrand (juin [[2020]])<br />
<br />
====Alimentation====<br />
* Carrefour des fournisseurs de l'industrie agroalimentaire (CFIA) - annuel.<br />
* Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF)<br />
* Marché de gros d'intérêt régional (MIR)<br />
* Halles centrales<br />
* Marché hebdomadaire des Lices<br />
* Fournil public (La Salamandre Dorée, [[Parc du Landry]])<br />
<br />
====Cultes====<br />
* Province ecclésiastique interrégionale<br />
* Siège métropolitain de la province ecclésiastique Bretagne - Pays de la Loire<br />
* Centre cultuel orthodoxe ([[rue de la Crèche]])<br />
* Église orthodoxe ([[rue Sergent Guihard]])<br />
* Centre culturel et cultuel musulman (Avicenne)<br />
* [[ Cathédrale Saint-Pierre]]<br />
* Temple protestant<br />
* Synagogue<br />
<br />
====Justice====<br />
* Cour d'Appel (pour les cinq départements de l'ancienne Bretagne)<br />
* [[Cité judiciaire]]<br />
* Tribunal judiciaire de Rennes<br />
* Conseil des prud'hommes<br />
* Tribunal de commerce spécialisé pour les procédures complexes<br />
* École des avocats du grand ouest (Édago)<br />
* Chambre interdépartementale des notaires de la Cour d'appel de Rennes<br />
* Défenseur des droits pour Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Pays de la Loire<br />
<br />
=== Police===<br />
* SGAMI (secrétariat général ouest pour l'administration du ministère de l'Intérieur)<br />
* Antenne régionale de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc)<br />
* Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) en matière de criminalité organisée<br />
* Direction interrégionale de la Police judiciaire (DIPJ)<br />
* Direction zonale police des frontières zone ouest<br />
* Service du renseignement territorial ouest<br />
* Section zonale de recherche et d'appui (SZRA)<br />
* Direction zonale de sécurité CRS ouest (DZCRSO)<br />
* Antenne ouest du RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion) pour 9 départements<br />
* Office anti cybercriminalité (Ofac) de la police judiciaire, antenne.<ref> https://www.ouest-france.fr/bretagne/ces-policiers-sont-devenus-de-redoutables-investigateurs-en-cybercriminalite-4de44fae-b6f6-11ee-879f-a9ffd2809e51 </ref><br />
* Hôtel de police<br />
* Cross (cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants)<br />
<br />
* Direction interrégionale des services pénitentiaires<br />
* Centre de détention pénitentiaire [[Prison des femmes]]<br />
* Prison pour hommes ([[Vezin-le-Coquet]])<br />
* Centre de rétention administrative pour l'ouest<br />
<br />
<br />
====Armée====<br />
* État-major de soutien défense, avec commandement de la zone de défense et de sécurité ouest (ZDSO) (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre)<br />
* Commandement des systèmes d’information et de communication (Comsic), à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Service d’infrastructure de la défense de Rennes (ESID).<br />
* Groupement de soutien de la base de défense (GSBDD)<br />
* Base de défense militaire<br />
* Groupement de soutien de la base de défense Rennes-Vannes-Coëtquidan (GSBdD) <br />
* Pôle défense mobilité (pour Bretagne, Pays de la Loire, Normandie)<br />
* Détachement avions de l’armée de terre (DAAT)<br />
* Groupement de recrutement et de sélection nord-ouest (GRS NO) <br />
* Brigade numérique de la gendarmerie nationale pour la France<br />
* Siège de la région de gendarmerie Bretagne<br />
* Groupement des forces aériennes de la gendarmerie Ouest (GFAGO)<br />
* Section aérienne gendarmerie de Rennes<br />
* Groupement de gendarmerie départementale d’Ille-et-Vilaine,<br />
* Escadron départemental de sécurité routière<br />
* Peloton de surveillance et d'intervention (PSIG)<br />
* Détachement de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) pour 25 départements<br />
* Détachement de l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (Ocldi)<br />
* Groupe d'enquête et de lutte contre les atteintes aux biens (GELAB)<br />
* État-major interministériel de zone de défense et de sécurité Ouest incendie et secours<br />
* Groupement de la cyberdéfense des armées (GCA), créé en septembre 2020<br />
* Data center de cyberdéfense militaire [[La DGA-MI]] (à [[Bruz]] ; les deux autres à Maison-Lafitte et Toulon)<ref>Ouest-France, 22/05/2014 </ref><br />
* ComCyber (commandement de la cyberdéfense, à La Maltière)<br />
* Antenne de l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, à La Courrouze)<br />
* Cyberdéfense factory (lieu unique pour PME et universitaires travaillant au contact des experts de la Direction générale de l’armement (DGA))<br />
* Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber (CATNC), à Cesson-Sévigné<br />
* École des transmissions, du numérique et du cyber (ETNC), à Cesson-Sévigné<br />
* Brigade d’appui numérique et du cyber (BANC)<br />
* Musique des transmissions (musique de la zone de défense et de sécurité ouest)<br />
* Maison du combattant<br />
* Service Départemental d'Incendie et de Secours en Ille-et-Vilaine (SDIS 35)<br />
* Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (GRIMP)<br />
<br />
====Gestion administrative====<br />
* Conseil régional de Bretagne<br />
* Préfecture régionale de Bretagne<br />
* Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR)<br />
* Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation et de l'emploi (DIRRECTE)<br />
* Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL)<br />
* Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS)<br />
* Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP)<br />
* Préfecture d'Ille-et-Vilaine<br />
* [[Hôtel de Rennes Métropole]] [[avenue Henri Fréville]]<br />
* Femme maire de Rennes et présidente de Rennes Métropole : Nathalie Appéré ([[2020]])<br />
* Mairie de Rennes, conseil municipal et administration ; Mission contrat de ville ([[2002]])<br />
* [[Aire métropolitaine]]<br />
* Siège de la Conférence des Villes de l'Arc Atlantique<br />
* Siège de la Conférence des régions périphériques maritimes d’Europe<br />
* [[Maison de l'Europe]]<br />
* Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)<br />
* Entreprise publique locale Territoires Rennes.<br />
<br />
<br />
====Finances====<br />
* Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) <br />
* Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières (CACIR)<br />
* Direction régionale des finances publiques (DRFIP)<br />
* Direction régionale de la Caisse des dépôts<br />
* Direction régionale de la Banque de France<br />
* Chambre régionale des comptes<br />
* Siège de la Banque populaire grand ouest (14 départements) (BPGO) à [[Saint-Grégoire]].<br />
<br />
====Economie, technologie====<br />
* Délégation du CNRS (Bretagne, Pays de la Loire)<br />
* Le Poool, né de la fusion de Rennes Atalante et de La French Tech Rennes Saint-Malo.<br />
* Salon international des productions animales ([[SPACE]])<br />
* Foire internationale de Rennes <br />
* Salon biennal du bâtiment (ARTIBAT)<br />
* Artibat, salon du bâtiment Bretagne - Pays de la Loire)<br />
* Usine de construction automobile (Stellantis) à Chartres-de-Bretagne<br />
* Semaine de la cybersécurité (European Cyberweek)<br />
* Parc photovoltaïque de Bruz- Pont-Péan<br />
* Atelier numérique public de Google (1re implantation en France)<br />
* Chambre d'Agriculture<br />
* Chambre régionale de Métiers et de l'Artisanat<br />
* Chambre régionale de Commerce et d'Industrie de Bretagne<br />
* Chambre de Commerce et d'Industrie d'Ille-et-Vilaine<br />
* Carré rennais (Association de 330 commerçants du centre de Rennes)<br />
* [[grande braderie de Rennes|Grande braderie]] fin juin<br />
<br />
===Deux===<br />
* Universités (Rennes 1, [[université Rennes 2|Rennes 2]])<br />
* Places royales<br />
* Tours à la [[cathédrale Saint-Pierre]]<br />
* Immeubles grande hauteur (Les Horizons, l'Eperon)<br />
* Halles au [[Marché des Lices]]<br />
* Magazines bimestriels (''Les Rennais'' - ''Rennes Métropole magazine'')<br />
* Archives : municipales de Rennes, départementales<br />
* Consulats officiels : États-Unis d'Amérique - Maroc<br />
* Couleurs : rouge et noir pour le [[Stade Rennais]], ou noir et blanc pour les armoiries de la ville<br />
* Médailles d'or de judo (JO 2020) à la Rennaise Clarisse Agbégnénou<br />
* Préfectures d'Ille-et-Vilaine, bd d'Armorique en sept. 2022 ; - de Région (est du centre ville))<br />
* Gares (routière et ferroviaire) <br />
* Lignes [[Métro de Rennes|Métro]] septembre 2022<br />
* Pôles de correspondance métro (gares, Ste-Anne)<br />
* 2,395 km en viaduc sur la ligne B du métro<br />
* Centres d'examen du permis de conduire (Rennes et St-Jacques-de-la-Lande)<br />
* Salles de concert : [[Le Liberté]]<br />
* Orchestres: (orchestre symphonique de Bretagne - musique militaire des transmissions)<br />
* Bases de plein air et de loisirs (Gayeulles au nord-est, [[Prévalaye]] à l'ouest)<br />
* Volières (Thabor et volière Dromesko)<br />
* Saunas-bronzages ([[Bréquigny]], Saint-Georges)<br />
* Évêques<br />
* Quartiers militaires (Foch [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] ; Guillaudot : [[boulevard Georges Clémenceau]])<br />
* Prisons : Maison centrale femmes et prison hommes<br />
* % de logements secondaires<br />
* Robots chirurgicaux au CHU, le seul ainsi équipé en France<ref>Ouest-France, 4 juin 2018.</ref><br />
<br />
===Trois===<br />
* Trains de déportés : 28 juin, 2 août et 3 août 1944<br />
* Maternités à Rennes<br />
* Petits cimetières religieux privés (Adoration, Saint-Cyr, petites sœurs des Pauvres rue de Paris)<br />
* Cimetières publics (Nord, Est, St-Laurent)<br />
* Sites du centres Hospitaliers régional([[CHU de Pontchaillou]], Hôpital Sud Fontenoy, La Tauvrais)<br />
* Réseaux de chauffage urbain pour 110 000 usagers <ref>''Les Rennais'' #59 nov-déc 2022</ref><br />
* Codes postaux (35000 ; 35200 ([[Bréquigny]], [[le Blosne]], [[la Poterie]]) ; 35700 (nord-est))<br />
* Campus ([[Villejean]], [[Place Hoche]], [[Beaulieu]]) et celui de [[Ker-Lann]] en [[Bruz]]<br />
* Mosquées<br />
* Palais (Commerce - Parlement - Saint-Georges)<br />
* Palais incendiés: Commerce 1911, Saint-Georges 1921, Parlement 1994.<br />
* Écoles d'art<br />
* Tarifs et zones de stationnement sur voirie (Zones rouge, orange, verte)<br />
* [[Remparts de Rennes|Enceintes fortifiées]] (rares vestiges)<br />
* Offices regroupant les associations rennaises (Office des Sports, etc.)<br />
* Manèges permanents pour enfants (carrousels) [[place de la mairie]], [[place Sainte-Anne]], [[Thabor]])<br />
* Pataugeoires (Bréquigny, Charles Géniaux, Hautes Ourmes)(moins de 12 ans)<br />
* Coupes de France gagnées par le Stade Rennais Football Club (1965, 1971, 2019)<br />
* Restaurants rennais honorés d'une étoile au guide Michelin ("''IMA''" depuis 2018, "''Racines''" depuis 2019, "''Holen''" depuis 2020)<br />
<br />
===Quatre===<br />
* Sites d'administration judiciaire ([[Cité judiciaire]] et [[Parlement de Bretagne]] ([[Cour d'appel de Rennes]]))<ref>Plus le tribunal administratif sis au [[Contour de la Motte]] et le Conseil de Prud'hommes [[rue des Trente]].</ref>.<br />
* Circonscriptions législatives<ref>Guide "Vivre Palais incendiésà Rennes" 2005-2006, page 67.</ref>.<br />
* Commissariats subdivisionnaires de police<br />
* Services d'urgence (CHU Pontchaillou- hôpital sud- CHP St-Grégoire- hôpital privé Sévigné)<br />
* Services incendie à Rennes<br />
* Secteurs gérontologiques<br />
* Chaufferies (Blosne, Villejean, Baud-Chardonnet, la Bintinais) pour 110 000 usagers<ref>Rennes-Métropole Magazine, déc. 2018.</ref><br />
* Lignes ferroviaires (Brest ; Paris ; Quimper ; Saint-Malo) et haltes ferroviaires (Pontchaillou, etc.)<br />
* 4 km la longueur du viaduc sur la ligne B du métro<br />
* Lignes de trambus pour 2030 reliant Rennes à des communes périphériques<br />
* Sites Atalante (Beaulieu, Champeaux, Villejean, Apigné)<br />
* Zones d'Activités <br />
* Manifestations commerciales majeures ([[Foire internationale de Rennes]] ; [[SPACE]] ; ARTIBAT (tous les 2 ans); [[Grande braderie de Rennes]])<br />
* Bibliothèques de rue, et quelques boîtes à livres<br />
* Statues dorées sur le faîte du toit du palais du Parlement :allégories de la Loi, la Force, l’Eloquence et la Justice. <br />
* [[Baigneuses]] [[place de Bretagne]]<br />
* Piscines à Rennes<br />
* Grandes inondations ' 1881,1936,1966,1981<br />
* ''Statues de jurisconsultes bretons devant le Parlement'' disparues<br />
* Jours pour la libération de Rennes : 1er au 4 août 1944<br />
<br />
*Par le passé :<br />
** Murs (- du Champ-Dolent ; - Toussaints ; - Kergu (ou des Dames) ; de Saint-Georges) <ref>Sources : Paul Banéat ; plan de [[Roger Blond]] de [[1820]] ; plan de [[1829]] (mur sans nom) : ces murs, d'ouest en est, n'en faisaient qu'un, la partie sud de la dernière enceinte de Rennes devenue [[Boulevard de la Liberté]]).</ref>.<br />
** Cantons (entre l'arrêté du 7 brumaire an X et le décret du 23 juillet 1973 ; 10 ensuite)<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
<br />
===Cinq===<br />
* Mairies : l'[[hôtel de ville]] de la [[place de la Mairie]] et quatre mairies de quartier (deux ou trois permanences).<br />
* Quartiers prioritaires de la politique de ville (le Blosne, Villejean, les Cloteaux - Champs-Manceaux, Maurepas, Cleunay)<br />
* Commissions du conseil municipal<br />
* Publications municipales (''Les Rennais,'' Rennes Info-Écoles, Bulletin de Presse, Bulletin d'Information du Personnel, échéancier des manifestations rennaises)<br />
* Bureaux de police<br />
* Quartiers militaires sur la métropole <br />
* Lieux de mémoire de guerres<br />
* Sculptures en marbre de Peter Briggs, [[rue de Nantes]]<br />
* Écluses : Apigné, Moulin du Comte, Le Mail, [[pont Saint-Martin]], Dupont des Loges<br />
* Îles dans Rennes<br />
* Hauts châteaux d'eau (Villejean, Bruz, Cesson-Sévigné, , Pacé, Bécherel)<br />
* Points de mesure de la qualité de l'air, suivies par [[Air Breizh]]<br />
* Zones Industrielles (2010)<br />
* Centres hospitaliers à Rennes<br />
* Cliniques ([[2005]])<ref>Guide "Vivre à Rennes" (2005-2006)</ref>.<br />
* MJC (maisons des jeunes et de la culture (Grand Cordel, la Paillette, Bréquigny, Antipode, MJC-Ma)<br />
* Piscines<br />
* Terrains de golf sur la métropole (Rennes-Saint-Jacques, La Freslonnière, Cesson-Sévigné, Cissé Blossac, Cap Malo)<br />
* ,4 kms de voies express vélo en 2018 (place de Bretagne - Roazhon Park)<br />
* endroits de glisse dans la métropole<br />
* Branches ferroviaires au départ de Rennes<br />
* ,8% pacsés [[2018]]<br />
<br />
===Six===<br />
* Passerelles sur la Vilaine<br />
* Guinguettes en bord de Vilaine<br />
* Cantons sur Rennes (dont 3 : avec [[Chantepie]], Saint-Jacques, [[Pacé]]) ([[2014]]) <br />
* Circonscriptions d'action sociale (et 6 antennes du Centre communal d'action sociale)<br />
* [[Foyers de jeunes travailleurs]]<br />
* Ensembles de [[terrains de tennis]] municipaux ([[2002]])<br />
* Équipes sportives professionnelles ([[Stade Rennais Football Club]], [[Rennes Volley 35]], [[Cesson Rennes Métropole Handball]],[[REC Rugby Rennes]], [[Tennis de table Thorigné-Fouillard]]<br />
* Classes bilingues breton-français à Rennes<br />
* Accords de coopération internationale ([[1993]])<br />
* Sociétés d'économie mixte partenaires de la ville ([[1993]])<br />
* Musées ([[Musée des Beaux-Arts|Beaux-Arts]], [[Musée de Bretagne|Bretagne]], [[Musée de la Bintinais|Bintinais]]), [[Musée d'art contemporain]] et des musées d-histoire naturellee, zoologie à [[Beaulieu]]<ref>Musée des Transmissions en Cesson-Sévigné.</ref>.<br />
* Lieux de culte musulman <ref>Ouest-France 15 juin 2018</ref><br />
* Hôtels 4* (525 chambres) au 1/1/2021<br />
* 6,4% : taux de chômage (1er sem. 2019) <ref>note de conjoncture juillet 2019 AUDIAR. INSEE 1er trim. 2019 </ref><br />
* 6,7% logements vacants<br />
* cimetières ([[Cimetière du nord|Cimetière du Nord]] ; [[Cimetière de l'Est]] ; [[Cimetière de Saint-Laurent]] ; [[cimetières à l'Adoration, Saint-Cyr, Petites sœurs des Pauvres, av. général Patton]])<br />
<br />
===Sept===<br />
* Hôtels 4 étoiles (574 chambres) au 1er janvier 2003<br />
* Lieux et monuments mémoriels (Maltière, train de Langeais, déportés, fusillés au Colombier, Panthéon, Monuments d'Ille-et-Vilaine, stèles aux morts d'AFN)<br />
* Bornes de la Liberté à Rennes <br />
* Collèges privés à Rennes<br />
* Œuvres d'art moderne sur la ligne B du métro<br />
* Manifestations sportives organisées par la ville ([[Fête de la Jeunesse]], [[Tout Rennes Court]], [[Tout Rennes Nage]], etc.)<br />
* "Parcs en centre ville ou à proximité" ([[Parc du Thabor|Thabor]], [[parc Oberthür]], [[Parc de Bréquigny|Bréquigny]], [[Parc des Gayeulles|Gayeulles]], <br />
* Bus Chronostar (23 octobre 2022)<br />
* Lieux de barbecue dans des parcs rennais<br />
* Plateformes de végétaux (sur la métropole)<br />
* Centres sociaux agréés par la CAF et la ville au sein de l'APRAS <br />
* Piscines publiques (Saint-Georges, Gayeulles, Bréquigny, Villejean, Chartres-de-Bretagne, Betton, Cesson-Sévigné))<br />
* Hypermarchés<br />
* 7,30% des revenus distribués, en prestations sociales<br />
* 7,31 mises en causes / 1000 habitants pour usage de stupéfiant en 2022 <ref> Ministère de l'Intérieur </ref><br />
<br />
===Huit===<br />
<br />
* Postes sources pour la distribution de l'électricité sur la métropole<br />
* Parcs-autos relais gratuits aux entrées de Rennes pour usagers bus et métro<br />
* Points de vente de billets SNCF (distributeurs et 5 boutiques) ([[2021]])<br />
* Consulats, officiels ('''États-Unis d'Amérique''', '''Maroc''' + honoraires: Afrique du Sud, Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, Portugal)<br />
* Pneumologues<ref>Insee 2013</ref><br />
* Églises appartenant à la Ville de Rennes<br />
* Directions générales (administration générale de la ville) en [[2005]]<ref>Guide "Vivre à Rennes" 2005-2006</ref>.<br />
* Ponts à Rennes sur le fleuve et le [[canal d’Ille-et-Rance]]<br />
* Parcs relais (usagers bus et métro) : J.F Kennedy, Villejean-Université, Henri Fréville, Poterie, Les Préales (Beaulieu), St-Jacques*, les Gayeulles*, Via Silva*(*:ligne B). <br />
* P'tits bateaux pour naviguer entre [[Apigné]] et les [[Prairies Saint-Martin]] (juillet 2019)<br />
* Haltes-garderies <br />
* 8,6 km de longueur commerciale ligne A du métro<br />
<br />
<br />
===Neuf===<br />
* Campus à l'[[Université de Rennes]]<br />
* Lycées d'enseignement professionnel<br />
* Centres Culturels et Sportifs<br />
* Mails à Rennes<br />
* Sites de barbecue <ref> ''Les Rennais'' #52 Mai-juin 2021, p.17 </ref><br />
* Centres multi-accueil enfants<br />
* Kilomètres de ([[ligne a]]) du métro(8,5 km parcourus en 16 minutes)<br />
* 9,1% des déplacements à vélo en 2017<br />
<br />
===Dix===<br />
* Cliniques d'ophtalmologie à Rennes<ref> 2018 ARS</ref><br />
* Complexes de cinémas sur la métropole<br />
* 10,1% à vélo pour se rendre au travail [[2018]]<br />
* 10,6 médecins généralistes libéraux pour 10 000 h. sur la métropole en 2022 <ref>CartoSanté ARS</ref><br />
* Capteurs pour mesurer les ondes des antennes 5G en 2022 à Rennes<ref>https://metropole.rennes.fr/5-nouveaux-capteurs-deployes-pour-mesurer-les-ondes-des-antennes-5g</ref><br />
* Statues de muses par François Lanno couronnant l'Opéra<br />
<br />
<br />
* ''Par le passé'' :<br />
** Paroisses et églises paroissiales avant la Révolution<ref>Dix paroisses d'Ancien Régime qui existent aussi par la suite... Trois ''strictement intra-muros'' (Saint-Jean, Saint Germain, Saint Sauveur) - Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
** Cantons (entre le décret du 23 juillet [[1973]] et la loi du 25 janvier [[1982]] : 12 ensuite)<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref><br />
<br />
===Onze===<br />
* Centres commerciaux sur la métropole (Alma-Longs-Champs- Nord rocade Rennes- Rive Ouest-Sud Rocade-Rigourdière-Cleunay-Route du Meuble-Décathlon village-Centre Ville-Pôle Gaité)<ref>Destination Rennes. Commerce</ref><br />
* 11,3% de marcheurs pour se rendre au travail ([[2015]])<br />
* 11,9% concubinage ou union libre [[2018]]<br />
* Maréchaux de France honorés par un nom de voie à Rennes<br />
<br />
==Sans calculatrice==<br />
<br />
===Douze===<br />
* [[:Catégorie:Quartier|Quartiers]]<br />
* Élus de quartier (sensiblement autant de chargés de quartier)<br />
* Cantons (depuis la loi du 25 janvier [[1982]])<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
* Collèges publics à Rennes<br />
* Médiathèques<br />
* Arbres monumentaux à Rennes<br />
<br />
===Treize===<br />
* Villes jumelées <br />
