Rennes et Bourges 2028, capitale européenne de la culture

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Bourges s’est vue décerner le très prestigieux titre de Capitale européenne de la Culture 2028.

Après Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004 et Marseille-Provence en 2013, Bourges sera donc en 2028 la cinquième ville en France à être Capitale européenne de la Culture.

Bourges 2028 a lancé son premier CRI, Contributions pour réinventer les imaginaires, qui permet aux porteurs de projets de devenir les acteurs de cette grande aventure collective.

Cette dynamique est aussi porteuse pour la ville de Rennes et son territoire.

Métro Europa  : un métro fictif et artistique, à bas carbone duplicable à Rennes ?

Métro Europa, un métro fictif et artistique, une proposition ludique d'itinéraires bas carbone. A parcourir à pied, à vélo, à trottinette ou en bus fonctionnant à l'électricité et au gaz naturel. Un parcours touristique, européen, écologique et culturel, sur 4 lignes. Un métro qui met en lumière des acteur.rice.s et des lieux uniques de la ville[1].

Les premiers ateliers participatifs de la candidature de Bourges 2028 au premier semestre 2021 ont relevé les problématiques de mobilité entre le centre-ville et la périphérie, mais aussi de la ville avec le territoire rural et des sites culturels emblématiques.

Metro Europa est un concept prototype de lieu culturel de nouvelle génération répondant aux objectifs de la Commission Européenne à horizon 2030 (cadre de réduction de 45% des émissions Carbone) et 2050 (neutralité carbone). Il correspond à plusieurs fondamentaux de Bourges 2028 : Organique – il se fond dans l’urbanité ou la ruralité en créant de nouveaux liens entre habitants sur plusieurs kilomètres, low cost et durable : son empreinte carbone est nulle et son coût d’investissement faible, réplicable/modifiable, il est plus que participatif ou inclusif, il peut intégrer les citoyens dans ses créations et sa gouvernance.

Pas de rame, pas de rail pour le métro Europa, inventé par la ville de Bourges

Metro Europa est une proposition prototype d’un nouveau moyen de penser et diffuser la culture sur le territoire, lier les citoyens, les artistes et acteurs culturels entre eux.

Quatre "lignes de métro" pour découvrir des lieux insolites ou des richesses insoupçonnées

Il s'agit en fait de parcours à pied, à vélo ou à trottinette pour découvrir Bourges et ses richesses. Quatre lignes qui ont été baptisées, gastronomie, eau, musique et campus. Sur chacune, environ neuf stations à découvrir[2].

Ligne Gastronomie

Par exemple la station Epitoué sur la ligne Gastronomie : elle se trouve au Moulin de la Chappe avec sa grande roue à aubes, en cœur de ville sur l'Auron. Habituellement fermé au public, il ouvrira une journée par mois pour faire découvrir la production de sa farine Epitoué.

Epitoué n'est qu'une des stations de la ligne gastronomie, on a par exemple une station qui s'appelle l'Auberge Espagnole.

Ligne Eau

On a la station des "Enfants des Marais" au Moulin de la Voiselle avec des concerts notamment de style manouche. La station "Citrouillade" fera découvrir la ferme urbaine des beaux regards qui a lancé toute une programmation sur la démocratisation alimentaire, etc..

Ligne Musique

De nombreuses animations : ateliers, concerts, notamment sont prévus sur cette trentaine de stations.

Ligne Campus

Montpellier, Rouen, et Clermont-Ferrand restent également en lice pour décrocher ce titre de Capitale européenne de la culture 2028.

Une capitale bas carbone

Le programme culturel de Bourges 2028 s’engage fortement en faveur d’un faible impact carbone et suit les objectifs climatiques et sociétaux 2030 de l’Union européenne. Et mettra en place une équipe dédiée au sein de sa gouvernance en charge du bilan carbone ainsi que du suivi des projets de la phase de conception à l’exécution. Avec cette démarche, l'objectif est de réduire de 50% les émissions de dioxyde de carbone des événements, accompagnés par le think tank français, le Shift Project. L’utilisation de bâtiments existants as found et de technologies numériques plutôt que le transport massif d’oeuvres pour la plupart des principales expositions permet de développer des stratégies à faible émission de carbone. Pour les expositions, il est prévu de s'appuyer sur les bonnes pratiques des institutions partenaires notamment le Tri Postal à Lille 3000, Kanal Centre Pompidou à Bruxelles, et la Biennale de Lyon[3].


Développer des projets artistiques, autour de l'ère symbiocène

Porté en collaboration avec le Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges, ce programme invite à un voyage entre arts, savoirs ancestraux et explorations écologiques pour penser une nouvelle ère, plus respectueuse de la nature. Symbiocène, symbio… quoi ?

Anthropocène, Symbiocène… A première vue, ces concepts peuvent sembler abstraits. Mais cela vaut la peine de prendre une minute pour les comprendre et s’en saisir : ils sont essentiels pour repenser notre manière d’habiter la Terre.

  • L’Anthropocène désigne l’ère actuelle, marquée par l’impact de la domination destructrice des activités humaines sur la planète.
  • Le Symbiocène, en revanche, propose une alternative : un monde où nous vivons en symbiose avec la nature, en nous inspirant de son fonctionnement et des cultures qui l’ont toujours respecté.

Cette vision n’est pas une utopie lointaine. À travers les cinq continents, les peuples racines, souvent appelés “gardiens de la Terre” ne portent pas leur nom en vain. En effet, ils préservent encore aujourd’hui 80% des ressources naturelles. Comment ont-ils réussi là où tant d’autres ont échoué ? Grâce à une relation profonde avec le vivant, qui fait le choix de la cohabitation plutôt que de la domination.

“On se rend compte qu’on va avoir besoin d’eux pour la transition. C’est pourquoi, dans le cadre de Bourges 2028, nous allons accueillir régulièrement les représentants de ces peuples” explique Sandrine Salzard, commissaire artistique de Bourges 2028, dans une interview donnée au Berry Républicain.

Bourges 2028 ne se contente pas de parler d’écologie. Nous voulons l’incarner, la célébrer et la réinventer avec celles et ceux qui, depuis toujours, vivent en harmonie avec la Terre.

Une série de rencontres initiée dès la semaine dernière avec Odmaa Suk, chamane mongole et militante des droits de la Terre, accueillie au Muséum d’Histoire naturelle de Bourges. L’objectif de ces rencontres ? Ouvrir un dialogue entre leurs connaissances ancestrales, la science et l’art contemporain pour imaginer un nouveau récit écologique, plus incarné, plus sensible, où l’humain retrouve sa place au sein du vivant.

Cette grande conversation trouvera son apogée à la fin de l’année 2028, pour la clôture de Bourges 2028 avec la cérémonie des droits de la terre. Un moment unique lors duquel nous inviterons les représentants des peuples premiers du monde entier pour porter ensemble un message fort : celui d’une humanité réconciliée avec son écosystème.