« Pierre Colvez (1857-1928) » : différence entre les versions

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(Page créée avec « '''Pierre Colvez''' né à Saint-Brice-en-Coqlès le 25 novembre 1857, prêtre en 1883, a été missionnaire à Shanghaï. Enfant de troupe, élevé au quartier d'artillerie de Rennes et au lycée, il avait gardé de son enfance quelque peu "soldatesque", l'entrain, l'allant, la joyeuse humeur, l'ardeur au travail, sans parler de savoureuses histoires qui, en Chine, faisaient le régal des rencontres entre missionnaires. Surnommé le «broussard» du Fleuve Ble... »)
 
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== Une enfance et une éducation à Rennes ==
== Une enfance et une éducation à Rennes ==


Une très charitable personne de Rennes, Mlle Frin, l'avait distingué à l'église et orienté vers le séminaire, elle fit en partie les frais de son éducation cléricale. Prête, il avait été vicaire, durant quatre ans, à Bréal-sous-Monfort, faisant merveille comme catéchiste et prédicateur de retraites de première communion.  
Une très charitable personne de Rennes, Mlle Frin, l'avait distingué à l'église et orienté vers le séminaire, elle fit en partie les frais de son éducation cléricale. Prêtre, il avait été vicaire, durant quatre ans, à Bréal-sous-Monfort, faisant merveille comme catéchiste et prédicateur de retraites de première communion.  


== Le départ pour la brousse, l'extrême brousse : il avait 37 ans ==
== Le départ pour la brousse, l'extrême brousse : il avait 37 ans ==

Version du 29 avril 2023 à 18:38

Pierre Colvez né à Saint-Brice-en-Coqlès le 25 novembre 1857, prêtre en 1883, a été missionnaire à Shanghaï.

Enfant de troupe, élevé au quartier d'artillerie de Rennes et au lycée, il avait gardé de son enfance quelque peu "soldatesque", l'entrain, l'allant, la joyeuse humeur, l'ardeur au travail, sans parler de savoureuses histoires qui, en Chine, faisaient le régal des rencontres entre missionnaires.

Surnommé le «broussard» du Fleuve Bleu, sa nécrologie souligne un grand dévouement pour soigner les fièvres et les maladies à travers un pays régulièrement inondé. Mais aussi teinté d'un esprit aventurier passant les torrents, les ponts submergés, réquisitionnant les barques etc...

Vu la difficulté des vents, du courant, des brumes, les communications n’étaient pas fréquentes depuis les sept îles qui obstruent l'embouchure du Fleuve Bleu.

Une enfance et une éducation à Rennes

Une très charitable personne de Rennes, Mlle Frin, l'avait distingué à l'église et orienté vers le séminaire, elle fit en partie les frais de son éducation cléricale. Prêtre, il avait été vicaire, durant quatre ans, à Bréal-sous-Monfort, faisant merveille comme catéchiste et prédicateur de retraites de première communion.

Le départ pour la brousse, l'extrême brousse : il avait 37 ans

La Compagnie de Jésus lui avait été révélée par l'historien Cretineau-Joly, et, en octobre 1882, il était parti pour le noviciat de Slough, près de Windson. Puis, il avait demandé la Mission de Chine, et c'est en Chine, à Zi-ka-wei, que ses deux ans de noviciat révolus, il avait fait ses premiers voeux (13 novembre 1899). Désormais, pour les Chinois, il était le Père Keng Tchengan, ce qui, parait-il, signifie "ami de la paix", en abrégé, le P. Keng.

Avec sa fougue de caractère, on aurait pu croire qu'il aurait eu hâte d'entrer en lice tout de suite, aussitôt armé d'un peu de chinois. Au grand étonnement de ses amis, et, pour des raisons restées mystérieuses, il demanda et obtient de refaire sa théologie au grand complet. Enfin, en 1894, il parfait pour la brousse, l'extrême brousse, il avait 37 ans.