* Kilomètres de sentier de Grande randonnée (GR 39)<ref>Bretagne-Magazine octobre-novembre 2011.</ref>.<br />
* % des voyages en lignes suburbaines ou scolaires ([[2013]])<br />
* 13,2 médecins généralistes pour 10 000 habitants<br />
* 13,4 km de longueur commerciale de la ligne B du métro<br />
<br />
===Quatorze===<br />
* Banques <br />
* Pôles multimédia ([[2005]])<br />
* Kilomètres de bouchons cumulés sur la rocade (maximum hebdomadaire du vendredi)<br />
* % de maisons<br />
* Liaisons directes quotidiennes sur la LGV entre Paris et Rennes ([[2017]])<br />
* Galeries d'art (2018)<ref>Répertoire des galeries d'art à Rennes. Dépliant de quatre pages, sans date ni imprimeur.</ref><br />
* Salles de spectacle<br />
* Films tournés totalement ou partiellement à Rennes (de 1953 à 2018) <ref>https://www.senscritique.com/liste/Films_tournes_a_Rennes/1332219</ref><br />
<br />
===Quinze===<br />
* Parcautos payants<br />
* Stations de métro ([[ligne a]])<br />
* Stations de métro sur la ligne B <br />
* Lycées d'enseignement général (20 sur la métropole)<br />
* Paroisses catholiques<br />
* Marchés alimentaires hebdomadaires<br />
* Hôtels 3* (813 chambres) au 1:1:2021<br />
* Sites de glisse (skate) dont 7 accès libre <ref>''Les Rennais'' #52 Mai-juin 2021, p.35 </ref><br />
<br />
===Seize===<br />
* Ponts sur la Vilaine<br />
* Lignes de bus express<br />
* Hôtels 3 étoiles (848 chambres) au 1er janvier 2023<br />
* Crèches collectives<br />
* établissements industriels employant 50 salariés ou plus (fin 2021)<br />
<br />
===Dix-sept===<br />
* Festivals<br />
* Portes de rocade<br />
* Stations de taxi<br />
* Écoles maternelles et élémentaires privées à Rennes ([[2022]])<br />
* Écoles d'ingénieurs et d'enseignement supérieur sur la métropole (2016)<br />
* Bornes-fontaines d'eau potables ([[2016]])<ref>La fabrique citoyenne, 8 décembre 2016</ref><br />
* Ophtalmologistes<ref>Insee 2013</ref><br />
* Spécialistes en gynécologie obstétrique<ref>Insee 2013</ref><br />
* Bureaux de poste ([[2017]])<br />
* 17,6% le taux d'urbanisation de la commune de Rennes (surface totale des constructions/surface cadastrale totale)<br />
* Vols directs de Rennes-Bretagne (été 2022)<br />
<br />
===Dix-huit===<br />
* Marchés alimentaires hebdomadaires ([[2019]]) et un marché de Noël (13 marchés en plein air)<br />
* Déchetteries sur la métropole en 2021<br />
* Chênes plantés place de la mairie en 2022 <br />
* Lettres au-dessus des arcades du [[palais Saint-Georges]]<br />
* Parkings 5420 places (dont trois gratuits hors centre ville) [[2005]]<ref>Guide "Vivre à Rennes" 2005-2006.</ref>.<br />
<br />
<br />
===Dix-neuf===<br />
<br />
* Grandes écoles et instituts ([[1993]])<br />
* Complexes Sportifs (vers 2010)<ref>Plan de ville Blay-Foldex</ref><br />
* Déchetteries sur la métropole en 2023<br />
<br />
<br />
===Vingtaine===<br />
<br />
* 20 vice-présidents à Rennes Métropole<br />
* 20 lignes de bus urbaines ([[2015]])<br />
* 20 vélos en libre service ([[Citiz Rennes Métropole : l'autopartage à Rennes]])<br />
* 20% d'espaces verts <ref>Observatoire des Villes Vertes Palmarès des Villes Vertes 2023</ref><br />
* 20% taux de pauvreté en 2018<br />
* 20,3% des revenus disponibles prélevés en impôts en 2018<br />
* 21 adjoints et adjointes à la maire de Rennes ([[2020]])<br />
* 21 ZAC (zone d'aménagement concerté) ([[2018]])<br />
* 21% de patrimoine arboré en ville <ref> Sté Kermap juin 2019</ref><br />
* 21 stations d'analyse des îlots de chaleur urbains <ref> ''Villes et changement climatique- Îlots de chaleur urbains'' sous la direction J.-J. Terrin, Editions Parenthèses - 2015</ref><br />
* 21 Points de restauration universitaires (un à Ker-Lann)<br />
* 21 cameras sur voie publique à [[Chantepie]]<br />
* 21 Parcautos payants<br />
* 22 km de métro en 2 lignes<br />
* 22 collèges (dont 14 publics)<br />
* 22 % des emplois : à temps partiel<br />
* 22,8 % des 0-18 ans enfants ayant au moins un des deux parents immigré extra-européens dans la métropole en 2017<ref>France Stratégie sur données INSEE 2020</ref><br />
* 23 "centres de loisirs" pour enfants (C.L.S.H) ([[1999]])<br />
* 23 salles de cinéma (2017)<br />
* 23 églises catholiques [[Liste des églises de Rennes|Églises]]...<br />
* 23 points de franchissement de la rocade (déplacements piéton ou cycliste)<br />
* 24 sage-femmes <ref>2018 ARS</ref><br />
* 24,9% des revenus en pensions, retraites et rentes en 2018<br />
* 25 lycées sur la métropole en 2022<br />
* 25 vols avec correspondance au départ de l'aéroport de Rennes<br />
* 25,1% de moins de 20 ans en 2016 dans la métropole<br />
* 25 stations de traitement des eaux usées sur la métropole en ([[2017]]) <ref>https://metropole.rennes.fr/sites/default/files/file-PolPub/RM_Assainissement_RPQS_2017_0.pdf</ref><br />
* 26 lignes de bus métropolitaines<br />
* 26,1% utilisateurs des transports en commun pour aller travailler ([[2017]])<br />
* 27 équipements de quartier ([[1993]] dont 22 conventionnés)<br />
* bâtiments de Rennes signés [[Emmanuel Le Ray]]<ref>https://metropole.rennes.fr/le-chiffre-de-la-semaine-les-27-batiments-signe-le-ray</ref><br />
* 27% mariés (plus de 15 ans) [[2018]]<br />
* 28 km de pistes cyclables en site propre ([[1994]])<br />
* 28 [[Parcs et jardins publics rennais]]<br />
* 28 stades à Rennes<br />
* 29 lycées ([[1993]] (dont 18 à Rennes rentrée 2016)<br />
* Cadrans solaires (Hôtel-de-Ville, Parlement, Beauregard, manoir de la Cormerais, etc.)<br />
* 29 bornes pour voitures électriques ([[2013]])<ref>Ouest-France du jeudi 21 mars 2013 : plus 9 bornes dans les communes voisines.</ref>.<br />
* Crèches sous statuts divers ([[1994]]) ; haltes d'enfant (10 à cette date)<br />
* 29 aller-retours quotidiens entre Paris et Rennes sur LGV entre Paris et Rennes (juillet 2017)<br />
<br />
===Trentaine===<br />
* 30 hectares : surface du parc des Prairies Saint-Martin<br />
* 30 stations de métro (15 par ligne)<br />
* 3O km/h dans 95% de la voirie rennaise (4 septembre 2023)<br />
* 30 murs autorisés à Rennes aux graffitis<br />
* 30,5 km de rocade<br />
* 32 km2 de surface taggués<br />
* 32 radiologues <ref>2018 ARS</ref><br />
* 32 cardiologues et centres d'imagerie médicale à Rennes <ref>2018 ARS</ref><br />
* 32 cameras sur voie publique à [[Bruz]]<br />
* 33 marronniers [[place Hoche]]<br />
* 33 offices de notaires<br />
* 34% de 15 à 29 ans<br />
* 34,7% propriétaires de leur résidence principale sur Rennes en ([[2019]]) <br />
* 35 km de couloirs de bus en ville ([[2013]])<br />
* 35 écoles maternelles<br />
* 36 jours de fonctionnement des centres aérés ([[1992]])<br />
* 36 hôtels à rennes au 1/1/2021<br />
* 37 stations d'autopartage à Rennes ([[Citiz Rennes Métropole : l'autopartage à Rennes]])<br />
* 37 EHPAD <ref> 2018 ARS </ref><br />
* 37 équipes sportives amateures en division nationale ([[1993]])<br />
* 37 m2 de patrimoine arboré par Rennais <ref> Sté Kermap juin 2019</ref><br />
* 38,82 m2 d'espace vert par habitant<br />
* 39 minutes gagnées entre Paris et Rennes : trajet en 1h25 par la LGV en juillet 2017<br />
<br />
===Quarantaine===<br />
<br />
* Festivals à Rennes <ref> Agenda culturel, fêtes et festivals à Rennes </ref><br />
* 40 cameras de vidéo-surveillance sur espace public à Rennes<br />
* 40,1° à Rennes le 23/07/2019<br />
* 42 M2/habitant en espaces verts publics à Rennes<ref> Nature en ville à Rennes- AUDIAR décembre 2015</ref><br />
* 42 clubs animés par l'[[Office des Personnes à la Retraite]] ([[1994]])<br />
* 42 stations de relèvement (inondation) ([[1992]])<br />
* 42% des voyages sur les lignes urbaines ([[2013]])<br />
* 42 km de couloirs de bus Star sur la métropole<br />
* 43 communes dans la métropole en 2022<br />
* 43% des voyages en métro sur la métropole ([[2013]])<br />
* 43 magistrats (seulement) au tribunal judiciaire <ref> ''Ouest-France'' 6/9/2021</ref><br />
* 43,9% de célibataires de plus de 15 ans [[2018]]<br />
* 44 ascenseurs pur les stations de la ([[ligne a)]]) du métro<br />
* 44 spécialistes en radiodiagnostic et imagerie médicale<ref>Insee 2013</ref><br />
* 45 écoles maternelles publiques ([[1993]])<br />
* 45 masters à l'université Rennes 1 ([[2022]])<br />
* 45,8% de réussite à la licence dans les universités rennaises (42,3% dans les universités françaises) <ref> Audiar, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la recherche </ref><br />
* 46 écoles élémentaires publiques ([[1993]])<br />
* 46% d'hommes à Rennes<br />
* 46 Centres d'Accueil et de Loisirs Maternels ([[1992]])<br />
* 47,53 tonnes de peinture pour la signalisation horizontale ([[1992]])<br />
* 48 gymnases à Rennes<br />
* 48 conseillers communautaires rennais sur les 122 de Rennes Métropole <br />
* 48% des habitants de Rennes Métropole propriétaires de leur logement en 2016<br />
* 49,9% de déplacements individuels automobiles en 2017<br />
<br />
===Cinquantaine===<br />
* 50,39 Km2, superficie de la commune de Rennes<br />
* 50 services municipaux en [[2005]]<ref>Guide "Vivre à Rennes" 2005-2006</ref>.<br />
* 50 hôtels ([[2013]])<br />
* 50 œuvres d'art au grand air<br />
* 52 % des ménages fiscaux imposés en 2018<br />
* 52 marchés sur la métropole<br />
* 54 parkings publics payants et gratuits<br />
* 54 Médiathèques (sur la métropole)<br />
* 54% de femmes à Rennes<br />
* 55 gymnases à Rennes<br />
* 55 stations de vélos Star au 1er septembre 2018<br />
* 55 œuvres d'art sur le domaine public<br />
* 56 [[anciens maires de Rennes (liste chronologique)|maire s de Rennes]]<br />
* 56 avenues présentées sur Rennes <br />
* 56 masques sculptés sur les frontons des immeubles de la place du Parlement<br />
* 56 % du territoire métropolitain consacrés à l'agriculture<br />
* 56,3% des ménages ayant un stationnement de véhicule [[2018]]<br />
* 57 boulevards présentés sur Rennes<br />
* 57 résidences seniors sur la métropole (dont 26 à Rennes)<br />
* 57 écoles maternelles<br />
* 58 écoles primaires<br />
* 59 pharmacies à Rennes<br />
* Points de restauration pour enfants (50 en [[1999]] ; 9000 repas/jour)<br />
* Toilettes publiques ([[2005]])<br />
<br />
===Soixantaine===<br />
<br />
* 61 conseillers municipaux ([[2001]]-[[2007]])<br />
* 61 cameras en espace public à Rennes (octobre 2021)<br />
* 63 places<br />
* 63% de voirie arborée <ref>Observatoire des Villes Vertes Palmarès des Villes Vertes 2023</ref><br />
* 66 lignes dans la métropole([[2015]])<br />
* 65 tables de ping-pong en extérieur ([[1994]])<br />
* 65 ''terrains de grand jeu'' (52 de football, etc.)<br />
* 65,2 km de réseaux en chauffage métropolitain pour 108 600 habitants <ref>Rennes Métropole magazine -juin-juillet 2018 #38</ref><br />
* 68,50 €, prix de location mensuelle d'une place de parc-auto à Rennes (2023)<br />
* 69 psychiatres<ref>Insee 2013</ref><br />
* 69,3% des ménages ayant au moins une voiture [[2018]]<br />
<br />
===Soixante-dizaines===<br />
* 70 cameras de vidéoprotection à Rennes voies publiques en 2023<br />
* 72 colonnes en granit de l'alignement du XXIe siècle (à Beauregard)<br />
* 72 Jardins publics, promenades publiques, squares et parcs<ref>Selon le ''Plan de ville Rennes Agglomération Blay-Foldex'' 2010?</ref><br />
* 73 orthophonistes à Rennes <ref> 2018 ARS</ref><br />
* 75% des Rennais se trouvent à moins de 10 minutes à pied d’une station en 2022 selon Rennes Métropole, après la mise en service de la [[ligne b]] du métro de [[Rennes]]<br />
* 75,8% de la commune en espace urbanisé<br />
* 75 agents de police municipaux à Rennes<br />
* 76 places présentées sur Rennes<br />
* 76 M2/habitant en espace de nature à Rennes<ref>Nature en ville à Rennes - AUDIAR, décembre 2015</ref><br />
* 80 caméras de vidéo-surveillance sur Rennes <ref> Le Télégramme 9 mai 2023</ref><br />
* 80 circuits de bus scolaires chaque jour (2011)<br />
* 80 pharmacies <ref> 2018 ARS</ref><br />
* 80 aires de covoiturage sur l'aire urbaine<ref>Rennes-Métropole Avril-mai 2017 n°32</ref><br />
* 80 unités de recherche<br />
* 80,4% de l'emploi dans les commerce, transports et services<br />
* 82e rang pour Rennes 1 sur les 100 universités européennes les plus innovantes (Classement Reuters avril 2018)<br />
* 82 sites d'emprunt de vélos (vélo Star ; 900 vélos) (2015)<br />
* 83 toilettes publiques<br />
* 83 m de hauteur pour ''le Mabilay''<br />
* 83,1% de locataires<br />
* 83 écoles publiques à Rennes (maternelles et primaires) rentrée 2023<br />
* 85 minutes le trajet Paris-Rennes SNCF à partir depuis juillet 2017<br />
* 86% d'appartements<br />
* 87 agriculteurs exploitants ([[2015]])<br />
* 90 Km/h la vitesse maximale autorisée sur les rocades de Rennes<br />
* 91% d'emplois dans le secteur tertiaire<br />
* 91 km de pistes cyclables sur Rennes<br />
* 91,97 m de hauteur pour ''l'Éperon''<br />
* 99,5 m de hauteur pour la plus haute des 2 tours [[les Horizons]]<br />
<br />
==Avec calculatrice ou ordinateur==<br />
===Centaines===<br />
{{en construction}}<br />
<br />
* 100 jardins partagés<ref>Les Rennais. Mai-juin 2018</ref><br />
* 100 % de repas bios dans les cantines de Bruz<br />
* 102 quatrains sur Rennes [[Hymne à Rennes ]]<br />
* 104 squares sur Rennes<br />
* 104 buts inscrits par le Stade Rennais FC sur une saison (2021/2022 - record historique)<br />
* 107 boulangers en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 109 agents de terrain au Service propreté de la ville (''Les Rennais'' n° 29)<br />
* 108 bureaux de vote à Rennes (élections présidentielles avril 2022)<br />
* 110 numerus clausus Pass ([[2021]])<br />
* 112 conseillers communautaires à Rennes Métropole<br />
* 112 œuvres d'art sur le domaine public de Rennes<br />
* 114,4 jours de pluie par an <br />
* 115 policiers municipaux rennais (Oct. 2023)<br />
* 123 enfants mort-nés ([[2018]])<br />
* 125 panneaux d'affichage<br />
* 127 taxis dans l'agglomération rennaise (mars [[2024]])<br />
* 130 laboratoires de recherche ([[2012]])<ref>Site de Rennes la Novosphère.</ref><br />
* 140 facteurs à Rennes ([[2019]])<br />
* 140 fermes bio sur la métropole<br />
* 144 plâtriers peintres en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 144 emplacements de camping à Rennes (au 1er janvier [[2021]]<ref>Insee, partenaires territoriaux en géographie au 01/01/2021</ref>)<br />
* 148 lignes de bus urbains et métropolitains <ref> ''Les Rennais'' #58 sep-oct 2022 </ref><br />
* 151 agriculteurs exploitants à Rennes (2020)<br />
* 152 chirurgiens-dentistes à Rennes <ref> 2021 Audiar</ref><br />
* 153 plaques de rue bilingues (français-breton) à fin [[2013]]<br />
* 155 € dédiés par habitant au verdissement en 2023<br />
* 157 m3 d'eau consommé par habitant ([[1999]])<br />
* 176 transports, commerces et services employant 50 salariés ou plus (fin 2021)<br />
* 182 débits de boisson à Rennes en 2018 <ref> ''Le Télégramme'' 11 octobre 2019</ref><br />
* 188 mètres linéaires de documents publics collectés par les archives en 2019 <ref>https://data.rennesmetropole.fr/pages/home/</ref><br />
* 188 km de réseaux unitaires pour l'eau sur la métropole <ref> Rennes Métropole Magazine Février-mars 2022 # 54</ref><br />
* 189 déplacements STAR/an par habitant de la métropole ([[2018]])<br />
* 191 squares présentés sur Rennes<br />
* 193 kg de déchets par habitant métropolitain en 2018<br />
* 198 Administration publique, enseignement, santé, action sociale employant 50 salariés ou plus (fin 2021)<br />
* 201 carrefours à feu ([[1993]])<br />
* 215 infirmiers <ref> 2021Audiar</ref><br />
* 216 allées (impasses) présentées sur Rennes<br />
* 219 agents de voirie sur Rennes-Métropole<br />
* 219 toilettes publiques à Rennes<br />
* 220 niches à Vierge à Rennes <ref> ''Ouest-France'' 30/01/2021</ref><br />
* 229 coiffeurs à Rennes en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 230 km d'itinéraires cyclables ([[2016)]]<br />
* 240 gendarmes à la Cie de gendarmerie de Rennes (2022)<br />
* 240 bacs à sable ([[1994]])<br />
* 242 médecins généralistes à Rennes en 2022<ref> CartoSanté ARS</ref><br />
* 243 immeubles rénovés depuis 2011 ou en chantier en centre ville <ref> Ici Rennes. Septembre 2023 #01</ref><br />
* 265 femmes détenues au centre pénitentiaire de Rennes <ref> Ouest-France 26 juillet 2023</ref><br />
* 271 voies de Rennes à noms de femme<br />
* 273 associations adhérentes à l'[[Office des sports de Rennes|Office des Sports]] ([[1994]]) (50500 adhérents)<br />
* 275 carrefours à feux dans Rennes Métropole (2017)<br />
* 295 psychologues en 2021 <ref>Aidiar</ref><br />
* 298 réceptions à la mairie ou inaugurations ([[1993]])<br />
* 306 magasins de vêtements en 2021 <ref> Audiar</ref><br />
* 325 trains par jour : 61 TGV et 217 TER ([[2012]])<ref>Ouest-France du 16 avril 2013 : 23 trains de fret ou de maintenance.</ref>.<br />
* 330 guillotinés pendant la Révolution<br />
* 347 masseurs kinésithérapeutes en 2021<br />
* 369 agences immobilières en 2021 à Rennes<br />
* 370 maisons à pans de bois<ref>Office du tourisme</ref><br />
* 390 établissements de 50 salariés ou plus à Rennes fin [[2018]]<ref>Insee, Flores (Fichier LOcalisé des Rémunérations et de l'Emploi Salarié) en géographie au 01/01/2021</ref><br />
* 391 accidents corporels en [[2018]]<ref> Ouest-France 25 avril 2019</ref>.<br />
* 389 contraventions en [[2012]] pour non respect de l'interdiction de consommation d'alcool sur l'espace public<br />
* 400 bus du STAR chaque jour([[2022]])<br />
* 410 jugements de divorce ([[1993]])<br />
* 412 hectares de pelouse à Rennes([[1994]])<br />
* 421 km de voies cyclables(pistes, bandes et voies mixtes ([[2017]])<br />
* 434 millions € : budget 2022 de la ville de Rennes<br />
* 439e commune/35000 communes pour le nombre de mises en cause pour usage de stupéfiants en 2022<br />
* 448 mises en cause pour trafic de stupéfiants en 2022<br />
* 449 policiers nationaux dans la circonscription rennaise de sécurité de proximité (2022)<br />
* 461 victimes d'accident <ref> Ouest-France 25 avril 2019</ref><br />
* 463 agent de police nationale octobre {[[2021]])<br />
* 469 kg de déchets par habitant métropolitain en 2019 <ref>https://data.rennesmetropole.fr/pages/home/</ref><br />
* 481 marchés publics ([[1993]] et 183 conventions)<br />
* 485 médecins généralistes sur la métropole en 2022 <ref> CartoSanté ARS</ref><br />
* 500 conducteurs de bus de Keolis<br />
* 500 aires de compostage sur la métropole <ref> Rennes Métropole Magazine. avril/mai 2021 #50</ref><br />
* 506 atteintes aux mœurs à Rennes en 2022 <ref> conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance 19 oct. 2023</ref><br />
* 509 transplantations d'organes, moelle et tissus <ref>2018 ARS</ref> <br />
* 545 victimes de la délinquance dans les transports en commun de Rennes en 2021 (2,5/1000 habitants) -17%/2020 <ref< Le Figaro, 21/09/2022</ref><br />
* 581 km de voirie (''Les Rennais'' N° 29)<br />
* 599 mariages ([[2022]])<br />
* 600 appels en moyenne par jour au Codis (centre opérationnel d'incendie et de secours) <ref> Ouest-France 28/10/2022</ref><br />
* 630 débits de boisson ([[1993]])<br />
* 632 km de collecteurs d'assainissement ([[1999]])<br />
* 650 vélos en libre service (2020)<br />
* 694 m/m de pluie annuelle au m2<br />
* 698 accidents corporels sur la voirie ([[1992]])<br />
* 705 km2 : superficie de la métropole<br />
* 716 actes de mariage ([[2015]])<br />
* 730 propriétés bâties (municipales, partie "louées", 241 non bâties) ([[1993]])<br />
* 731 km de canalisation d'eaux ([[1999]])<br />
* 731 interventions chirurgicales assistées par robot au CHU en 2021<br />
* 750 places à l'Opéra<br />
* 760 détenus au centre pénitentiaire de Vezin-le-Coquet en 2023<br />
* 851 établissements de 50 salariés ou plus sur la métropole à fin 2018 <ref> INSEE. Dossier complet<br />
Intercommunalité-Métropole de Rennes Métropole 21/04/2021 </ref><br />
* 859 ha d'espaces verts<br />
* 879 médecins au CHU <ref>Les Rennais nov. - déc. 2019</ref><br />
* 880 ha d'espaces verts du domaine public<ref>Les Rennais. Mai-juin 2018</ref><br />
* 893 restaurants, bars et cafés à Rennes en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 900 vélos en libre service (STAR) ([[2016]])<br />
* 922 rues de Rennes présentées<br />
* 935 corbeilles de rue (''Les Rennais'' n° 29)<br />
* 950 places de stationnements vélo sécurisés gratuits<br />
* 950 places d'hébergement pour migrants à Rennes en 2023<br />
* 960 avocats au barreau de Rennes <ref>https://www.ordre-avocats-rennes.fr/le-barreau/lordre-des-avocats-du-barreau-de-rennes#: </ref><br />
* 966 stationnements de vélo gratuits et sécurisés <ref> Ouest-France, 4 février 2020</ref><br />
* 970 avocats au barreau de Rennes (2022)<br />
<br />
===Milliers===<br />
* Emplois...<br />
