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Emma Herland qui représente en peinture, avec cette sensibilité purement féminine, ce qu'elle observe chaque jour, possède la rigueur du style académique.Elle vend très rapidement de nombreuses toiles. Dès 1884, elle part habiter à Concarneau. Emma en tant qu'aînée et avec les revenus qu'elle dégage, se fait un devoir de faire vivre sa famille nombreuse. Elle va même également plus tard financer les études de son neveu pour qu'il puisse entrer à l'École normale supérieure.
Emma Herland qui représente en peinture, avec cette sensibilité purement féminine, ce qu'elle observe chaque jour, possède la rigueur du style académique.Elle vend très rapidement de nombreuses toiles. Dès 1884, elle part habiter à Concarneau. Emma en tant qu'aînée et avec les revenus qu'elle dégage, se fait un devoir de faire vivre sa famille nombreuse. Elle va même également plus tard financer les études de son neveu pour qu'il puisse entrer à l'École normale supérieure.


Déjà très douée et reconnue, elle décide malgré tout de se perfectionner. En 1887 et 1888, elle va à l'Académie Julian, une école privée de peinture, à Paris, fondée en 1855. Elle est alors élève du peintre Jules Lefebvre et de Benjamin-Constant qui enseignera plus tard à deux peintres connut à [[Rennes]] : Camille Godet, auteur entre autres de fresques au Panthéon de l'[[Hôtel-de-Ville]], à l'[[Opéra de Rennes]] et à la Salle de la Cité et de Louis Roger, auteur entre autre des peintures qui se trouve à l'accueil de Hôtel de Ville.  
Déjà très douée et reconnue, elle décide malgré tout de se perfectionner. En 1887 et 1888, elle va à l'Académie Julian, une école privée de peinture, à Paris, fondée en 1855. Elle est alors élève du peintre Jules Lefebvre et de Benjamin-Constant qui enseignera plus tard à deux peintres connus à [[Rennes]] : Camille Godet, auteur entre autres de fresques au Panthéon de l'[[Hôtel-de-Ville]], à l'[[Opéra de Rennes]] et à la Salle de la Cité et de Louis Roger, auteur entre autre des peintures qui se trouvent à l'accueil de l'Hôtel de Ville.  


L'inspiration artistique d'Emma Herland est presque entièrement bretonne, très attentive aux traditions. Son succès est grandissant jusqu'en 1914, car après la guerre l'arrivée des avant-gardistes contemporains va bousculer les gouts, mais elle va continuer à conserver son style à la fois réaliste et figuratif. En 1920, elle part habiter Quimper où depuis 1914, elle est membre de la commission du musée. En 1922, elle postule au poste de Conservateur, mais à l'époque si on accepte bien volontiers que les femmes artistes aient leurs places dans les musées ou les expositions, ce n'est pas encore le cas pour les postes à responsabilité. Présentent dans de nombreux salons, elle représente à merveille les traditions, les costumes, les intérieurs, les extérieurs, les métiers ou la vie quotidienne en Bretagne.
L'inspiration artistique d'Emma Herland est presque entièrement bretonne, très attentive aux traditions. Son succès est grandissant jusqu'en 1914, car après la guerre l'arrivée des avant-gardistes contemporains va bousculer les goûts, mais elle va continuer à conserver son style à la fois réaliste et figuratif. En 1920, elle part habiter Quimper où depuis 1914, elle est membre de la commission du musée. En 1922, elle postule au poste de Conservateur, mais à l'époque si on accepte bien volontiers que les femmes artistes aient leurs places dans les musées ou les expositions, ce n'est pas encore le cas pour les postes à responsabilité. Présente dans de nombreux salons, elle représente à merveille les traditions, les costumes, les intérieurs, les extérieurs, les métiers ou la vie quotidienne en Bretagne.


