« Les prisonniers de guerre allemands dans la région rennaise » : différence entre les versions

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L'hôpital régional allemand de la Prévalaye compte 250 malades le 4 mai 1946. Le camp 1102 ne fait pas bonne impression aux délégués de la Croix Rouge. Des prisonniers arrivent épuisés de Coëtquidan où ils ont souffert de vermine et de malnutrition alors qu'ils travaillaient dans le génie (travaux forestiers). Au 29 juin 1945, on enregistré 29 décès par typhoïde et 13 par suite de faiblesse générale. Au 14 juillet on compte 465 hospitalisés. Pendant l'été 1945, le nombre mensuel de décès serait passé de 150 à plusieurs centaines dans ce camp-hôpital qui recevait des prisonniers malades en provenance de tous les camps de la région militaire et pas seulement des camps rennais. Il semble que le régime alimentaire fut amélioré après la prise en charge du camp par les Français. Les cas nécessitant une grave opération étaient traités à l'E.P.S, hôpital militaire installé dans l'école de la [[rue Jean Macé]].
L'hôpital régional allemand de la Prévalaye compte 250 malades le 4 mai 1946. Le camp 1102 ne fait pas bonne impression aux délégués de la Croix Rouge. Des prisonniers arrivent épuisés de Coëtquidan où ils ont souffert de vermine et de malnutrition alors qu'ils travaillaient dans le génie (travaux forestiers). Au 29 juin 1945, on enregistré 29 décès par typhoïde et 13 par suite de faiblesse générale. Au 14 juillet on compte 465 hospitalisés. Pendant l'été 1945, le nombre mensuel de décès serait passé de 150 à plusieurs centaines dans ce camp-hôpital qui recevait des prisonniers malades en provenance de tous les camps de la région militaire et pas seulement des camps rennais. Il semble que le régime alimentaire fut amélioré après la prise en charge du camp par les Français. Les cas nécessitant une grave opération étaient traités à l'E.P.S, hôpital militaire installé dans l'école de la [[rue Jean Macé]].


Des morts sont enterrés à partir de juin 1944 dans une propriété privée réquisitionnée par les occupants, en un lieu qu'on appellera "Bois des Allemands",<ref> bastas.pagesperso-orange.f</ref> prévu pour 380 tombesn <ref> [[ le bois des Hautes-Ourmes : contes et légendes]]</ref> à l'angle de la [[rue de Vern]] et du [[boulevard Léon Grimaud]]. À Rennes, d'août 1944 à 1947, 1155  corps de prisonniers sont inhumés au [[cimetière de l'Est]] et transférés en 1961 à l'ossuaire allemand du Mont de Huisne, dans la Manche.
Des morts sont enterrés à partir de juin 1944 dans une propriété privée à l'angle de la [[rue de Vern]] et du [[boulevard Léon Grimaud]], réquisitionnée par les occupants , en un lieu qu'on appellera "Bois des Allemands",<ref> bastas.pagesperso-orange.f</ref> prévu pour 380 tombes. On n'y compta que 300 ensevelissements. A la Libération des énergumènes cassèrent les croix. <ref> [[ le bois des Hautes-Ourmes : contes et légendes]]</ref> . À Rennes, d'août 1944 à 1947, 1155  corps de prisonniers sont inhumés au [[cimetière de l'Est]] et transférés en 1961 à l'ossuaire allemand du Mont de Huisne, dans la Manche.




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