* 1000 vélos à assistance électrique en location 2016 sur la métropole<br />
* 1013 jardins familiaux <ref> Les Rennais. Mai-juin 2018</ref><br />
* 1020 passage de la police municipale dans le cadre de l'opération "tranquillité vacances" en juillet-août 2012<br />
* 1068 abri-voyageurs sur le réseau STAR (2022)<br />
* 1070 m² de parterres publics fleuris ([[2012]]) <!-- Ouest-France vers le 20 avril 2012--><br />
* 1083 millions € budget de la métropole en 2018<br />
* 1185 assistantes maternelles agréées ([[1994]])<br />
* 1200 cameras de surveillance sur les 2 lignes du métro<br />
* 1213 date du plus ancien document des archives de Rennes : parchemin de donation de Josselin de Rohan pour financer une abbaye <ref> Les Rennais n°44 sept.-oct. 2019</ref><br />
* 1235 places en crèche ([[1994]])<br />
* 1287 vélos volés déclarés au commissariat de police de Rennes (de janvier à fin novembre 2023)<br />
* 1354 reconnaissances d'enfants (2018)<br />
* 1380 espaces verts en gestion municipale 2018 <ref> Les Rennais mai-juin 2018</ref><br />
* 1375 places en médecine (numerus apertus) pour période 2021-2025<br />
* 1380 kWh en consommation d'énergie électrique résidentielle par habitant <ref> portail upernergie.com, basés sur des données de l'Agence ORE (Opérateurs de réseaux d'énergie), d'Enedis et de l'Insee; avril 2022</ref><br />
* 1576 décès domiciliés à Rennes <br />
* 1600 immeubles dans le centre historique de Rennes<br />
* 1625 km de canalisations d'eaux usées sur la métropole <ref> Rennes Métropole magazine février-mars 2022 # 54</ref><br />
* 1626 mises en cause pour usage de stupéfiants en 2022 <ref> Ministère de l'Intérieur</ref><br />
* 1630 tonnes de déchets collectés annuellement par les balayeuses (''Les Rennais'' N° 29)<br />
* 1640 points d'arrêt de bus (800 avec abri) ([[2013]])<br />
* 1700 clients inscrits au service Handistar (2016)<br />
* 1717 heures d'ensoleillement annuel<br />
* 1749 résidences de tourisme ou hébergements assimilés au 1/01/2021<br />
* 1838 voies et équipements à Rennes portant des noms de personnes <ref>''Ouest-France'' 11 août 2019</ref><br />
* 1900 tonnes de déchets collectés annuellement sur les marchés, dans les corbeilles, les manifestations (''Les Rennais'' N° 29)<br />
* 1900 doctorants<br />
* 1973 chambres d'hôtel à Rennes au 1/1/2021<br />
* 2000 armoires électriques sur la métropole <Ref< Rennes Métropole magazine déc 2021 #53</ref><br />
* 2019 personnes sans domicile à Rennes (908 à l'abri par l'État, 915 par la ville de Rennes, 104 sans abri, 94 au gymnase Poterie)<ref> Ville de Rennes. 2 mars 2022</ref><br />
* 2064 abonnés à l'Opera en 2019 <ref> https://www.opera-rennes.fr/fr/lopera-en-reseau </ref><br />
* 2096 vélos électriques sur la métropole <ref> Ouest-France. 2/06/2021</ref><br />
* 2100 adhérents à l'Université du Temps Libre (2017)<br />
* 2114 locaux commerciaux dans le centre- ville marchand, début 2022 (AUDIAR)<br />
* 2147 logements neufs vendus en 2016 (969 en 2014)<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 2205 lits d'hospitalisation <ref> 2018 ARS </ref><br />
* 2222 points d'arrêt sur le réseau STAR ([[2022]])<br />
* 2280 mètres : longueur de la [[rue de Nantes]], la deuxième plus longue des rues de Rennes<br />
* 2300 locations de vélostars/jour <ref>Les Rennais n° 8 - mai/juin 2010</ref>.<br />
* 2400 logements collectifs disposant d'une aire de compostage ([[2012]])<!--source radiophonique--><br />
* 2428 employeurs d'assistantes maternelles (fin 2021)<br />
* 2566 permis de construire sur Rennes en 2015 (Audiar)<br />
* 2627 ménages avec 4 enfants ou plus sur la métropole (2020)<br />
* 2630 "arbres de qualité" recensés sur l'espace public rennais <ref>''Les Rennais'' - avril-mars 2017</ref><br />
* 2703 naissances domiciliées à Rennes en 2020<br />
* 2850 décès sur la métropole en 2020<br />
* 2897 employeurs d'assistantes maternelles afin 2018<br />
* 2900 vélos à assistance électrique sur Rennes Métropole <ref> Rennes Métropole Magazine avril-mai 2017 #32</ref><br />
* 2945 Rennais pour 1 policier<br />
* 3000 bénéficiaires du Revenu Minimum d'Insertion (RMI) (1993)<br />
* 3088 décès en 2022<br />
* 3100 km de voies dans Rennes Métropole (2017)<br />
* 3109 logements d'occasion vendus en 2015<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref> <br />
* 3125 personnels des armées résident sur la métropole en 2019 <ref>doc_defense_2019_vd_web.pdf</ref> <br />
* 3334 résidences secondaires (2016)<br />
* 3400 emplois dans la cyber sécurité <ref> Audiar 18.11.2019</ref><br />
* 3411 logements neufs livrées en 2020 sur la métropole <ref> Rennes Métropole magazine #52 Oct-Nov 2021</ref><br />
* 3500 locuteurs du breton (2010)<ref>Le mensuel de Rennes, mai 2012</ref>.<br />
* 3542 entreprises crées en 2020<br />
* 3600 mètres : longueur de la plus longue rue de Rennes : la [[rue de Lorient]]<br />
* 3600 commerces ([[2005]])<ref>Guide "Vivre à Rennes" (2005-2006)</ref>.<br />
* 3725 effacements de graffiti (soient 4772 heures en [[1999]], 2000 effacements en ([[1993]]))<br />
* 3800 véhicules mis en fourrière en moyenne par an<br />
* 3970 places dans les 8 parcs-autos relais pour usagers bus et métro <ref> Ici Rennes Métropole septembre 2023#01</ref><br />
* 4100 "agents au service de la population" ([[1994]])<br />
* 4058 commerçants, artisans, chefs d'entreprise<br />
* 4302 habitants/km2 ([[2017]])<br />
* 4467 habitants/km2 à Rennes (2021)<br />
* 4500 logements livrés par an sur la métropole entre 2015 et 2020<br />
* 4500 espèces naturalisées au muséum d'histoire naturelle de l'Université de Rennes <ref> Ouest-France 20/12/2022</ref><br />
* 4520 km parcourus quotidiennement par les facteurs à Rennes<br />
* 4600 élèves dans les écoles élémentaires privées à Rennes (rentrée 2022)<br />
* 4750 ménages fiscaux avec plus de 2 personnes à charge<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref> <br />
* 4781 résidences secondaires en 2018 (INSEE)<br />
* 4845 permis de construire sur la métropole en 2015<br />
* 4925 logements neufs livrés sur la métropole en 2017 <ref> Rennes Métropole Magazine p.29 n° 44 - déc 2018 </ref><br />
* 5000 places au [[Le Liberté|Liberté]]<br />
* 5022 hectares ([[1993]])<br />
* 5252 naissances domiciliées sur la métropole en ([[2020]])<br />
* 5400 permanents à la base de défense [[2014]] <ref> déclaration du commandant. Ouest-France 13 avril 2018</ref><br />
* 5500 emplois Orange sur la métropole <ref> Jean-Marc Escalettes, directeur grand ouest. Ouest-France 7/10/2022</ref><br />
* 5600 m2 de serres pour les plantations de la ville <ref> Les Rennais n°28 mai-juin 2016</ref><br />
* 5600 logements universitaires gérés par le C.R.O.U.S.<br />
* 5 650 plaques de rue à fin [[2013]]<br />
* 5 800 personnes dédiées à la recherche <ref> Audiar, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche</ref><br />
* 6 000 associations à Rennes <ref>''Les Rennais'' #59 nov-déc 2022</ref><br />
* 6 000 étudiants à Ker Lann [[Bruz]] <br />
* 6 480 panneaux de publicité extérieure sur la métropole <ref> Ouest-France 1/04/2022</ref><br />
* 6 614 autorisations de construire sur la métropole en 2016 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 6 700 mètres de voie d'eau sur l'Ille.<br />
* 7 146 actes de naissance en 2020 à Rennes (7213 en [[[2019]]) - 7285 ([[2018]])<br />
* 7 207 accouchements (3647 à l'hôpital Sud - 3566 à La Sagesse <ref> 2018 ARS</ref><br />
* 7 252 naissances à Rennes en 2022 (7500 naissances à Rennes en 2021)<br />
* 7 300 abonnés vélostars <ref> Les Rennais, n° 8 mai/juin 2012</ref>.<br />
* 7 296 résidences secondaires sur la métropole (2020)<br />
* 7 596 établissements actifs en 2017<br />
* 7 730 étudiants internationaux<br />
* 8430 affiches d'information (municipale) diverses ([[1992]])<br />
* 8494 familles monoparentales ([[2015]])<br />
* 8 718 création d'emplois net sur l'aire d'attraction en 2021 <ref>E_BAROMETRE_ARTHUR_LOYD_2022 (1).pdf</ref><br />
* 8 862 vols enregistrés à Rennes en 2022 <ref> conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance 19 oct. 2023</ref><br />
* 8 873 objets recueillis par le service des objets trouvés en [[2012]] (+20% par rapport à 2011)<br />
* 9 260 professionnels employés au CHU de Rennes en 2020 (1er employeur sur la métropole)<br />
* 9 481 particuliers employeurs d'assistante maternelle à fin 2018 <ref> INSEE. Dossier complet</ref><br />
Intercommunalité-Métropole de Rennes Métropole 21/04/2021 </ref><br />
* 9 797 transactions immobilières sur l'aire urbaine en 2018 (AUDIAR)<br />
* 9 800 collégiens à Rennes (rentrée 2018)<br />
* 9 260 salariés au CHU <ref> Les Rennais nov. - déc. 2019</ref><br />
* 11 221 particuliers employeurs (fin 2021)<br />
* 12 020 places de stationnement en centre de Rennes <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 12 200 mètres de voie d'eau de la Vilaine<br />
* 12 385 édifices inscrits au plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) de la métropole <ref<Rennes Métropole Magazine avril-mai 2019#42</ref><br />
* 13 494 jugements rendus en matière pénale par la cour d'appel (2021)<br />
* 13 862 logements vacants sur la métropole (2020)<br />
* 14 492 élèves dans les écoles publiques du 1er degré (rentrée [[2022]])<br />
* 14 783 hectares urbanisés sur la métropole (2021)<br />
* 15 170 faits de délinquance 0 Rennes en 2021 <ref> groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine. Ouest-france 11/01/2023</ref> <br />
* 16 297 contraventions en [[2012]] pour stationnement gênant<br />
* 16 474 Rennais de plus de 75 ans ou plus en 2018<br />
* 16 504 étrangers en 2014 - (8295 en 1999)<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017" </ref><br />
* 16 890 maisons à Rennes (2020)<br />
* 17 000 abonnements au Stade rennais Football Club<br />
* 17 000 écoliers à Rennes à la rentrée 2023<br />
* 17 280 ouvriers en 2020<br />
* 17 863 cadres à fonctions métropolitaines en 2014 (8562 en 1999) <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 18 600 lycéens (rentrée 2016)<br />
* 18 840 interventions des centres d'incendie et de secours de Rennes (de nov. 2022 à nov. 2023)<br />
* 18 962 ménages fiscaux avec 1 ou 2 personnes à charge en 2016 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 19 144 ménages ont 2 voitures (ou +)<br />
* 19 238 Commerce, transports, services divers employant 100 salariés ou plus (fin 2021)<br />
* 20 000 participants à Tout Rennes Court 2019<br />
* 21 410 € Médiane du revenu disponible par unité de consommation en 2018<br />
* 22 066 demandeurs d'emploi (cat. A, B, C) en décembre 2016 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 22 224 demandeurs de logements sociaux sur la métropole en 2020 (AUDIAR)<br />
* 23 000 patients soignés annuellement au centre Eugène Marquis<br />
* 23 000 étudiants à Rennes 2 ([[2022]])<br />
* 23 000 tonnes de déchets de la métropole traitées par l'usine Paprec du Rheu <ref> Ouest-France, éd. Rennes 26.09.2019 </ref><br />
* 23 000 lampadaires ([[1993]])<br />
* 23 229 faits de délinquance sur la métropole en 2021 <ref> Ouest-France 11/01/2023</ref><br />
* 23 243 arbres sur voies ([[1994]])<br />
* 24 113 familles monoparentales [[2018]]<br />
* 24 281 étudiants à Rennes I [[2016)]]<br />
* 25 801 logements sociaux en 2017 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017" </ref><br />
* 26 850 logements livrés sur la métropole entre 2015 et 2020<br />
* 27 889 hommes seuls [[2018]]<br />
* 28 000 lampadaires à Rennes <Ref> Rennes Métropole magazine déc 2021 #53</ref><br />
* 28 000 emplois dans la chaîne alimentaire sur la métropole<br />
* 28 000 demandes de logements sociaux sur la métropole en 2023 <ref> Ouest-France Rennes 16 oct. 2023</ref><br />
* 28 100 m2 d'espace piétonnier en centre-ville ([[2005]])<ref>Guide "Vivre à Rennes" (2005-2006)</ref>.<br />
* 28 434 cadres et professions intellectuelles supérieures [[2018]]<br />
* 29 607 femmes titulaires de la fonction publique et contrats à durée indéterminée (2020)<br />
* 29 756 Rennais (de plus de 15 ans) travaillent dans une autre commune en 2017<br />
* 29 778 places au Roahzon Park, rue de Lorient<br />
* 30 000 lycéens ([[1993]])<br />
* 30 628 hommes titulaires de la fonction publique et contrats à durée indéterminée<br />
* 31 482 Rennais de 0 à 14 ans en 2018<br />
* 32 000 m2 de tags effacés par le service nettoyage de Rennes ou une entreprise en 2020<br />
* 32 350 cadres à fonction métropolitaine en 2013 : 13,7% de l'emploi total <ref>Audiar chiffres-clés 2016</ref><br />
* 32 584 m2 de tags effacés en 2022 <ref> Actu Rennes. 30 oct. 2023 </ref><br />
* 32 872 interventions chirurgicales au CHU en 2021<br />
* 33 911 femmes seules [[2018]]<br />
* 35 582 retraités en 2018<br />
* 35 700 abonnés dans les bibliothèques de Rennes en 2000<br />
* 36 000 leds pour l'écran lumineux du couvent des Jacobins<br />
* 36 525 cadres et professions intellectuelles supérieures en 2017 (26,2% du total)<br />
* 37 200 étudiants à l'université de Rennes (2022)<br />
* 37 257 parcelles sur le cadastre communal de Rennes<br />
* 38 000 panneaux photovoltaïques à la ferme solaire de [[Pont-Péan]]-[[Bruz]]<br />
* 39 000 logements de Rennes Métropole ont changé d’occupants en 2017 (18% du parc)<ref> Audiar 2022 </ref><br />
* 39 227 salariées en 2020<br />
* 39 829 cadres et professions intellectuelles supérieures en 2020<br />
* 40 000 voyageurs par jour en moyenne à la gare SNCF de Rennes<br />
* 41 101 propriétaires de leur résidence principale (2020)<br />
* 43 000 logements locatifs sociaux sur Rennes Métropole début 2020 (près des deux tiers sur la ville de Rennes).(AUDIAR)<br />
* 43 255 couples sans enfant [[2018]]<br />
* 45 000 m2 au centre commercial Alma ([[2013]])<br />
* 45 180 visiteurs au musée de Bretagne à Rennes en 2021<br />
* 45 596 familles [[[2013]])<br />
* 46 411 bâtiments sur le cadastre communal de Rennes<br />
* 47 000 logements rennais chauffés par chaufferie de service public<br />
* 49 744 km de voies balayées mécaniquement ([[1994]])<br />
* 50 000 emplacements dans les cimetières <ref> ''Les Rennais'', p. 34 #60 Janv.-Fév. 2023]] </ref><br />
* 55 604 Rennais (de plus de 15 ans) travaillent à Rennes en 2017<br />
* 59 351 emplois dans commerce, transports, services divers fin 2018<br />
* 62 619 ménages ont une voiture (2020)<br />
* 65 160 inscrits en 2023 dans les bibliothèques de Rennes métropole<br />
* 67 626 jugements rendues en matière civile par la cour d'appel (2021)<br />
* 70 582 emplois dans Administration publique, enseignement, santé, action sociale, fin 2018<br />
* 70 743 tonnes d'ordures collectées ([[1994)]]<br />
* 74 000 points lumineux dans Rennes métropole (2017)<br />
* 74 327 locataires de leur résidence (2020)<br />
* 75 349 étudiants sur la métropole (2021-2022)<ref> Ouest-France 19 janv. 2024</ref><br />
* 77 000 véhicules produits en 2023 par Stelantis-PSA à l'usine de La Janais<br />
* 78 810 propriétaires de leur logement<br />
* 80 000 m3/jour produits par l'usine d'eau potable de Villejean (2022)<br />
* 82 000 lampadaires sur la métropole <br />
* 84 356 ménages fiscaux sans personne à charge (2016) <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017</ref><br />
* 90 000 spécimens d'insectes au musée d'histoire naturelle de l'université de Rennes (Beaulieu)<br />
* 90 499 personnes ayant un emploi (2020) <br />
* 94 664 ménages fiscaux à Rennes (58% imposés en [[2020]]<br />
* 98 560 ménages d'une personne sur la métropole (2020)<br />
* 96 000 arbres<br />
<br />
<br />
* ''Par le passé'' :<br />
** 33072 habitants en [[1791]]<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
** 69232 habitants en [[1891]]<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
<br />
===Centaines de milliers===<br />
<br />
* 100 000 véhicules/jour sur la rocade ouest<br />
* 101 307 hommes (2014)<br />
* 104 334 visiteurs au musée des Beaux-Arts de Rennes en 2021<br />
* 105 532 actifs (2020)<br />
* 106 882 passages aux urgences du CHU de Rennes en 2018<br />
* 109 000 jeunes (16 à 29 ans) dans la métropole ([[2013]])<br />
* 110 000 métropolitains chauffés par le réseau de chauffage urbain <ref>Rennes Métropole magazine, p.21 déc 2020 jan- 2021 # 48</ref><br />
* 112 147 femmes (2014) <br />
* 113 000 entrées à l'office du tourisme de Rennes en 2022<br />
* 113 706 appartements à Rennes (2020)<br />
* 115 000 manifestants pour la liberté de la presse ("J'aime Charlie") et contre le racisme le 11 janvier 2015<br />
* 116 337 ménages à Rennes [[2020]])<br />
* 120 000 voyages effectués le mardi 20 septembre 2022 sur la [[ligne b]] du [[métro de Rennes]], jour de son inauguration, un record<ref>https://actu.fr/bretagne/rennes_35238/ligne-b-du-metro-a-rennes-combien-de-personnes-l-ont-emprunte-le-premier-jour-d-ouverture_53956751.html</ref><br />
* 120 151 procès verbaux de voirie ([[1993]])<br />
* 123 860 inscrits rennais sur les listes électorales (avril 2022) (117 195 en juin 2021)<br />
* ''124 122 habitants à Rennes en [[1954]]''<ref>Source :INSEE</ref><br />
* 127 975 locataires [[2020]]<br />
* 131 905 logements à Rennes ([[2020]])<br />
* 138 900 abonnés au réseau Star en 2015 (dont 61% de Rennes)<br />
* 139 031 entrées pour hospitalisation au CHU au cours de ([[2018]])<ref> Les Rennais nov.- déc. 2019</ref><br />
* 144 000 tonnes de déchets traitées annuellement par l'usine de valorisation énergétique de Villejean<br />
* 148 572 emplois à Rennes en 2020<br />
* 150 000 à 200000 manifestants le 18 février 1984 en faveur de l'enseignement privé '300000 selon le journal de FR 3)<br />
* 159 008 passages aux urgences en [[2018]]<br />
* 168 274 visites au musée des Beaux-Arts en 2023<br />
* 179 642 couples avec enfant(s) sur la métropole (2020)<br />
* 190 000 fiches d'état civil délivrées ([[1999]])<br />
* 190 946 ménages fiscaux sur la métropole [[2019]] (61,07 % imposés)<br />
* 203 040 tonnes de déchets collectées en 2016 sur la métropole <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 219 132 m² de plancher autorisés à la construction ([[1992]])<br />
* 200 000 foyers éligibles sur la métropole à la fibre optique <ref> Ouest-France 12/12/2020. direction Orange grand ouest </ref><br />
* 221 751 tonnes de déchets collectés sur la métropole en 2021 <br />
* 222 485 Rennais au 1/1/2022<br />
* 223 916 hommes sur la métropole (2020)<br />
* 238 664 femmes sur la métropole (2020)<br />
* 242 832 logements sur la métropole (2020)<br />
* 250 000 porteurs de cartes KorriGo STAR [[2016]]<br />
* 254 460 plantes à massif dans l'espace public ([[1994]])<br />
* 255 757 emplois sur la métropole en ([[2019]])<br />
* 238 997 logements sur la métropole en ([[2019]])<br />
* 290 669 voitures et utilitaires en 2023 sur la métropole<br />
* 300 000 trajets par jour sur le réseau STAR ([[2015]])<br />
* 440 000 voyages effectués le mardi 20 septembre 2022 sur l'ensemble du réseau de transports en commun de Rennes Métropole, le jour de l'inauguration de la [[ligne b]] du [[métro de Rennes]], un record<ref>https://actu.fr/bretagne/rennes_35238/ligne-b-du-metro-a-rennes-combien-de-personnes-l-ont-emprunte-le-premier-jour-d-ouverture_53956751.html</ref><br />
* 457 416 habitants sur la métropole au 1/1/2019<br />
* 568 826 consultations (médecine, chirurgie et gynécologie obstétrique) externes au CHU en 2018 <br />
* 599 800 entrées dans les piscines ([[1999]])<br />
* 612 038 spectateurs au Roazhon Park pour la saison football 2021-2022<br />
* 866 000 mégawatts/heure (MWh) : consommation électrique de Rennes en 2020 <ref> (Sources: Région Bretagne et RTE 2020)</ref><br />
<br />
===Millions===<br />
<br />
* 1,13 de visiteurs aux Champs Libres en 2017 <ref> Rennes Métropole Magazine p.29 n° 44 - déc 2018 </ref><br />
* 1,5 prêts de documents dans les bibliothèques en 2023<br />
* 1,8 de repas servis aux étudiants ([[2015]])<br />
* 2,1 de spectateurs dans les cinémas en 2019 <ref> ''Ouest-France'', 3 février 2020</ref><br />
* 2,9 de m2 de bureaux dans la métropole <ref> Audiar 2022 </ref><br />
* 4 de passagers sur TGV ayant transité par la gare de Rennes en 1ere année de LGV<br />
* 11,32 de visiteurs aux Champs Libres du 28/03/2006 au 30/11/2015<br />
* 11,58 de voyageurs arrivant à la gare SNCF ou en partant en ([[2019]]) <ref> Data SNCF</ref><br />
* 13,3 de kWh pour l'éclairage public ([[1999]])<ref>188 francs d'éclairage public par foyer fiscal ([[1999]])</ref>.<br />
* 16,8 de m3 d'eaux usées ([[1994)]]<br />
* 24 de m3 d'eaux usées traités pour la métropole en 2017 <ref>https://metropole.rennes.fr/sites/default/files/file-PolPub/RM_Assainissement_RPQS_2017_0.pdf</ref><br />
* 37,17 de passagers sur ligne A du métro en 2019<br />