== Inspiration bretonne ==
== Inspiration bretonne ==
Emma Herland est une des rares femmes à s'impose dans les salons parisiens, elle est aussi une des rares exceptions féminines qui peut alors bien vivre de sa peinture.  
Emma Herland est une des rares femmes à s'imposer dans les salons parisiens, elle est aussi une des rares exceptions féminines qui peut alors bien vivre de sa peinture.  
Présentent dans de nombreux salons, elle représente à merveille les traditions, les costumes, les intérieurs, les extérieurs, les métiers ou la vie quotidienne en Bretagne.
Présente dans de nombreux salons, elle représente à merveille les traditions, les costumes, les intérieurs, les extérieurs, les métiers ou la vie quotidienne en Bretagne.





Version du 5 mars 2020 à 22:06

- Children Eating Soup in a Charity School - 1901.[1]

Emma Herland Artiste peintre (1855 - 1947) [2].

Qui est-elle?

Emma Herland est née le 15 février 1855, à Cherbourg (50), l'aînée dans une famille de six enfants, dont le père est pharmacien de la Marine. Lorsque son père est muté à Brest, Emma fait la découverte de la Bretagne.

Avec de bonnes facultés artistiques, elle s'initie au dessin et à la peinture auprès de Georges-Alexandre Fischer qui enseigne le dessin à l'École naval de Brest. Emma Herland se plait à représenter la vie quotidienne en Bretagne. Dès 1879, elle se fait remarquer par ses qualités d'artiste lors d'un envoi au premier Salon des Artistes Français, à Paris, en présentant une œuvre pleine de lumière intitulée "Mon Bureau".

Emma Herland qui représente en peinture, avec cette sensibilité purement féminine, ce qu'elle observe chaque jour, possède la rigueur du style académique.Elle vend très rapidement de nombreuses toiles. Dès 1884, elle part habiter à Concarneau. Emma en tant qu'aînée et avec les revenus qu'elle dégage, se fait un devoir de faire vivre sa famille nombreuse. Elle va même également plus tard financer les études de son neveu pour qu'il puisse entrer à l'École normale supérieure.

Déjà très douée et reconnue, elle décide malgré tout de se perfectionner. En 1887 et 1888, elle va à l'Académie Julian, une école privée de peinture, à Paris, fondée en 1855. Elle est alors élève du peintre Jules Lefebvre et de Benjamin-Constant qui enseignera plus tard à deux peintres connus à Rennes : Camille Godet, auteur entre autres de fresques au Panthéon de l'Hôtel-de-Ville, à l'Opéra de Rennes et à la Salle de la Cité et de Louis Roger, auteur entre autre des peintures qui se trouvent à l'accueil de l'Hôtel de Ville.

L'inspiration artistique d'Emma Herland est presque entièrement bretonne, très attentive aux traditions. Son succès est grandissant jusqu'en 1914, car après la guerre l'arrivée des avant-gardistes contemporains va bousculer les goûts, mais elle va continuer à conserver son style à la fois réaliste et figuratif. En 1920, elle part habiter Quimper où depuis 1914, elle est membre de la commission du musée. En 1922, elle postule au poste de Conservateur, mais à l'époque si on accepte bien volontiers que les femmes artistes aient leurs places dans les musées ou les expositions, ce n'est pas encore le cas pour les postes à responsabilité. Présente dans de nombreux salons, elle représente à merveille les traditions, les costumes, les intérieurs, les extérieurs, les métiers ou la vie quotidienne en Bretagne.

Inspiration bretonne

Emma Herland est une des rares femmes à s'imposer dans les salons parisiens, elle est aussi une des rares exceptions féminines qui peut alors bien vivre de sa peinture. Présente dans de nombreux salons, elle représente à merveille les traditions, les costumes, les intérieurs, les extérieurs, les métiers ou la vie quotidienne en Bretagne.


Emma Herland décède à Quimper, le 6 janvier 1947, à l'âge de 91 ans.

Allée Emma Herland : dénommée par délibération du Conseil Municipal du 21 janvier 2019.

Liens internes

Liens externes

Sur la carte

A rajouter

Notes et références

  1. Wikipédia
  2. à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole

Projet porté par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes

Propos recueillis par Elisa Triquet, Médiatrice numérique