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Bernard Onésime Marie Lognoné

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Bernard Onésime Marie Lognoné (1925-2013) à l'âge de 87 ans
Projet lauréat du concours international de Jinan Bai Yun Lac Zone Humide
« zone humide national de Bai Yun » (Jinan, ville jumelée avec Rennes)
Jinan « la ville des sources » a connu une agriculture intensive et un lac fortement dégradé par la pisciculture
Le parc de 3000 ha et son grand lac en constitue le cœur et recrée des milieux naturels de haute valeur écologique, ainsi que des lieux destinés à la culture et aux loisirs.

Bernard Onésime Marie Lognoné est un ingénieur chimiste né le 13 juillet 1925 et décédé le 14 novembre 2013[1] (88 ans)[2] qui a développé au cours de sa carrière une expertise sur la tourbe.

Près de la totalité de la tourbe (99%) est exportée dans une dizaine de pays, dont les États-Unis, la Chine, le Japon, la Corée et le Mexique[3].

Issue de matière organique fossile, la tourbe provient des tourbières qui sont connues pour être très humides. Des deux côtés de l'océan, elle s'appuie sur un riche héritage lié à Rennes et les Acadiens tout en représentant une voie d'avenir avec le Nouveau Monde (horticulture), dans le cadre des relations de jumelage avec Jinan « la ville des sources » en Chine et le jardin chinois de Maurepas 济南花园 inscrit au budget participatif de la ville de Rennes.

L'inventaire des zones humides de Rennes Métropole lancé en 2023 représente 323.7 hectares de sols à appréhender[4].

La tourbe, le potentiel inexploré de l'économie acadienne

A l'occasion du Congrès mondial acadien 2024, qui s'est déroulé du 10 au 18 août 2024 en Nouvelle-Écosse (Canada Atlantique), des représentants de divers secteurs ont discuté de leur succès et réfléchi à leurs défis en s'interrogeant autour d'une problématique : existe-il une économie acadienne ?

Les grands joueurs de l'économie acadienne qui se sont établis de l'autre côté de l'Atlantique sont liés depuis belle lurette aux ressources naturelles comme la pêche, la forêt et la tourbe[5].

Recherche et innovation de l'autre côté de l'Atlantique

Une entreprise acadienne de transformation de la tourbe, près de Miramichi au Nouveau-Brunswick, a fait un important virage technologique. L'usine de transformation de la tourbe La Mousse Acadienne, est devenue l'une plus modernes du genre en Amérique du Nord[6].

Après avoir été ravagée par un incendie, l'usine est aujourd'hui complètement robotisée. La chaîne de production est maintenant automatisée.

Route des jardins du monde entre Rennes et Saint-Malo

Les travaux INSEE-INRA des années 90 sur la thématique "ville-campagne" ont proposé l'idée d'une "route des jardins du monde" entre Rennes et Saint-Malo. Objectif : offrir une halte arborée sur chacune des communes de la route des plages : jardin marocain à la Chapelle-des-Fougeretz, jardin japonais à Melesse, projet de jardin irlandais...

Jardin chinois de Maurepas 济南花园 : la faune et la flore à la façon chinoise

Au sein du parc de Maurepas se dresse désormais un jardin traditionnel chinois de 5000 m2, développé grâce au soutien du budget participatif[7].

L’essence du jardin chinois

Les premiers jardins impériaux chinois datent de la dynastie des Zhou et remontent à plus de 3 000 ans. Depuis, les jardins privés comme publics ont essaimé à travers la Chine, avec différents styles du nord au sud. Dans la Chine d’aujourd’hui, toutes les villes possèdent de nombreux jardins publics, qui sont des lieux de divertissement et de contemplation, où nature et culture sont étroitement imbriquées. Les habitants du quartier s’y rendent pour y pratiquer toutes sortes d’activités, de la musique au sport, de la calligraphie à la méditation. Les jardins comportent plusieurs éléments, tout aussi importants les uns que les autres : l’eau, la végétation et les éléments bâtis s’associent pour construire de véritables havres de paix. Ainsi, ils recomposent une nature artificielle, articulée de façon à ce qu’elle s’harmonise avec l’architecture du parc.

Pourquoi un jardin chinois à Rennes ?

En 2009, le comité de jumelage Rennes-Jinan s’inspire du kiosque du parc du Thabor pour en proposer une réplique aux partenaires de Jinan, en Chine. Naturellement, l’idée d’imaginer un jardin chinois en plein cœur de Rennes est apparue[8].

Les ambitions de la « zone humide national de Bai Yun » dans la capitale du Shandong, Jinan jumelée avec Rennes depuis 2002

Sur un site de 7000 ha occupé par une agriculture intensive et un lac fortement dégradé par la pisciculture, les objectifs de cette zone humide sont de développer un projet de territoire de haute qualité environnementale associant enjeux écologiques, développement touristique et économique, et projet urbain autour d’une une grande zone humide d’échelle nationale : la « zone humide national de Bai Yun ».

Structuré par le réseau hydrographique de Jinan « la ville des sources », le projet dont le paysage est fondateur, propose de créer un site d’exception très attractif, associant qualité de vie et enjeux écologiques. Il crée une synergie entre qualité écologique et paysagère du site, diversification de l’agriculture, développement culturel et touristique et développement maîtrisé de d’habitat. Le parc de 3000 ha et son grand lac en constitue le cœur et recrée des milieux naturels de haute valeur écologique, ainsi que des lieux destinés à la culture et aux loisirs[9].

Inventaire des zones humides de Rennes Métropole : 323.7 hectares de sols à appréhender

Rennes métropole en charge des milieux aquatiques et du référent du bassin du Linon, a exposé en 2023 un projet d’inventaire des zones humides. Il entend recenser tous les terrains qui représentent une ressource d’eau à préserver par le stockage et par la sauvegarde la biodiversité qu’elle abrite.

Jinan, ville chinoise jumelée à Rennes, a initié un projet de territoire de haute qualité environnementale dans le cadre de la reconversion d'une grande zone humide d’échelle nationale (« Bai Yun ») étendue sur un site de 7000 ha occupé par une agriculture intensive et un lac fortement dégradé par la pisciculture[10].