* 85,65 de voyageurs transportés en bus et métro sur la métropole en([[2018)]]<br />
* 391 d'€ au budget 2020 de la ville (354 millions € au budget 2017) <br />
* 421,1 d'€ budget transport de la métropole (2019)<br />
* 463 d'€ budget de la ville de Rennes pour 2024<br />
* 975 d'€ au budget 2023 de Rennes Métropole <ref> Rennes Métropole Magazine. février-mars 2022 # 54</ref><br />
* 1300 d'€, coût de la ligne B du métro rennais<br />
* 134 484 journaux imprimés par an à Chantepie<br />
<br />
* ...Sourires.<br />
<br />
===Milliards===<br />
<br />
<br />
==Divers==<br />
===0,5 ou 1/2 (demi)===<br />
* verre empli d'une boisson alcoolisée obtenue par fermentation, fabriquée à partir d’eau, de malt (céréale germée, très généralement de l'orge, parfois du froment ou du seigle) et depuis le Moyen Âge, de houblon. Pendant très longtemps, cette boisson fut [[Brasserie Graff|élaborée à Rennes]].<br />
<br />
==Sources==<br />
* Plaquette "Rennes en chiffres" en 1993 et 1994.<br />
* Ville de Rennes, ''L'activité municipale - 1989'', juin 1990, 76 pages.<br />
* Ville de Rennes, ''L'activité municipale - 1993'', juin 1994, 78 pages.<br />
* "Vivre à Rennes" - Guide pratique, édité par la ville de Rennes, 17e édition en [[2005]], 536 pages.<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Accueil]]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Fest%27n_Breizh&diff=85968Fest'n Breizh2024-03-23T07:43:55Z<p>Stephanus : relecture</p>
<hr />
<div>Depuis 2008, Fest'n Breizh est un Fest-noz récurrent du paysage rennais.<br />
<br />
== Lien ==<br />
* [https://www.facebook.com/festn.bzh Page Facebook de l'association porteuse du Fest-noz]<br />
<br />
[[Catégorie:Festival]]<br />
[[Catégorie:Événement (Culture bretonne)]]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85966Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-22T08:00:17Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.<br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|650px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du N-O]]<br />
<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb| Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les occupants de la jeep s'abritent dans un fossé. Les chars avancent et sont en butte aux premiers tirs directs d'un canon puis des cinq autres. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, les blessant sérieusement. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie mixte de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. En fait les chars non atteints se replièrent laissant la batterie opérationnelle.<br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants tentant d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
<br />
<br />
<br />
====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
===Références===<br />
<references/></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85965Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-22T07:56:33Z<p>Stephanus : /* Des conseils qui font long feu */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.<br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|650px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du N-O]]<br />
<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb| Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars et remonte le convoi sous les obus et la mitraille qui amènent les passagers de la jeep à s'abriter dans le fossé. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les chars avancent et sont en butte aux premiers tirs directs d'un canon puis des cinq autres. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, les blessant sérieusement. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie mixte de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. En fait les chars non atteints se replièrent laissant la batterie opérationnelle.<br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants tentant d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
<br />
<br />
<br />
====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
===Références===<br />
<references/></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85964Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-22T07:38:09Z<p>Stephanus : /* Le combat de Maison Blanche : un "fiasco" */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.<br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|650px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du N-O]]<br />
<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb| Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les chars avancent et sont en butte aux premiers tirs directs d'un canon puis des cinq autres. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, les blessant sérieusement. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie mixte de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. En fait les chars non atteints se replièrent laissant la batterie opérationnelle.<br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants tentant d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
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====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
===Références===<br />
<references/></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85963Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-22T07:34:53Z<p>Stephanus : /* Les Allemands font mouche : de lourdes pertes */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.<br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|650px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du N-O]]<br />
<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb| Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les chars avancent et sont en butte aux premiers tirs directs d'un canon puis des cinq autres. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, les blessant sérieusement. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie mixte de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35 e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. <br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants tentant d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
<br />
<br />
<br />
====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
===Références===<br />
<references/></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Rennes_et_la_m%C3%A9tropole_en_chiffres&diff=85962Rennes et la métropole en chiffres2024-03-22T07:22:27Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>{{en construction}}<br />
[[File:Compound of four cubes (1).png|right|thumb|200px]]<br />
'''Rennes en chiffres''' est une plaquette d'information publiée par la ville de Rennes (Direction de l'information), en 1993, [[1994]]... <br />[[Wiki-Rennes]] peut s'en inspirer et la compléter à différentes époques... Bien entendu, selon les cas, il s'agit de statistiques ''annuelles'' ou au contraire de données cumulées ''permanentes''. Les données sans indication de source proviennent d'éditions municipales annuelles ; ''a contrario'' les autres sources doivent être précisées item par item au moyen des notes de bas de page.<br />
<br />
==Sur les doigts des deux mains==<br />
<br />
===Un/une===<br />
<br />
====Eléments touristiques====<br />
* Office du tourisme (1, [[rue Saint-Malo]])<br />
* Société publique locale (SPL) Destination Rennes<br />
* [https://metropole.rennes.fr/patrimoine-des-centres-anciens| Secteur sauvegardé]<br />
* Guide pratique municipal (''Vivre à Rennes'')<br />
* Cartoville Rennes<br />
* Guichet unique "destination Rennes" [https://www.tourisme-rennes.com/fr/reserver-en-ligne]<br />
* [[Porte Mordelaise|Porte médiévale]]<br />
* [[Les Champs Libres]]<br />
* Musée de Bretagne (aux[[ Champs Libres]])<br />
* [[Espace des Sciences]] (aux[[ Champs Libres]])<br />
* [[Musée des Beaux-Arts]]<br />
* Pont-levis...<br />
* Palais du [[Parlement de Bretagne]]<br />
* [[Panthéon rennais]] (aile nord de l'hôtel de ville)<br />
* Niche vide (à l'Hôtel-de-Ville)<br />
* Salle de jeu de paume ([[rue Saint-Louis]])<br />
* Fleuve : la [[Vilaine]]<br />
* Canal d'Ille-et-Rance<br />
* Péniche spectacle<ref>https://penichespectacle.com/pages/la-peniche-spectacle-535.php</ref><br />
* Site de location de bateau (2019)<ref>Location de bateau de 5 ou 7 places ; à l'heure ou journée entière.</ref><br />
* Jardin flottant (24 espèces en 2018, [[Quai Lamartine]])<br />
* Jets et miroir d'eau place Saint-Germain (2021]<br />
* Jardin des Plantes, ''[[Parc du Thabor|Le Thabor]]''<br />
* Kiosque à musique (Thabor)<br />
* [[La coulée verte|Coulée verte]]<br />
* Parc ornithologique ([[Bruz]])<br />
* [[Vivre en intelligence|Devise]] commune à l'agglomération<br />
* "Rue de la Soif" ([[rue Saint-Michel]])<br />
* [[Marché des Lices]]<br />
* Hôtel 5 * (56 chambres)<br />
* Camping 3* (144 emplacements) ([[parc des Gayeulles|Gayeulles]])<br />
* Sentier de grande randonnée ([[GR 39]]) <ref> ''Les Rennais'' #52 Mai-juin 2021, p.15 </ref> <br />
* Toit ondulant de la gare ferroviaire de Rennes en bulles d'air (ETFE - ethylene tetrafluoroethylene)<br />
* Ancien poste d'aiguillage central de la gare de Rennes, inscrit parmi les Monuments Historiques.<br />
* Cheval géant bicéphale en aluminium (place de la gare, Rennes)<br />
* Magicien en granit (jardin du [[palais Saint-Georges]])<br />
* Fontaine à la [[tête de muse endormie]] ([[Rue de Coëtquen]])<br />
* Belvédère des frères Bouroullec sur la Vilaine<br />
* Chrysalide percée ([[place Rallier du Baty]])<br />
* Statue de [[Jean Leperdit]]<br />
* Retable flamand du 15e siècle à la [[cathédrale Saint-Pierre]]<br />
* Statue d'Annaig, Mam Goz ar Faouët, rue Saint-Malo<br />
* Colonne de Juillet ([[parc du Thabor]])<br />
* Complexe de karaoké (Cap Malo)<br />
* Un club naturiste, à [[Gévezé]] "Club du Soleil"<br />
<br />
====Culture====<br />
* Direction interrégionale grand ouest de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Direction régionale des affaires culturelles (DRAC)<br />
* Office de tourisme<br />
* [[Hymne à Rennes]] sur Wiki Rennes<br />
* Centre de congrès (les [[couvent de Bonne-Nouvelle|Jacobins]])<br />
* [[Les Champs Libres]]<br />
* Hôtel 5* (56 chambres)<br />
* Médiathèque-musée de Bretagne-planétarium ([[Les Champs Libres]] depuis [[2006]])<ref>Aux Champs Libres, l'Espace des Sciences, ex-Centre Culturel Scientifique et Technique</ref><br />
* Planetarium à l'Espace des sciences<br />
* [[Musée des beaux-arts|Musée des Beaux-Arts]]<br />
* Fonds régional d'art contemporain (FRAC de Bretagne)<br />
* École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB),<br />
* Centre d'art contemporain d'intérêt national : [[la Criée centre d'art contemporain|La Criée]]<br />
* [[Auberge de jeunesse de Rennes]]<br />
* [[écomusée du Pays de Rennes|Écomusée]] (La Bintinais) <br />
* {{w|Muséum d'histoire naturelle de Rennes|Muséum d'histoire naturelle}} ( Université de Rennes, Beaulieu)<br />
* Ancienne mine de plomb de [[Pont-Péan]]<br />
* Musée aéronautique de Bretagne (à l'aéroport) <br />
* ''Ensemble de "centres d'information et d'accueil"'' (centre régional Information Jeunesse Bretagne ; centre d'Information sur l'urbanisme ; Maison de la vie associative ; etc.) <br />
* [[Opéra]] <br />
* [[Théâtre National de Bretagne]]<br />
* Orchestre national de Bretagne<br />
* Musikhall (à [[Bruz]]) <br />
* Conservatoire du Blosne à rayonnement régional <br />
* Office de la Langue Bretonne <br />
* Conseil Culturel de Bretagne ; Dastum <br />
* Le plus grand fest-noz ([[Yaouank]]) <br />
* Université du Temps Libre ([[UTL du Pays de Rennes]]) <br />
* Maison des associations<br />
* Goncourt des lycéens (depuis 1988)<br />
<br />
====Enseignement, recherche====<br />
* Rectorat d'académie<br />
* C.R.O.U.S Rennes-Bretagne (centre régional des œuvres universitaires)<br />
<br />
* [[Université de Rennes]] avec (5 établissements intégrés) :<br />
<br />
* École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP)<br />
* École nationale supérieure de chimie (ENSCR)<br />
* École normale supérieure . ENS (à Ker Lann)<br />
* Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)<br />
* Sciences Po Rennes<br />
<br />
* [[Université Rennes 2]]<br />
<br />
* [[École supérieure de commerce de Rennes]] (''Rennes school of business'')<br />
* École nationale de la statistique et de l'analyse de l'informatique, (ENSAI), (à Ker Lann)<br />
* [[Faculté des Métiers]] (Ker Lann)<br />
* École des métiers de l'environnement (EME), (à Ker Lann)<br />
* ECAM ( Arts et métiers, ingénieurs généralistes), (à Ker Lann)<br />
* Institut des Hautes Etudes Comptables et Financières - (IHECF), (à Ker Lann)<br />
* Institut de gestion de Rennes (IGR)<br />
* Institut d'études politiques (IEP) "Sciences Po"<br />
* Institut national des sciences appliquées (INSA)<br />
* Centrale Supélec<br />
* Institut d’électronique et des technologiques du numérique (IETR)<br />
* École nationale supérieure d'architecture (ENSA)<br />
* Institut de recherche en santé, environnement et travail (IRSET)<br />
* IFPEK (Kiné, podologie, ergothérapie)<br />
* Institut de physique de Rennes (IPR)<br />
* IMT Atlantique (formation d'ingénieurs en cybersécurité)<br />
* Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (Antenne ANSSI)<br />
* Centre INRAP Institut national de recherches archéologiques préventives (à Cesson-Sévigné]<br />
* Bureau de recherches géologiques et minières Bretagne (BRGM)<br />
* Institut Universitaire de Technologie ([[IUT de Rennes]])<br />
* Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)<br />
* Institut franco-chinois (École des 2e et 3e cycles de l'université du Sud-Est)<br />
* Maison de la consommation et de l'environnement<br />
* Cyberschool<br />
* École de commerce AFOREM<br />
* AFTEC école de commerce<br />
* Le plus grand lycée de Bretagne (Bréquigny)<br />
* Cité internationale ([[place Paul Ricœur|Paul-Ricœur]])<br />
* Centre d'enseignement à distance (un des huit centres du CNED)<br />
* Cayenne : maison provinciale de Rennes (Compagnons du devoir du tour de France)<br />
* Ecole Ferrandi (gastronomie)<br />
* Maison internationale (MIR)<br />
* École Digisport (technologies numériques)<br />
* Lycée Jean-Jaurès (horlogerie)<br />
<br />
====Sports====<br />
* Piscine olympique (sud de la ville) avec bassin nordique<br />
* Plage (base nautique des étangs d'Apigné)<br />
* Stade d'eau vive pour canoë-kayak à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Terrain de baseball (Gayeulles)<br />
* Patinoire (le Blizz)<br />
* Stade d'athlétisme couvert (Villejean) 2015<br />
* Stade de football de 29778 places : le [[Roazhon Park]], route de Lorient<br />
* Salle de sports et multi activités : Glaz Arena de 4500 places, à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Équipe de football 1re division (Stade Rennais Football Club)<br />
* Mur d'escalade (40 mètres, Beaulieu)<br />
* Aéroclub (à l'aéroport)<br />
* ''Départ du tour de France cycliste'' [[1964]] <br />
* Golf de Rennes Saint-Jacques<br />
* Disc Golf (neuf paniers, La Prévalaye)<br />
* Tout Rennes Court<br />
<br />
====Transports====<br />
* Direction interdépartementale des route de l'ouest (DIRO)<br />
* Direction interrégionale ouest de Météo France<br />
* Central Sous Station. Le plus important des 15 CSS en France, couvrant 1/6e du territoire, 5.500 kilomètres de caténaires, de Bordeaux à Paris et de Nevers à Brest.<br />
* Direction TGV Bretagne - Pays de Loire<br />
* Technicentre SNCF pour l'entretien des pièces et organes de freins (à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]])<br />
* Plate-forme industrielle courrier (PIC) pour Bretagne, Mayenne, Basse-Normandie<br />
* Plate-forme des colis pour l'ouest (10 départements), à [[Le Rheu]].<br />
* Agence nationale de traitement automatisé des infractions routières (ANTI)<br />
* Mode de paiement commun au métro, lignes de bus urbaines et suburbaines, réseau ferré, vélos [[Le Vélo Star|Vélo STAR]] : [[KorriGo]] (250 000 possesseurs en 2016)<ref>STAR Infos 2016.</ref>.<br />
* [[Aéroport de Rennes - Bretagne ]] <ref> 19 aéroports desservis en vols réguliers directs ; 18 villes françaises et 11 villes européennes accessibles en aller-retour journée en 2014.</ref>.<br />
* Rocade<br />
* Unique tronçon routier urbain sur l'itinéraire Quimper-Paris<br />
* Service de transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR)<br />
* Service de transports pour personnes handicapées<ref>HANDISTAR, 40 rue du Bignon, Chantepie. 1700 inscrits en 2016.</ref>.<br />
* [[Métro de Rennes|Métro]]<br />
* Cityval, métro automatique sur roues de dernière génération (sur ligne B)<br />
* 1km de viaducs sur la ligne A du métro<br />
* Ensemble de vélos à la carte, depuis [[1998]]<br />
* Bureau des temps<br />
* Fourrière automobile<ref>4169 placements de véhicules en fourrière en [[1993]], 1948 déplacés.</ref><br />
* Ligne de covoiturage Le Rheu, Pacé, Saint-Grégoire, Cesson-Sévigné<br />
<br />
====Information====<br />
* Direction régionale de télévision [[France 3 Bretagne]] <br />
* Radio régionale : [[France Bleu Armorique]]<br />
* Direction régionale AFP<br />
* Direction régionale de Bretagne de l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques)<br />
* Délégation régionale de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI)<br />
* Direction régionale SACEM (Normandie-Bretagne-Pays de la Loire)<br />
* Délégation Atlantique de l'INA (Institut national de l'audiovisuel)<br />
* [[Tv Rennes 35]] Chaîne locale de télévision<br />
* [[Radio Rennes]] seule radio locale en Bretagne.<br />
* Réseau câblé<br />
* Quotidien régional ([[Ouest-France]], 1er rang national en terme de tirage)<br />
* Direction Orange grand ouest (régions Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre)<br />
* Bimestriel municipal Les Rennais ([[Ici Rennes]])<br />
* Bimestriel métropolitain Ici Rennes Métropole <ref>[https://metropole.rennes.fr/ici-rennes-le-nouveau-magazine-de-la-ville-et-de-la-metropole| Ici Rennes Métropole]</ref><br />
* Club de la presse de Bretagne<br />
* Wiki-Rennes [[Wiki-Rennes|Wiki]] {{sourire}} <br />
* [[Cantine numérique rennaise|cantine numérique]] <br />
* Laboratoire de haute sécurité informatique (2 en France)<br />
* Agence d'Urbanisme et de Développement Intercommunal de l'Agglomération Rennaise ([[Audiar]])<br />
* Maison de la consommation et de l'environnement<br />
* Plateforme recrutement-rennes.com<br />
<br />
====Santé, hygiène====<br />
<br />
* Agence régionale de santé (ARS)<br />
* Centre hospitalier universitaire régional ([[CHU de Pontchaillou]])<br />
* Centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis<br />
* Hélicoptère du SAMU 35 basé au CHU<br />
* Établissement français du sang EFS Bretagne Site Régional<br />
* Centre hospitalier Guillaume-Régnier (CHGR) Santé mentale.<br />
* Hôpital privé Sévigné<br />
* Clinique Saint-Laurent<br />
* Centre hospitalier privé Saint-Grégoire<br />
* Clinique mutualiste La Sagesse<br />
* Pôle Saint-Hélier (Médecine physique, réadaptation)<br />
* Clinique Saint-Yves (réadaptation cardio-vasculaire, nutrition)<br />
* Centre d'études et de conservation des œufs et du sperme (CECOS)<br />
* Collectivité eau du bassin rennais (72 communes)<ref>Voir aussi ''Air Breizh'' pour la qualité de l'air.</ref>.<br />
* [[Ambassad'Air]] : opérations sur la qualité de l'air<br />
* Institut de recherches en santé, environnement et travail (IRSET)<br />
* Direction départementale de la sécurité publique (DDSP35)<br />
* Plan de protection de l'atmosphère (PPA) pour la métropole<br />
* Codis (centre opérationnel d’incendie et de secours<br />
* Maison des aînés et des aidants<br />
* Bains-douches ([[Piscine Saint-Georges]])<br />
* Usine d'épuration [[1997]])<br />
* Centrale d'électricité et de chauffage fonctionnant au bois pour 29 000 foyers rennais<br />
* Ferme solaire de [[Pont-Péan]]- [[Bruz]]<br />
* Usine d'incinération (et un centre d'enfouissement technique (Hautes Gayeulles))<br />
* Crématorium (à Vern-sur-Seiche)<br />
* Urinoir féminin (sur le mail François Mitterrand (juin [[2020]])<br />
<br />
====Alimentation====<br />
* Carrefour des fournisseurs de l'industrie agroalimentaire (CFIA) - annuel.<br />
* Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF)<br />
* Marché de gros d'intérêt régional (MIR)<br />
* Halles centrales<br />
* Marché hebdomadaire des Lices<br />
* Fournil public (La Salamandre Dorée, [[Parc du Landry]])<br />
<br />
====Cultes====<br />
* Province ecclésiastique interrégionale<br />
* Siège métropolitain de la province ecclésiastique Bretagne - Pays de la Loire<br />
