« Clinique Saint-Yves » : différence entre les versions

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représentait, en [[1636]], un quadrilatère complet d'environ 40 m de côté,
représentait, en [[1636]], un quadrilatère complet d'environ 40 m de côté,
220 malades y trouvaient leur place.  En [[1644]] la ''Maison-Dieu'' pouvait déjà contenir 220 malades. Tout n’allait pas pour le mieux à l’hôpital : il venait à peine de sortir de l’épidémie de [[la  peste à Rennes]] qui sévit de 1553 à 1640 à l’état endémique. La discipline intérieure s’était relâchée. À l’arrivée des sœurs, les « Sieurs députez » de la ville de Rennes mirent leurs conditions et dans un accord signé les sœurs reconnaissaient que « toutes leurs fonctions étaient de soulager, servir et soigner les malades en qualité d’humbles servantes des membres de Notre Seigneur. »
220 malades y trouvaient leur place.  En [[1644]] la ''Maison-Dieu'' pouvait déjà contenir 220 malades. Tout n’allait pas pour le mieux à l’hôpital : il venait à peine de sortir de l’épidémie de [[la  peste à Rennes]] qui sévit de 1553 à 1640 à l’état endémique. La discipline intérieure s’était relâchée. À l’arrivée des sœurs, les « Sieurs députez » de la ville de Rennes mirent leurs conditions et dans un accord signé les sœurs reconnaissaient que « toutes leurs fonctions étaient de soulager, servir et soigner les malades en qualité d’humbles servantes des membres de Notre Seigneur. »
Ce fut à grand peine que les premières religieuses finirent par mettre un peu d’ordre dans l’hôpital dans une grande pauvreté : grâce aux aumônes elles purent acheter des lits et elles reçurent dons : couvertures, draps... En 1896, les sœurs Augustines fondent la clinique Saint-Yves pour continuer le « service des pauvres et des malades par la miséricorde ».
Ce fut à grand peine que les premières religieuses finirent par mettre un peu d’ordre dans l’hôpital dans une grande pauvreté : grâce aux aumônes elles purent acheter des lits et elles reçurent dons : couvertures, draps... En 1896, les sœurs Augustines fondent la clinique Saint-Yves pour continuer le « service des pauvres et des malades par la miséricorde ». En 1675,
lors de la [[révolte du papier timbré]], femmes et filles de bonne famille se
réfugièrent en grand nombr e chez elles pour échapper à la soldatesque des
8 000 homme s de troupe imposés par le roi. <ref> ''Histoire des hôpitaux de Rennes'', professeur J-C. Sournia. BIU Santé </ref>


Les sœurs traversèrent la bourrasque de la Révolution d’abord avec des interdits, des perquisitions pour être enfin incarcérées, après avoir formé des personnes, dans les différentes prisons de la ville. En [[1805]] elles reprennent leur vie Communautaire, leur vie de prière et de service des pauvres et des malades. Celle-ci se continue depuis [[1896]] à la clinique Saint Yves, rue Adolphe Leray. Lors du [[bombardement du 17 juin 1940]] la clinique accueillit de nombreux blessés et fut elle-même atteinte ultérieurement.
Les sœurs traversèrent la bourrasque de la Révolution d’abord avec des interdits, des perquisitions pour être enfin incarcérées, après avoir formé des personnes, dans les différentes prisons de la ville. En [[1805]] elles reprennent leur vie Communautaire, leur vie de prière et de service des pauvres et des malades. Celle-ci se continue depuis [[1896]] à la clinique Saint Yves, rue Adolphe Leray. Lors du [[bombardement du 17 juin 1940]] la clinique accueillit de nombreux blessés et fut elle-même atteinte ultérieurement.
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