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Les fréquents déplacements de nos amis sont probablement dus au fait qu’ils appartiennent à une unité de décontamination. Les lieux qu’ils visitent correspondent à des régions où ont été installés, par les nazis, des camps de concentration.
Les fréquents déplacements de nos amis sont probablement dus au fait qu’ils appartiennent à une unité de décontamination. Les lieux qu’ils visitent correspondent à des régions où ont été installés, par les nazis, des camps de concentration.


Madeleine relate quelques autres souvenirs de l’époque de l’Occupation. Elle évoque le tragique drame vécu par madame Simone Fourché de Vezin, née le 14 juin 1905 à Rennes I&V qui, séparée de son mari, vit à Rennes. Elle est installée chez sa belle-sœur madame Tuloup, qui tient une épicerie, [[rue de Paris]]. Simone Fourché appartient à un réseau de résistance et détient un poste radio émetteur récepteur. Elle est arrêtée le 12 avril 1943 à Rennes et déportée (Nuit et brouillard - Nacht und Nebel) en camp de concentration. Les prisonniers du camp où elle est détenue sont transférés dans d’autres camps au fur et à mesure de l’avancée des Alliés. C’est au cours d’un de ces transferts à pieds, sur une route, qu’elle est reconnue par un Vezinois, prisonnier de guerre français, Monsieur Frin, qui se trouve là au moment de son passage. Son attention est attirée par la chute sur la route de Madame Simone Fourché, quelqu’un la relevant. Extraordinaire concours qui fait se rencontrer deux personnes du même village, en un lieu aussi lointain, parmi cette foule de personnes déplacées dans le tumulte de la guerre. Madame Fourché est plus tard libérée par les Alliés mais décédera des suites des maltraitances qu’elle a subies, le 7 janvier 1945 à Lyon pendant son retour de déportation. Son parcours de déportée : Lauban – Ravensbrück – Flossenburg - Graslitz. Matricule 79960.
Madeleine relate quelques autres souvenirs de l’époque de l’Occupation. Elle évoque le tragique drame vécu par madame Simone Fourché de Vezin, née le 14 juin 1905 à Rennes I&V qui, séparée de son mari, vit à Rennes. Elle est installée chez sa belle-sœur madame Tullou, qui tient une épicerie, [[rue de Paris]]. Simone Fourché appartient avec la famille Tullou à un réseau de résistance et détient un poste radio émetteur récepteur. Elle est arrêtée le 12 avril 1943 à Rennes et déportée (Nuit et brouillard - Nacht und Nebel) en camp de concentration. Les prisonniers du camp où elle est détenue sont transférés dans d’autres camps au fur et à mesure de l’avancée des Alliés. C’est au cours d’un de ces transferts à pieds, sur une route, qu’elle est reconnue par un Vezinois, prisonnier de guerre français, Monsieur Frin, qui se trouve là au moment de son passage. Son attention est attirée par la chute sur la route de Madame Simone Fourché, quelqu’un la relevant. Extraordinaire concours qui fait se rencontrer deux personnes du même village, en un lieu aussi lointain, parmi cette foule de personnes déplacées dans le tumulte de la guerre. Madame Fourché est plus tard libérée par les Alliés mais décédera des suites des maltraitances qu’elle a subies, le 7 janvier 1945 à Lyon pendant son retour de déportation. Son parcours de déportée : Lauban – Ravensbrück – Flossenburg - Graslitz. Matricule 79960.


Madeleine est certaine que Madame Tullou, belle-sœur de madame Fourché, ainsi que sa fille Madeleine Tullou furent prises dans une rafle à Rennes et déportées elles aussi en Allemagne.  
Madame Tullou, belle-sœur de madame Fourché, ainsi que sa fille Madeleine Tullou furent prises dans cette même rafle à Rennes et déportées elles aussi en Allemagne.
Madeleine Tullou est née le 1er janvier 1925 à Rennes(35). Arrêtée le 12 avril 1943 à Rennes, elle est déportée "NN" le 17 février 1944. Lieux de déportation: Aachen, Lauban,Breslau, Ravensbrück, Flossenburg, Graslitz, Zwodau. Elle est libérée en mai 1944 à Zwodau. Elle est décédée le 3 mars 2011 à l'âge de 86 ans. Elle avait été faite Chevalier de la Légion d'Honneur pour fait de résistance. 


Madeleine est affiliée à l’Union des Femmes Françaises. En 1945, c’est le moment du retour des prisonniers. Il faut les accueillir à la gare de Rennes. Elle s’y rend avec ses camarades de l’association pour porter aide et assistance à ceux qui sont restés cinq années en captivité en Allemagne.
Madeleine est affiliée à l’Union des Femmes Françaises. En 1945, c’est le moment du retour des prisonniers. Il faut les accueillir à la gare de Rennes. Elle s’y rend avec ses camarades de l’association pour porter aide et assistance à ceux qui sont restés cinq années en captivité en Allemagne.
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