* Centre cultuel orthodoxe ([[rue de la Crèche]])<br />
* Église orthodoxe ([[rue Sergent Guihard]])<br />
* Centre culturel et cultuel musulman (Avicenne)<br />
* [[ Cathédrale Saint-Pierre]]<br />
* Temple protestant<br />
* Synagogue<br />
<br />
====Justice====<br />
* Cour d'Appel (pour les cinq départements de l'ancienne Bretagne)<br />
* [[Cité judiciaire]]<br />
* Tribunal judiciaire de Rennes<br />
* Conseil des prud'hommes<br />
* Tribunal de commerce spécialisé pour les procédures complexes<br />
* École des avocats du grand ouest (Édago)<br />
* Chambre interdépartementale des notaires de la Cour d'appel de Rennes<br />
* Défenseur des droits pour Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Pays de la Loire<br />
<br />
=== Police===<br />
* SGAMI (secrétariat général ouest pour l'administration du ministère de l'Intérieur)<br />
* Antenne régionale de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc)<br />
* Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) en matière de criminalité organisée<br />
* Direction interrégionale de la Police judiciaire (DIPJ)<br />
* Direction zonale police des frontières zone ouest<br />
* Service du renseignement territorial ouest<br />
* Section zonale de recherche et d'appui (SZRA)<br />
* Direction zonale de sécurité CRS ouest (DZCRSO)<br />
* Antenne ouest du RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion) pour 9 départements<br />
* Office anti cybercriminalité (Ofac) de la police judiciaire, antenne.<ref> https://www.ouest-france.fr/bretagne/ces-policiers-sont-devenus-de-redoutables-investigateurs-en-cybercriminalite-4de44fae-b6f6-11ee-879f-a9ffd2809e51 </ref><br />
* Hôtel de police<br />
* Cross (cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants)<br />
<br />
* Direction interrégionale des services pénitentiaires<br />
* Centre de détention pénitentiaire [[Prison des femmes]]<br />
* Prison pour hommes ([[Vezin-le-Coquet]])<br />
* Centre de rétention administrative pour l'ouest<br />
<br />
<br />
====Armée====<br />
* État-major de soutien défense, avec commandement de la zone de défense et de sécurité ouest (ZDSO) (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre)<br />
* Commandement des systèmes d’information et de communication (Comsic), à [[Cesson-Sévigné]]<br />
* Service d’infrastructure de la défense de Rennes (ESID).<br />
* Groupement de soutien de la base de défense (GSBDD)<br />
* Base de défense militaire<br />
* Groupement de soutien de la base de défense Rennes-Vannes-Coëtquidan (GSBdD) <br />
* Pôle défense mobilité (pour Bretagne, Pays de la Loire, Normandie)<br />
* Détachement avions de l’armée de terre (DAAT)<br />
* Groupement de recrutement et de sélection nord-ouest (GRS NO) <br />
* Brigade numérique de la gendarmerie nationale pour la France<br />
* Siège de la région de gendarmerie Bretagne<br />
* Groupement des forces aériennes de la gendarmerie Ouest (GFAGO)<br />
* Section aérienne gendarmerie de Rennes<br />
* Groupement de gendarmerie départementale d’Ille-et-Vilaine,<br />
* Escadron départemental de sécurité routière<br />
* Peloton de surveillance et d'intervention (PSIG)<br />
* Détachement de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) pour 25 départements<br />
* Détachement de l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (Ocldi)<br />
* Groupe d'enquête et de lutte contre les atteintes aux biens (GELAB)<br />
* État-major interministériel de zone de défense et de sécurité Ouest incendie et secours<br />
* Groupement de la cyberdéfense des armées (GCA), créé en septembre 2020<br />
* Data center de cyberdéfense militaire [[La DGA-MI]] (à [[Bruz]] ; les deux autres à Maison-Lafitte et Toulon)<ref>Ouest-France, 22/05/2014 </ref><br />
* ComCyber (commandement de la cyberdéfense, à La Maltière)<br />
* Antenne de l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, à La Courrouze)<br />
* Cyberdéfense factory (lieu unique pour PME et universitaires travaillant au contact des experts de la Direction générale de l’armement (DGA))<br />
* Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber (CATNC), à Cesson-Sévigné<br />
* École des transmissions, du numérique et du cyber (ETNC), à Cesson-Sévigné<br />
* Brigade d’appui numérique et du cyber (BANC)<br />
* Musique des transmissions (musique de la zone de défense et de sécurité ouest)<br />
* Maison du combattant<br />
* Service Départemental d'Incendie et de Secours en Ille-et-Vilaine (SDIS 35)<br />
* Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (GRIMP)<br />
<br />
====Gestion administrative====<br />
* Conseil régional de Bretagne<br />
* Préfecture régionale de Bretagne<br />
* Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR)<br />
* Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation et de l'emploi (DIRRECTE)<br />
* Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL)<br />
* Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS)<br />
* Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP)<br />
* Préfecture d'Ille-et-Vilaine<br />
* [[Hôtel de Rennes Métropole]] [[avenue Henri Fréville]]<br />
* Femme maire de Rennes et présidente de Rennes Métropole : Nathalie Appéré ([[2020]])<br />
* Mairie de Rennes, conseil municipal et administration ; Mission contrat de ville ([[2002]])<br />
* [[Aire métropolitaine]]<br />
* Siège de la Conférence des Villes de l'Arc Atlantique<br />
* Siège de la Conférence des régions périphériques maritimes d’Europe<br />
* [[Maison de l'Europe]]<br />
* Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)<br />
* Entreprise publique locale Territoires Rennes.<br />
<br />
<br />
====Finances====<br />
* Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) <br />
* Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières (CACIR)<br />
* Direction régionale des finances publiques (DRFIP)<br />
* Direction régionale de la Caisse des dépôts<br />
* Direction régionale de la Banque de France<br />
* Chambre régionale des comptes<br />
* Siège de la Banque populaire grand ouest (14 départements) (BPGO) à [[Saint-Grégoire]].<br />
<br />
====Economie, technologie====<br />
* Délégation du CNRS (Bretagne, Pays de la Loire)<br />
* Le Poool, né de la fusion de Rennes Atalante et de La French Tech Rennes Saint-Malo.<br />
* Salon international des productions animales ([[SPACE]])<br />
* Foire internationale de Rennes <br />
* Salon biennal du bâtiment (ARTIBAT)<br />
* Artibat, salon du bâtiment Bretagne - Pays de la Loire)<br />
* Usine de construction automobile (Stellantis) à Chartres-de-Bretagne<br />
* Semaine de la cybersécurité (European Cyberweek)<br />
* Parc photovoltaïque de Bruz- Pont-Péan<br />
* Atelier numérique public de Google (1re implantation en France)<br />
* Chambre d'Agriculture<br />
* Chambre régionale de Métiers et de l'Artisanat<br />
* Chambre régionale de Commerce et d'Industrie de Bretagne<br />
* Chambre de Commerce et d'Industrie d'Ille-et-Vilaine<br />
* Carré rennais (Association de 330 commerçants du centre de Rennes)<br />
* [[grande braderie de Rennes|Grande braderie]] fin juin<br />
<br />
===Deux===<br />
* Universités (Rennes 1, [[université Rennes 2|Rennes 2]])<br />
* Places royales<br />
* Tours à la [[cathédrale Saint-Pierre]]<br />
* Immeubles grande hauteur (Les Horizons, l'Eperon)<br />
* Halles au [[Marché des Lices]]<br />
* Magazines bimestriels (''Les Rennais'' - ''Rennes Métropole magazine'')<br />
* Archives : municipales de Rennes, départementales<br />
* Consulats officiels : États-Unis d'Amérique - Maroc<br />
* Couleurs : rouge et noir pour le [[Stade Rennais]], ou noir et blanc pour les armoiries de la ville<br />
* Médailles d'or de judo (JO 2020) à la Rennaise Clarisse Agbégnénou<br />
* Préfectures d'Ille-et-Vilaine, bd d'Armorique en sept. 2022 ; - de Région (est du centre ville))<br />
* Gares (routière et ferroviaire) <br />
* Lignes [[Métro de Rennes|Métro]] septembre 2022<br />
* Pôles de correspondance métro (gares, Ste-Anne)<br />
* 2,395 km en viaduc sur la ligne B du métro<br />
* Centres d'examen du permis de conduire (Rennes et St-Jacques-de-la-Lande)<br />
* Salles de concert : [[Le Liberté]]<br />
* Orchestres: (orchestre symphonique de Bretagne - musique militaire des transmissions)<br />
* Bases de plein air et de loisirs (Gayeulles au nord-est, [[Prévalaye]] à l'ouest)<br />
* Volières (Thabor et volière Dromesko)<br />
* Saunas-bronzages ([[Bréquigny]], Saint-Georges)<br />
* Évêques<br />
* Quartiers militaires (Foch [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] ; Guillaudot : [[boulevard Georges Clémenceau]])<br />
* Prisons : Maison centrale femmes et prison hommes<br />
* % de logements secondaires<br />
* Robots chirurgicaux au CHU, le seul ainsi équipé en France<ref>Ouest-France, 4 juin 2018.</ref><br />
<br />
===Trois===<br />
* Trains de déportés : 28 juin, 2 août et 3 août 1944<br />
* Maternités à Rennes<br />
* Petits cimetières religieux privés (Adoration, Saint-Cyr, petites sœurs des Pauvres rue de Paris)<br />
* Cimetières publics (Nord, Est, St-Laurent)<br />
* Sites du centres Hospitaliers régional([[CHU de Pontchaillou]], Hôpital Sud Fontenoy, La Tauvrais)<br />
* Réseaux de chauffage urbain pour 110 000 usagers <ref>''Les Rennais'' #59 nov-déc 2022</ref><br />
* Codes postaux (35000 ; 35200 ([[Bréquigny]], [[le Blosne]], [[la Poterie]]) ; 35700 (nord-est))<br />
* Campus ([[Villejean]], [[Place Hoche]], [[Beaulieu]]) et celui de [[Ker-Lann]] en [[Bruz]]<br />
* Mosquées<br />
* Palais (Commerce - Parlement - Saint-Georges)<br />
* Palais incendiés: Commerce 1911, Saint-Georges 1921, Parlement 1994.<br />
* Écoles d'art<br />
* Tarifs et zones de stationnement sur voirie (Zones rouge, orange, verte)<br />
* [[Remparts de Rennes|Enceintes fortifiées]] (rares vestiges)<br />
* Offices regroupant les associations rennaises (Office des Sports, etc.)<br />
* Manèges permanents pour enfants (carrousels) [[place de la mairie]], [[place Sainte-Anne]], [[Thabor]])<br />
* Pataugeoires (Bréquigny, Charles Géniaux, Hautes Ourmes)(moins de 12 ans)<br />
* Coupes de France gagnées par le Stade Rennais Football Club (1965, 1971, 2019)<br />
* Restaurants rennais honorés d'une étoile au guide Michelin ("''IMA''" depuis 2018, "''Racines''" depuis 2019, "''Holen''" depuis 2020)<br />
<br />
===Quatre===<br />
* Sites d'administration judiciaire ([[Cité judiciaire]] et [[Parlement de Bretagne]] ([[Cour d'appel de Rennes]]))<ref>Plus le tribunal administratif sis au [[Contour de la Motte]] et le Conseil de Prud'hommes [[rue des Trente]].</ref>.<br />
* Circonscriptions législatives<ref>Guide "Vivre Palais incendiésà Rennes" 2005-2006, page 67.</ref>.<br />
* Commissariats subdivisionnaires de police<br />
* Services d'urgence (CHU Pontchaillou- hôpital sud- CHP St-Grégoire- hôpital privé Sévigné)<br />
* Services incendie à Rennes<br />
* Secteurs gérontologiques<br />
* Chaufferies (Blosne, Villejean, Baud-Chardonnet, la Bintinais) pour 110 000 usagers<ref>Rennes-Métropole Magazine, déc. 2018.</ref><br />
* Lignes ferroviaires (Brest ; Paris ; Quimper ; Saint-Malo) et haltes ferroviaires (Pontchaillou, etc.)<br />
* 4 km la longueur du viaduc sur la ligne B du métro<br />
* Lignes de trambus pour 2030 reliant Rennes à des communes périphériques<br />
* Sites Atalante (Beaulieu, Champeaux, Villejean, Apigné)<br />
* Zones d'Activités <br />
* Manifestations commerciales majeures ([[Foire internationale de Rennes]] ; [[SPACE]] ; ARTIBAT (tous les 2 ans); [[Grande braderie de Rennes]])<br />
* Bibliothèques de rue, et quelques boîtes à livres<br />
* Statues dorées sur le faîte du toit du palais du Parlement :allégories de la Loi, la Force, l’Eloquence et la Justice. <br />
* [[Baigneuses]] [[place de Bretagne]]<br />
* Piscines à Rennes<br />
* Grandes inondations ' 1881,1936,1966,1981<br />
* ''Statues de jurisconsultes bretons devant le Parlement'' disparues<br />
* Jours pour la libération de Rennes : 1er au 4 août 1944<br />
<br />
*Par le passé :<br />
** Murs (- du Champ-Dolent ; - Toussaints ; - Kergu (ou des Dames) ; de Saint-Georges) <ref>Sources : Paul Banéat ; plan de [[Roger Blond]] de [[1820]] ; plan de [[1829]] (mur sans nom) : ces murs, d'ouest en est, n'en faisaient qu'un, la partie sud de la dernière enceinte de Rennes devenue [[Boulevard de la Liberté]]).</ref>.<br />
** Cantons (entre l'arrêté du 7 brumaire an X et le décret du 23 juillet 1973 ; 10 ensuite)<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
<br />
===Cinq===<br />
* Mairies : l'[[hôtel de ville]] de la [[place de la Mairie]] et quatre mairies de quartier (deux ou trois permanences).<br />
* Quartiers prioritaires de la politique de ville (le Blosne, Villejean, les Cloteaux - Champs-Manceaux, Maurepas, Cleunay)<br />
* Commissions du conseil municipal<br />
* Publications municipales (''Les Rennais,'' Rennes Info-Écoles, Bulletin de Presse, Bulletin d'Information du Personnel, échéancier des manifestations rennaises)<br />
* Bureaux de police<br />
* Quartiers militaires sur la métropole <br />
* Lieux de mémoire de guerres<br />
* Sculptures en marbre de Peter Briggs, [[rue de Nantes]]<br />
* Écluses : Apigné, Moulin du Comte, Le Mail, [[pont Saint-Martin]], Dupont des Loges<br />
* Îles dans Rennes<br />
* Hauts châteaux d'eau (Villejean, Bruz, Cesson-Sévigné, , Pacé, Bécherel)<br />
* Points de mesure de la qualité de l'air, suivies par [[Air Breizh]]<br />
* Zones Industrielles (2010)<br />
* Centres hospitaliers à Rennes<br />
* Cliniques ([[2005]])<ref>Guide "Vivre à Rennes" (2005-2006)</ref>.<br />
* MJC (maisons des jeunes et de la culture (Grand Cordel, la Paillette, Bréquigny, Antipode, MJC-Ma)<br />
* Piscines<br />
* Terrains de golf sur la métropole (Rennes-Saint-Jacques, La Freslonnière, Cesson-Sévigné, Cissé Blossac, Cap Malo)<br />
* ,4 kms de voies express vélo en 2018 (place de Bretagne - Roazhon Park)<br />
* endroits de glisse dans la métropole<br />
* Branches ferroviaires au départ de Rennes<br />
* ,8% pacsés [[2018]]<br />
<br />
===Six===<br />
* Passerelles sur la Vilaine<br />
* Guinguettes en bord de Vilaine<br />
* Cantons sur Rennes (dont 3 : avec [[Chantepie]], Saint-Jacques, [[Pacé]]) ([[2014]]) <br />
* Circonscriptions d'action sociale (et 6 antennes du Centre communal d'action sociale)<br />
* [[Foyers de jeunes travailleurs]]<br />
* Ensembles de [[terrains de tennis]] municipaux ([[2002]])<br />
* Équipes sportives professionnelles ([[Stade Rennais Football Club]], [[Rennes Volley 35]], [[Cesson Rennes Métropole Handball]],[[REC Rugby Rennes]], [[Tennis de table Thorigné-Fouillard]]<br />
* Classes bilingues breton-français à Rennes<br />
* Accords de coopération internationale ([[1993]])<br />
* Sociétés d'économie mixte partenaires de la ville ([[1993]])<br />
* Musées ([[Musée des Beaux-Arts|Beaux-Arts]], [[Musée de Bretagne|Bretagne]], [[Musée de la Bintinais|Bintinais]]), [[Musée d'art contemporain]] et des musées d-histoire naturellee, zoologie à [[Beaulieu]]<ref>Musée des Transmissions en Cesson-Sévigné.</ref>.<br />
* Lieux de culte musulman <ref>Ouest-France 15 juin 2018</ref><br />
* Hôtels 4* (525 chambres) au 1/1/2021<br />
* 6,4% : taux de chômage (1er sem. 2019) <ref>note de conjoncture juillet 2019 AUDIAR. INSEE 1er trim. 2019 </ref><br />
* 6,7% logements vacants<br />
* cimetières ([[Cimetière du nord|Cimetière du Nord]] ; [[Cimetière de l'Est]] ; [[Cimetière de Saint-Laurent]] ; [[cimetières à l'Adoration, Saint-Cyr, Petites sœurs des Pauvres, av. général Patton]])<br />
<br />
===Sept===<br />
* Hôtels 4 étoiles (574 chambres) au 1er janvier 2003<br />
* Lieux et monuments mémoriels (Maltière, train de Langeais, déportés, fusillés au Colombier, Panthéon, Monuments d'Ille-et-Vilaine, stèles aux morts d'AFN)<br />
* Bornes de la Liberté à Rennes <br />
* Collèges privés à Rennes<br />
* Œuvres d'art moderne sur la ligne B du métro<br />
* Manifestations sportives organisées par la ville ([[Fête de la Jeunesse]], [[Tout Rennes Court]], [[Tout Rennes Nage]], etc.)<br />
* "Parcs en centre ville ou à proximité" ([[Parc du Thabor|Thabor]], [[parc Oberthür]], [[Parc de Bréquigny|Bréquigny]], [[Parc des Gayeulles|Gayeulles]], <br />
* Bus Chronostar (23 octobre 2022)<br />
* Lieux de barbecue dans des parcs rennais<br />
* Plateformes de végétaux (sur la métropole)<br />
* Centres sociaux agréés par la CAF et la ville au sein de l'APRAS <br />
* Piscines publiques (Saint-Georges, Gayeulles, Bréquigny, Villejean, Chartres-de-Bretagne, Betton, Cesson-Sévigné))<br />
* Hypermarchés<br />
* 7,30% des revenus distribués, en prestations sociales<br />
* 7,31 mises en causes / 1000 habitants pour usage de stupéfiant en 2022 <ref> Ministère de l'Intérieur </ref><br />
<br />
===Huit===<br />
<br />
* Postes sources pour la distribution de l'électricité sur la métropole<br />
* Parcs-autos relais gratuits aux entrées de Rennes pour usagers bus et métro<br />
* Points de vente de billets SNCF (distributeurs et 5 boutiques) ([[2021]])<br />
* Consulats, officiels ('''États-Unis d'Amérique''', '''Maroc''' + honoraires: Afrique du Sud, Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, Portugal)<br />
* Pneumologues<ref>Insee 2013</ref><br />
* Églises appartenant à la Ville de Rennes<br />
* Directions générales (administration générale de la ville) en [[2005]]<ref>Guide "Vivre à Rennes" 2005-2006</ref>.<br />
* Ponts à Rennes sur le fleuve et le [[canal d’Ille-et-Rance]]<br />
* Parcs relais (usagers bus et métro) : J.F Kennedy, Villejean-Université, Henri Fréville, Poterie, Les Préales (Beaulieu), St-Jacques*, les Gayeulles*, Via Silva*(*:ligne B). <br />
* P'tits bateaux pour naviguer entre [[Apigné]] et les [[Prairies Saint-Martin]] (juillet 2019)<br />
* Haltes-garderies <br />
* 8,6 km de longueur commerciale ligne A du métro<br />
<br />
<br />
===Neuf===<br />
* Campus à l'[[Université de Rennes]]<br />
* Lycées d'enseignement professionnel<br />
* Centres Culturels et Sportifs<br />
* Mails à Rennes<br />
* Sites de barbecue <ref> ''Les Rennais'' #52 Mai-juin 2021, p.17 </ref><br />
* Centres multi-accueil enfants<br />
* Kilomètres de ([[ligne a]]) du métro(8,5 km parcourus en 16 minutes)<br />
* 9,1% des déplacements à vélo en 2017<br />
<br />
===Dix===<br />
* Cliniques d'ophtalmologie à Rennes<ref> 2018 ARS</ref><br />
* Complexes de cinémas sur la métropole<br />
* 10,1% à vélo pour se rendre au travail [[2018]]<br />
* 10,6 médecins généralistes libéraux pour 10 000 h. sur la métropole en 2022 <ref>CartoSanté ARS</ref><br />
* Capteurs pour mesurer les ondes des antennes 5G en 2022 à Rennes<ref>https://metropole.rennes.fr/5-nouveaux-capteurs-deployes-pour-mesurer-les-ondes-des-antennes-5g</ref><br />
* Statues de muses par François Lanno couronnant l'Opéra<br />
<br />
<br />
* ''Par le passé'' :<br />
** Paroisses et églises paroissiales avant la Révolution<ref>Dix paroisses d'Ancien Régime qui existent aussi par la suite... Trois ''strictement intra-muros'' (Saint-Jean, Saint Germain, Saint Sauveur) - Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
** Cantons (entre le décret du 23 juillet [[1973]] et la loi du 25 janvier [[1982]] : 12 ensuite)<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref><br />
<br />
===Onze===<br />
<br />
* 11,3% de marcheurs pour se rendre au travail ([[2015]])<br />
* 11,9% concubinage ou union libre [[2018]]<br />
* Maréchaux de France honorés par un nom de voie à Rennes<br />
<br />
==Sans calculatrice==<br />
<br />
===Douze===<br />
* [[:Catégorie:Quartier|Quartiers]]<br />
* Élus de quartier (sensiblement autant de chargés de quartier)<br />
* Cantons (depuis la loi du 25 janvier [[1982]])<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
* Collèges publics à Rennes<br />
* Médiathèques<br />
* Arbres monumentaux à Rennes<br />
<br />
===Treize===<br />
* Villes jumelées <br />
* Kilomètres de sentier de Grande randonnée (GR 39)<ref>Bretagne-Magazine octobre-novembre 2011.</ref>.<br />
* % des voyages en lignes suburbaines ou scolaires ([[2013]])<br />
* 13,2 médecins généralistes pour 10 000 habitants<br />
* 13,4 km de longueur commerciale de la ligne B du métro<br />
<br />
===Quatorze===<br />
* Banques <br />
* Pôles multimédia ([[2005]])<br />
* Kilomètres de bouchons cumulés sur la rocade (maximum hebdomadaire du vendredi)<br />
* % de maisons<br />
* Liaisons directes quotidiennes sur la LGV entre Paris et Rennes ([[2017]])<br />
* Galeries d'art (2018)<ref>Répertoire des galeries d'art à Rennes. Dépliant de quatre pages, sans date ni imprimeur.</ref><br />
* Salles de spectacle<br />
* Films tournés totalement ou partiellement à Rennes (de 1953 à 2018) <ref>https://www.senscritique.com/liste/Films_tournes_a_Rennes/1332219</ref><br />
