« Di Costanzo, féroce chef de milice » : différence entre les versions

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Impression bien différente donnée au docteur [[ René Patay]]. Nommé maire de Rennes, il est informé qu'un contremaître de l'entreprise Château avait été arrêté et, menottes aux mains, conduit au P.C de la Milice, un pavillon de l'[[asile de Saint-Méen ]] et avait été menacé d'être fusillé s'il n'indiquait pas où son patron, [[François Château]], était caché. Relâché, on lui avait interdit l'entreprise et sa bicyclette avait été confisquée. Patay se fait aussitôt conduire au P.C. de la Milice et demande à voir son chef, le capitaine Di Costanzo. Il est reçu par "un officier à la tenue impeccable". Voyant le genre, Patay se présente en déclinant tous ses titres militaires, sans oublier sa citation au 2e mixte Zouaves et Tirailleurs. Voyant que cela porte, il en profite pour rouspéter, disant que leur pillage est inadmissible, qu'il a pris le poste de Château à la mairie et qu'il fait justement récupérer chez lui des objets appartenant à la ville. L'affaire en resta là et Patay note que son intervention permit à l'entreprise de continuer et de sauver beaucoup de matériel. <ref> ''Mémoires d'un Français moyen'', p. 161. René Patay - 1974</ref>  
Impression bien différente donnée au docteur [[ René Patay]]. Nommé maire de Rennes, il est informé qu'un contremaître de l'entreprise Château avait été arrêté et, menottes aux mains, conduit au P.C de la Milice, un pavillon de l'[[asile de Saint-Méen ]] et avait été menacé d'être fusillé s'il n'indiquait pas où son patron, [[François Château]], était caché. Relâché, on lui avait interdit l'entreprise et sa bicyclette avait été confisquée. Patay se fait aussitôt conduire au P.C. de la Milice et demande à voir son chef, le capitaine Di Costanzo. Il est reçu par "un officier à la tenue impeccable". Voyant le genre, Patay se présente en déclinant tous ses titres militaires, sans oublier sa citation au 2e mixte Zouaves et Tirailleurs. Voyant que cela porte, il en profite pour rouspéter, disant que leur pillage est inadmissible, qu'il a pris le poste de Château à la mairie et qu'il fait justement récupérer chez lui des objets appartenant à la ville. L'affaire en resta là et Patay note que son intervention permit à l'entreprise de continuer et de sauver beaucoup de matériel. <ref> ''Mémoires d'un Français moyen'', p. 161. René Patay - 1974</ref>  


Après sa fuite de Rennes, Di Costanzo, qui disposait d’une garçonnière près de l’Étoile,  était resté à Paris avec son groupe, une trentaine d’hommes et 20 millions pour faire de l’agitation. La majorité de ces hommes étaient des Lyonnais et des Parisiens qu’il avait recrutés dans un milieu « spécial ». Deux étaient connus : Mogourt de la Milice de Lyon et Roustand de la Milice de Nice.
Après sa fuite de Rennes, Di Costanzo, qui disposait d’une garçonnière près de l’Étoile,  était resté à Paris après le 17 août avec son groupe, une trentaine d’hommes et 20 millions pour faire de l’agitation. La majorité de ces hommes étaient des Lyonnais et des Parisiens qu’il avait recrutés dans un milieu « spécial ». Deux étaient connus : Mogourt de la Milice de Lyon et Roustand de la Milice de Nice.
 
Di Costanzo avait reçu des ordres pour rester à Paris après le 17 août 1944,avec un groupe d'une trentaine d’hommes et 20 millions pour faire de l’agitation,  ordres de Darnand qui partait avec 300 miliciens, et du service de sécurité dirigé par Frechou.  La majorité de ces hommes étaientt des Lyonnais et des Parisiens qu’il a recruté dans un milieu « spécial ».
Deux sont connus : Mogourt de la Milice de Lyon et
Roustang de la Milice de Nice.
Di Costanzo avait une garçonnière à Paris près de l’Etoile.


Il ne sera jamais retrouvé,
Il ne sera jamais retrouvé,
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