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En réalité, il apparut bien ultérieurement que les commandants des compagnies B et C du 35e bataillon de chars n'avaient pas eu connaissance de l'importance de la batterie mixte et, ayant reçu l'ordre  de la réduire, avancèrent leurs chars  et les exposèrent aux tirs directs des canons de 88 mm . Lors d'entretiens d'évaluation de ce combat consignés deux mois plus tard, ils employèrent les termes de "fiasco" et de "défaite" pour le qualifier, dévoilant la réalité du déroulement catastrophique de l'affrontement sans toutefois en citer les causes et les responsables. <ref> ''Collection d'entretiens  d'officiers de la 4e division blindée américaine'', déclassés par la National Archives and Records Administration  (NARA) en novembre 1987 </ref>
En réalité, il apparut bien ultérieurement que les commandants des compagnies B et C du 35e bataillon de chars n'avaient pas eu connaissance de l'importance de la batterie mixte et, ayant reçu l'ordre  de la réduire, avancèrent leurs chars  et les exposèrent aux tirs directs des canons de 88 mm . Lors d'entretiens d'évaluation de ce combat consignés deux mois plus tard, ils employèrent les termes de "fiasco" et de "défaite" pour le qualifier, dévoilant la réalité du déroulement catastrophique de l'affrontement sans toutefois en citer les causes et les responsables. <ref> ''Collection d'entretiens  d'officiers de la 4e division blindée américaine'', déclassés par la National Archives and Records Administration  (NARA) en novembre 1987 </ref>
Les relations américaines des combats de la 3e armée et ceux de la 4e division blindée passent sous silence le combat du 1er août à Maison-Blanche? <ref> Headquartersod 4th Armored Division. A.P.O. 314 US Army</ref>


Le 2 août, au matin des chars américains sont à [[Acigné]],  à 11 km de la place de la mairie de Rennes. Vers 10 heures, une dizaine de soldats américains, parmi lesquels des observateurs d'artillerie, venus du nord en passant à moins de 100 mètres de la batterie, arrivent à la ferme des ''Grandes Cours'' et l'un d'eux monte au faîte de la maison. Ils s'en vont à l'approche d'un groupe d'Allemands. L'après-midi, une section d'obusiers tire de ''Roulefort'' sur la batterie allemande.
Le 2 août, au matin des chars américains sont à [[Acigné]],  à 11 km de la place de la mairie de Rennes. Vers 10 heures, une dizaine de soldats américains, parmi lesquels des observateurs d'artillerie, venus du nord en passant à moins de 100 mètres de la batterie, arrivent à la ferme des ''Grandes Cours'' et l'un d'eux monte au faîte de la maison. Ils s'en vont à l'approche d'un groupe d'Allemands. L'après-midi, une section d'obusiers tire de ''Roulefort'' sur la batterie allemande.
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[[Fichier:Captain_Joseph_F._Brady.png|150px|left|thumb|Le capitaine Brady du 35e bataillon de chars, contacté le 2 août]].
[[Fichier:Captain_Joseph_F._Brady.png|150px|left|thumb|Le capitaine Brady du 35e bataillon de chars, contacté le 2 août]].
La ville de Rennes reçoit pendant deux jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> La libération de Rennes ne sera effective que le 4 août. Questionné  en octobre 1945 par [[Yves Milon]] sur ces tirs d'obus, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*''' Toutefois elle n'aura pas subi de bombardement aérien, la Résistance ayant informé, le 2 au matin, les Américains de la situation en ville par l'entremise du Dr Marcel Colas-Pelletier qui, par deux fois réussit à joindre, sur la route de Fougères, le captain Joseph F. Brandy, commandant la compagnie D du 35e bataillon de chars et, le 3 août, le général Wood. <ref>[[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]</ref>
La ville de Rennes reçoit pendant deux jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> La libération de Rennes ne sera effective que le 4 août. Questionné  en octobre 1945 par [[Yves Milon]] sur ces tirs d'obus, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*''' Toutefois elle n'aura pas subi de bombardement aérien, la Résistance ayant informé, le 2 au matin, les Américains de la situation en ville par l'entremise du Dr Marcel Colas-Pelletier qui, par deux fois réussit à joindre, sur la route de Fougères, le captain Joseph F. Brandy, commandant la compagnie D du 35e bataillon de chars et, le 3 août, le général Wood. <ref>[[Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944]]</ref>


==='''Aube du 4 Août [[1944]] : La 4e D.B  américaine est à la porte de Rennes, les résistants sont dans la place mais les ponts sautent'''===  
==='''Aube du 4 Août [[1944]] : La 4e D.B  américaine est à la porte de Rennes, les résistants sont dans la place mais les ponts sautent'''===  
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