<br />
===Quinze===<br />
* Parcautos payants<br />
* Stations de métro ([[ligne a]])<br />
* Stations de métro sur la ligne B <br />
* Lycées d'enseignement général (20 sur la métropole)<br />
* Paroisses catholiques<br />
* Marchés alimentaires hebdomadaires<br />
* Hôtels 3* (813 chambres) au 1:1:2021<br />
* Sites de glisse (skate) dont 7 accès libre <ref>''Les Rennais'' #52 Mai-juin 2021, p.35 </ref><br />
<br />
===Seize===<br />
* Ponts sur la Vilaine<br />
* Lignes de bus express<br />
* Hôtels 3 étoiles (848 chambres) au 1er janvier 2023<br />
* Crèches collectives<br />
* établissements industriels employant 50 salariés ou plus (fin 2021)<br />
<br />
===Dix-sept===<br />
* Festivals<br />
* Portes de rocade<br />
* Stations de taxi<br />
* Écoles maternelles et élémentaires privées à Rennes ([[2022]])<br />
* Écoles d'ingénieurs et d'enseignement supérieur sur la métropole (2016)<br />
* Bornes-fontaines d'eau potables ([[2016]])<ref>La fabrique citoyenne, 8 décembre 2016</ref><br />
* Ophtalmologistes<ref>Insee 2013</ref><br />
* Spécialistes en gynécologie obstétrique<ref>Insee 2013</ref><br />
* Bureaux de poste ([[2017]])<br />
* 17,6% le taux d'urbanisation de la commune de Rennes (surface totale des constructions/surface cadastrale totale)<br />
* Vols directs de Rennes-Bretagne (été 2022)<br />
<br />
===Dix-huit===<br />
* Marchés alimentaires hebdomadaires ([[2019]]) et un marché de Noël (13 marchés en plein air)<br />
* Déchetteries sur la métropole en 2021<br />
* Chênes plantés place de la mairie en 2022 <br />
* Lettres au-dessus des arcades du [[palais Saint-Georges]]<br />
* Parkings 5420 places (dont trois gratuits hors centre ville) [[2005]]<ref>Guide "Vivre à Rennes" 2005-2006.</ref>.<br />
<br />
<br />
===Dix-neuf===<br />
<br />
* Grandes écoles et instituts ([[1993]])<br />
* Complexes Sportifs (vers 2010)<ref>Plan de ville Blay-Foldex</ref><br />
* Déchetteries sur la métropole en 2023<br />
<br />
<br />
===Vingtaine===<br />
<br />
* 20 vice-présidents à Rennes Métropole<br />
* 20 lignes de bus urbaines ([[2015]])<br />
* 20 vélos en libre service ([[Citiz Rennes Métropole : l'autopartage à Rennes]])<br />
* 20% d'espaces verts <ref>Observatoire des Villes Vertes Palmarès des Villes Vertes 2023</ref><br />
* 20% taux de pauvreté en 2018<br />
* 20,3% des revenus disponibles prélevés en impôts en 2018<br />
* 21 adjoints et adjointes à la maire de Rennes ([[2020]])<br />
* 21 ZAC (zone d'aménagement concerté) ([[2018]])<br />
* 21% de patrimoine arboré en ville <ref> Sté Kermap juin 2019</ref><br />
* 21 stations d'analyse des îlots de chaleur urbains <ref> ''Villes et changement climatique- Îlots de chaleur urbains'' sous la direction J.-J. Terrin, Editions Parenthèses - 2015</ref><br />
* 21 Points de restauration universitaires (un à Ker-Lann)<br />
* 21 cameras sur voie publique à [[Chantepie]]<br />
* 21 Parcautos payants<br />
* 22 km de métro en 2 lignes<br />
* 22 collèges (dont 14 publics)<br />
* 22 % des emplois : à temps partiel<br />
* 22,8 % des 0-18 ans enfants ayant au moins un des deux parents immigré extra-européens dans la métropole en 2017<ref>France Stratégie sur données INSEE 2020</ref><br />
* 23 "centres de loisirs" pour enfants (C.L.S.H) ([[1999]])<br />
* 23 salles de cinéma (2017)<br />
* 23 églises catholiques [[Liste des églises de Rennes|Églises]]...<br />
* 23 points de franchissement de la rocade (déplacements piéton ou cycliste)<br />
* 24 sage-femmes <ref>2018 ARS</ref><br />
* 24,9% des revenus en pensions, retraites et rentes en 2018<br />
* 25 lycées sur la métropole en 2022<br />
* 25 vols avec correspondance au départ de l'aéroport de Rennes<br />
* 25,1% de moins de 20 ans en 2016 dans la métropole<br />
* 25 stations de traitement des eaux usées sur la métropole en ([[2017]]) <ref>https://metropole.rennes.fr/sites/default/files/file-PolPub/RM_Assainissement_RPQS_2017_0.pdf</ref><br />
* 26 lignes de bus métropolitaines<br />
* 26,1% utilisateurs des transports en commun pour aller travailler ([[2017]])<br />
* 27 équipements de quartier ([[1993]] dont 22 conventionnés)<br />
* bâtiments de Rennes signés [[Emmanuel Le Ray]]<ref>https://metropole.rennes.fr/le-chiffre-de-la-semaine-les-27-batiments-signe-le-ray</ref><br />
* 27% mariés (plus de 15 ans) [[2018]]<br />
* 28 km de pistes cyclables en site propre ([[1994]])<br />
* 28 [[Parcs et jardins publics rennais]]<br />
* 28 stades à Rennes<br />
* 29 lycées ([[1993]] (dont 18 à Rennes rentrée 2016)<br />
* Cadrans solaires (Hôtel-de-Ville, Parlement, Beauregard, manoir de la Cormerais, etc.)<br />
* 29 bornes pour voitures électriques ([[2013]])<ref>Ouest-France du jeudi 21 mars 2013 : plus 9 bornes dans les communes voisines.</ref>.<br />
* Crèches sous statuts divers ([[1994]]) ; haltes d'enfant (10 à cette date)<br />
* 29 aller-retours quotidiens entre Paris et Rennes sur LGV entre Paris et Rennes (juillet 2017)<br />
<br />
===Trentaine===<br />
* 30 hectares : surface du parc des Prairies Saint-Martin<br />
* 30 stations de métro (15 par ligne)<br />
* 3O km/h dans 95% de la voirie rennaise (4 septembre 2023)<br />
* 30 murs autorisés à Rennes aux graffitis<br />
* 30,5 km de rocade<br />
* 32 km2 de surface taggués<br />
* 32 radiologues <ref>2018 ARS</ref><br />
* 32 cardiologues et centres d'imagerie médicale à Rennes <ref>2018 ARS</ref><br />
* 32 cameras sur voie publique à [[Bruz]]<br />
* 33 marronniers [[place Hoche]]<br />
* 33 offices de notaires<br />
* 34% de 15 à 29 ans<br />
* 34,7% propriétaires de leur résidence principale sur Rennes en ([[2019]]) <br />
* 35 km de couloirs de bus en ville ([[2013]])<br />
* 35 écoles maternelles<br />
* 36 jours de fonctionnement des centres aérés ([[1992]])<br />
* 36 hôtels à rennes au 1/1/2021<br />
* 37 stations d'autopartage à Rennes ([[Citiz Rennes Métropole : l'autopartage à Rennes]])<br />
* 37 EHPAD <ref> 2018 ARS </ref><br />
* 37 équipes sportives amateures en division nationale ([[1993]])<br />
* 37 m2 de patrimoine arboré par Rennais <ref> Sté Kermap juin 2019</ref><br />
* 38,82 m2 d'espace vert par habitant<br />
* 39 minutes gagnées entre Paris et Rennes : trajet en 1h25 par la LGV en juillet 2017<br />
<br />
===Quarantaine===<br />
<br />
* Festivals à Rennes <ref> Agenda culturel, fêtes et festivals à Rennes </ref><br />
* 40 cameras de vidéo-surveillance sur espace public à Rennes<br />
* 40,1° à Rennes le 23/07/2019<br />
* 42 M2/habitant en espaces verts publics à Rennes<ref> Nature en ville à Rennes- AUDIAR décembre 2015</ref><br />
* 42 clubs animés par l'[[Office des Personnes à la Retraite]] ([[1994]])<br />
* 42 stations de relèvement (inondation) ([[1992]])<br />
* 42% des voyages sur les lignes urbaines ([[2013]])<br />
* 42 km de couloirs de bus Star sur la métropole<br />
* 43 communes dans la métropole en 2022<br />
* 43% des voyages en métro sur la métropole ([[2013]])<br />
* 43 magistrats (seulement) au tribunal judiciaire <ref> ''Ouest-France'' 6/9/2021</ref><br />
* 43,9% de célibataires de plus de 15 ans [[2018]]<br />
* 44 ascenseurs pur les stations de la ([[ligne a)]]) du métro<br />
* 44 spécialistes en radiodiagnostic et imagerie médicale<ref>Insee 2013</ref><br />
* 45 écoles maternelles publiques ([[1993]])<br />
* 45 masters à l'université Rennes 1 ([[2022]])<br />
* 45,8% de réussite à la licence dans les universités rennaises (42,3% dans les universités françaises) <ref> Audiar, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la recherche </ref><br />
* 46 écoles élémentaires publiques ([[1993]])<br />
* 46% d'hommes à Rennes<br />
* 46 Centres d'Accueil et de Loisirs Maternels ([[1992]])<br />
* 47,53 tonnes de peinture pour la signalisation horizontale ([[1992]])<br />
* 48 gymnases à Rennes<br />
* 48 conseillers communautaires rennais sur les 122 de Rennes Métropole <br />
* 48% des habitants de Rennes Métropole propriétaires de leur logement en 2016<br />
* 49,9% de déplacements individuels automobiles en 2017<br />
<br />
===Cinquantaine===<br />
* 50,39 Km2, superficie de la commune de Rennes<br />
* 50 services municipaux en [[2005]]<ref>Guide "Vivre à Rennes" 2005-2006</ref>.<br />
* 50 hôtels ([[2013]])<br />
* 50 œuvres d'art au grand air<br />
* 52 % des ménages fiscaux imposés en 2018<br />
* 52 marchés sur la métropole<br />
* 54 parkings publics payants et gratuits<br />
* 54 Médiathèques (sur la métropole)<br />
* 54% de femmes à Rennes<br />
* 55 gymnases à Rennes<br />
* 55 stations de vélos Star au 1er septembre 2018<br />
* 55 œuvres d'art sur le domaine public<br />
* 56 [[anciens maires de Rennes (liste chronologique)|maire s de Rennes]]<br />
* 56 avenues présentées sur Rennes <br />
* 56 masques sculptés sur les frontons des immeubles de la place du Parlement<br />
* 56 % du territoire métropolitain consacrés à l'agriculture<br />
* 56,3% des ménages ayant un stationnement de véhicule [[2018]]<br />
* 57 boulevards présentés sur Rennes<br />
* 57 résidences seniors sur la métropole (dont 26 à Rennes)<br />
* 57 écoles maternelles<br />
* 58 écoles primaires<br />
* 59 pharmacies à Rennes<br />
* Points de restauration pour enfants (50 en [[1999]] ; 9000 repas/jour)<br />
* Toilettes publiques ([[2005]])<br />
<br />
===Soixantaine===<br />
<br />
* 61 conseillers municipaux ([[2001]]-[[2007]])<br />
* 61 cameras en espace public à Rennes (octobre 2021)<br />
* 63 places<br />
* 63% de voirie arborée <ref>Observatoire des Villes Vertes Palmarès des Villes Vertes 2023</ref><br />
* 66 lignes dans la métropole([[2015]])<br />
* 65 tables de ping-pong en extérieur ([[1994]])<br />
* 65 ''terrains de grand jeu'' (52 de football, etc.)<br />
* 65,2 km de réseaux en chauffage métropolitain pour 108 600 habitants <ref>Rennes Métropole magazine -juin-juillet 2018 #38</ref><br />
* 68,50 €, prix de location mensuelle d'une place de parc-auto à Rennes (2023)<br />
* 69 psychiatres<ref>Insee 2013</ref><br />
* 69,3% des ménages ayant au moins une voiture [[2018]]<br />
<br />
===Soixante-dizaines===<br />
* 70 cameras de vidéoprotection à Rennes voies publiques en 2023<br />
* 72 colonnes en granit de l'alignement du XXIe siècle (à Beauregard)<br />
* 72 Jardins publics, promenades publiques, squares et parcs<ref>Selon le ''Plan de ville Rennes Agglomération Blay-Foldex'' 2010?</ref><br />
* 73 orthophonistes à Rennes <ref> 2018 ARS</ref><br />
* 75% des Rennais se trouvent à moins de 10 minutes à pied d’une station en 2022 selon Rennes Métropole, après la mise en service de la [[ligne b]] du métro de [[Rennes]]<br />
* 75,8% de la commune en espace urbanisé<br />
* 75 agents de police municipaux à Rennes<br />
* 76 places présentées sur Rennes<br />
* 76 M2/habitant en espace de nature à Rennes<ref>Nature en ville à Rennes - AUDIAR, décembre 2015</ref><br />
* 80 caméras de vidéo-surveillance sur Rennes <ref> Le Télégramme 9 mai 2023</ref><br />
* 80 circuits de bus scolaires chaque jour (2011)<br />
* 80 pharmacies <ref> 2018 ARS</ref><br />
* 80 aires de covoiturage sur l'aire urbaine<ref>Rennes-Métropole Avril-mai 2017 n°32</ref><br />
* 80 unités de recherche<br />
* 80,4% de l'emploi dans les commerce, transports et services<br />
* 82e rang pour Rennes 1 sur les 100 universités européennes les plus innovantes (Classement Reuters avril 2018)<br />
* 82 sites d'emprunt de vélos (vélo Star ; 900 vélos) (2015)<br />
* 83 toilettes publiques<br />
* 83 m de hauteur pour ''le Mabilay''<br />
* 83,1% de locataires<br />
* 83 écoles publiques à Rennes (maternelles et primaires) rentrée 2023<br />
* 85 minutes le trajet Paris-Rennes SNCF à partir depuis juillet 2017<br />
* 86% d'appartements<br />
* 87 agriculteurs exploitants ([[2015]])<br />
* 90 Km/h la vitesse maximale autorisée sur les rocades de Rennes<br />
* 91% d'emplois dans le secteur tertiaire<br />
* 91 km de pistes cyclables sur Rennes<br />
* 91,97 m de hauteur pour ''l'Éperon''<br />
* 99,5 m de hauteur pour la plus haute des 2 tours [[les Horizons]]<br />
<br />
==Avec calculatrice ou ordinateur==<br />
===Centaines===<br />
{{en construction}}<br />
<br />
* 100 jardins partagés<ref>Les Rennais. Mai-juin 2018</ref><br />
* 100 % de repas bios dans les cantines de Bruz<br />
* 102 quatrains sur Rennes [[Hymne à Rennes ]]<br />
* 104 squares sur Rennes<br />
* 104 buts inscrits par le Stade Rennais FC sur une saison (2021/2022 - record historique)<br />
* 107 boulangers en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 109 agents de terrain au Service propreté de la ville (''Les Rennais'' n° 29)<br />
* 108 bureaux de vote à Rennes (élections présidentielles avril 2022)<br />
* 110 numerus clausus Pass ([[2021]])<br />
* 112 conseillers communautaires à Rennes Métropole<br />
* 112 œuvres d'art sur le domaine public de Rennes<br />
* 114,4 jours de pluie par an <br />
* 115 policiers municipaux rennais (Oct. 2023)<br />
* 123 enfants mort-nés ([[2018]])<br />
* 125 panneaux d'affichage<br />
* 127 taxis dans l'agglomération rennaise (mars [[2024]])<br />
* 130 laboratoires de recherche ([[2012]])<ref>Site de Rennes la Novosphère.</ref><br />
* 140 facteurs à Rennes ([[2019]])<br />
* 140 fermes bio sur la métropole<br />
* 144 plâtriers peintres en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 144 emplacements de camping à Rennes (au 1er janvier [[2021]]<ref>Insee, partenaires territoriaux en géographie au 01/01/2021</ref>)<br />
* 148 lignes de bus urbains et métropolitains <ref> ''Les Rennais'' #58 sep-oct 2022 </ref><br />
* 151 agriculteurs exploitants à Rennes (2020)<br />
* 152 chirurgiens-dentistes à Rennes <ref> 2021 Audiar</ref><br />
* 153 plaques de rue bilingues (français-breton) à fin [[2013]]<br />
* 155 € dédiés par habitant au verdissement en 2023<br />
* 157 m3 d'eau consommé par habitant ([[1999]])<br />
* 176 transports, commerces et services employant 50 salariés ou plus (fin 2021)<br />
* 182 débits de boisson à Rennes en 2018 <ref> ''Le Télégramme'' 11 octobre 2019</ref><br />
* 188 mètres linéaires de documents publics collectés par les archives en 2019 <ref>https://data.rennesmetropole.fr/pages/home/</ref><br />
* 188 km de réseaux unitaires pour l'eau sur la métropole <ref> Rennes Métropole Magazine Février-mars 2022 # 54</ref><br />
* 189 déplacements STAR/an par habitant de la métropole ([[2018]])<br />
* 191 squares présentés sur Rennes<br />
* 193 kg de déchets par habitant métropolitain en 2018<br />
* 198 Administration publique, enseignement, santé, action sociale employant 50 salariés ou plus (fin 2021)<br />
* 201 carrefours à feu ([[1993]])<br />
* 215 infirmiers <ref> 2021Audiar</ref><br />
* 216 allées (impasses) présentées sur Rennes<br />
* 219 agents de voirie sur Rennes-Métropole<br />
* 219 toilettes publiques à Rennes<br />
* 220 niches à Vierge à Rennes <ref> ''Ouest-France'' 30/01/2021</ref><br />
* 229 coiffeurs à Rennes en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 230 km d'itinéraires cyclables ([[2016)]]<br />
* 240 gendarmes à la Cie de gendarmerie de Rennes (2022)<br />
* 240 bacs à sable ([[1994]])<br />
* 242 médecins généralistes à Rennes en 2022<ref> CartoSanté ARS</ref><br />
* 243 immeubles rénovés depuis 2011 ou en chantier en centre ville <ref> Ici Rennes. Septembre 2023 #01</ref><br />
* 265 femmes détenues au centre pénitentiaire de Rennes <ref> Ouest-France 26 juillet 2023</ref><br />
* 271 voies de Rennes à noms de femme<br />
* 273 associations adhérentes à l'[[Office des sports de Rennes|Office des Sports]] ([[1994]]) (50500 adhérents)<br />
* 275 carrefours à feux dans Rennes Métropole (2017)<br />
* 295 psychologues en 2021 <ref>Aidiar</ref><br />
* 298 réceptions à la mairie ou inaugurations ([[1993]])<br />
* 306 magasins de vêtements en 2021 <ref> Audiar</ref><br />
* 325 trains par jour : 61 TGV et 217 TER ([[2012]])<ref>Ouest-France du 16 avril 2013 : 23 trains de fret ou de maintenance.</ref>.<br />
* 330 guillotinés pendant la Révolution<br />
* 347 masseurs kinésithérapeutes en 2021<br />
* 369 agences immobilières en 2021 à Rennes<br />
* 370 maisons à pans de bois<ref>Office du tourisme</ref><br />
* 390 établissements de 50 salariés ou plus à Rennes fin [[2018]]<ref>Insee, Flores (Fichier LOcalisé des Rémunérations et de l'Emploi Salarié) en géographie au 01/01/2021</ref><br />
* 391 accidents corporels en [[2018]]<ref> Ouest-France 25 avril 2019</ref>.<br />
* 389 contraventions en [[2012]] pour non respect de l'interdiction de consommation d'alcool sur l'espace public<br />
* 400 bus du STAR chaque jour([[2022]])<br />
* 410 jugements de divorce ([[1993]])<br />
* 412 hectares de pelouse à Rennes([[1994]])<br />
* 421 km de voies cyclables(pistes, bandes et voies mixtes ([[2017]])<br />
* 434 millions € : budget 2022 de la ville de Rennes<br />
* 439e commune/35000 communes pour le nombre de mises en cause pour usage de stupéfiants en 2022<br />
* 448 mises en cause pour trafic de stupéfiants en 2022<br />
* 449 policiers nationaux dans la circonscription rennaise de sécurité de proximité (2022)<br />
* 461 victimes d'accident <ref> Ouest-France 25 avril 2019</ref><br />
* 463 agent de police nationale octobre {[[2021]])<br />
* 469 kg de déchets par habitant métropolitain en 2019 <ref>https://data.rennesmetropole.fr/pages/home/</ref><br />
* 481 marchés publics ([[1993]] et 183 conventions)<br />
* 485 médecins généralistes sur la métropole en 2022 <ref> CartoSanté ARS</ref><br />
* 500 conducteurs de bus de Keolis<br />
* 500 aires de compostage sur la métropole <ref> Rennes Métropole Magazine. avril/mai 2021 #50</ref><br />
* 506 atteintes aux mœurs à Rennes en 2022 <ref> conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance 19 oct. 2023</ref><br />
* 509 transplantations d'organes, moelle et tissus <ref>2018 ARS</ref> <br />
* 545 victimes de la délinquance dans les transports en commun de Rennes en 2021 (2,5/1000 habitants) -17%/2020 <ref< Le Figaro, 21/09/2022</ref><br />
* 581 km de voirie (''Les Rennais'' N° 29)<br />
* 599 mariages ([[2022]])<br />
* 600 appels en moyenne par jour au Codis (centre opérationnel d'incendie et de secours) <ref> Ouest-France 28/10/2022</ref><br />
* 630 débits de boisson ([[1993]])<br />
* 632 km de collecteurs d'assainissement ([[1999]])<br />
* 650 vélos en libre service (2020)<br />
* 694 m/m de pluie annuelle au m2<br />
* 698 accidents corporels sur la voirie ([[1992]])<br />
* 705 km2 : superficie de la métropole<br />
* 716 actes de mariage ([[2015]])<br />
* 730 propriétés bâties (municipales, partie "louées", 241 non bâties) ([[1993]])<br />
* 731 km de canalisation d'eaux ([[1999]])<br />
* 731 interventions chirurgicales assistées par robot au CHU en 2021<br />
* 750 places à l'Opéra<br />
* 760 détenus au centre pénitentiaire de Vezin-le-Coquet en 2023<br />
* 851 établissements de 50 salariés ou plus sur la métropole à fin 2018 <ref> INSEE. Dossier complet<br />
Intercommunalité-Métropole de Rennes Métropole 21/04/2021 </ref><br />
* 859 ha d'espaces verts<br />
* 879 médecins au CHU <ref>Les Rennais nov. - déc. 2019</ref><br />
* 880 ha d'espaces verts du domaine public<ref>Les Rennais. Mai-juin 2018</ref><br />
* 893 restaurants, bars et cafés à Rennes en 2021 <ref>Audiar</ref><br />
* 900 vélos en libre service (STAR) ([[2016]])<br />
* 922 rues de Rennes présentées<br />
* 935 corbeilles de rue (''Les Rennais'' n° 29)<br />
* 950 places de stationnements vélo sécurisés gratuits<br />
* 950 places d'hébergement pour migrants à Rennes en 2023<br />
* 960 avocats au barreau de Rennes <ref>https://www.ordre-avocats-rennes.fr/le-barreau/lordre-des-avocats-du-barreau-de-rennes#: </ref><br />
* 966 stationnements de vélo gratuits et sécurisés <ref> Ouest-France, 4 février 2020</ref><br />
* 970 avocats au barreau de Rennes (2022)<br />
<br />
===Milliers===<br />
* Emplois...<br />
* 1000 vélos à assistance électrique en location 2016 sur la métropole<br />
* 1013 jardins familiaux <ref> Les Rennais. Mai-juin 2018</ref><br />
* 1020 passage de la police municipale dans le cadre de l'opération "tranquillité vacances" en juillet-août 2012<br />
* 1068 abri-voyageurs sur le réseau STAR (2022)<br />
* 1070 m² de parterres publics fleuris ([[2012]]) <!-- Ouest-France vers le 20 avril 2012--><br />
* 1083 millions € budget de la métropole en 2018<br />
* 1185 assistantes maternelles agréées ([[1994]])<br />
* 1200 cameras de surveillance sur les 2 lignes du métro<br />
* 1213 date du plus ancien document des archives de Rennes : parchemin de donation de Josselin de Rohan pour financer une abbaye <ref> Les Rennais n°44 sept.-oct. 2019</ref><br />
* 1235 places en crèche ([[1994]])<br />
