« Di Costanzo, féroce chef de milice » : différence entre les versions

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Le préfet régional Martin fut convié par Di Costanzo à une petite fête. Di Costanzo lui présenta Émile Favennec et des camarades comme de dangereux terroristes qui finiraient bien par parler. Robert Martin fit une étrange demande « Faites-moi une séance. Je veux voir ! ». Alors l’inspecteur Paul, complétement saoûl,  prit un sabre et  l’enfonça dans une cheville de Favennec.
Le préfet régional Martin fut convié par Di Costanzo à une petite fête. Di Costanzo lui présenta Émile Favennec et des camarades comme de dangereux terroristes qui finiraient bien par parler. Robert Martin fit une étrange demande « Faites-moi une séance. Je veux voir ! ». Alors l’inspecteur Paul, complétement saoûl,  prit un sabre et  l’enfonça dans une cheville de Favennec.
<ref>  Libération de Rennes  Témoignages recueillis par les élèves du collège de  Chartres-de-Bretagne.Témoignage d’Émile Favennec    p.48. Media graphic – Juillet 1989</ref>
<ref>  Libération de Rennes  Témoignages recueillis par les élèves du collège de  Chartres-de-Bretagne.Témoignage d’Émile Favennec    p.48. Media graphic – Juillet 1989</ref>
Comme partout ailleurs, en Bretagne, les rapports de la Milice avec la Gendarmerie sont particulièrement mauvais. Di Costanzo, qui n’obtient d’elle aucune information, accuse les gendarmes « de lâcheté, d’imbécillité et de trahison ». Le 27 juillet, 200 de ses hommes prennent d’assaut la caserne de Saint-Aubin-d’Aubigné. <ref> ''La gendarmerie sous l'occupation''. Colonel Casals </ref>
[[Fichier:Di_costanso_et_r%C3%A9sistants.jpg|left|300px|thumb|Di Costanzo interrogeant des suspects. ''Mémoire de Guerre - La Résistance en Bretagne''. @resistance.bretagne.WW2]]
[[Fichier:Di_costanso_et_r%C3%A9sistants.jpg|left|300px|thumb|Di Costanzo interrogeant des suspects. ''Mémoire de Guerre - La Résistance en Bretagne''. @resistance.bretagne.WW2]]
Le docteur [[ René Patay]], nommé maire de Rennes, est informé qu'un contremaître de l'entreprise Château avait été arrêté et, menottes aux mains, conduit au P.C de la Milice, un pavillon de l'[[asile de Saint-Méen ]] et avait éyé menacé d'être fusillé s'il n'indiquait pas où son patron, [[François Château]],  était caché. Relâché, on lui avait interdit l'entreprise et sa bicyclette avait été confisquée.. Patay se fait aussitôt conduire au P.C. de la Milice et demande à voir son chef, le capitaine Di Costanzo. Il est reçu par "un officier à la tenue impeccable". Voyant le genre Patay se présente en déclinant tous ses titres militaires, sans oublier sa citation au 2e mixte Zouaves et Tirailleurs. Voyant que cela porte, il en profite pour rouspéter, disant que leur pillage qu'il a pris le poste de Château à la mairie et qu'il fait justement récupérer chez lui des objets appartenant à la ville. l'affaire en resta là et l'intervention de Patay permit à l'entreprise  de continuer et de sauver beaucoup de matériel. <ref> ''Mémoires d'un Français moyen'', p. 161. René Patay - 1974</ref>  
Le docteur [[ René Patay]], nommé maire de Rennes, est informé qu'un contremaître de l'entreprise Château avait été arrêté et, menottes aux mains, conduit au P.C de la Milice, un pavillon de l'[[asile de Saint-Méen ]] et avait éyé menacé d'être fusillé s'il n'indiquait pas où son patron, [[François Château]],  était caché. Relâché, on lui avait interdit l'entreprise et sa bicyclette avait été confisquée.. Patay se fait aussitôt conduire au P.C. de la Milice et demande à voir son chef, le capitaine Di Costanzo. Il est reçu par "un officier à la tenue impeccable". Voyant le genre Patay se présente en déclinant tous ses titres militaires, sans oublier sa citation au 2e mixte Zouaves et Tirailleurs. Voyant que cela porte, il en profite pour rouspéter, disant que leur pillage qu'il a pris le poste de Château à la mairie et qu'il fait justement récupérer chez lui des objets appartenant à la ville. l'affaire en resta là et l'intervention de Patay permit à l'entreprise  de continuer et de sauver beaucoup de matériel. <ref> ''Mémoires d'un Français moyen'', p. 161. René Patay - 1974</ref>  
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