* 1287 vélos volés déclarés au commissariat de police de Rennes (de janvier à fin novembre 2023)<br />
* 1354 reconnaissances d'enfants (2018)<br />
* 1380 espaces verts en gestion municipale 2018 <ref> Les Rennais mai-juin 2018</ref><br />
* 1375 places en médecine (numerus apertus) pour période 2021-2025<br />
* 1380 kWh en consommation d'énergie électrique résidentielle par habitant <ref> portail upernergie.com, basés sur des données de l'Agence ORE (Opérateurs de réseaux d'énergie), d'Enedis et de l'Insee; avril 2022</ref><br />
* 1576 décès domiciliés à Rennes <br />
* 1600 immeubles dans le centre historique de Rennes<br />
* 1625 km de canalisations d'eaux usées sur la métropole <ref> Rennes Métropole magazine février-mars 2022 # 54</ref><br />
* 1626 mises en cause pour usage de stupéfiants en 2022 <ref> Ministère de l'Intérieur</ref><br />
* 1630 tonnes de déchets collectés annuellement par les balayeuses (''Les Rennais'' N° 29)<br />
* 1640 points d'arrêt de bus (800 avec abri) ([[2013]])<br />
* 1700 clients inscrits au service Handistar (2016)<br />
* 1717 heures d'ensoleillement annuel<br />
* 1749 résidences de tourisme ou hébergements assimilés au 1/01/2021<br />
* 1838 voies et équipements à Rennes portant des noms de personnes <ref>''Ouest-France'' 11 août 2019</ref><br />
* 1900 tonnes de déchets collectés annuellement sur les marchés, dans les corbeilles, les manifestations (''Les Rennais'' N° 29)<br />
* 1900 doctorants<br />
* 1973 chambres d'hôtel à Rennes au 1/1/2021<br />
* 2000 armoires électriques sur la métropole <Ref< Rennes Métropole magazine déc 2021 #53</ref><br />
* 2019 personnes sans domicile à Rennes (908 à l'abri par l'État, 915 par la ville de Rennes, 104 sans abri, 94 au gymnase Poterie)<ref> Ville de Rennes. 2 mars 2022</ref><br />
* 2064 abonnés à l'Opera en 2019 <ref> https://www.opera-rennes.fr/fr/lopera-en-reseau </ref><br />
* 2096 vélos électriques sur la métropole <ref> Ouest-France. 2/06/2021</ref><br />
* 2100 adhérents à l'Université du Temps Libre (2017)<br />
* 2114 locaux commerciaux dans le centre- ville marchand, début 2022 (AUDIAR)<br />
* 2147 logements neufs vendus en 2016 (969 en 2014)<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 2205 lits d'hospitalisation <ref> 2018 ARS </ref><br />
* 2222 points d'arrêt sur le réseau STAR ([[2022]])<br />
* 2280 mètres : longueur de la [[rue de Nantes]], la deuxième plus longue des rues de Rennes<br />
* 2300 locations de vélostars/jour <ref>Les Rennais n° 8 - mai/juin 2010</ref>.<br />
* 2400 logements collectifs disposant d'une aire de compostage ([[2012]])<!--source radiophonique--><br />
* 2428 employeurs d'assistantes maternelles (fin 2021)<br />
* 2566 permis de construire sur Rennes en 2015 (Audiar)<br />
* 2627 ménages avec 4 enfants ou plus sur la métropole (2020)<br />
* 2630 "arbres de qualité" recensés sur l'espace public rennais <ref>''Les Rennais'' - avril-mars 2017</ref><br />
* 2703 naissances domiciliées à Rennes en 2020<br />
* 2850 décès sur la métropole en 2020<br />
* 2897 employeurs d'assistantes maternelles afin 2018<br />
* 2900 vélos à assistance électrique sur Rennes Métropole <ref> Rennes Métropole Magazine avril-mai 2017 #32</ref><br />
* 2945 Rennais pour 1 policier<br />
* 3000 bénéficiaires du Revenu Minimum d'Insertion (RMI) (1993)<br />
* 3088 décès en 2022<br />
* 3100 km de voies dans Rennes Métropole (2017)<br />
* 3109 logements d'occasion vendus en 2015<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref> <br />
* 3125 personnels des armées résident sur la métropole en 2019 <ref>doc_defense_2019_vd_web.pdf</ref> <br />
* 3334 résidences secondaires (2016)<br />
* 3400 emplois dans la cyber sécurité <ref> Audiar 18.11.2019</ref><br />
* 3411 logements neufs livrées en 2020 sur la métropole <ref> Rennes Métropole magazine #52 Oct-Nov 2021</ref><br />
* 3500 locuteurs du breton (2010)<ref>Le mensuel de Rennes, mai 2012</ref>.<br />
* 3542 entreprises crées en 2020<br />
* 3600 mètres : longueur de la plus longue rue de Rennes : la [[rue de Lorient]]<br />
* 3600 commerces ([[2005]])<ref>Guide "Vivre à Rennes" (2005-2006)</ref>.<br />
* 3725 effacements de graffiti (soient 4772 heures en [[1999]], 2000 effacements en ([[1993]]))<br />
* 3800 véhicules mis en fourrière en moyenne par an<br />
* 3970 places dans les 8 parcs-autos relais pour usagers bus et métro <ref> Ici Rennes Métropole septembre 2023#01</ref><br />
* 4100 "agents au service de la population" ([[1994]])<br />
* 4058 commerçants, artisans, chefs d'entreprise<br />
* 4302 habitants/km2 ([[2017]])<br />
* 4467 habitants/km2 à Rennes (2021)<br />
* 4500 logements livrés par an sur la métropole entre 2015 et 2020<br />
* 4500 espèces naturalisées au muséum d'histoire naturelle de l'Université de Rennes <ref> Ouest-France 20/12/2022</ref><br />
* 4520 km parcourus quotidiennement par les facteurs à Rennes<br />
* 4600 élèves dans les écoles élémentaires privées à Rennes (rentrée 2022)<br />
* 4750 ménages fiscaux avec plus de 2 personnes à charge<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref> <br />
* 4781 résidences secondaires en 2018 (INSEE)<br />
* 4845 permis de construire sur la métropole en 2015<br />
* 4925 logements neufs livrés sur la métropole en 2017 <ref> Rennes Métropole Magazine p.29 n° 44 - déc 2018 </ref><br />
* 5000 places au [[Le Liberté|Liberté]]<br />
* 5022 hectares ([[1993]])<br />
* 5252 naissances domiciliées sur la métropole en ([[2020]])<br />
* 5400 permanents à la base de défense [[2014]] <ref> déclaration du commandant. Ouest-France 13 avril 2018</ref><br />
* 5500 emplois Orange sur la métropole <ref> Jean-Marc Escalettes, directeur grand ouest. Ouest-France 7/10/2022</ref><br />
* 5600 m2 de serres pour les plantations de la ville <ref> Les Rennais n°28 mai-juin 2016</ref><br />
* 5600 logements universitaires gérés par le C.R.O.U.S.<br />
* 5 650 plaques de rue à fin [[2013]]<br />
* 5 800 personnes dédiées à la recherche <ref> Audiar, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche</ref><br />
* 6 000 associations à Rennes <ref>''Les Rennais'' #59 nov-déc 2022</ref><br />
* 6 000 étudiants à Ker Lann [[Bruz]] <br />
* 6 480 panneaux de publicité extérieure sur la métropole <ref> Ouest-France 1/04/2022</ref><br />
* 6 614 autorisations de construire sur la métropole en 2016 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 6 700 mètres de voie d'eau sur l'Ille.<br />
* 7 146 actes de naissance en 2020 à Rennes (7213 en [[[2019]]) - 7285 ([[2018]])<br />
* 7 207 accouchements (3647 à l'hôpital Sud - 3566 à La Sagesse <ref> 2018 ARS</ref><br />
* 7 252 naissances à Rennes en 2022 (7500 naissances à Rennes en 2021)<br />
* 7 300 abonnés vélostars <ref> Les Rennais, n° 8 mai/juin 2012</ref>.<br />
* 7 296 résidences secondaires sur la métropole (2020)<br />
* 7 596 établissements actifs en 2017<br />
* 7 730 étudiants internationaux<br />
* 8430 affiches d'information (municipale) diverses ([[1992]])<br />
* 8494 familles monoparentales ([[2015]])<br />
* 8 718 création d'emplois net sur l'aire d'attraction en 2021 <ref>E_BAROMETRE_ARTHUR_LOYD_2022 (1).pdf</ref><br />
* 8 862 vols enregistrés à Rennes en 2022 <ref> conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance 19 oct. 2023</ref><br />
* 8 873 objets recueillis par le service des objets trouvés en [[2012]] (+20% par rapport à 2011)<br />
* 9 260 professionnels employés au CHU de Rennes en 2020 (1er employeur sur la métropole)<br />
* 9 481 particuliers employeurs d'assistante maternelle à fin 2018 <ref> INSEE. Dossier complet</ref><br />
Intercommunalité-Métropole de Rennes Métropole 21/04/2021 </ref><br />
* 9 797 transactions immobilières sur l'aire urbaine en 2018 (AUDIAR)<br />
* 9 800 collégiens à Rennes (rentrée 2018)<br />
* 9 260 salariés au CHU <ref> Les Rennais nov. - déc. 2019</ref><br />
* 11 221 particuliers employeurs (fin 2021)<br />
* 12 020 places de stationnement en centre de Rennes <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 12 200 mètres de voie d'eau de la Vilaine<br />
* 12 385 édifices inscrits au plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) de la métropole <ref<Rennes Métropole Magazine avril-mai 2019#42</ref><br />
* 13 494 jugements rendus en matière pénale par la cour d'appel (2021)<br />
* 13 862 logements vacants sur la métropole (2020)<br />
* 14 492 élèves dans les écoles publiques du 1er degré (rentrée [[2022]])<br />
* 14 783 hectares urbanisés sur la métropole (2021)<br />
* 15 170 faits de délinquance 0 Rennes en 2021 <ref> groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine. Ouest-france 11/01/2023</ref> <br />
* 16 297 contraventions en [[2012]] pour stationnement gênant<br />
* 16 474 Rennais de plus de 75 ans ou plus en 2018<br />
* 16 504 étrangers en 2014 - (8295 en 1999)<ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017" </ref><br />
* 16 890 maisons à Rennes (2020)<br />
* 17 000 abonnements au Stade rennais Football Club<br />
* 17 000 écoliers à Rennes à la rentrée 2023<br />
* 17 280 ouvriers en 2020<br />
* 17 863 cadres à fonctions métropolitaines en 2014 (8562 en 1999) <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 18 600 lycéens (rentrée 2016)<br />
* 18 840 interventions des centres d'incendie et de secours de Rennes (de nov. 2022 à nov. 2023)<br />
* 18 962 ménages fiscaux avec 1 ou 2 personnes à charge en 2016 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 19 144 ménages ont 2 voitures (ou +)<br />
* 19 238 Commerce, transports, services divers employant 100 salariés ou plus (fin 2021)<br />
* 20 000 participants à Tout Rennes Court 2019<br />
* 21 410 € Médiane du revenu disponible par unité de consommation en 2018<br />
* 22 066 demandeurs d'emploi (cat. A, B, C) en décembre 2016 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 22 224 demandeurs de logements sociaux sur la métropole en 2020 (AUDIAR)<br />
* 23 000 patients soignés annuellement au centre Eugène Marquis<br />
* 23 000 étudiants à Rennes 2 ([[2022]])<br />
* 23 000 tonnes de déchets de la métropole traitées par l'usine Paprec du Rheu <ref> Ouest-France, éd. Rennes 26.09.2019 </ref><br />
* 23 000 lampadaires ([[1993]])<br />
* 23 229 faits de délinquance sur la métropole en 2021 <ref> Ouest-France 11/01/2023</ref><br />
* 23 243 arbres sur voies ([[1994]])<br />
* 24 113 familles monoparentales [[2018]]<br />
* 24 281 étudiants à Rennes I [[2016)]]<br />
* 25 801 logements sociaux en 2017 <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017" </ref><br />
* 26 850 logements livrés sur la métropole entre 2015 et 2020<br />
* 27 889 hommes seuls [[2018]]<br />
* 28 000 lampadaires à Rennes <Ref> Rennes Métropole magazine déc 2021 #53</ref><br />
* 28 000 emplois dans la chaîne alimentaire sur la métropole<br />
* 28 000 demandes de logements sociaux sur la métropole en 2023 <ref> Ouest-France Rennes 16 oct. 2023</ref><br />
* 28 100 m2 d'espace piétonnier en centre-ville ([[2005]])<ref>Guide "Vivre à Rennes" (2005-2006)</ref>.<br />
* 28 434 cadres et professions intellectuelles supérieures [[2018]]<br />
* 29 607 femmes titulaires de la fonction publique et contrats à durée indéterminée (2020)<br />
* 29 756 Rennais (de plus de 15 ans) travaillent dans une autre commune en 2017<br />
* 29 778 places au Roahzon Park, rue de Lorient<br />
* 30 000 lycéens ([[1993]])<br />
* 30 628 hommes titulaires de la fonction publique et contrats à durée indéterminée<br />
* 31 482 Rennais de 0 à 14 ans en 2018<br />
* 32 000 m2 de tags effacés par le service nettoyage de Rennes ou une entreprise en 2020<br />
* 32 350 cadres à fonction métropolitaine en 2013 : 13,7% de l'emploi total <ref>Audiar chiffres-clés 2016</ref><br />
* 32 584 m2 de tags effacés en 2022 <ref> Actu Rennes. 30 oct. 2023 </ref><br />
* 32 872 interventions chirurgicales au CHU en 2021<br />
* 33 911 femmes seules [[2018]]<br />
* 35 582 retraités en 2018<br />
* 35 700 abonnés dans les bibliothèques de Rennes en 2000<br />
* 36 000 leds pour l'écran lumineux du couvent des Jacobins<br />
* 36 525 cadres et professions intellectuelles supérieures en 2017 (26,2% du total)<br />
* 37 200 étudiants à l'université de Rennes (2022)<br />
* 37 257 parcelles sur le cadastre communal de Rennes<br />
* 38 000 panneaux photovoltaïques à la ferme solaire de [[Pont-Péan]]-[[Bruz]]<br />
* 39 000 logements de Rennes Métropole ont changé d’occupants en 2017 (18% du parc)<ref> Audiar 2022 </ref><br />
* 39 227 salariées en 2020<br />
* 39 829 cadres et professions intellectuelles supérieures en 2020<br />
* 40 000 voyageurs par jour en moyenne à la gare SNCF de Rennes<br />
* 41 101 propriétaires de leur résidence principale (2020)<br />
* 43 000 logements locatifs sociaux sur Rennes Métropole début 2020 (près des deux tiers sur la ville de Rennes).(AUDIAR)<br />
* 43 255 couples sans enfant [[2018]]<br />
* 45 000 m2 au centre commercial Alma ([[2013]])<br />
* 45 180 visiteurs au musée de Bretagne à Rennes en 2021<br />
* 45 596 familles [[[2013]])<br />
* 46 411 bâtiments sur le cadastre communal de Rennes<br />
* 47 000 logements rennais chauffés par chaufferie de service public<br />
* 49 744 km de voies balayées mécaniquement ([[1994]])<br />
* 50 000 emplacements dans les cimetières <ref> ''Les Rennais'', p. 34 #60 Janv.-Fév. 2023]] </ref><br />
* 55 604 Rennais (de plus de 15 ans) travaillent à Rennes en 2017<br />
* 59 351 emplois dans commerce, transports, services divers fin 2018<br />
* 62 619 ménages ont une voiture (2020)<br />
* 65 160 inscrits en 2023 dans les bibliothèques de Rennes métropole<br />
* 67 626 jugements rendues en matière civile par la cour d'appel (2021)<br />
* 70 582 emplois dans Administration publique, enseignement, santé, action sociale, fin 2018<br />
* 70 743 tonnes d'ordures collectées ([[1994)]]<br />
* 74 000 points lumineux dans Rennes métropole (2017)<br />
* 74 327 locataires de leur résidence (2020)<br />
* 75 349 étudiants sur la métropole (2021-2022)<ref> Ouest-France 19 janv. 2024</ref><br />
* 77 000 véhicules produits en 2023 par Stelantis-PSA à l'usine de La Janais<br />
* 78 810 propriétaires de leur logement<br />
* 80 000 m3/jour produits par l'usine d'eau potable de Villejean (2022)<br />
* 82 000 lampadaires sur la métropole <br />
* 84 356 ménages fiscaux sans personne à charge (2016) <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017</ref><br />
* 90 000 spécimens d'insectes au musée d'histoire naturelle de l'université de Rennes (Beaulieu)<br />
* 90 499 personnes ayant un emploi (2020) <br />
* 94 664 ménages fiscaux à Rennes (58% imposés en [[2020]]<br />
* 98 560 ménages d'une personne sur la métropole (2020)<br />
* 96 000 arbres<br />
<br />
<br />
* ''Par le passé'' :<br />
** 33072 habitants en [[1791]]<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
** 69232 habitants en [[1891]]<ref>Source : ''Paroisses et communes de France'', Éditions du CNRS, 1990.</ref>.<br />
<br />
===Centaines de milliers===<br />
<br />
* 100 000 véhicules/jour sur la rocade ouest<br />
* 101 307 hommes (2014)<br />
* 104 334 visiteurs au musée des Beaux-Arts de Rennes en 2021<br />
* 105 532 actifs (2020)<br />
* 106 882 passages aux urgences du CHU de Rennes en 2018<br />
* 109 000 jeunes (16 à 29 ans) dans la métropole ([[2013]])<br />
* 110 000 métropolitains chauffés par le réseau de chauffage urbain <ref>Rennes Métropole magazine, p.21 déc 2020 jan- 2021 # 48</ref><br />
* 112 147 femmes (2014) <br />
* 113 000 entrées à l'office du tourisme de Rennes en 2022<br />
* 113 706 appartements à Rennes (2020)<br />
* 115 000 manifestants pour la liberté de la presse ("J'aime Charlie") et contre le racisme le 11 janvier 2015<br />
* 116 337 ménages à Rennes [[2020]])<br />
* 120 000 voyages effectués le mardi 20 septembre 2022 sur la [[ligne b]] du [[métro de Rennes]], jour de son inauguration, un record<ref>https://actu.fr/bretagne/rennes_35238/ligne-b-du-metro-a-rennes-combien-de-personnes-l-ont-emprunte-le-premier-jour-d-ouverture_53956751.html</ref><br />
* 120 151 procès verbaux de voirie ([[1993]])<br />
* 123 860 inscrits rennais sur les listes électorales (avril 2022) (117 195 en juin 2021)<br />
* ''124 122 habitants à Rennes en [[1954]]''<ref>Source :INSEE</ref><br />
* 127 975 locataires [[2020]]<br />
* 131 905 logements à Rennes ([[2020]])<br />
* 138 900 abonnés au réseau Star en 2015 (dont 61% de Rennes)<br />
* 139 031 entrées pour hospitalisation au CHU au cours de ([[2018]])<ref> Les Rennais nov.- déc. 2019</ref><br />
* 144 000 tonnes de déchets traitées annuellement par l'usine de valorisation énergétique de Villejean<br />
* 148 572 emplois à Rennes en 2020<br />
* 150 000 à 200000 manifestants le 18 février 1984 en faveur de l'enseignement privé '300000 selon le journal de FR 3)<br />
* 159 008 passages aux urgences en [[2018]]<br />
* 168 274 visites au musée des Beaux-Arts en 2023<br />
* 179 642 couples avec enfant(s) sur la métropole (2020)<br />
* 190 000 fiches d'état civil délivrées ([[1999]])<br />
* 190 946 ménages fiscaux sur la métropole [[2019]] (61,07 % imposés)<br />
* 203 040 tonnes de déchets collectées en 2016 sur la métropole <ref> Audiar "Rennes-Métropole, chiffres clés 2017 </ref><br />
* 219 132 m² de plancher autorisés à la construction ([[1992]])<br />
* 200 000 foyers éligibles sur la métropole à la fibre optique <ref> Ouest-France 12/12/2020. direction Orange grand ouest </ref><br />
* 221 751 tonnes de déchets collectés sur la métropole en 2021 <br />
* 222 485 Rennais au 1/1/2022<br />
* 223 916 hommes sur la métropole (2020)<br />
* 238 664 femmes sur la métropole (2020)<br />
* 242 832 logements sur la métropole (2020)<br />
* 250 000 porteurs de cartes KorriGo STAR [[2016]]<br />
* 254 460 plantes à massif dans l'espace public ([[1994]])<br />
* 255 757 emplois sur la métropole en ([[2019]])<br />
* 238 997 logements sur la métropole en ([[2019]])<br />
* 290 669 voitures et utilitaires en 2023 sur la métropole<br />
* 300 000 trajets par jour sur le réseau STAR ([[2015]])<br />
* 440 000 voyages effectués le mardi 20 septembre 2022 sur l'ensemble du réseau de transports en commun de Rennes Métropole, le jour de l'inauguration de la [[ligne b]] du [[métro de Rennes]], un record<ref>https://actu.fr/bretagne/rennes_35238/ligne-b-du-metro-a-rennes-combien-de-personnes-l-ont-emprunte-le-premier-jour-d-ouverture_53956751.html</ref><br />
* 457 416 habitants sur la métropole au 1/1/2019<br />
* 568 826 consultations (médecine, chirurgie et gynécologie obstétrique) externes au CHU en 2018 <br />
* 599 800 entrées dans les piscines ([[1999]])<br />
* 612 038 spectateurs au Roazhon Park pour la saison football 2021-2022<br />
* 866 000 mégawatts/heure (MWh) : consommation électrique de Rennes en 2020 <ref> (Sources: Région Bretagne et RTE 2020)</ref><br />
<br />
===Millions===<br />
<br />
* 1,13 de visiteurs aux Champs Libres en 2017 <ref> Rennes Métropole Magazine p.29 n° 44 - déc 2018 </ref><br />
* 1,5 prêts de documents dans les bibliothèques en 2023<br />
* 1,8 de repas servis aux étudiants ([[2015]])<br />
* 2,1 de spectateurs dans les cinémas en 2019 <ref> ''Ouest-France'', 3 février 2020</ref><br />
* 2,9 de m2 de bureaux dans la métropole <ref> Audiar 2022 </ref><br />
* 4 de passagers sur TGV ayant transité par la gare de Rennes en 1ere année de LGV<br />
* 11,32 de visiteurs aux Champs Libres du 28/03/2006 au 30/11/2015<br />
* 11,58 de voyageurs arrivant à la gare SNCF ou en partant en ([[2019]]) <ref> Data SNCF</ref><br />
* 13,3 de kWh pour l'éclairage public ([[1999]])<ref>188 francs d'éclairage public par foyer fiscal ([[1999]])</ref>.<br />
* 16,8 de m3 d'eaux usées ([[1994)]]<br />
* 24 de m3 d'eaux usées traités pour la métropole en 2017 <ref>https://metropole.rennes.fr/sites/default/files/file-PolPub/RM_Assainissement_RPQS_2017_0.pdf</ref><br />
* 37,17 de passagers sur ligne A du métro en 2019<br />
* 85,65 de voyageurs transportés en bus et métro sur la métropole en([[2018)]]<br />
* 391 d'€ au budget 2020 de la ville (354 millions € au budget 2017) <br />
* 421,1 d'€ budget transport de la métropole (2019)<br />
* 463 d'€ budget de la ville de Rennes pour 2024<br />
* 975 d'€ au budget 2023 de Rennes Métropole <ref> Rennes Métropole Magazine. février-mars 2022 # 54</ref><br />
* 1300 d'€, coût de la ligne B du métro rennais<br />
* 134 484 journaux imprimés par an à Chantepie<br />
<br />
* ...Sourires.<br />
<br />
===Milliards===<br />
<br />
<br />
==Divers==<br />
===0,5 ou 1/2 (demi)===<br />
* verre empli d'une boisson alcoolisée obtenue par fermentation, fabriquée à partir d’eau, de malt (céréale germée, très généralement de l'orge, parfois du froment ou du seigle) et depuis le Moyen Âge, de houblon. Pendant très longtemps, cette boisson fut [[Brasserie Graff|élaborée à Rennes]].<br />
<br />
==Sources==<br />
* Plaquette "Rennes en chiffres" en 1993 et 1994.<br />
* Ville de Rennes, ''L'activité municipale - 1989'', juin 1990, 76 pages.<br />
* Ville de Rennes, ''L'activité municipale - 1993'', juin 1994, 78 pages.<br />
* "Vivre à Rennes" - Guide pratique, édité par la ville de Rennes, 17e édition en [[2005]], 536 pages.<br />
<br />
==Notes et références==<br />
<references/><br />
<br />
[[Catégorie:Accueil]]</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85960Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-21T15:59:06Z<p>Stephanus : /* Allusion succincte aux combats */</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.<br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|650px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du N-O]]<br />
<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb| Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les chars avancent et sont en butte aux tirs allemands. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, blessant sérieusement les deux officiers. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie mixte de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35 e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. <br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants tentant d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
<br />
<br />
<br />
====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
===Références===<br />
<references/></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85959Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-21T09:44:44Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.<br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|650px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du N-O]]<br />
<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb| Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les chars avancent et sont en butte aux tirs allemands. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, blessant sérieusement les deux officiers. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie mixte de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35 e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. <br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants alors qu'ils tentaient d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
<br />
<br />
<br />
====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
<br />
===Références===<br />
<references/></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85958Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-21T09:22:08Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.<br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|600px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du n-o, par André Chasle, habitant de la Chesnaye]]<br />
<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb|Le Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les chars avancent et sont en butte aux tirs allemands. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, blessant sérieusement les deux officiers. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35 e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. <br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants alors qu'ils tentaient d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
<br />
<br />
<br />
====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
<br />
===Références===<br />
<references/><br />
''</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85957Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-21T09:18:10Z<p>Stephanus : photo et réorganisation</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
<br />
''<br />
===Juin et juillet 1944===<br />
<br />
« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
<br />
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.<br />
<br />
===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
<br />
<br />
<br />
Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
<br />
À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
<br />
===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
<br />
Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
<br />
<br />
==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|right|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb|Le Leutnant Hans M Schmitt, 25 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
[[Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png|600px|left|thumb|Maquette de la batterie vue du n-o, par André Chasle, habitant de la Chesnaye]]<br />
<br />
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi-chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les chars avancent et sont en butte aux tirs allemands. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, blessant sérieusement les deux officiers. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35 e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. <br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants alors qu'ils tentaient d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
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<br />
====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
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<br />
===Références===<br />
<references/><br />
''</div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Fichier:Site_combat_de_Maison-Blanche.png&diff=85956Fichier:Site combat de Maison-Blanche.png2024-03-21T09:08:43Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div></div>Stephanushttps://www.wiki-rennes.fr/index.php?title=Le_combat_du_1er_ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Maison_Blanche&diff=85955Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche2024-03-20T19:00:29Z<p>Stephanus : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Saint-Grégoire]]<br />
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Combat]]<br />
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===Juin et juillet 1944===<br />
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« Dès le 6 juin, l'annonce du débarquement des alliés en Normandie a des effets immédiats à Rennes : [[Lors du débarquement, émoi à Rennes]]. Les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]] déclenchent un affolement qui s'avérera prématuré de près de deux mois, chez les Allemands : des troupes commencent à quitter Rennes. Les soldats prennent partout les bicyclettes. Des officiers partent en auto, en camions, emportant leurs valises. Les "souris grises" ont été embarquées en camions. "Ils partent ! Personne n'en croit ses yeux." Les routes sont barrées par les Allemands, ce qui a empêché l'arrivée du ravitaillement. La ville est sans lait.»<ref> ''Les Heureuses douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. Imp. Les Nouvelles </ref> et il y eut le [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]].<br />
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Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de Saint-Grégoire vers Montgermont (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers Thorigné, au sud du Rheu et au nord-ouest de Pacé (route de Saint-Brieuc), de Chantepie à Cesson (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.<br />
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===Les troupes allemandes à Rennes le 1er août===<br />
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Les troupes allemandes avaient commencé à quitter la ville dans les derniers jours de juillet: "''au cours de la nuit du 30 au 31, les officiers de la Feldkommandantur sont partis précipitamment, emportant leurs bagages. Des convois traversent la ville mais, dans les voitures, il n'y a plus que des colis, ni armes, ni munitions''"<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam. imp. Les Nouvelles</ref>. Les Allemands accentuent leur replis le Ier et le 2 août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> <br />
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À Rennes, le 1er août, stationnent des restes de la 91e division aérienne (91 LLD), des troupes de l'air à l'aérodrome de Saint-Jacques (nombre inconnu), 2 éléments de protection du bataillon 390 du camp Maria (NB : à Fouillard) (80 soldats), Kommandantur départementale (76 soldats), gendarmerie militaire (110 soldats), groupe de combat du génie (80 soldats), unité d'alerte (service d'intendance 150 soldats), camp de prisonniers (60 soldats), 5 batteries mixte de DCA de l'unité 451 comportant 800 soldats avec 36 canons de 20 mm, 2 de 37 mm, 26 canons de 88 mm. Et, en fin de journée, arrivent de Le Mans 1000 soldats du bataillon de marche "Mann" et 900 du bataillon "Losgar"<ref>''Die Geschichte der 91. Luftlande-Division: Rekonstruktion eines grossberbandes der Deutschen Wehrmacht'' Helge Sven Naurothn Boris Steinberg</ref>. Le colonel Eugen Koenig dispose donc de ces deux bataillons s'ajoutant aux restes de la 91e division aéroportée amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref>''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref><br />
[[File:John_Shirley_Wood.jpg|150px|right|thumb|Major General John Shirley Wood, commandant de la 4th Armored Division (''de Wikimedia Commons'')]]<br />
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===1er août, coup sévère à Maison-Blanche===<br />
[[Fichier:Batteries_de_Flak_%C3%A0_Maison_Blanche.png|450px|right|thumb|On voit deux des six canons de 88mm dans leur protection]]<br />
[[Fichier:B815_316_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Un des canons Flak de 88 mm de la batterie allemande devant la ferme de la Chesnaie]]<br />
[[Fichier:Lieu_combat_1_aout.jpg|500px|left|thumb|Maison-Blanche ne figure pas sur la carte]]<br />
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Le 1er août, c'est par la route d'Antrain que des éléments de la 4e DB américaine du Major General John S. Wood (''4th Armored Division''), sous les ordres du général George Patton , descendent d’Avranches, <ref>'' 1er-4 août 1944, l'étrange libération de Rennes'', Etienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017 octobre </ref> en vue de la [[libération de Rennes]] mais "la longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10 e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l'indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks. L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria"("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>''Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division'', par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref> <br />
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes...====<br />
Les chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de [[Saint-Grégoire]], à 5,5 km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'oiseau. Est installée plus au sud, depuis le 9 mars 1943, près de la ferme de ''la Chesnaie'' à droite de la route vers Rennes, la 2e batterie de DCA mixte (Flak Abt.2/441, dite batterie Schmitt du nom de son commandant) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadri-tubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes anti-char. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur.<br />
[[Fichier:Zone_du_combat_de_maison_Blanche.png|500px|right|thumb|Le secteur en 1950 (de GéoBretagne 1950)]]<br />
<ref>{{CP}}</ref>]]<br />
[[Fichier:Combat_M_B_croquis.png|500px|left|thumb|Croquis du combat du 1er août. chars du 35e bataillon (2e et 3e compagnies) et semi-chenillés du 10e bataillon d'infanterie blindée devant la batterie de canons de 88 mm <ref>{{CP} </ref>]]<br />
[[Fichier:Batterie_de_Maison_Blanche_vue_du_n-o.png|500px|right|thumb|Maquette de la batterie vue du n-o, par André Chasle, habitant de la Chesnaye]]<br />
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==== Des conseils qui font long feu ==== <br />
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|left|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée, qui rencontra le chef de la batterie allemande]]<br />
[[Fichier:L._Hans_Schmitt.png|200px|right|thumb|Le Leutnant Hans M Schmitt, 225 ans, commandant de la batterie de DCA mixte à Maison-Blanche]]<br />
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<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept - 2017</ref><br />
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref> <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars. <br />
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|left|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]<br />
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]<br />
<br />
==== Les Allemands font mouche : de lourdes pertes====<br />
[[File:FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1.jpg|FranceNormandieRanvilleMuséeHalfTrackM3A1|250px|left|thumb|Semi chenillé de 1944]]<br />
A 15 heures le secteur est atteint par des tirs de la batterie de Flak de Chantepie, les chars avancent et sont en butte aux tirs allemands. Le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel Kirkpatrick et l’officier commandant le bataillon de chars 37, le capitaine Tiegs, sont atteints en terrain dégagé pendant le tir de barrage par un obus qui éclata au-dessus de leurs têtes, blessant sérieusement les deux officiers. Le major Arthur L. West, qui se tenait près de Kirkpatrick lorsqu’il fut touché par l’obus, prit le commandement du 10e bataillon d’infanterie blindée et le 1er lieutenant Leach reçut le commandement de la compagnie du 37e bataillon de chars.<br />
[[Fichier:Actuel_site_du_combat.png|500px|right|thumb|Le site du combat actuellement]]<br />
La division blindée perdit 11 chars sur 25 et 3 semi-chenillés touchés par la batterie de DCA œuvrant à tir tendu<ref>[[Herbert R. Bachant, un libérateur mort devant Rennes]]</ref>. Les troupes américaines se retirent de plusieurs kilomètres sous couvert d'un rideau de fumée et des P.47 Thunderbolts (le chiffre de 30 est cité) pilonneront les positions de DCA allemande en début de soirée. Plusieurs dizaines d'habitants du hameau de Maison Blanche sont réfugiés dans un abri creusé près du [[Moulin de Charbonnière]].<br />
[[Fichier:%C3%89glise_de_St-Laurent_apr%C3%A8s_le_combat.jpg|250px|right|thumb|L'église de Saint-Laurent après le combat (photo musée de Bretagne)]]<br />
<br />
Le fiasco sanglant de Maison-Blanche, résultat de cette entrevue menée pour obtenir la reddition de la batterie allemande, fit l'objet d'une censure générale tant des Américains que des Français.<br />
<br />
==== Le combat de Maison Blanche : un "fiasco"====<br />
<br />
La preuve du fiasco est dans des entretiens du 20 octobre 1944 où s'exprimèrent des commandants d'unités. Les capitaines Vincent J. Boller, commandant la Cie B du 35e bataillon de chars et Crosby P. Miller, qui commandait la Cie C, en présence des capitaines Kenneth E. Grice, alors chef de la 1re section de la Cie C, Joseph F. Brady, alors commandant de la Cie D, et Joseph S. Ridley commandant la Cie de commandement, furent amenés à s’expliquer sur l’action en général. Ils le firent « avec la jovialité d’hommes qui ont ressenti qu’ils avaient échappé à des destins écrits par cette putain de dame la chance. Dans un sens le temps écoulé avait libéré leur expression puisque les conséquences immédiates du fiasco avaient été déterminées. Cependant il y avait encore la crainte de « monter sur les pieds de quelqu’un » et le capitaine Boller en particulier éluda en partie des questions qui auraient pu prouver une responsabilité dans la défaite… » <ref> Collection d'entretiens d'officiers de la 4e division blindée américaine, déclassés par la National Archives and Records Administration (NARA) en novembre 1987 </ref><br />
<br />
On comparera avec le récit donné par le lieutenant Jimmie Leach, erroné et "arrangé" quant à sa chute, un exemple parmi les nombreuses relations américaines du combat, toutes irréelles.<br />
<br />
« Puis, à Ducey, je fus rattaché au 10 e bataillon d’infanterie blindé, ils étaient bien équipés et on poussa sur Rennes. Ils me mirent un chalumeau au cul pour me bouger et ceux du 53e il fallait aussi leur bouger le cul. En arrivant sur Rennes, il y avait deux buttes par ici sur le côté (NDRL : ''la présence de buttes n'est pas avérée'') et des baraquements au pied de ces buttes. On appelle ça « exploitation et poursuite » : vous foncez dans l’ennemi à l’occasion mais vous n’êtes pas censé engager le combat avec l’ennemi latéral, on tire dessus mais on continue de rouler. Donc on passait à côté et je tire sur ces soldats qui sortaient des baraques et courraient vers ces buttes. Eh bien, ces buttes étaient des emplacements de canons de 88 mm antiaériens, des vrais, tous les deux. Alors je leur tire dessus et je fonce parce qu’on était en tête et qu’on devait foncer et j’étais chef de section, Tiegs capitaine, et nous voilà dans les haies de Rennes, notre colonne en arrière sur la route et voilà ces canons de 88 mm qui tirent sur la colonne le long de la route : pchi, pchi [...] Je me souviens de ce chef de section de mortiers du 10 e qui grimpa sur un arbre pour diriger les tirs de mortier et alors qu’il était en haut sur l’arbre les Allemands descendirent l’arbre sous lui et il tomba par terre. On s’est foutu de lui pendant longtemps. Finalement la 35 e blindée l’emporta et les neutralisa." Jimmie Leach'' <ref> James Herbert "Jimmie" Leach, lieutenant d'infanterie blindée, de ''Breakout'' (traduction Étienne Maignen)</ref>. <br />
<br />
Les Allemands avaient bien tenté ensuite de paralyser l'effort américain par des frappes aériennes mais ne réussirent qu'à perdre trois appareils irremplaçables.<ref> ''Operation Cobra''. CSI Fort Leavenworth, Kansas</ref> Wood attend des renforts en hommes, vivres, carburant et munitions. Le général Wood amorça, le 3, avec une partie de ses troupes des groupes de combat A et B, parties de Saint-Aubin d'Aubigné, un large débordement de Rennes par l'ouest, via Melesse, Montfort, Talensac, Lohéac, Maure, et Bain-de-Bretagne sera atteint le 3 août en début d'après-midi.<ref> ''Premier août 1944, coup de frein à la Libération de Rennes, une incroyable rencontre'', Etienne Maignen. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV), p. 287 à 312 - 2016</ref> <br />
La ville de Rennes reçoit pendant trois jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> mais [[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]. La [[libération de Rennes]] se sera effective que le 4 août. Les jours suivants, les Rennais iront nombreux à Saint-Laurent et Maison-Blanche voir les vestiges des combats dont la relation s'était faite par ouï-dire.<br />
<br />
=== Allusion succincte aux combats===<br />
Le premier numéro du nouveau journal ''Ouest-France'', paru le lundi 7 août sur 4 pages, fut laconique sur ce combat:<br />
<br />
''Aux portes de la ville, à Maison Blanche et à Saint-Laurent, la bataille faisait rage, les premiers éléments blindés de la colonne ayant rencontré là un puissant élément de résistance''.<br />
<br />
C'est tout alors que le récit de la mort de deux résistants alors qu'ils tentaient d'arrêter des Allemands en fuite est largement relaté.<br />
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====Témoignage====<br />
<br />
'''Après le combat'''<br />
<br />
"Le champ de bataille était impressionnant. Entre le site de la "Flak" et la route de Betton (Rennes-Antrain) on dénombrait 11 chars Shermann hors d'usage et souvent incendiés. Il semble que ce soit les ruptures de chaîne, sous les obus, qui provoquent l'arrêt du char et sa vulnérabilité immédiate. En général, au pied de ceux-ci, gisent 2 ou 3 occupants (souvent d'origine noire). Evidemment, ils se faisaient tirer comme des lapins au moment où ils quittaient le char, entre 100 à 200 mètres de la batterie, ça ressemblait à du suicide. Les blindages de 5 à 8 cm d'acier étaient complètement perforés et leurs propres canons de 75 étaient sans doute moins percutants que les "88" autrichiens."<br />
<br />
"A part cela, quelques auto-mitrailleuses et jeep gisaient également sur le terrain, au milieu de vaches crevées et enflées, d'autres seulement blessées aux pattes, ce qui les obligeait à rester couchées... et facilitait la précision du tir. Avec la chaleur d'août, tout cela empestait passablement."<br />
<br />
''Yves Chasle'', 19 ans, habitant la Chesnaye. <ref> ''Du 1er au 4 août 1944... "ma" bataille de Maison Blanche'' Yves Chasle. Manuscrit - août 1990 </ref><br />
<br />
<br />
===Références===<br />
<references/><br />
''</div>Stephanus